Pathologies ORL IAH AC pathologies ORL © IAH 2008 Dans ce cours nous discuterons 2 pathologies ORL importantes : la rhinite et la sinusite. Les deux sont des pathologies très communes en médecine générale et pour lesquelles la thérapie antihomotoxique s’est montrée très efficace. 1 Anatomie et physiologie © IAH 2008 2 Incorporé dans l'os facial le nez fournit, à côté de la bouche, une des deux voies respiratoires. Pour plusieurs raisons la respiration nasale est préférable à la respiration orale. La cavité nasale est divisée verticalement, au centre, par une cloison cartilagineuse et est en communication avec les sinus paranasaux, nommés d’après l'os dans lequel ils sont (sinus maxillaires, frontaux, ethmoïdaux et sphénoïdes). Les sinus paranasaux sont des cavités osseuses remplies d'air et tapissées de muqueuses. La signification de ces cavités ou sinus n'est pas complètement claire, mais ils diminuent le poids des os, amortissent les traumatismes, augmentent la résonance de voix, fournissent un effet d'isolation sur les racines délicates de quelques dents supérieures, font parties des structures de l'œil et en plus soignent pour la modification de l'air inhalé (chauffage et humidification). La Trompe d'Eustache ou tube pharyngotympanique (voir la figure), connecte l’oreille moyenne au nasopharynx et est en contact direct avec les voies respiratoires supérieures. Elle aère l’oreille moyenne et permet des changements de pression atmosphérique entre l’oreille moyenne et l'air externe pour garantir un bon fonctionnement du tympan. 2 © IAH 2008 3 Sur chaque paroi latérale de la cavité nasale il y a 3 cornets (inférieur, moyen, supérieur), qui sont des planches osseuses qui augmentent la superficie, permettant ainsi un « traitement aérien » plus efficace. La présence des cornets du nez occasionne une occlusion partielle qui produit une turbulence aérienne, maximisant ainsi le contact muqueux de l'air entrant. Dans l'espace entre le cornet moyen et inférieur on trouve le méat moyen, dans lequel le sinus maxillaire et les sinus ethmoïdaux s'écoulent. La cavité nasale étant couverte d'une muqueuse fortement vascularisée réchauffera et humidifiera l'air entrant. Les polypes peuvent aussi se développer entre les cornets, souvent en collaboration avec l'allergie, l'asthme, la fibrose kystique ou même avec l'abus d’aspirine. Dans la figure 2 nous voyons l'emplacement du bulbe olfactif exactement à l'emplacement stratégique : dans un angle de 90 degré, là où la vitesse est maximale, l'air inspiré entre en contact avec la muqueuse supérieure. De cette façon même la plus petite concentration d’une substance aromatique ou d’une autre substance stimulant l’olfaction, est détectée. 3 Les fonctions du nez et de la muqueuse nasale • Nettoyage de l'air • Humidification de l'air • Réchauffement de l'air • Olfaction • La cavité nasale comme caisse de résonance © IAH 2008 4 Les fonctions physiologiques nasales, comme le réchauffage et l'humidification, sont vitales pour la fonction des voies aériennes supérieures. On estime qu'un adulte inspire 10,000 litres d'air quotidiennement (Kerr, 1997). La respiration nasale est une respiration saine puisque l'air est traité de plusieurs façons par les structures nasales, les sinus paranasaux et les particularités de leurs muqueuses. 1. Le filtrage de l'air La filtration aérienne des particules environnementales arrivant dans la cavité nasale passe par plusieurs stades. Le mucus nasal prend au piège les particules entrantes. Les plus grandes sont filtrées par les vibrisses (poils du nez). 2. L'humidification L’humidification aérienne est un autre processus important de physiologie nasale. La cavité nasale est couverte d'une muqueuse fortement vascularisée qui réchauffe et humidifie l'air entrant, augmentant ainsi l'humidité relative de 95 % avant que l'air n'atteigne le nasopharynx. 3. Réchauffement de l'air L’air inhalé doit avoir une température entre 33 et 35 degré Celsius pour ne pas provoquer de réactions pathologiques au niveau des alvéoles. De nouveau, par la turbulence, l'air froid est forcé de prendre contact avec la surface chaude de la muqueuse et est ainsi chauffé pendant son passage. Un certain nombre de réflexes neurovasculaires nasaux y arrivent aussi. Si nécessaire, des capillaires sous-jacents se dilateront et réchaufferont la muqueuse, octroyant ainsi plus de chaleur à l'air passant. 