Critères de succès et protocole de suivi :
■ASP et scanner annuels ;
■exclusion du sac anévrysmal ;
■recherche et classification des fuites ;
■mesure AP et TR strict du calibre du sac, voire volume ;
■une bulle d
’
air dans le sac anévrysmal est possible jusqu
’
à trois ou quatre semaines.
Principaux pièges à éviter en imagerie :
■ne pas faire de coupes fines au passage artériel pour la faisabilité ;
■ne pas évaluer le collet sous rénale sur un bilan d
’
anévrysme ;
■omettre de donner le calibre anévrysmal maximal dans le CR ;
■confondre des calcifications du thrombus anévrysmal et une fuite ;
■parler de
«
couverture des artères rénales
»
sans prendre en compte la nature de l
’
endoprothèse à
cet endroit (nue ou couverte…).
Embolisation des fibromes utérins
Il s
’
agit d
’
une technique alternative à l
’
hystérectomie/myomectomie parfaitement validée aujourd
’
hui car
elle traite tout type de symptômes en rapport avec la maladie, avec des résultats à long terme
maintenus, avec une meilleure tolérance clinique et un moindre coût. Par voie fémorale, un cathétérisme
hyper
-
sélectif des artères utérines permet de dévasculariser le ou les fibromes (mais aussi les
adénomyoses) avec des particules calibrées. Le bilan d
’
imagerie repose sur l
’
IRM avec injection qui
permet de cartographier les fibromes, évaluer leur perfusion, éliminer des pathologies associées. Le
suivi est principalement clinique et l
’
IRM permet d
’
attribuer une éventuelle récidive des symptômes à
une repousse le plus souvent liée à une mauvaise dévascularisation initiale.
Critères de faisabilité :
■fibromes, même si association à une adénomyose ;
■adénomyose isolée ;
■pas de CI sur la taille, le nombre ou la position ;
■un fibrome unique simple à extirper par myomectomie doit être opéré ;
■prudence chez la patiente jeune avec désir de grossesse.
Critères de succès et protocole de suivi :
■nécrose en IRM (pas de prise de contraste) ;
■IRM à 6 mois puis en fonction de la clinique ;
■suivi sur la dimension de l
’
utérus et du fibrome dominant (réduction de 40 % en 6 mois en
moyenne).
Angioplastie des artères des membres inférieurs
L
’
artériopathie chronique oblitérante des membres inférieurs est accessible le plus souvent à
l
’
angioplastie lorsqu
’
elle entraîne des symptômes. On distingue la douleur de type claudication (en
rapport avec l
’
effort), qui est parfois atypique (fatigabilité) et les atteintes plus sévères où les patients
sont en ischémie critique (douleur de décubitus ou ulcère artériel). Dans cette dernière situation, une
attention particulière doit être portée à l
’
imagerie des axes de jambe (seule l
’
artériographie, et parfois
l
’
ARM permet de valider ou non la faisabilité d
’
une approche interventionnelle
Les lésions accessibles à une angioplastie sont de type sténose ou occlusion chroniques. L
’
imagerie doit
caractériser les points suivants : site anatomiques , pourcentage en diamètre des sténoses, longueur de
l
’
occlusion et présence d
’
un moignon aux extrémités de l
’
occlusion, calcifications si elles sont
importantes, association a un anévrysme de l
’
aorte ou anévrysme poplité.
L
’
écho Doppler est souvent complété par l
’
imagerie en coupe en fonction des organisations locales,
angioscanner ou angio
-
IRM. Elle s
’
interprète en fonction de la clinique qui définit le membre cible qui
doit être analysé avec plus de précision. D
’
un point de vue technique, une opacification artérielle de
bonne qualité doit être obtenue et les systèmes de suivi automatique de bolus sont très utiles. En ARM
il est nécessaire d
’
utiliser des antennes de surface dédiées pour les axes de jambes. Le bilan en
imagerie permet de déterminer trois points clefs : le lien entre la clinique et les lésions, le caractère
des lésions et la voie d
’
abord optimale.
Le patient doit recevoir un CD avec les coupes natives si possibles et des images reconstruites.
Le suivi doit dépister les complications au point de ponction, étudier les sites dilatés ou stentés
(resténose) et l
’
évolution sur les autres territoires artériels.
Critères de faisabilité sténose/occlusions :
■sténose ou occlusion segmentaire à l
’
étage iliaque ;
■en cas d
’
occlusion complète analyse du moignon d
’
entrée et de la fémorale commune ;
■toute lésion fémorale en fonction de la clinique ;
■toute lésion sous
-
poplitée en cas d
’
ischémie critique surtout si diabète.
Critères de succès et protocole de suivi :
■écho Doppler à 1 mois et 6 mois ;
■absence de sténose résiduelle supérieure à 50 % ;
■vérification du point de ponction et du lit d
’
aval.
Principaux pièges à éviter en imagerie :
■quantifier les sténoses en surface et pas en diamètre ;
■récuser un patient pour une angioplastie sous poplitée sur un écho Doppler.