Neurologie LSV2 – Sem 4 I. Système nerveux: Il est constitué de 2 types de cellules, les neurones et les cellules gliales,10 fois plus nombreuses. Il comprend aussi le liquide céphalo-rachidien ou encore cérébro-spinal est le liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. Il est contenu dans les méninges, plus précisément entre la piemère (qui recouvre le système nerveux central) et l'arachnoïde (qui tapisse le versant interne de la dure-mère, elle-même solidement attachée aux structures osseuses: boîte crânienne et rachis). Le liquide céphalo-rachidien absorbe et amortit les mouvements ou les chocs qui risqueraient d'endommager le cerveau. Les rôles principaux du LCR sont: – Protection mécanique du système nerveux central contre les chocs par amortissement des mouvements. – Protection contre les infections, car il contient les médiateurs de l'immunité humorale et cellulaire. – Transport des hormones entre les différentes régions éloignées du cerveau. Le système nerveux peut se différencier en deux zones, composée de « substances » différentes: Substance blanche : région composée uniquement des axones des neurones. Subsatance grise : région où sont rassemblés les coprs cellulaires. '' Le système nerveux permet de recevoir et de transmettre des informations du milieu environnant et intérieur ainsi que de s'adapter de manière consciente ou inconsciente aux modifications.'' Palagi Alexandre – SV2 08/09 1/58 Les différents types de cellules : Le système nerveux est constitué de deux types de cellules, les neurones et les cellules gliales. Beaucoup plus fréquemment que les neurones (pour lesquels l'événement reste rare dans la plupart des cas) les cellules gliales peuvent se reproduire par mitose. Elles jouent un rôle primordial en assurant l'isolement des tissus nerveux, les fonctions métaboliques, le soutien squelettique et la protection vis-à-vis des corps étrangers en cas de lésions. De récents travaux montrent que certaines cellules gliales jouent également un rôle actif dans la transmission de l'influx nerveux. Le neurone : Schéma / rappels. Environ 100 milliards de neurones composent le SN humain. Les neurones sont des cellules bloquées en interphase, qui sont donc incapables de se reproduire. Ils ont une grande longévité, sont excitables et on un métabolisme élevé. Palagi Alexandre – SV2 08/09 2/58 Selon leur fonction, on peut classer les neurones en trois catégories: Neurones sensitifs (ou afférents) Neurones moteurs ( ou efférents) Neurones d'association Les neurones sensitifs ou afférents : Ce sont les neurones qui véhiculent une information d'un organe des sens vers le système nerveux central = SNC. Les neurones moteurs ou efférents : Ce sont des neurones dont l'axone est directement relié à un organe interne, le plus souvent une cellule musculaire. Le corps cellulaire de ces neurones est toujours situé dans le SNC. Ces neurones sont donc responsables des mouvements. Les neurones d'association : Ce sont des neurones qui ne sont pas directement reliés à un organe des sens ou à un musle. Ils forment des circuits complexes remplissant différentes fonctions, des plus simples aux plus élaborées. La grande majorité de neurones formant le SN sont des neurones d'association. Les différentes cellules gliales : Ces cellules dérivent des glioblastes du tube neural embryonnaire. Les principales fonctions de la glie : Nourrir, Isoler, Soutenir, Réparer. Il en existe 5 types : Cellules épendymaires, astrocytes, microglie, oligodendrocytes, cellules de Schwann. Les astrocytes ont une forme étoilée, symétrique, avec de nombreux prolongements qui se répartissent tout autour de la cellule. Ce sont les plus grosses cellules du tissu nerveux. On distingue les astrocytes de type I, qui sont en contact avec les capillaires sanguins, et les astrocytes de type II, entourant le neurone et la fente synaptique empêchant ainsi la dispersion des neurotransmetteurs. De plus, les astrocytes synthétisent des neurotransmetteurs. Ils maintiennent également les neurones en bon état de fonctionnement en leur apportant de l'énergie. Palagi Alexandre – SV2 08/09 3/58 Ils contribuent à maintenir l'équilibre de la composition du liquide extra cellulaire. Grâce à leurs "pieds", les astrocytes assurent un lien fonctionnel entre les vaisseaux et les neurones: ils prélèvent les substrats énergétiques(glucose, oxygène) au niveau des vaisseaux sanguins et les amènent aux neurones,ils débarrassent également les neurones des substances de dégradation qui doivent être évacuées par les vaisseaux sanguins. Les oligodendrocytes sont plus petits que les astrocytes et portent moins de prolongements qu'eux. Ils sont à l'origine des gaines de myéline entourant les axones des fibres nerveuses.Il existe des petites portions d'axone non recouvertes de myéline appelées nœuds de Ranvier. Elles sont marquées par les galactocérébrosides. Les épendymocytes dérivent des épendymoblastes. Elles forment un épithélium simple (une paroi) qui délimite les différentes cavités du système nerveux central. Ces cellules sont aussi responsables de la synthèse du liquide céphalo-rachidien (LCR) Elles ont une forme ovoïde. Microglie est petite, d'originie mésodermique et a un rôle de défense. Les cellules de Schwann sont assymétriques. Lescellules de Schwann, comme les oligodendrocytes, assurent la myélinisation des axones, c'est-à-dire leur isolation