4. Le sens olfactif L’aérodynamique nasale contribue aussi au système olfactif. De plus, le reniflement actif permet aux particules environnementales d'atteindre le système olfactif situé à la base de crâne. Même les plus petites particules sont détectées par les récepteurs olfactifs, nous avertissant du danger, de l'alimentation, ou d’un autre signe biologiquement significatif détectable par le sens olfactif. 5. La cavité nasale comme caisse de résonance Le nez et les sinus servent de facteurs favorisants dans la modification de la voix. Des auteurs ont remarqué que l'aérodynamique nasale peut avoir un rôle dans la modification des sons de haute fréquence et des consonnes (Kerr, 1997). La résonance créée dans la cavité nasale est caractéristique, semblable à une empreinte digitale et est différente pour chaque personne (sauf chez les vrais jumeaux). Des pathologies nasales comme les polypes ou la rhinite influenceront directement le spectre de résonance et nous « entendrons » que la personne a un rhume ou que quelque chose a changé dans sa voix. 4 Définition de la rhinite • La rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale © IAH 2008 5 La rhinite aiguë est définie comme une inflammation de la surface de la muqueuse de la cavité nasale. Signes objectifs (rhinoscopie) : présents différemment selon le type et la cause. Par exemple pour la rhinite aiguë : rougeur - œdème - hypersécrétion Subjective : écoulement nasal (rhinorrhée) - éternuement - congestion - malaise etc... selon la cause. Les types de Rhinite La rhinite aiguë - on voit les manifestations habituelles dans le rhume de cerveau qui provoque la vasodilatation et l'œdème de la muqueuse nasale avec une rhinorrhée résultante et une occlusion. Causes : Les rhinovirus (plus de 100 sérotypes) (environ 50 % des rhumes) D’autres virus peuvent inclure : coronavirus, la grippe, le para-influenza et les virus syncytiaux (ceux-ci peuvent se présenter initialement comme un' refroidissement) Les infections bactériennes : staphylococciques, streptococciques et pneumococciques La rhinite chronique - est d'habitude une rechute ou la prolongation d'inflammations aiguës/subaiguës causées par les mêmes agents microbiens que ceux décrits ci-dessus, mais peut aussi être due à des maladies moins communes comme la TUBERCULOSE PULMONAIRE, l'histoplasmose, la rhinopsoridiose (infections fungiques), la leishmaniose, le rhinosclérome etc.… qui sont caractérisées par des formations granulomateuses et de la destruction cellulaire. Rhinite atrophique - caractérisée par l'atrophie et la sclérose des muqueuses nasales (l'épithélium prismatique pseudo-stratifié cilié normal change en épithélium pavimenteux stratifié) avec une épaisseur réduite et une diminution de la vascularisation. Elle se manifeste d'habitude à un âge avancé et dans la granulomatose de Wegener La rhinite vasomotrice - la cause n'est pas certaine. Aucun allergène ne peut être identifié, mais l'air sec semble aggraver la condition. C'est un état chronique avec engorgement vasculaire intermittent des muqueuses nasales responsable de la rhinorrhée aqueuse et des éternuements. 5 Causes des rhinites aigües • Infection des voies respiratoires supérieures • Rhume banal • Influenza • Rhume des foins • Infections bactériennes • Certains médicaments © IAH 2008 6 Beaucoup de causes sont décrites pour la rhinite aiguë. Les plus communes sont : L'infection des voies aériennes supérieures Des micro-organismes infectieux, au niveau de la muqueuse nasale, déclencheront une inflammation, une mobilisation et une manifestation de la défense locale, censées éliminer les organismes étrangers. Le rhume de cerveau Des infections virales, principalement des rhinovirus, très communs en hiver, déclencheront ce qui est appelé « le rhume de cerveau ». La grippe, causée par le virus grippal, déclenchera initialement une rhinite aiguë. Les bactéries Des infections bactériennes peuvent provoquer une rhinite aiguë. On voit principalement ce type de rhinite comme une surinfection, après