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IMAGERIE ONCOLOGIQUE
CANCER DE LA PROSTATE
BACANU Irina, Paris
A. La première présentation as eu comme but de déterminer la précision de la DWI-
IRM (avec b-valeur 500, 1000, 3000) pour identifier le cancer dans la
zone périphérique en liaison avec T2 et l'imagerie DCEMR avant biopsie
- 27 patients ont subi MR endorectale à 3T; protocole:T2 TSE sur
les plans axial, sagittal et coronal, DWI avec b valeurs
différentes (500, 1000, 3000) et l'imagerie de contraste dynamique en
utilisant GRE 3D T1séquence. L'analyse a été effectuée sur voxels dans les gions
tumorales suspectes.
-Comme résultats, pour tous les patients, la séquence DWI a été pertinente
pour l'évaluation de l'anatomie zonale de la prostate et la localisation de la
tumeur. Dans la prédiction des foyers tumoraux, il a été no
un progrès pour une détection des tumeurs avec un b-
valeur de 3000 en comparaison avec b = 500 et 900 (89%), et a été crucial, en
particulier dans les cas négatifs ou « borderline » à DCEMR.
B. La deuxième présentation, sur le même sujet, avait pour objectif de déterminer
la valeur de la quence DWI-MR par rapport à pondération T2 au 3T pour la
détection et l'agressivité du cancer de la prostate.
Ils ont effectué :
une analyse qualitative: suspicion de la présence d'un
cancer sur une échelle 1-5, utilisant d'abord T2 seul, puis T2 + DWI-
MR => AUC (aire sous la courbe),
une analyse quantitative: utilisation des équations d'estimation
généralisées pour tester la différence ADC entre les régions prostatiques
bénignes et malignes, ainsi que les associations entre l'ADC et le score de
Gleason
Pour conclure, l'ajout de la séquence DWI au T2 n'a pas amélioré significativement la
détection du cancer de la prostate (AUC pourT2 et DWI ont été semblable),
mais l'analyse quantitative a montré que l'ADC peut être un outil utile pour
détecter et mettre en place l'agressivité du cancer de la prostate (un plus haut score
de Gleason était significativement associée à une ADC moyenne inférieure)
C. Un autre sujet: la détection du cancer localisé de la prostate et de
son agressivité en utilisant l'IRM, la spectroscopie par résonance magnétique des
protons (1H 3D MRS) et le carbone-11-acétatePET / CT
- 21 patients atteints de cancer de la prostate non traité, diagnostiques par TRUS-
biopsie, ont subi carbone-11-acétate PET / CT pelvienne et IRM 1,5 T. Latéralité du
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cancer a été basée sur le pourcentage de cancer et sur le plus haut score de
Gleason. Ils ont effectuée aussi 3D 1H MRS de l'ensemble de la prostate ; pour
chaque lobe ont été obtenus :
choline+ créatine +polyamines -citrate (CCP / C) ratios (avec 1H MRS) et
valeurs standardisées d'absorption (SUV) avec PET /CT;
-les résultats visuels et quantitatives ont été compare avec la latéralité du
cancer et l'agressivité (détermine par le score de Gleason et PSA).
-en conclusion, l'IRM, 1H MRS et TEP / CT permet la détection du cancer localisé
de la prostate avec une précision comparable et limité, mais ne parviennent pas
à fournir des informations sur l'agressivité du cancer (ni
la lésion dominante CCP / C et les valeurs SUV ne sont pas associés
à l'agressivité du cancer de la prostate ni PSA est en corrélation avec le SUV-
‘standardiseduptake values’ ou les valeurs CCP / C pour la totalité de la glande)
D. La biopsie de fusion TRUS-IRM de la prostate chez les patients
sans biopsie précédente et un taux de PSA entre 4-10 ng / dl (comparaison entre la
biopsie de fusion TRUS-IRM avec 12 sextant protocole concernant les taux
de biopsie positive et la valeur pronostique)
- 72 patients avec PSA 4-10 ng / dl + touché rectal : sans masse palpable ont
subi une IRM endorectale multiparamétrique combinant T2, DWI et la quence de
contraste dynamique.
