Keynes a repris un certain nombre de critique contre l’organisation taylorienne (taux de turn-over,
l’absentéisme)
Tout revenu supplémentaire injecté va générer une stimulation de la demande globale.
Seule la production est source du revenu réel.
La production augmente le revenu réel mais il faut que le revenu réel revienne vers la production, ile
ne faut pas de fuites.
L’offre de travail du point de vue des ménages est une fonction croissante du salaire réel. Plus le
salaire augmente plus il y a une incitation au travail. Pour Keynes, le salaire est un revenu qui finance
la consommation alors que les néoclassiques déterminent le salaire comme le coût d’opportunité au
renoncement d’une heure de loisir.
Il considère qu’il est souhaitable une intervention pour favoriser le maximum de présence sur le
marché du travail. Plus il y a de présence sur le marché du travail plus le niveau de production sera
élevé. Le revenu finance les loisirs et n’est pas un coût d’opportunité négatif.
L’effet de substitution ne fonctionne pas pour Keynes.
Pour les néoclassiques, l’effet de revenu réduit l’offre de travail, l’effet de substitution augmente
l’offre de travail. Subs > Revenu
Keynes critique que le plein emploi serait un cas de figure, un coup du hasard. Il n’y a pas de
chômage volontaire, le chômage est une résultante et non une cause, c’est le chômage involontaire.
Code du travail : salaire minimum, l’homme a besoin d’un minimum vital donc il faut pouvoir assurer
ces dépenses minimales.
Il préconise un interventionnisme sur le marché du travail.
Keynes part de l’observation de la déflation en UK dès 1920. Aggravation du chômage plutôt qu’une
résolution du chômage.
L’Angleterre est en avance sur les USA car elle est la première à créer l’allocation chômage, le Dole
dès 1920.
Il refuse la baisse des salaires car elle auto-entretient la crise. Le marché du travail est sa priorité.
Il faut stimuler les embauches en réglementant le temps de travail (fixer un temps maximum de
travail réglementaire). L’excès du temps de travail est contreproductif car il y a épuisement physique
du travail et si on utilise de façon trop intensive le travailleur, on aura du mal à l’utiliser sur la durée.
Le travailleur est dans l’incapacité de pouvoir négocier son salaire réel à cause de l’inflation qui est
une variable qui n’est connue qu’après (ex post). Il rejette l’idée de la flexibilité du salaire pour
atteindre le plein emploi.
Il faut renoncer à la croyance d’une régulation automatique du système par le mouvement de prix.
Il rejette l’idée d’une économie homogène.
Le temps est un aléas, une incertitude, les producteurs doivent anticiper des décisions de
consommation, les consommateurs vont réaliser une demande effective selon leur solvabilité. Il y a
trop de paramètres d’incertitude.
Il est nécessaire de soutenir la consommation. Elle dépend du niveau de revenu. Distribution
inégalitaire des revenus. Plus la distribution de revenu est inégalitaire, plus le degré de demande est
faible. Les consommateurs à revenu élevé épargnent plus. Intervention publique de l’Etat qui permet
de réduire les inégalités de revenus.
Théorie de l’anticipation adaptatives = loi de psychologie fondamentale : la peur de l’avenir dissuade
la consommation sur les achats lourds.
S’il y a sous production c’est que les entreprises n’investissent pas assez. L’investisseur compare le
cout d’accès au capital, les intérêts et les bénéfices futurs escomptés.
Keynes rappelle que la spéculation n’est pas l’investissement.