une infection virale Rhume des foins Le rhume des foins provoque une rhinite aiguë, due à une réaction allergique de l’organisme contre un allergène comme le pollen, la poussière de maison ou une autre substance pour laquelle le patient est allergique. Une différentiation claire devrait être faite entre la rhinite allergique et la rhinite aiguë suite à un rhume de cerveau, puisque dans la rhinite allergique la réaction inflammatoire n'est pas constante, comme elle l’est dans la rhinite aiguë due au rhume de cerveau. Certains médicaments sont capables de déclencher l'inflammation de la muqueuse nasale. On le voit souvent après l’abus de vaporisateurs nasaux. Dans ce cas la rhinite aiguë est appelée « rhinite médicamenteuse ». 6 Symptômes de rhinite aigüe • Obstruction • Mal de gorge • Céphalée • Rhinorrhée • Toux • Malaise • Anorexie © IAH 2008 7 La rhinite aiguë peut présenter un certain nombre de signes objectifs, mais aussi des signes subjectifs et des symptômes : Impression d’étouffer - comme la muqueuse nasale est encombrée par la vasodilatation et l'hypersécrétion le patient a tendance à aspirer les mucosités, augmentant ainsi le risque d’infections des voies aériennes inférieures via l'air non-traité qui atteint les étages inférieurs des structures respiratoires. Mal de gorge (angine) - la rhinite touchera souvent les muqueuses adjacentes, d'abord celles du nasopharynx, causant le mal de gorge (angine). La laryngite ou même la trachéite et/ou la bronchite peuvent suivre. On voit souvent des céphalées dans la rhinite aiguë. Cela pourrait être du au sinus ou purement en raison de l’impression prolongée de pression sur la cavité nasale. Rhinorrhée - particulièrement au début d'une rhinite virale. Après quelques jours le nez peut « se sécher », provoquant une sensation de brulure et de respiration difficile. Toux - n'est pas directement relatée à l'inflammation de la muqueuse nasale. Dépend du type de micro-organisme infectant l'organisme ou d’une infection respiratoire progressant qui atteint le nasopharynx et au-delà. Le malaise général est, comme dans la plupart des infections, souvent présent. Après un moment un sentiment de fatigue est également souvent observé. L’anorexie est un symptôme de la baisse de condition générale du patient. Particulièrement chez les enfants on peut voir une perte d'appétit pendant une rhinite aiguë. 7 Rhinite = inflammation Qu’est ce que l’inflammation? • L'inflammation est une manifestation locale prononcée du système de défense de l'organisme. © IAH 2008 8 Nous avons mentionné déjà que la rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale. L'inflammation est une manifestation prononcée locale de défense. L'organisme mobilise des cellules de défense pour éliminer l'introduction des homotoxines. Cette défense est constante (si non allergique) et ne devrait pas donc être supprimée puisque alors les homotoxines resteront pendant une période plus longue. 8 Changements biophysiques pendant l’inflammation Les caractéristiques de l'inflammation : • Douleur • Œdème • Rougeur • Sensation de chaleur • Perte de fonction du tissu affecté Les causes biophysiques de ces symptômes sont : • Une vascularisation sanguine accrue (rougeur, chaleur) • Une perméabilité accrue de la paroi vasculaire • Une élimination plus facile des liquides et des cellules de défense, les substances métaboliques etc. (gonflement, douleurs, perte de fonction par pression) © IAH 2008 9 Comme dans n'importe quelle inflammation, la rhinite et la sinusite sont caractérisées par des symptômes comme la douleur (sensation brûlante ou chatouillements), l’œdème (nez bouché), la rougeur, le catarrhe, la sensation de chaleur (en raison de la vasodilatation) et la perte de fonction du tissu affecté (la muqueuse nasale « ne traitera plus » l'air comme on suppose que cela se fait (risques d’infections des voies aériennes inférieures en raison de la fonction déficiente de la muqueuse ou de la respiration orale). Les changements biophysiques pendant l'inflammation sont à l'origine des signes cliniques : Il y a une vascularisation sanguine accrue par la vasodilatation et une perméabilité accrue des parois vasculaires causant les extravasations de liquides. 