Sa M
Interne G03
Selon les auteurs de cette revue de la littérature, il ne faut pas penser la schizophrénie en
terme de psychose, mais plutôt en terme de déclin cognitif
(modèle neuro-developpemental)
De nos jours, le diagnostic ne s’avance que lorsque des patients même suivit au sein des
ARMS (at-risk-mental-stats), présentent certains signes relevant de la clinique de la
psychose, ou leurs premiers épisodes délirants.
Considérant ces données, Kahn(1) et Sommer(2), avancent que le 1er épisode psychotique
cliniquement relevé est donc impropre au diagnostic de schizophrénie.
Pourtant, l’immense majorité des études concernant la neurobiologie la schizophrénie se
penchent sur les symptômes psychotiques et leurs aspects épisodiques au lieu
d’approfondir la notion de déclin cognitif.
(1)Dr René Kahn is Professor and Chair of the Department of Psychiatry and Head of the Division of Neuroscience at the U
niversity Medical Center, Utrecht, The Netherlands
(2)Dr Iris Sommer is Professor and Chair of the Department of Psychiatryat the University Medical Center, Utrecht, The Netherlands
Les modifications cérébrales lors du premier épisode
Les modifications cérébrales précédant l’éclosion de
la psychose
Possibles causes et effets de ces modifications
Traitement des premiers épisodes
Une méta-analyse récente, portant sur la neuro-imagerie de 18000 patients
diagnostiqué schizophrènes dont 771 encore jamais traités, souligne le fait que
la schizophrénie est une pathologie débutant plusieurs années avant la
réalisation du diagnostic(1).
Est relevé chez ces patients schizophrènes, une diminution légère, mais
significative concernant le
volume intracrânien(2
) avec un effect-size de [-0.2] (3)
Que ce soit chez les patients récemment diagnostiqué ou présentant une
schizophrénie évoluée.
Le volume du crane humain est fonction de la croissance du cerveau humain (qui
atteint son volume intracrânien maximal vers l’âge de 13 ans), or les
schizophrènes présentent avant leurs 13 ans un développement cérébral
anormal. En effet, le
volume cérébral total
des patients schizophrènes jamais
traité
(
diminue avec un effect-size de [-0.4]) supérieur donc a celui du volume
intracrânien, traduisant une perte de substance blanche et de substance grise.
(1) Haijma SV, Van Haren N, Cahn W, Koolschijn PC, Hulshoff Pol HE, Kahn RS. Brain volumes in schizophrenia: a meta-analysis in over 18 000 subjects. Schizophr Bull 2013; 39: 11291138.
(2)Le volume intracrânien est une mesure IRM qui reflète la plus grande taille d'un cerveau jamais atteinte
(3) Effect-size, is a quantitative measure of the strength of a phenomenon
La diminution de la substance grise(SG) est plus importante chez les
patients non-traités vs patients traités, alors qu’elle est similaire pour la
substance blanche(SB) qui cessent de décroitre après les premiers états
délirants.
Selon les études, la diminution de la SG est fonction :
- Des 5 premières années suivant le diagnostic
- De l’usage du cannabis
- Des traitements médicamenteux de la pathologie
- Des rechutes
Cette diminution de la SG , bien que perdurant jusqu’à 5 ans après les
premiers états délirants remonte donc à la petite enfance avec un
développement cérébral anormal concernant le volume intracrânien
(volume de la substance blanche et grise).
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