Le syndrome de Cushing chez le chien
Le syndrome de Cushing peut se présenter de
différentes manières.
Le plus souvent lors des examens cliniques de
l’animal, on diagnostic le Morbus Cushing, car le
patient présente plusieurs symptômes (par ex.
l’obésité du tronc, une polyurie, une polydipsie,
une peau fine, une calcinosis cutis, des halète-
ments et l’atrophie des muscles). Chez 80-85%
des cas, une tumeur de la hypophyse provoque
la maladie de Cushing, chez les autres 20% des
cas, une tumeur surrénale est responsable
pour cette maladie.
Les chiens de grandes races sont plus souvent
atteints des tumeurs des glandes surrénales et
chez les chiens de petites races, on constate
plus souvent une tumeur hypophysaire. La mala-
die de Cushing est plus souvent représentée
chez le teckel, le terrier, le caniche et le boxer.
L’ âge moyen des chiens atteints est de plus de 8 ans.
Afin de clarifier les différents diagnostics par rap-
port à d’autres défauts endocrines, ces divers
diagnostics de laboratoire suggèrent des analyses.
Un diagnostic peut seulement être fait avec un
test convenable, afin d’être au courent de la
régulation de l’axehypothalamo-hypohpyso-sur-
rénalien.
L’axe hypothalamo-
hypophyso-surrénalien:
Le système de l’hypothalamus et de l’hypophyse
est le système centrale pour la régulation des dif-
férents systèmes endocrines. Pendant l’évolution
embryonnaire,dans le lobe antérieur de l’hypo-
physe,des cellules corticotropes se développent
au début. Premièrement, la POMC (Pro-opiomé-
lanocortine) est synthétisée. Des produits de
maturation de cette pro-hormone est l’hormone
corticotrope ou ACTH et des autres hormones
peptidiques (Mélanotropine, les Endorphines).
En outre,des cellules somatotropes se dévelop-
pent dans le lobe antérieur de l’hypophyse,qui
sécrètent des hormones de croissance (la STH),
des cellules lactotropes,qui produisent la
Prolactine et des cellules thyréotropes (sécrètent
la TSH) et des cellules gonadotropes (sécrètent
la LH et la FSH). L’hypothalamus, le centre supé-
rieur des hormones spécifiques, entraîne l’hypo-
physe pour la délibération des hormones trophi-
ques (effet par récepteur) et des hormones tropi-
ques (effet direct aux organes).
Les plus importantes libérines (releasing hormo-
nes) de l’hypothalamus sont la CRH (hormone
corticotrope, stimule le largage de ACTH), la
TRH (thyréolibérine, stimule le largage de TSH)
et la SRH (responsable pour la production de
l’hormone somatotrope).
L'augmentation des concentrations des hormo-
nes des glandes endocrines périphériques exer-
ce une rétro-inhibition sur l'hypothalamus et l’hy-
pophyse, sauf quelques exceptions dans le com-
plexe hypothalamo-hypophysaire. Ce mécanis-
me s’appelle rétrocontrôle négatif (feed-back
négatif).
Stress / application du cortisol
chez le chien sain
Chez l’animal sain: En situation de stress physi-
que ou physiologique (infection, fièvre, douleur,
fatigue, peur ou variation de température), la
sécrétion de CRH (dans l’hypothalamus) en par-
ticulier, est fortement augmentée, ce qui, par l’in-
termédiaire de l’ACTH, induit une libération de
Cortisol au niveau du cortex de la glande surré-
nale. Si le niveau sanguin de Cortisol monte,
cette augmentation inhibe la libération de CRH et
ACTH de l’hypothalamus et de l’hypophyse.
Inversement, il existe un rétrocontrôle négatif par
les glucocorticoïdes, qui agissent principalement
sur l’hypophyse en inhibant l’expression du gène
de la POMC et en blocquant la libération d’ACTH
dans la circulation sanguine. Les corticoïdes inhi-
bent également en amont, la synthèse des trois
hormones sécrétatogues au niveau de l’hypotha-
lamus et bloquent la sécrétion de la CRH stockée.