- un appareil dédié électromagnétique a permis une superposition dynamique entre
l’échographie transrectale et les images IRM quand une zone suspecte (définie par
un score multiparamétrique IRM) a été détecté, ce qui permet des biopsies
stéréotaxiques.
augmentation du taux de détection du cancer par des biopsies de fusion (55,5%),
signification similaire,
aucune différence dans le score de Gleason a été observée entre les biopsies de
fusion et biopsies en sextant, mais la longueur moyenne des cancers par cœur était
significativement plus élevé sur les biopsies de fusion TRUS-MRI est une
technique faisable ce qui augmente l'évaluation de la charge tumorale - interrogation
sur la pertinence de l'indication de l'IRM avant la biopsie.
L'ESSENTIEL EN ONCOLOGIE DE L'ECR 2011
BOUR Laurence, Paris
Les 8 principes à respecter en oncologie :
1) Staging selon la classification TNM.
2) Etude ciblée des examens à adapter au type de tumeur.
3) Comparaison à l'examen de référence appelé Baseline (effectué dans les 4
semaines avant le début de toute thérapie).
4) Toujours chercher un élément évocateur de récidive/progression avant de déclarer
une réponse au traitement.
5) Différentes modalités d'examens disponibles pour la détection des métastases
osseuses.
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6) Attention aux faux négatifs de la biopsie osseuse.
7) Un antécédent de cancer n'empêche pas la possibilité d'anomalie nigne par
ailleurs.
8) Interpréter plus que lister les anomalies sur le compte rendu de bilan
carcinologique.
Les définitions importantes en oncologie :
1) Cible :
- Taille>10 mm
- Contours bien définis
- Repères anatomiques
- Non osseuse
2) RECIST 1.1 :
Response Evaluation Criteria In Solid Tumour
Tumeur :
- Mesure unidimensionnelle : plus grand diamètre mesuré en axial
- Maximum 5 cibles
- Maximum 2 cibles par organe (addition de leur deux plus grands
diamètres)
Adénopathies :
- Cible si petit axe à 15 mm
3) Evaluation de la réponse tumorale par rapport au « Baseline » :
- Réponse : Réduction d'au moins 30 % du diamètre de la cible ou
complète disparition de la cible
- Progression : Augmentation d'au moins 20 % du diamètre de la cible
- Stabilité : Diamètre de la cible post traitement entre - 30 % et + 20 % du
diamètre initial
4) Nadir : Plus petite taille de la cible tumorale obtenu à tout moment du traitement
Petites astuces concernant différentes tumeurs :
- Cancer de la prostate : intérêt de l'IRM multiparamétrique comportant une
séquence axiale T2, une diffusion avec plusieurs valeurs de b (jusqu'à 2000), une
séquence dynamique et une spectroscopie.
=> Localisation de la tumeur : Targeted Biopsies après IRM chez les patients avec
PSA bas et TR normal
=> Détermine l'agressivité : Corrélation entre la baisse de l'ADC et le score de
Gleason (l'augmentation du b en diffusion augmente la sensibilité et la spécificité de
détection de cancer)
=>Staging
- Tumeurs Cérébrales :
- Intérêt grandissant de l'utilisation de la spectroscopie et de l'imagerie dynamique
pour la prédiction précoce de réponse au traitement des glioblastomes, critères
révisés de Mc Donald.
- Attention à l'effet de pseudoprogression/pseudophénomène lié au traitement de
référence des glioblastome par TEMOZOLOMIDE : augmentation de la prise de
contraste et de l'œdème dans les 12 mois post traitement.
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- Cancer du poumon :
- Nouvelle classification TNM qui s'applique aux cancers non à petites
cellules et aux cancers à petites cellules.
- Le PET/CT est plus sensible et spécifique que le CT seul pour évaluer
la réponse des cancers pulmonaires aux traitements néoadjuvants.