9 La cascade inflammatoire trigger MASTO CYTE phospholipides phospholipase histamine héparine arachidonic acid lipoxygenase cyclooxygenase leukotrienes inflammation © IAH 2008 prostaglandine douleur 10 Le processus biophysique de l'inflammation est déployé via un déclenchement de nombreux médiateurs. Cette cascade complexe s’achève par des médiateurs pro-inflammatoires provoquant finalement les signes cliniques vus chez le patient. Particulièrement au niveau de la dégranulation du mastocyte, libérant l'histamine, l'héparine et des phospholipides, la voie inflammatoire est augmentée. 10 La direction hormonale Manifestation locale de défense, initiation de l’inflammation STH hormone somatotrope Hypophyse antérieure ACTH Hormone adrénocorticotrope Cortex surrénal Désoxicortisone Cortisone INFLAMMATION Fonction du tissu conjonctif, augmentation de l’acidité, lésion du tissu © IAH 2008 11 Si une inflammation est entièrement exprimée et montre une tendance de à s’étendre, la direction hormonale est ajoutée aux activités des cytokines existant déjà et gardera le processus entre « des niveaux acceptables ». Ceci se fait par de nombreux de feed-back, gardant le processus en équilibre autour d'un setpoint. Le desoxicortisol facilitera les réactions inflammatoires TH-1 et le cortisol les inhibera. Les deux hormones ont un effet opposé et en les utilisant toutes les deux une direction fine de l'inflammation est possible. C’est comme conduire une voiture avec un pied sur l'accélérateur et l'autre sur le frein. En utilisant les deux pieds simultanément une accélération subtile ou un ralentissement sont possibles. 11 Différentes pathologies ORL • Rhinite virale • Rhinite bactérienne • Rhinite allergique • Rhinite atrophique • Rhinite sèche • Rhinite hyperplasique • Rhinite médicamenteuse • Ozène • Occlusions organiques et mécaniques • Sinusite • Polypes © IAH 2008 12 On connaît beaucoup de sortes de pathologies ORL : Rhinite virale : rhinite causée par infection virale Rhinite bactérienne : rhinite causée par infection bactérienne Rhinite allergique : rhinite causée par allergènes Rhinite atrophiante : rhinite dans laquelle nous voyons une atrophie de la muqueuse nasale La Rhinite sèche : la rhinite dans laquelle nous voyons une muqueuse complètement séchée La Rhinite hyperplasique : rhinite avec une hypersécrétion de mucus (souvent épais) Rhinite médicamenteuse : rhinite causée par l'utilisation ou l'abus de médicaments (surtout vaporisateurs) Ozène : infection bactérienne du nez causant une destruction de tissus nasaux et des occlusions Obstructions organiques et mécaniques : inflammation en raison d'un objet étranger dans la cavité nasale (chez les enfants souvent en raison d'objets poussés dans l’ouverture nasale : par exemple un pois Sinusite : inflammation des sinus, surtout un ou les deux sinus frontaux Polypes : les polypes dans la cavité nasale entravent le passage aérien, forçant le patient à une respiration orale 12 Sinusite • Sinusite aigüe • Sinusite chronique © IAH 2008 13 La sinusite est une forme particulière de pathologie ORL. Bien que souvent vue comme une complication après une rhinite, ce n'est pas toujours le cas. Beaucoup de paramètres peuvent influencer l'occurrence d'une sinusite, comme le diamètre du canal de ventilation ou du méat (risque d'occlusion). Une sinusite peut être aiguë en raison d'une infection aiguë, mais nous voyons souvent que les mêmes patients présentent des récidives ou même une sinusite chronique. 13 Traitement conventionnel de la rhinite Voies inflammatoires: Y Y trigger p.e. virus allergène Y IgE anticorps MASTO CYTEL histamine heparine Stabilisateur des mastocytes (Cromoglycate de sodium) Dégranulation libère phospholipids Corticostéroïdes phospholipase Inhibiteurs H1 = Antihistaminiques Agonistes H1 = Sympathomimétiques Inhibiteurs lipoxygénase Acide arachidonique lipoxygénase Récepteurs H1 de la Muqueuse nasale leucotriènes Cyclooxygénase AINS, AAS (inhiteurs-COX) prostaglandiens Inflammation Euphorbium comp.