Imagerie sein et génito-urinaire

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Imagerie sein et génito-urinaire
Publié le 03/05/2011, mis à jour le 03/05/2011 par SFR
Guillaume OLDRINI
Service d'Imagerie Guilloz
Hôpital Central
Nancy
Parmi les posters primés, R. Doda (C-1596) pose la question de l’IRM en tant que modalité ultime pour
le sein. Les différents avantages sont sa meilleure corrélation avec la taille lésionnelle en histologie.
Elle permet d’identifier chez 15 à 27 % des patients des cancers additionnels non visibles en
mammographie et de retrouver les lésions associées au Paget du mamelon ou aux adénopathies
axillaires métastatiques. Il rappelle toutefois que l’IRM a des limites notamment pour les carcinomes
canalaires in situ non rehaussés, pour les carcinomes colloïdes et mucineux (morphologie et courbe de
rehaussement bénignes) et pour différencier les cancers inflammatoires des mastites aigues.
Au cours des séances scientifiques, G. Rechichi (B-061) nous montre que le coefficient de diffusion
apparent (ADC) permet de différencier l’endomètre sain du cancer de l’endomètre bien que les valeurs
d’ADC ne soient pas corrélées avec le grade histologique, la profondeur d’invasion du myomètre et la
présence de métastases ganglionnaires. La valeur moyenne d’ADC pour le cancer de l’endomètre est de
0,77 + 0,12x10-3 contre 1,31 + 0,11x10-3 pour l’endomètre normal et 1,52 + 0,21x10-3 pour le
myomètre normal.
A.R. Sever (B-071) nous apprend que le ganglion sentinelle peut être identifié et donc biopsié en
échographie avec une injection intradermique de microbulles dans la région aréolaire.
A. Linda (B-072) nous rappelle que les lésions mammaires hyperéchogènes peuvent être cancéreuses.
La tomosynthèse mammaire a fait l’objet de nombreuses présentations avec des résultats discordants.
Toutefois dans toutes les études, elle fait au moins aussi bien que la mammographie standard.
V. Panebianco (B-301) nous confirme que la diffusion peut être utilisée pour différencier les tissus
bénins et malins dans la prostate notamment en utilisant un b élevé.
Toutefois pour H. Vargas (B-302) l’addition d’une séquence de diffusion au T2 n’augmente pas
significativement la détection des cancers de la prostate mais l’analyse quantitative montre que l’ADC
peut être utile pour établir l’agressivité du cancer de la prostate.
V. Girardi (B-316) nous rappelle que l’échographie post-IRM identifie 71 % des lésions découvertes en
IRM dans le bilan diagnostique de cancer du sein dont 40 % sont malignes.
R.S. Lanzman (B-531) nous apprend que grâce à l’ASL il est possible de différencier les différents types
histopathologiques des masses rénales en utilisant leur niveau de perfusion.
M. Triantafyllou (B-538) nous montre que la séquence de diffusion améliore le diagnostic des
pathologies des reins transplantés.
Pour A. Graser (B-794), le scanner en double énergie facilite la détection des cancers chez les patients
atteints de polykystose rénale et diminue l’irradiation en supprimant la spirale sans injection.
Enfin, M. Bazot de Lille nous apprend que malgré une qualité d’image inférieure, les séquences
volumiques 3D T2 font jeu égal avec les séquences 2D T2 pour le diagnostic d’endométriose pelvienne
tout en permettant de gagner du tem
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