Cognac… Thé les chemins de la passion Information presse avril 2003 L’essentiel du Cognac en quelques mots Le Cognac est un assemblage d’eaux-de-vie de vins issues de raisin blanc. Le vignoble de la Région Délimitée de Cognac est planté en majorité d’Ugni-Blanc et marginalement de Folle Blanche et de Colombard. Grande et Petite Champagne, Borderies, Fins Bois, Bons Bois et Bois Ordinaires, sont les six crus qui forment l’aire de production du Cognac. Un Cognac ne peut être vendu sans être âgé d’au moins deux ans comptés à partir du 1er avril (fin de la distillation) de l’année suivant la vendange. C’est l’âge de l’eau-devie la plus jeune entrant dans l’assemblage qui est déterminant. Les désignations de qualité : V.S. ou 3 étoiles Dénomination d’un Cognac dont l’eau-de-vie la plus jeune entrant dans sa composition a au moins deux ans. V.S.O.P. Very Superior Old Pale, dénomination d’un Cognac dont l’âge de l’eau-de-vie la plus jeune entrant dans sa composition est supérieur à quatre ans. X.O. Dénomination pour des Cognacs dont la plus jeune eau-de-vie dépasse au minimum six ans d’âge et dont l’assemblage traditionnellement contient des eaux-de-vie vieillies beaucoup plus longtemps. Cognac… Thé les chemins de la passion Cognac et thé, deux univers synonymes de confort, d’élégance et de générosité. Deux mondes chaleureux, ouverts, sensuels et magiques qui restent toujours à découvrir à travers les fragrances que ces deux boissons exhalent. La rondeur et la saveur chaude d’un Cognac pourront être mises en parallèle aux notes boisées et légèrement épicées d’un grand thé. Mais au-delà des tanins qui les rapprochent, de leurs liqueurs respectives aux couleurs ambrées, lumineuses, orangées ou dorées, le Cognac et le thé s’apparentent aux patrimoines recherchés d’un art de vivre à la française. Boire un Cognac, qu’il s’agisse d’un VSOP ou d’un XO, vieilli en fûts de chêne pendant de longs mois ou boire un thé, qu’il soit darjeeling ou yunnan, savamment infusés dans une eau à température contrôlée, participe à la même démarche. De la vigne à l’assemblage, du théier à la manufacture, n’est-ce pas le même cheminement, le même rite attaché à la main de l’homme. Boire respectivement un Cognac ou un thé, c’est renouer avec des origines, un terroir, une géographie, une culture et entreprendre le voyage du goût. Ce n’est pas un hasard si ces deux univers passionnés, issus de parcelles cultivées, riches en contrastes et en harmonies se sont rapprochés. De cette union est née un parcours initiatique entre thé et Cognac : des thés de l’été, frais et acidulés, légers et puissants en bouche, iodés et herbacés à la fois ou légèrement boisés, sentant la mousse, sans trop de tanins, se sont harmonisés avec les trois variétés de Cognac (VS, VSOP, XO), chacun dégageant une force particulière et un bouquet facilement reconnaissable. Ce mariage étonnant a été expérimenté chez Flamant Home Interiors à Paris. Parcours “découverte” chez Flamant On pénètre lentement dans trois univers, trois espaces situés au sein de l’appartement parisien de chez Flamant, comme pour retrouver les ambiances chaleureuses qui s’accordent avec élégance et sobriété au goût du Cognac et aux sensations du thé, le temps d’un été radieux. Associer un Cognac et un thé : les boire en parallèle et même en “cocktailiser” un par exemple, le VSOP, c’est un pari. Une première en somme ! Les gorgées mêlées font jaillir des correspondances étonnantes, remplies de fraîcheur et d’audace. Entre le yin et le yang, les thés choisis sont ceux de l’été, vert, Oolong ou parfumés. On joue alors sur le contraste de leur liqueur et sur l’accord rafraîchissant des notes chaudes et plus ou moins mûries du Cognac avec les notes tièdes et soyeuses du thé qui s’affirment comme des éléments de légèreté et de douceur. On jugera le Cognac et le thé réunis par leur harmonie et leur contraste, mais aussi par les notes boisées et fermentées, chaleureuses et légères, végétales et fleuries, vigoureuses et tenaces. Des bouquets de sensations nouvelles. Introduction : 1 cocktail de bienvenue au thé vert glacé à la pêche et au Cognac. L’orangerie : é t a p e V. S . Décor tranquille et simple d’une véranda, avec des briques claires au sol, de grands meubles en bois pour présenter des pots de fleurs, des plantes vertes, de hautes fleurs colorées, des fruits de saison. Nous sommes ici dans