-Nasal Spray a une action régulatrice © IAH 2008 14 En médecine conventionnelle différents médicaments ont été développés pour traiter l'inflammation en général. Certains d'entre eux sont aussi utilisés pour traiter la rhinite et la sinusite. Les stabilisateurs de mastocytes sont des molécules qui bloquent les récepteurs des mastocytes pour qu'ils ne dégranulent pas. La conséquence est que ces substances essentielles pour exprimer l'inflammation ne sont pas libérées. Les stabilisateurs de mastocytes sont utilisés en prophylaxie, particulièrement pour traiter le rhume des foins. Les inhibiteurs de la cyclo-oxygénase sont des anti-inflammatoires très connus. Ils inhibent la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires et bloquent l'inflammation à la fin de la cascade. Les inhibiteurs COX ont de nombreux effets secondaires et ne devraient pas être utilisés pour des traitements à long terme. Les inhibiteurs des LOX inhibent la synthèse des leucotriènes et sont principalement utilisés dans les états asthmatiques puisque les leucotriènes créent un effet spasmodique au niveau des alvéoles. Les corticostéroïdes sont les inhibiteurs les plus forts de l'inflammation puisqu’ils agissent aux différents niveaux de l'inflammation en même temps. À côté d'un effet de blocage fort ils ont aussi un effet destructif sur le tissu dans lequel/sur ils sont utilisés. Les antihistaminiques (inhibiteurs de H1) bloquent les récepteurs de l'histamine. En conséquence, la vasodilatation est fortement inhibée. Les antihistaminiques peuvent provoquer une variété d'effets secondaires comme une bouche sèche, de la fatigue et une vision trouble. 14 Médicaments conventionnels pour la rhinite • Antihistaminiques • Corticostéroïdes • Décongestionnant • Antibiotiques • Cromoglycate de sodium • Médicaments anti-cholinergiques © IAH 2008 15 Les principaux groupes de médicaments utilisés pour le traitement de la rhinite sont : Antihistaminiques Corticostéroïdes Décongestifs Antibiotiques Cromoglycate de sodium Médicaments anticholinergiques 15 Désavantages de l‘usage de médicaments conventionnels nasaux • Bloquent l'autorégulation • Atrophie de la muqueuse nasale • « Atrophie » du système immunitaire © IAH 2008 16 La plupart des médicaments conventionnels utilisés pour traiter la rhinite et la sinusite ont quelques risques en commun, particulièrement si utilisés à long terme : L'inflammation est un processus autorégulé, censé d’éliminer les homotoxines dans le tissu affecté. Le blocage de ce système, en supprimant une ou plusieurs voies peut avoir des conséquences de rigidité pour l'avenir. Beaucoup de molécules utilisées dans les médicaments conventionnels provoquent une atrophie de la muqueuse nasale. Les corticostéroïdes, surtout, ne devraient pas être utilisés à long terme!!! Des systèmes de défense bloqués peuvent dérégler le système immunitaire luimême. 16 Euphorbium comp.-Nasal Spray © IAH 2008 17 Pour le traitement antihomotoxique de la rhinite et de la sinusite, le vaporisateur nasal, Euphorbium comp.-Nasal Spray, est tout à fait indiqué. Le médicament est également disponible sous forme de gouttes orales et même d’ampoules. 17 Euphorbium comp.-Nasal Spray ≠ Luffa comp.-Heel / Luffeel ≠ © IAH 2008 18 Nous devrons clairement différencier le vaporisateur nasal, Euphorbium comp.Nasal Spray, d’un autre médicament antihomotoxique appelé Luffeel. Luffeel est indiqué dans la rhinite allergique et a une formule totalement différente. Euphorbium comp.-Nasal Spray est indiqué dans la rhinite aiguë et chronique, ainsi que la sinusite, mais est moins efficace dans la rhinite allergique. 18 Les avantages du Euphorbium comp.- Nasal Spray • Le transporteur (porteur) est une solution de NaCl à 0,9 % • Pour tous les types de rhinite et pour la sinusite; aucun diagnostic • • • • • • • • • • différentiel absolu n’est exigé pour la prescription du produit Flacon de 20 ml Après l'ouverture, ne pas garder plus qu’un mois Pas de dépendance psychique Aucune contre-indication (sauf hypersensibilité au chlorure de benzalkonium) Aucune interaction avec d'autres médicaments Pour tous les âges, même des bébés Effet thérapeutique prouvé Ne bloque pas les mécanismes de régulation naturels de l'organisme Aucune hyperhémie réactive Aucun séchage de muqueuses ou risque de rhinite médicamenteuse © IAH 2008 19 Comparé aux médicaments conventionnels utilisés dans la rhinite et la sinusite nous voyons un certain nombre d'avantages à l'utilisation d’Euphorbium comp.