Le stress persistant (par ex. des douleurs chroni-
ques,des maladies chroniques) peut gêner le
feed-backnégatif physiologique. Par la suite,
cette stimulation permanente de la zone cortica-
le des glandes surrénales peut provoquer une
hypertrophie des glandes surrénales.
Les corticostéroïdes appliquées exogènement
diminuent la sécrétion de la CRH et de l’ACTH
par l’hypothalamus et l’hypophyse. Par la suite, le
largage de cortisol au niveau du cortex de la
glande surrénale se replie.
Un facteur important dans ce système est la
zone cortical de la glande surrénale. Des hormo-
nes différentes se produisent par les trois zones.
La zone glomérulée (zona glomerulosa) synthé-
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tise principalement des minéralocorticoïdes, la
zone fasciculée (zona fasciculata) synthétise des
glucocorticoïdes et des gonadocorticoïdes (peu)
et la zone réticulée (zona reticularis) synthétise
des gonadocorticoïdes (de plus) et peu de gluco-
corticoïdes.
La biosynthèse de cortisol commence par la
hydroxylation de cholestérol et par la suite de dif-
férents métabolites (17 a-Hydroxapregnenolone,
17 a-Hydroxyprogestron, Desoxycortisol). Une
autre possibilité de synthétiser le cortisol et par
l’aide de 3-b-hydroxysteroiddehydrogenase de
Pregnenolon et progestérone (l’approche pour le
traitement avec le Trilostane). ACTH agit trophi-
quement pour la zone fasciculée et à la zone réti-
culaire. Il est le régulateur majeur pour la produc-
tion de cortisol et des androgènes dans la corti-
cosurrénale. Les stéroïdes sont délibérés épiso-
diquement et juste après leurs synthèses.
Physiologie et physiopathologie des
effets des glucocorticoïdes
La fonction majeure de ces hormones est l’adap-
tation du métabolisme et la possibilité de l’orga-
nisme de s’adapter aux différentes situations de
stress. Le Cortisol transmet son effet aux orga-
nes par des mécanismes non-génomique (immé-
diat) et des mécanismes génomiques (retardés).
Au niveau de l'eau et des électrolytes, les gluco-
corticoïdes inhibent la délibération de ADH (hor-
mone antidiurétique) et permet l'augmentation
de la filtration glomérulaire. Les concentrations
physiologiques sont importantes pour une diluti-
on maximale de l’urine, des concentrations très
augmentées mènent une hypertension et une
hypokaliémie (effet minéralocorticoïde).
Les glucocorticoïdes augmentent (effet cataboli-
que) la synthèse de glucose par des acides ami-
naires glucoplastiques dans le foie.Il stimule la
dégradation protéique et graisseuse dans la plu-
part des tissus (effet anti-insuline).
En conséquence,la musculature du tronc, les
muscles intercostales et le diaphragme sont
réduits. Donc une respiration physiologique n’est
plus possible et les animaux commence à hale-
ter plus fort.
La synthèse du glycogène par le foie, qui en con-
séquent gère un steroid –hépathopathie. Celleci
doit pas être confondu avec une stéatose hépati-
par échographie.
Le métabolisme graisseux est également changé
par les glucocorticoïdes : par la stimulation du
lipase (sensibilisé par les hormones), les acides
gras non estérifiés sont mobilisés. Une redistri-
bution du gras au tronc donne un ventre pendant
(forme de poire) au patient. Les patients qui sont
atteints d’un excès de glucocorticoïdes avec une
sécrétion d’insuline diminuée peuvent dévelop-
per un diabète.
Les corticoïdes influent également le mouvement
des leucocytes ainsi que leurs fonctions. Ils dimi-
nuent la production des cytokines. L’interleukine II
provoque l’apoptose des lymphocytes (mort cel-
lulaire programmée, ou suicide cellulaire) et avec
cela une production des anticorps diminuée.
