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3- Seuil de survenue de l’ischémie : quand on fait un épreuve d’effort ou un effort, on se rend compte
intuitivement que si pour un petit effort (par exemple si l’on marche un peu plus vite que d’habitude)
on a déjà une souffrance du cœur, cela est certainement plus grave que s’il fallut faire un effort très
important et que c’est seulement à l’effort très important qu’est survenue l’ischémie. Cela traduit
finalement quelque chose de beaucoup plus évolué. L’étendue de l’ischémie myocardique est donc
un facteur pronostique important.
4- FEVG (Fraction d’Ejection du Ventricule Gauche) et VTS (Volume Télé Systolique ventriculaire
gauche) : La FEVG est la capacité du cœur à éjecter du sang pour le réseau artériel, c'est-à-dire la
capacité de contractilité du cœur. Le VTS est le volume en fin de systole et donc le plus petit volume
qu’il reste au niveau du cœur.
Si la fraction d’éjection est abaissée, cela est de mauvais risque car signifie que le cœur n’arrive pas
à éjecter suffisamment de sang par rapport à ce qu’il peut contenir et si le VTS est élevé, cela est de
mauvais pronostic également car signifie que le cœur n’arrive pas à éjecter le sang et donc qu’il reste
dans le cœur beaucoup de sang après chaque contraction. Ces deux paramètres étant alors des
facteurs pronostiques très importants.
5- Risque rythmique : correspond à un trouble du rythme
Paramètres de l’artère :
6- Présence et nombre de sténoses des artères coronaires : autant les premiers paramètres (1 à 4 et 9)
étaient étudiés par la scintigraphie, autant les évènements 6, 7 et 8 (présence, dénombrement,
localisation et degré des sténoses) peuvent être fait à la coronarographie ou au coroscanner et
permettent la localisation et donc le diagnostic.
7- Localisation des sténoses coronaires : est-ce au début d’un gros tronc artériel ? Le tronc commun par
exemple ou l’IVA proximale, c’est à dire quelque chose de très important, ou est-ce par exemple en
fin d’une artère de la coronaire droite ? Selon l’endroit de la sténose, le pronostic ne sera pas le
même et il apparaît évident qu’une sténose dans le tronc commun paraît plus grave (vu l’étendue à
vasculariser) qu’une sténose en fin de coronaire droite.
8- Degré de sténose : plus la sténose est serrée, plus cela sera grave par rapport à une sténose de faible
importance.
9- Existence d’une viabilité myocardique résiduelle après IDM (Infarctus Du Myocarde) : après un
infarctus, on croit des fois que le cœur est définitivement détruit mais souvent, il passe dans une
seconde phase : n’étant pas vascularisé, il se met dans une phase dite « d’hibernation » ou de
« sidération » et ce cœur ne fonctionnera plus, se comportera comme un cœur nécrosé/ayant eu un
infarctus mais il a des capacités de récupérer si l’on fait des revascularisations. C’est quelque chose
dont il faut tenir compte car même si ce paramètre n’est qu’en 9ème position, il reste néanmoins
important. Ce paramètre peut être étudié par la scintigraphie.
Paramètres cliniques :
10- Comorbidités : diabète, fonction rénale, obésité, cholestérol. C’est en fait ce que l’on demande
lorsque l’on fait un interrogatoire au patient pour évaluer son risque cardiovasculaire.
11- Age : plus l’âge est élevé et plus les risques de faire un évènement cardiovasculaire sont grands.