La Convention sur l’avenir de l’Europe *** ____________ 3 juillet 2002 Session des 23-24 mai Le thème de cette session était « l’exercice des missions de l’Union ». Trois grands sujets ont été principalement abordés dans ce débat. Le premier était la délimitation des compétences. Beaucoup d’intervenants ont souligné la nécessité que le citoyen sache « qui est responsable de quoi » au sein de l’Union, et se sont prononcés en faveur d’une délimitation des compétences plus claire et opérationnelle. Les instruments pour l’exercice des compétences ont été également souvent évoqués. Nombre de conventionnels ont critiqué la prolifération de ces instruments et ont demandé une simplification. Certains ont préconisé un recours plus fréquent à la législation-cadre, et, d’une manière générale, souhaité que l’intensité des interventions de l’Union soit mieux adaptée à la nature des problèmes. D’autres ont critiqué la structure « en piliers » des traités actuels et souhaité que les mêmes instruments soient employés dans les trois « piliers ». Enfin, le troisième sujet fréquemment abordé était l’efficacité et la légitimité du processus de décision. Plusieurs conventionnels ont plaidé en faveur d’une généralisation du vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil. Un certain nombre d’intervenants se sont également prononcés pour la publicité des sessions du Conseil lorsqu’il agit comme législateur. Une large majorité est apparue en faveur d’ un renforcement de l’élément parlementaire dans la procédure de décision de l’Union. À cet égard, beaucoup ont évoqué à la fois le besoin d’un rôle accru des parlements nationaux, et la nécessité de renforcer les pouvoirs du Parlement européen, en mettant l’accent tantôt davantage sur le premier aspect, tantôt sur le deuxième.