Les concentrations des glucocorticoïdes aug-
mentées exécutent des effets endocrines indi-
rect, comme par ex. la suppression des concen-
trations de L’ACTH, de la TSH, des hormones de
croissance et en plus une influence au largage
des hormones des gonades masculins et fémi-
nins. Chez l’animal mâle, le largage de GNRH
est diminué, donc le niveau de testostérone
chute chez le syndrome de cushing.
Le résultat chez l’animal femelle consiste à un
largage de LH diminué avec un niveau d’oestro-
gène resp.progestérone abaissé. L
’ovulation
inhibé peut en être la conséquence.
Les organes endocrines atteints par le syndrome de Cushing
Organe Des changements mesurables
Glande thyroïde T4 abaissé
Gonade masculin Testostérone chute
Gonade féminin Oestrogène / Progestérone abaissé
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Les examens fiables
pour le diagnostic:
Nous nécessitons d’un dépistage (avec sérum),
l’hémogramme et peut-être également d’une
analyse d’urine. Si le soupçon est confirmé, un
test de stimulation est le prochain examen. Au
début, les tests de choix sont : le test de stimula-
tion de l’ACTH, le test de Dexamethasone et la
relation de cortisol et créatinine dans l’urine.
La fiabilité de ces tests est variable, en dépen-
dant de la sensitivité, de la spécificité et du pré-
valence de la maladie. Une sélection des ani-
maux avant de les tester est absolument néces-
saire. Si le diagnostic du syndrome de Cushing
est fait, on peut encore différencier parmi le
Cushing hypophysaire oubien surrénal avec
le Dexamethasone - screening – test (prélève-
ment de sang supplément après 4 heures), resp.
le Dexamethasone – test d’inhibition (application
de 0.1mg Dexamethasone par kg de poids de
corps). En plus, l’ACTH endogène peut être
mesuré.
Attention : il nous faut absolument du plasma
EDTA froid , immédiatement centrifugé après le
prélèvement.
Une échographie des glandes surrénales peut
également être faite.
Pour le diagnostic, une détermination unique du
cortisol n’est pas conseillée, car même les ani-
maux atteints présentent en moyenne journalière
une augmentation de la concentration du cortisol
àl’inverse d’une concentration constante.
Dexamethason – screening - test / Réalisation du
test (sensitivité et spécificité bien) :
1. Prise de sang = valeur basale
2. Injection de 0.01 mg* de Dexamethasone
par kg de poids de corps i. m.
3. Prise de sang : 8 heures après l’application
de Dexamethasone = valeur de suppression
Un prise de sang supplémentaire après 4 heures
peut montrer une chute prolongée et, celle-là
indique une présence de Cushing hypophysaire
resp. surrénal.
*La médecine animale « Tiermedizinische Hochschule
Hannover » propose après de nouvelles études un dosage
de 0.02 mg de Dexamethasone par kg de poids de corps.
En plus, les corticoïdes changent également le
métabolisme de l’os et du calcium. Les concen-
trations de corticoïdes augmentées diminuent
l’absorption de calcium des intestins.
L’ostéogenèse et la synthèse de collagène, de
protéine et d'acide hyaluronique est abaissée.
On constate souvent une chute des cheveux bila-
térale et symétrique à cause d’une phase télo-
gène prolongée.
Parfois, les propriétaires remarquent chez leur
animaux un changement de comportement.
Des défauts neurologiques à cause d’une crois-
sance de tumeur hypophysaire peuvent être con-
statés. En effet 50% des tumeurs hypophysaires
poussent dorsalement.
Les endroits du cerveau atteints sont le reste de
l’hypophyse, l’hypothalamus, le thalamus et le
troisième ventricule. Les concentrations de corti-
coïdes augmentées excessivement peuvent
aussi changer les fonctions cognitives et égale-
ment troubler le comportement des hommes et
des animaux.
