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- Cancer du poumon :
- Nouvelle classification TNM qui s'applique aux cancers non à petites
cellules et aux cancers à petites cellules.
- Le PET/CT est plus sensible et spécifique que le CT seul pour évaluer
la réponse des cancers pulmonaires aux traitements néoadjuvants.
- Cancer colorectal :
- IRM hépatique indispensable dans le bilan d'extension initial pour la
détection des métastases hépatiques du cancer colique.
BIOMARQUEURS EN IRM MAMMAIRE
WAGNER Mathilde, Paris
Dans cette séance scientifique consacrée aux biomarqueurs en IRM mammaire,
l’IRM de diffusion a été clairement mise à l’honneur, 6 présentations sur 9 lui étant
consacrées.
1. Détection et diagnostic du cancer du sein : trois études sont rapportées. Tout
d’abord, L. Martincih a présenté les résultats de l’étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, incluant 196 lésions, comparant les
performances diagnostiques de l’IRM mammaire avec injection de Multihance
(gadobénate de diméglumine) et celle avec injection de Magnevist (gadopentétate
de diméglumine). Le Multihance semble être le produit de contraste de choix
avec, pour une tolérance similaire, une sensibilité de détection des lésions
malignes plus élevée qu’avec injection de Magnevist, mais également une
spécificité, une valeur prédictive négative et une valeur prédictive positive plus
élevées. Ensuite, l’intérêt du tenseur de diffusion nous a été exposé. Il a d’abord
été rappelé que la diffusion est anisotrope dans le tissu glandulaire mammaire
mais qu’elle devient isotrope en cas de cancer (les canaux étant remplis de
cellules tumorales). Cette étude pilote retrouve un coefficient 1, une différence
1- 3 (reflet de l’anisotropie du tissu) et un coefficient d’ADC ((1+2+3)/3)
inférieurs dans les lésions malignes que dans les lésions bénignes et le tissu
mammaire sain mais une fraction d’anisotropie similaires entre les 3 groupes.
L’étude du coefficient 1 est la plus performante avec une meilleure sensibilité et
une meilleure spécificité. Enfin, la 3ème étude compare une acquisition dans un
plan axial et dans un plan sagittal pour la séquence de diffusion. L’acquisition
dans un plan sagittal permet d’obtenir des images de meilleure qualité avec moins
d’artéfacts, elle a une meilleure sensibilité dans la détection des lésions malignes
mais permet une moins bonne visualisation des lésions bénignes. Elle n’influence
pas la valeur de l’ADC qui est similaire à celle mesurée sur une acquisition dans
un plan axial. Cette acquisition pourrait donc soit être une alternative, soit être
réalisée de manière complémentaire à celle dans un plan axial.
2. Valeur pronostique du coefficient d’ADC : trois présentations ont regardé
l’existence d’une éventuelle corrélation entre la valeur de l’ADC et les facteurs
pronostiques histologiques. Une corrélation est retrouvée entre les valeurs d’ADC
et l’expression de Her2 (l’ADC étant plus bas en cas d’expression de Her2). En
revanche aucune corrélation n‘est mise en évidence entre l’ADC et l’expression
des récepteurs hormonaux, le statut ganglionnaire ou l’expression de Ki67. En ce