UNE BACTERIE TRES CONTAGIEUSE SEVIT AU CHUV

Exercices de révision PI, Ch4 :
Les bonnes révisions commencent toujours en apprenant régulièrement son cours, en
posant des questions lorsqu’on n’a pas compris ET EN REFAISANT SEUL SUR UNE
FEUILLE LES ACTIVITES POUR VERIFIER QU’ELLES SONT MAÎTRISEES.
Exercice 1 :
Réponds aux questions suivantes de manière argumentée (= en justifiant) :
1. Tous les microorganismes sont-ils pathogènes ?
2. Les antibiotiques sont-ils efficaces contre toutes les maladies ?
3. Pourquoi doit-on faire un usage raisonné des mesures d’hygiène et des
antibiotiques ?
Exercice 2 : Vrai ou faux ? Justifie.
1. Tous les microorganismes sont pathogènes.
2. Le microbiote est comparable à une empreinte digitale.
3. La seule raison pour laquelle on peut être obèse c’est que l’on ne mange pas
équilibré qualitativement et quantitativement.
Exercice 3 :
Lausanne
29 avril 2016 14:34; Act: 29.04.2016 16:50
Extrait d’un article tiré du site du journal 20 minutes
UNE BACTERIE TRES CONTAGIEUSE SEVIT AU
CHUV
Le Centre hospitalier universitaire vaudois est contraint
d'annuler des opérations en chirurgie viscérale.
Le Centre hospitalier universitaire vaudois doit faire face à la progression
de bactéries contagieuses, des entérocoques résistants à un antibiotique
appelé la vancomycine (VRE). (…)
La bactérie est «peu dangereuse mais très contagieuse», souligne vendredi
le CHUV dans un communiqué. Six patients hospitalisés en sont porteurs
et 17 autres malades, qui ont eu des contacts potentiels, ont été isolés.

Report pour des patients
(…)
Les 23 patients porteurs ou suspects sont en quarantaine dans le même
secteur au 15e étage du CHUV. Ils doivent respecter des règles d'hygiène
particulières afin d'éviter la transmission des VRE.
Secteur à désinfecter
Par précaution, 20 patients du service non porteurs de la bactérie qui
résiste à l'antibiotique vancomycine et qui n'ont pas eu de contacts
potentiels vont être dépistés. Au fur et à mesure de la sortie des patients, le
secteur touché sera désinfecté, explique le CHUV.
A partir de lundi matin, les nouveaux patients admis en urgence seront
placés à un autre étage. En 2011 et 2015, des épidémies d'entérocoques, de
souches différentes de celles d'aujourd'hui, ont déjà frappé le CHUV. Le
fléau avait pu être contrôlé grâce à des mesures semblables à celles que la
direction vient de prendre.
Limiter la diffusion
Les VRE, qui se trouvent dans le tube digestif, provoquent très rarement
des infections. Elles peuvent cependant transmettre leur résistance à des
bactéries plus dangereuses et entraîner des infections graves. A cause de ce
phénomène, la propagation des VRE doit être enrayée.
Les visites de proches sont toujours possibles. Des consignes d'hygiène
renforcées devront être suivies.
1. Cet article est-il crédible ? Justifie.
2. De quand date-t-il ?
3. L’épidémie dont il est question est-elle d’origine bactérienne ou virale ? Justifie.
4. Sa propagation peut-elle être enrayée par l’usage des antibiotiques ? Justifie.
5. Cette bactérie est-elle pathogène ? Justifie.
6. Pourquoi est-il alors important de limiter sa propagation ?
7. Quels sont alors les moyens utilisables pour enrayer l’épidémie ?
BON COURAGE

CORRECTION :
Exercice 1 :
Réponds aux questions suivantes de manière argumentée (= en justifiant) :
1. Tous les microorganismes sont-ils pathogènes ?
Non certains sont responsables de maladies et sont donc pathogènes mais
d’autres sont inoffensifs voire bénéfiques pour nous : c’est par exemple le cas
des microorganismes qui constituent notre microbiote.
2. Les antibiotiques sont-ils efficaces contre toutes les maladies ?
Les antibiotiques ne sont efficaces que pour tuer les bactéries, ils ne sont donc
efficaces que contre les infections bactériennes et pas du tout contre les
infections virales (telles que la grippe par exemple).
3. Pourquoi doit-on faire un usage raisonné des mesures d’hygiène et des
antibiotiques ?
Les mesures d’hygiène (stérilisation du matériel, désinfection…) peuvent
permettre de détruire tous les microorganismes mais les antibiotiques eux ne
s’attaquent qu’aux bactéries. Cependant, ces deux moyens de lutte agissent de
manière identique sur les microorganismes pathogènes et sur ceux qui ne le sont
pas, de ce fait un usage excessif peut détruire les microorganismes pathogènes
mais aussi les bons, déséquilibrant ainsi nos microbiotes et nous rendant plus
vulnérables aux infections ultérieures. De plus, l’usage abusif des antibiotiques
comporte un autre risque : il peut favoriser le développement de bactéries
résistantes aux antibiotiques contre lesquelles nous n’aurions alors plus de
moyen de lutte efficace.
Exercice 2 : Vrai ou faux ? Justifie.
1. Tous les microorganismes sont pathogènes.
Faux. Ceux qui constituent nos microbiotes (ex : microbiote intestinal) sont
bénéfiques pour notre organisme.
2. Le microbiote est comparable à une empreinte digitale.
Vrai car il est aussi unique qu’elle : chaque individu diffère par le nombre et le
type de microorganismes qui constituent son microbiote, il existe donc une
unicité qualitative et quantitative de ce microbiote.
3. La seule raison pour laquelle on peut être obèse c’est que l’on ne mange pas
équilibré qualitativement et quantitativement.
Faux, elle peut aussi être due à un déséquilibre au niveau du microbiote
intestinal mais il peut aussi y avoir une prédisposition liée à l’hérédité