-Nasal Spray. Le porteur est une solution à 0,9 % de NaCl (a un effet purifiant immédiat sur la muqueuse nasale). Pour tous les types de rhinites et sinusites; aucun diagnostic différentiel absolu exigé pour la prescription du produit Flacon de 20 ml (la plupart des vaporisateurs sont entre 10 et 15 ml) Pas de dépendance psychique, même à long terme Aucune contre-indication (sauf l'hypersensibilité au chlorure de benzalkonium) Aucune interaction avec d'autres médicaments n'a été observée Pour tous les âges, même des bébés Effet thérapeutique prouvé Ne bloque pas les mécanismes de régulation naturels de l'organisme Aucune hyperhémie réactive Aucun séchage de muqueuses ou risque de rhinite médicamenteuse 19 Autres formes galéniques: gouttes et ampoules • Catarrhe des sinus • Eustachite • Liquide dans l’oreille moyenne / en rapport avec l’otite moyenne • Intolérance au chlorure de benzalkonium • Motricité défectueuse • Rhinite sèche très chronique © IAH 2008 20 Il y a quelques raisons valables d’avoir d’autres formes galéniques d’ Euphorbium comp.-Nasal Spray à sa disposition. Le vaporisateur a un effet principalement topographique, la stratégie systémique pourrait être plus efficace dans quelques cas mentionnés sur la diapositive ci-dessus. Les problèmes de manipulation du vaporisateur nasal (des doigts par exemple rhumatismaux) ou le besoin d'utiliser des protocoles thérapeutiques de cocktails pourrait être une raison d'utiliser d'autres formes galéniques comme les gouttes ou les injections. 20 Causes d‘infections respiratoires • Rhinite aigüe: presque 100% virale (bactérienne surtout comme infection secondaire) • Sinusite aigüe: 15% - 20% virale 80% - 85% bactérienne • Sinusite chronique © IAH 2008 21 La rhinite aigüe est principalement virale. Certaines publications mentionnent même 100%. On voit l'infection bactérienne surtout comme phénomène secondaire, plus que comme une complication. La sinusite aigüe est, selon la littérature, seulement pour 15% jusqu'à 20% virale et pour plus de 80% bactérienne. 21 Rhinite bactérienne © IAH 2008 Rhinite Virale 22 Une rhinite aiguë ou une sinusite sont au niveau orodermal sur le Tableau d’Évolution des Maladies. Une infection virale est toujours une intoxication intracellulaire, positionnant l'infection du côté droit du Tableau d’Evolution des Maladies. La rhinite bactérienne est une phase d'inflammation. Quand le système de défense est efficace, une rhinite virale montre rapidement une évolution vers la santé, vers la phase d'inflammation sur le Tableau d’Evolution des Maladies. 22 Risques d’un traitement de suppression d’une rhinite & sinusite • Des dégâts aux muqueuses • Causant un fonctionnement réduit (le filtrage, le réchauffage, l'humidification, …) • Risque de rigidité de régulation • Complications dans les voies aériennes inférieures • Habitude de former des effets secondaires • Plus qu'une raison d’y penser deux fois!!! © IAH 2008 23 Il y a plus qu'une raison pour bien considérer l'utilisation ou la non-utilisation de médicaments conventionnels dans la rhinite ou la sinusite. Comme la diapositive au-dessus le mentionne, un certain nombre de risques sont réels lors de l’emploi de thérapies de suppression : Les dégâts aux muqueuses Provoquant une fonction réduite (le filtrage, le réchauffage, l'humidification, …) Le risque de la rigidité réglementaire Les complications dans les voies aériennes inférieures. L’habitude d’avoir des effets secondaires !!! 23 Arguments Scientifiques Antiviral action of a Homeopathic Medication (Action antivirale d‘un médicament homéopathique) Glatthaar-Saalmüller, B Forsch. Komplementärmedizin – Klass. Naturheilkunde, 2001; 8: 207-212 © IAH 2008 Euphorbium comp.-Nasal Spray a été évalué et contrôlé dans différentes études. L'étude in vitro de Metelmann et Glatthaar-Saalmüller a montré des effets d'inhibitions directes sur la prolifération de certains virus induisant des rhinites. 24 Essai de réduction sur plaque Monolayer confluent de cellules MDCK Ajouter virus + substance test Ajouter virus + Placebo salin Ajouter placebo salin A B test placebo C Contrôle négatif © IAH 2008 25 3 groupes de plaques avec des cellules cultivées ont été utilisées. 