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Introduction
Les différentes structures présentes dans l’industrie présentent des trous,
des entailles et des congés. Ces différents aspects géométriques conduisent à des
affaiblissements de la structure en raison de surcontraintes locales, appelées
concentrations de contrainte. Il est donc bon d’éviter autant que possible le perçage
ou l’usinage de défauts, de particularités ou de parties fonctionnelles de ce type.
Toutefois, la présence de concentrateurs de contraintes est parfois
inévitable. Il est alors nécessaire de connaître le facteur de concentration de
contrainte associé à chaque géométrie afin de dimensionner les structures.
L’étude analytique de répartition de contraintes dans un objet soumis à des
efforts est complexe, en raison de ces particularités. Elle peut néanmoins être
approchée par la mise en place d’un modèle et d’hypothèses simplificatrices.
Il existe également une méthode expérimentale visuelle intéressante : la
photoélasticimétrie.
Enfin, les méthodes numériques – qui sont de plus en plus utilisées dans
l’industrie – permettent d’obtenir de très bons résultats pour des pièces
relativement simples.
A travers ces trois approches, nous avons étudiés les contraintes s’exerçant
sur une éprouvette en traction et présentant deux types de rétrécissement de
section : l’un à angle droit et l’autre en arc de cercle.