- Cancer colorectal :
- IRM hépatique indispensable dans le bilan d'extension initial pour la
détection des métastases hépatiques du cancer colique.
BIOMARQUEURS EN IRM MAMMAIRE
WAGNER Mathilde, Paris
Dans cette séance scientifique consacrée aux biomarqueurs en IRM mammaire,
l’IRM de diffusion a éclairement mise à l’honneur, 6 présentations sur 9 lui étant
consacrées.
1. Détection et diagnostic du cancer du sein : trois études sont rapportées. Tout
d’abord, L. Martincih a présenté les résultats de l’étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, incluant 196 lésions, comparant les
performances diagnostiques de l’IRM mammaire avec injection de Multihance
(gadobénate de diméglumine) et celle avec injection de Magnevist (gadopentétate
de diméglumine). Le Multihance semble être le produit de contraste de choix
avec, pour une tolérance similaire, une sensibilité de détection des sions
malignes plus élevée qu’avec injection de Magnevist, mais également une
spécificité, une valeur prédictive négative et une valeur prédictive positive plus
élevées. Ensuite, l’intérêt du tenseur de diffusion nous a été exposé. Il a d’abord
été rappelé que la diffusion est anisotrope dans le tissu glandulaire mammaire
mais qu’elle devient isotrope en cas de cancer (les canaux étant remplis de
cellules tumorales). Cette étude pilote retrouve un coefficient 1, une différence
1- 3 (reflet de l’anisotropie du tissu) et un coefficient d’ADC ((1+2+3)/3)
inférieurs dans les lésions malignes que dans les lésions bénignes et le tissu
mammaire sain mais une fraction d’anisotropie similaires entre les 3 groupes.
L’étude du coefficient 1 est la plus performante avec une meilleure sensibilité et
une meilleure spécificité. Enfin, la 3ème étude compare une acquisition dans un
plan axial et dans un plan sagittal pour la séquence de diffusion. L’acquisition
dans un plan sagittal permet d’obtenir des images de meilleure qualité avec moins
d’artéfacts, elle a une meilleure sensibilité dans la détection des lésions malignes
mais permet une moins bonne visualisation des lésions bénignes. Elle n’influence
pas la valeur de l’ADC qui est similaire à celle mesurée sur une acquisition dans
un plan axial. Cette acquisition pourrait donc soit être une alternative, soit être
réalisée de manière complémentaire à celle dans un plan axial.
2. Valeur pronostique du coefficient d’ADC : trois présentations ont regardé
l’existence d’une éventuelle corrélation entre la valeur de l’ADC et les facteurs
pronostiques histologiques. Une corlation est retrouvée entre les valeurs d’ADC
et l’expression de Her2 (l’ADC étant plus bas en cas d’expression de Her2). En
revanche aucune corrélation n‘est mise en évidence entre l’ADC et l’expression
des récepteurs hormonaux, le statut ganglionnaire ou l’expression de Ki67. En ce
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qui concerne le grade tumoral, les résultats sont discordants : l’étude de P.
Blatzer retrouve une corrélation entre la valeur de l’ADC et le grade tumoral alors
que celles de S. Park et de G Petralia ne retrouvent pas cette corrélation.
3. Spectroscopie et agressivité tumorale: La première étude consacrée à la
spectroscopie montre que la présence d’un pic de choline est associée à un
carcinome canalaire infiltrant et retrouve une corrélation inverse entre le pic de
choline et l’expression de récepteurs à la progestérone mais aucune corrélation
avec l’expression des récepteurs aux œstrogènes et celle de Her2. On
remarquera la présence constante d’un pic de choline en cas de tumeur « triple
négatif ». Cette technique permet donc d’apprécier l’agressivité tumorale. La
seconde étude, présentée par P. Blatzer, retrouve un intérêt du pic de choline
pour prédire le statut ganglionnaire, la concentration de choline étant plus élevée
en cas d’envahissement ganglionnaire, avec une sensibilité et une valeur
prédictive négative élevées.
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