1. Le premier groupe a été infecté avec le virus et avec la substance d'essai Euphorbium comp.-Nasal Spray. 2. Le deuxième groupe a été infecté avec le même virus, auquel a été ajouté une solution saline (le porteur dans Euphorbium comp.-Nasal Spray connu pour avoir un effet thérapeutique en cas de rhinite). La solution saline a été utilisée comme un placebo pour différencier les composants actifs dans Euphorbium comp.-Nasal Spray. 3. Dans le troisième groupe, la solution a été integrée dans le but de fournir un contrôle négatif. 25 A test Test In-vitro pour inhibition virale © IAH 2008 B placebo C contrôle négatif 26 La diapositive ci-dessus montre l'installation d'essai. Le nombre de cellules infectées a été compté et comparé à la situation initiale. Ceci permet de mesurer l’effet inhibiteur d’Euphorbium comp.-Nasal Spray par rapport au placebo. 26 Résultats • Les trois virus évalués ont été inhibés par les dilutions les plus élevés possibles in vitro d’Euphorbium comp.-Nasal Spray 40 % inhibition 35 30 25 20 Influenza A (Euphorbium dilué 1:8) RSV (Euphorbium dilué 1:16) HSV (Euphorbium dilué 1:16) 15 10 5 0 © IAH 2008 27 L'inhibition sur la prolifération (contre placebo) par Euphorbium comp.-Nasal Spray était de : 35 % pour le virus de l'herpès simplex (HSV-1) 35 % pour le virus syncytial respiratoire (RSV) 15 % pour le virus de l'influenza A Par cet essai in vitro il a été prouvé qu’ Euphorbium comp.-Nasal Spray inhibe la prolifération virale de RSV, HSV-1 et du Virus de l'influenza A. Particulièrement les résultats sur le RSV sont intéressants puisque la rhinite aiguë est souvent provoquée par ce virus en hiver, particulièrement chez les enfants. 27 Conclusion Euphorbium comp.-Nasal Spray Renforce le système immunitaire et inhibe la prolifération virale © IAH 2008 Euphorbium comp.-Nasal Spray renforce en effet le système immunitaire en inhibant la prolifération de certains virus induisant des rhinites. Beaucoup d'hypothèses restent ouvertes bien que les effets immunomodulateurs sont sans doute analogues à ceux d'autres médicaments antihomotoxiques. L’Euphorbium pourrait inciter une augmentation de la production d’interféron gamma inhibant la propagation virale. Son effet inhibiteur sur l'inflammation peut être du à une sécrétion accrue de facteur de croissance transformant béta, inhibant les voies TH-1 et TH-2 dans l'inflammation. La recherche a montré que Euphorbium comp.-Nasal Spray (comme les composants) peuvent inciter la sécrétion d'une grande quantité de TGF-BÊTA. En pratique, Euphorbium comp.-Nasal Spray s’est montré très efficace dans la rhinite aiguë et chronique et aussi dans la sinusite (1) et devrait donc être le choix numéro un avant que des médicaments plus agressifs et suppressifs ne soient utilisés. (1) Ammerschläger, H. et al, Treatment of Inflammatory Diseases of the Upper Respiratory Tract – Comparison of a Homeopathic Combination Preparation with Yylometazoline, Forschende Komplementärmedizin und Klassische Naturheilkunde, 2005; 12, 24-31 28 Important • Euphorbium comp.-Nasal Spray est indiqué dans la rhinite aiguë et la sinusite. La rhinite allergique est cependant l'indication principale pour Luffa comp.-Heel / Luffeel nasal spray • Le traitement de la rhinite chronique et de la sinusite se conforment aux 3 piliers du traitement antihomotoxique. © IAH 2008 29 Euphorbium comp.-Nasal Spray est indiqué dans la rhinite aiguë et la sinusite. Comme mentionné avant, pas pour la rhinite allergique. Le médicament antihomotoxique « Luffeel » (vaporisateur nasal et comprimés dans la plupart des pays) est plus indiquée pour la traiter. Les formes chroniques de rhinite et de sinusite seront localisées du côté droit du et ont besoin d’être traitées avec plus qu'un immunomodulateur seul, bien que l'inflammation soit la caractéristique principale. Le drainage et la détoxification et aussi le support cellulaire pour les cellules du tissu affectées (principalement la muqueuse) sont nécessaires. Pour élaborer un plan de thérapie pour la rhinite chronique et/ou la sinusite étudiez s'il vous plaît le cours de référence « IAH AC Conceptions du traitement avec les Trois Piliers ». 29