JFR 2012 - 1302 - IRM de la prostate 3e partie Mis à jour le 17/12/2013 par SFR Interprétation qualitative ou quantitative d'une IRM de la prostate. Recommandations Orateur : François Cornud Objectifs Messages à retenir L'IRM de la prostate peut être interprétée selon des critères qualitatifs : le cancer se traduit par une atténuation de signal sur les séquences T2w ou DWI, renforcement du contraste précoce, intense et fugace sur les séquences dynamiques. Elle peut aussi être interprétée selon des critères quantitatifs avec mesures de l'intensité de signal. Résumé L’évaluation du degré de suspicion de malignité d’une lésion focale découverte à l’IRM multiparamétrique peut être qualitative ou quantitative. L’échelle de valeur en 5 points de l’imagerie T2 basée sur des critères morphologiques comporte une part de subjectivité. La mesure quantitative de l’intensité de signal (IS) de la lésion rapportée à celle du muscle obturateur interne est corrélée au risque de cancer et de tumeur agressive. L’imagerie de diffusion qualitative combine l’hyposignal du coefficient apparent de diffusion (ADC) et l’hypersignal des valeurs de b les plus élevées (b1000). La mesure des valeurs d'ADC et la majoration quantitative de l’IS entre les séquences en b1000 et b2000 est corrélée au taux de cancer et au score de Gleason. L’imagerie de contraste qualitative peut évaluer le wash-in. L’analyse semi-quantitative des courbes de rehaussement classe le risque tumoral en trois courbes. Une console de lecture multiparamétrique facilite l'interprétation quantitative en incluant toutes les séquences. Les objectifs sont : connaître les avantages et les limites de l’interprétation qualitative d’une IRM de la prostate, connaître les avantages et les limites de l’interprétation quantitative d’une IRM de prostate, savoir établir un score de malignité avec les deux méthodes.