une pièce légèrement humide où la transparence se joue des lumières et des matériaux. Cognac VS : jeunesse et force, peu de vieillissement mais de l’insolence. Liqueur dorée. Thé Baïkal : thé noir de Chine et agrumes : sensation de fraîcheur et d’été, légèrement agressive. La bibliothèque : é t a p e V . S . O . P. Décor lumineux, à l’atmosphère accueillante, où de beaux-livres, des albums d’art de vivre et de gastronomie couvrent l’ensemble des rayonnages de cette bibliothèque construite en bois blond. On vient ici pour trouver l’apaisement, la sérénité et le côté rassurant émanant de ces livres. Cognac VSOP (Very Superior Old Pale) : belle maturité avec des arômes de fruits, de fleurs, et une note vanillée. Liqueur ambrée. Oolong Dong Ding thé de Formose appelé “Brume glacée des sommets”, fermenté à 30 % et pêche de vigne (cocktail frappé). Jolies feuilles roulées, liqueur jaune d’or au goût de pêche en rétroolfaction. Belle longueur en bouche. Le bureau : étape X.O. Décor masculin, plus intime, entre élégance et confort. Le bureau, pièce nourrie de matières nobles et d’objets virils et doux à la fois, encourage les confidences. Fini l’hiver pesant et rigoureux, voici l’été avec ses soirs sereins où l’on se repose du soleil de la journée. Une pause douillette où l’envie nous prend de s’abandonner à des conversations joyeuses et feutrées. Cognac XO : rondeur, arômes de fleurs suaves (réséda et jasmin), présence de rancio, équilibre. Liqueur cuivrée. Virilité et grand classicisme. Sencha Samouraï thé vert du Japon et griottes. Goût floral et acidulé, très frais. Liqueur jaune clair. Les 10 mots clés : de la passion Terroir : La Région Délimitée du Cognac (7000 viticulteurs) se partage entre plusieurs départements : la Charente, la Charente-Maritime et quelques communes de la Dordogne et des Deux-Sèvres (anciennes provinces d’Aunis, de Saintonge et une partie de l’Angoumois). La richesse de la terre est marquée par des sols crayeux, à la terre rouge, à la terre pierreuse, et des vallées verdoyantes entre coteaux et marais et bordés de bois d’essences variées. Micro-climat : Dans la plupart des régions productrices de thé, outre l’importance du sol, le micro-climat joue un rôle bénéfique pour les plantations. Il en est de même pour la région des Charentes partagée entre l’influence de l’Océan Atlantique (Royan et La Rochelle) et l’influence plus à l’est du Massif Central. Selon leur exposition, les Cognacs seront plus marqués «fleurs» ou «épices», plus «ronds» ici et plus «secs» là. La température annuelle varie entre 6,5° C l’hiver et 21,5° C l’été (soit 13,5° C en moyenne), avec un ensoleillement régulier et suffisant pour obtenir des vignobles de grande qualité. Les plantations de thé (limitées entre le 43° de latitude nord et le 27° de latitude sud), pouvant pousser jusqu’à 2.500 m d’altitude, habituées à des sols acides demandent des vents réguliers, un ensoleillement de cinq heures par jour et une température moyenne qui ne descende pas en dessous de 10° C et n’excède pas 30° C. Les théiers ont besoin de pluies fréquentes et plutôt nocturnes. Cépages : Pour l’élaboration des eaux-de-vie de Cognac, trois cépages sont utilisés : l’Ugni Blanc, originaire d’Italie, est garanti pour élaborer un vin à faible teneur en alcool au taux d’acidité idéal pour la distillation; le Colombard permet d’obtenir un vin plus vigoureux Les 10 mots clés : de la passion que l’Ugni Blanc; la Folle blanche (le plus ancien des trois cépages), connue avant la crise du phylloxéra pour donner des eaux-de-vie fines, est irrégulière dans sa production et sensible à la pourriture grise. Récoltes : Les meilleures et les plus recherchées pour le thé sont printanières (mars-avril). Qu’il s’agisse d’un grand thé vert chinois comme le Lung Ching, d’un autre thé vert japonais, le Sencha ou un Oolong (trois thés choisis pour la dégustation), chaque planteur est attentif aux “first flush”. Les cueillettes s’effectuent pendant plusieurs semaines par “lots” au sein des plantations, en fonction de leur orientation géographique, en commençant tôt le matin. Côté Cognac, les récoltes ont pour nom “vendanges” : elles s’effectuent au mois d’octobre . Vinification : La vinification du Cognac est naturelle, l’utilisation de produits œnologiques étant prohibée. Le cépage produisant un vin à faible richesse alcoolique, mais très acide, donnera