JFR 2010 - 4102 - IRM fonctionnelle du cancer de... Mis à jour le 27/05/2011 par SFR

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JFR 2010 - 4102 - IRM fonctionnelle du cancer de la prostate, 3e partie
Mis à jour le 27/05/2011 par SFR
Valeur pronostique de l'IRM fonctionnelle
F CORNUD
Messages à retenir
Les protocoles IRM sont adaptés au risque d'extension. L'IRM fonctionnelle est dominée par l'imagerie de diffusion. L'extension locale ne détecte que les
stades pT3 étendus. L'extension générale par IRM de diffusion est en cours d'évaluation.
Résumé
Tout nouveau cancer de prostate nouvellement diagnostiqué est désormais défini, par le taux de PSA et le résultat des biopsies, par le risque d'extension
extraprostatique ou de réascension du PSA après traitement radical. En cas de faible risque (PSA• 10ng/ml et score de Gleason < 7 et moins de 33 % de
biopsies positives), l'IRM est plutôt fonctionnelle (diffusion et perfusion) et cherche principalement estimer son volume et à suspecter des grades élevés.
Des biopsies de réévaluation peuvent alors être réalisées avant de proposer un traitement immédiat ou différé. Quand le risque est intermédiaire (PSA : 1020 ng/ml ou score de Gleason 7 ou plus de 33 % de biopsies positives) ou élevé (PSA>20ng/ml ou score de Gleason > 7), la recherche d'une extension
extracapsulaire ou aux vésicules séminales repose sur l'imagerie T2 avec la meilleure résolution spatiale possible obtenue en couplant l'antenne pelvienne
à une antenne de surface (endorectale). La recherche d'une extension ganglionnaire attend toujours l'autorisation de mise sur le marché des
microparticules de fer. L'extension osseuse est très fiable par IRM de la moelle en se contentant d'un squelette axial, du bassin jusqu'à mi-fémur. Le tout
IRM est un moyen unique d'évaluer un cancer de prostate nouvellement diagnostiqué avec un potentiel qui s'exprime un peu plus chaque année.
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