Exercice 3 :
Lausanne
29 avril 2016 14:34; Act: 29.04.2016 16:50
Extrait d’un article tiré du site du journal 20 minutes
UNE BACTERIE TRES CONTAGIEUSE SEVIT AU
CHUV
Le Centre hospitalier universitaire vaudois est contraint
d'annuler des opérations en chirurgie viscérale.
Le Centre hospitalier universitaire vaudois doit faire face à la progression
de bactéries contagieuses, des entérocoques résistants à un antibiotique
appelé la vancomycine (VRE = Vancomycine Resistant Enterocoque). (…)
La bactérie est «peu dangereuse mais très contagieuse», souligne vendredi
le CHUV dans un communiqué. Six patients hospitalisés en sont porteurs
et 17 autres malades, qui ont eu des contacts potentiels, ont été isolés.
Report pour des patients
(…)
Les 23 patients porteurs ou suspects sont en quarantaine dans le même
secteur au 15e étage du CHUV. Ils doivent respecter des règles d'hygiène
particulières afin d'éviter la transmission des VRE.
Secteur à désinfecter
Par précaution, 20 patients du service non porteurs de la bactérie qui
résiste à l'antibiotique vancomycine et qui n'ont pas eu de contacts
potentiels vont être dépistés. Au fur et à mesure de la sortie des patients, le
secteur touché sera désinfecté, explique le CHUV.
A partir de lundi matin, les nouveaux patients admis en urgence seront
placés à un autre étage. En 2011 et 2015, des épidémies d'entérocoques, de
souches différentes de celles d'aujourd'hui, ont déjà frappé le CHUV. Le
fléau avait pu être contrôlé grâce à des mesures semblables à celles que la
direction vient de prendre.
Limiter la diffusion
Les VRE, qui se trouvent dans le tube digestif, provoquent très rarement
des infections. Elles peuvent cependant transmettre leur résistance à des
bactéries plus dangereuses et entraîner des infections graves. A cause de ce
phénomène, la propagation des VRE doit être enrayée.

Les visites de proches sont toujours possibles. Des consignes d'hygiène
renforcées devront être suivies.
1. Cet article est-il crédible ? Justifie.
Pour savoir si vous pouvez vous fier aux informations que vous lisez, cherchez
toujours la source et la date de celle-ci. Ici, l’article est tiré du journal 20 minutes
qui est une source fiable d’informations a priori.
2. De quand date-t-il ?
L’article date du 29 avril 2016.
3. L’épidémie dont il est question est-elle d’origine bactérienne ou virale ?
Justifie.
L’épidémie est due à un entérocoque qui est une bactérie, c’est donc d’origine
bactérienne et non virale.
4. Sa propagation peut-elle être enrayée par l’usage des antibiotiques ?
Justifie.
A priori, la maladie concernée est d’origine bactérienne et les antibiotiques ne
tuent que les bactéries : elle devrait donc pouvoir être enrayée par l’usage des
antibiotiques. Le problème est que cette souche est résistante à la vancomycine,
ce qui rend sa destruction plus compliquée.
5. Cette bactérie est-elle pathogène ? Justifie.
Les VRE, qui se trouvent dans le tube digestif, sont pathogènes mais ne
provoquent que très rarement des infections.
6. Pourquoi est-il alors important de limiter sa propagation ?
Elles sont très contagieuses (= se propagent rapidement) et peuvent cependant
transmettre leur résistance à des bactéries plus dangereuses et ainsi entraîner
des infections graves. A cause de ce phénomène, la propagation des VRE doit
être enrayée.
7. Quels sont alors les moyens utilisables pour enrayer l’épidémie ?
Pour limiter la contagion et donc la contamination de nouvelles personnes, les
personnes contaminées sont isolées = mises en quarantaine.
De la même façon, on essaye de diminuer le nombre de microorganismes
pathogènes en appliquant des mesures d’hygiène drastiques (désinfection des
locaux, matériels, personnels…).