les meilleurs produits. Fermentation : La feuille de thé est issue d’un même arbre, le camélia sinensis et c’est la façon dont elle est traitée après la cueillette qui donnera son appellation : Vert, Oolong ou Bleu-vert, ou Noir. Le thé vert ne subit pas de fermentation mais un simple chauffage (dans un wok en Chine et à la vapeur au Japon) ; le Oolong est partiellement fermenté (entre 15 à 30 % pour la méthode chinoise entre 10 à 70 % pour la méthode taÏwanaise) le thé noir est fermenté et certains en Chine sont, dit-on “post-oxydés” comme le Pu Er. Les 10 mots clés : de la passion Distillation : L’alambic de cuivre à feu nu fait toujours ses preuves et tout est mis en œuvre pour que le vin puisse émettre des vapeurs qui seront ensuite contenues avec subtilité par l’intermédiaire du col de cygne relié au serpentin. La double distillation, avec sa deuxième chauffe, appelée “bonne chauffe” favorise, après condensation des vapeurs, un nectar, aux arômes intenses, et apte à vieillir, non pas comme la belle au bois dormant, mais dans des chais légèrement humides. Cela, dans le silence et les ténèbres où une certaine alchimie va opérer : les anges vont se servir au passage pour obtenir en fin de vieillissement, ce que Victor Hugo appelait “la liqueur des dieux”. Tanin : La vigueur d’un Cognac tient dans son vieillissement, exclusivement en fûts de chêne, bois issus des forêts du Tronçais (Allier) et du Limousin. Ce sont les maîtres de chais qui choisissent des bois plus ou moins chauffés en fonction du vieillissement. Les tanins du thé sont en majorité des polyphénols constitués surtout de catéchine. Plus les feuilles de thé sont jeunes plus les tanins seront importants. Les bourgeons et les deux premières feuilles cultivées bénéficient davantage de tannins que les feuilles basses. La théine, associée aux tanins, se diffuse de façon plus ralentie dans le corps. Grâce à leur action stimulante et calmante, les tanins du thé ont pour principal attrait d’atténuer les excès d’huiles, de graisses et d’alcool absorbés par le corps. Ajoutons que les seuls thés qui peuvent se garder entre dix et vingt ans sont les «Pu Er», post-oxydés, originaires du Yunnan (Chine de l’ouest), façonnés en galette ou en nid d’oiseau, et mûris en cave avant d’être emballés. Les 10 mots clés : de la passion Préparation : La préparation d’un thé, qu’il soit blanc, vert ou bleu-vert (semifermenté) par exemple, revêt une importance si forte que le plaisir de boire peut en être totalement altéré. Ce que Nietzsche appelait dans Ecce Homo «le thé faible» est un comble pour un buveur de thé qui se respecte. Certains maîtres de thé japonais se sont mêmes suicidés, honteux d’avoir échoué dans la préparation d’un thé. Ainsi, les feuilles de thé ne sont rien si l’infusion est ratée. Les choix d’une théière, d’un bol ou d’une tasse, d’une eau de source, d’une eau minérale (Ph de 7 en moyenne) ou filtrée, la température de l’eau, le temps de l’infusion, chaque étape de la préparation d’un thé concourt à sa réussite. Au même titre que l’élaboration d’un Cognac et de la façon dont il est servi. Odorat : Dans les Charentes, on se répète souvent l’histoire de Talleyrand, originaire de la région, qui au congrès de Vienne était venu les mains pleines de ses flacons préférés et s’amusait à donner des leçons spirituelles sur la façon de boire mais surtout de sentir le Cognac. Le respirer, le humer, était selon lui, un plaisir aussi intense que la première gorgée avalée. Ce sentiment est partagé pour le thé, boisson qui dégage des saveurs olfactives prononcées, et qui une fois bu, prolonge le plaisir diffus qu’il dispense. Le voyage ne fait que commencer. On pourrait parler alors, pour le Cognac comme pour le thé, de goût de l’éphémère et de la perception d’un temps indéterminé. Percevoir un arôme, un goût, avant de boire le nectar, n’est-ce pas décupler un plaisir que l’on sait à portée de bouche ? Sentir et boire participent d’un même engagement. B.N.I.C. Bureau National Interprofessionnel du Cognac 23, allées du Champ de Mars – BP 18 16101 Cognac cedex site internet : www.cognac.fr Bureau de Presse Françoise Boucher 38, rue du Colisée 75008 Paris Tél. 01 42 56 06 99 Fax 01 42 56 07 08 L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération Imprimerie Commerciale de Douai : 03 27 99 13 20 Information presse avril 2003 Ekta sur demande