Les paramètres souvent changés chez le syndrome de Cushing
Les paramètres changés Fréquence
Formule sanguine de stress (leucocytose, lym-
phopénie,monozytose, éosinopénie
Presque chez tous les animaux
Thrombocytose Presque chez tous les animaux
Montée d’ ALT >90% des animaux
Montée d’ AP (thermorésistant) >85% des animaux
Montée de cholestérol >50% des animaux
Poids spécifique de l’urine < 1020 >50% des animaux
Protéinurie >50% des animaux
Cystite bactérienne (souvent sans sédiment) >50% des animaux
Valeur basale Suppression
après 4 heures
Suppression
après 8 heures
Sain Normale oubien peu
élevée (evt. a cause de
stress)
50% du valeur basal
resp.< 10ng/m
<10 ng/ml (1µg/dl)
Le syndrome de
Cushing
hypophysaire
Normale oubien élevée Environ 50% du valeur
basale resp. <10ng/ml
>10 ng/ml (1µg/dl)
Le syndrome de
Cushing (surrénal)
Normale oubien élevée Peu de suppression
peu que 50% du valeur
basale
>10 ng/ml (1µg/dl)
Interprétation du test de stimulation avec Dexamethasone:
Test de stimulation ACTH :
Réalisation (spécificité maximale,
sensitivité réduit):
1. Prise de sang = valeur basale
2. Injection de 0.25 mg de l’ACTH
(Synacthen®) i. v. / i. m.
3. 2ème prise de sang : une heure après la
stimulation par ACTH
Interprétation du test de Stimulation
avec ACTH :
Le syndrome de Cushing : la valeur de stimulati-
on est > 150 ng / ml, resp. Plus que 3-4 fois éle
par rapport à la valeur basale (au niveau d’une
concentration de cortisol basale dans la zone de
référence)
Contrôle du traitement : la valeur de stimulation
devrait être sous traitement avec Trilostane entre
15 et 55 ng / ml
Le quotient du cortisol / créatinine
dans l’urine (sensitivité maximale,
spécificité réduite):
1. collecte de l’urine matinale du premier jour =
1ère échantillon
2. collecte de l’urine matinale du 2ème jour =
2ème échantillon
3. application de Dexamethasone au 2ème jour
oralement : TID 0.1 mg / Kg poids du corps
4. collecte de l’urine matinale au 3ème jour
Le résultat du quotient du 3ème
jour donne le dia-
gnostic, si l’animal est atteint d’un syndrome de
Cushing hypophysaire resp. surrénal.
Interprétation du quotient de cortisol /
créatinine dans l’urine:
Quotient du 1ère et 2ème jour : <15x10-6 : in n’y a
pas d’indication pour le syndrome de Cushing.
Quotient du 1ère et 2ème jour : les valeurs entre
15x10-6 et 25x10-6 signifie un résultat douteux
Quotient du 1ère et 2ème jour : les valeurs >
25x10-6 signifie le syndrome de Cushing
Quotient (Q) du 3ème jour (condition préalable :
les valeurs augmentés au 1ère et 2ème jour) :
-Q > 50% de la moyenne des deux premiers
échantillons signifie pour le Cushing surrénal.
-Q< 50% de la moyenne de des deux premiers
échantillons signifie un Cushing hypophysaire.
La thérapie du syndrome de Cushing:
Le médicament de choix, c’est le Trilostae (Vetoryl®). Il inhibe réversiblement la synthèse des stéroïdes
par blocages de l’enzyme hydroxy – stéroïde – dehydrogénase. Proposition de traitement d’après Fa.
Janssen :
Les symptômes comme par ex. polyurie / polydipsie peuvent s’améliorer déjà dans la première semai-
ne du traitement. Les contrôles par le test de stimulation avec ACTH devraient être réalisés dans le
semaine 1, dans la semaine 3, 6 et dans le mois 3, 6 et 12 après la thérapie initial. Les tablettes doi-
vent toujours être administrées le matin. Le test d’ACTH doit être réalisé 2 – 6 h après l’application des
tablettes (Université de Zurich).
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Poids du corps Dosage par jour
<5kg 30 mg
5–20 kg 60 mg
> 20 – 40 kg 120 mg
>40kg 120 – 240 mg
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