électrique. Cellule de Schwann Il existe néanmoins de petites différences entre ces deux types de cellules :elles n'existent qu'au niveau du SNP (oligodendrocytes dans le SNC); elles forment la gaine de myéline autour d'un seul axone, alors que les oligodendrocytes peuvent myéliniser plusieurs axones. Nous allons à présent nous intéresser au SN Palagi Alexandre – SV2 08/09 4/58 Caractéristiques communes aux vertébrés : Développement à partir d'un tube neural creux. Symétrie bilatérale Segmentation (31 paries de nerfs rachidiens chez l'Homme) Contrôle hiérarchique des différentes structures 2 niveaux ou systèmes nettement séparés : SNC et SNP Un peu d'embryogénèse : Formation du tube neural. Palagi Alexandre – SV2 08/09 5/58 Le système nerveux humain commence à se former très tôt durant le développement de l’embryon. À la fin de la phase de gastrulation, une structure allongée, la notocorde, se met en place. L’embryon va alors passer d’une structure circulaire à une structure allongée, étape primordiale pour le développement du système nerveux. La notocorde envoie à la couche de cellules située juste au-dessus d’elle (l’ectoderme) un signal qui va amener certaines d’entre elles à former la première structure à l’origine du système nerveux, la plaque neurale. C’est le début du développement de notre système nerveux, processus aussi appelé neurulation. L’étape suivante de ce processus survient lorsque les bords de la plaque neurale commencent à se replier vers l’intérieur, formant une gouttière neurale. Celle-ci va bientôt se refermer complètement pour former un tube neural à partir duquel se construira la totalité du cerveau et de la moelle épinière. Palagi Alexandre – SV2 08/09 6/58 Exemple : Spina bifida. Des défauts de fermeture du tube neural peuvent d’ailleurs avoir des conséquences dramatiques pour le nouveau-né. Les cellules qui forment l’intérieur du tube neural, en plus d’être à l’origine du cerveau et de la moelle épinière, vont également donner naissance à la crête neurale, autre structure importante pour la suite de la mise en place de toutes les composantes du système nerveux. À l’intérieur du tube, les cellules continuent de proliférer à un rythme qui varie le long du tube en fonction de la future structure cérébrale en formation, le cortex se développant par exemple le plus tardivement. Développement du système nerveux. Palagi Alexandre – SV2 08/09 7/58 Le tube neural du jeune mammifère est d’abord une structure droite. Puis, avant même que la partie caudale du tube neural n’ait commencé à se développer, la partie rostrale subit des changements spectaculaires. Au début de la 4e semaine, le tube neural s’incurve et se subdivise en trois renflements qu’on appelle les vésicules primaires (ou primitives). L’apparition de vésicules dans la partie rostrale du tube neural est une étape importante du développement puisque ce sont ces vésicules qui vont devenir le cerveau des vertébrés. De leur côté, les invertébrés comme les insectes ou les mollusques n’ont pas de cerveau à proprement parler, seulement des ganglions (ou amas de cellules nerveuses) répartis à différents endroits dans leur corps. Certains invertébrés comme les pieuvres ont cependant un ganglion cérébral très développé. De l’avant à l’arrière, ces vésicules seront respectivement à l’origine du prosencéphale (ou cerveau antérieur), du mésencéphale (ou cerveau médian) et du rhombencéphale (ou cerveau postérieur). À partir du rhombencéphale se poursuit le tube neural qui donnera naissance à la moelle épinière. Après la mise en place de ces trois régions cérébrales primitives, deux de celles-ci vont à leur tour se subdiviser pour former les cinq grandes subdivisions du cerveau. Vue de dessus. Vue de profil. Palagi Alexandre – SV2 08/09 8/58 Quelques exemples d'embryons: -------------------------- Palagi Alexandre – SV2 08/09 9/58 La Neurogénèse : Pendant la période foetale, de56 à 70 jours jusqu'à la naissance, le cortex cérébral se forme. → Vers 5 à 6 mois, les circonvolutions et les sillons se multiplient, la surface du cerveau prend son axpect plissé. → A 7 mois les quelques 100 milliards de neurones sont présents et leur nombre ne variera que très peu après la naissance. /!\ Le SN n'a pas pour autant terminé sa maturation ! -------------------------- Palagi Alexandre – SV2 08/09 10/58 Rôles et fonctionnement du SNP : Palagi Alexandre – SV2 08/09 11/58 Rôles et fonctionnement du SNC : Les différents plans de coupe : Palagi Alexandre – SV2 08/09 12/58 ''Cartographie'' du cerveau. Vue externe: Vue en coupe sagittale : Palagi Alexandre – SV2 08/09 13/58 Vue de dessous : Photographie de la face supérieure : Palagi Alexandre – SV2 08/09 14/58 AR AV Nota : On peut observer les méninges sur la partie postérieure. Vue postéro-sagittale : Vue postérieure : Palagi Alexandre – SV2 08/09 15/58 Ouais ca ressemble à rien. Les cavités ventriculaires : Corne pariétale Corne frontale Corne occipitale V3 Aqueduc de Sylvius Corne temporale V4 Vue latérale Palagi Alexandre – SV2 08/09 Canal de l'épendyme 16/58 Corne frontale Corne temporale Corne pariétale V3 Aqueduc de Sylvius V4 Corne occipitale Vue de dessus Palagi Alexandre – SV2 08/09 Canal de l'épendyme 17/58 → Photographie du V4 : Palagi Alexandre – SV2 08/09 18/58 Importance des cannaux permettant l'écoulement du LCR : Une obstruction de ces canaux peut causer l'hydrocéphalie : le LCR ne pouvant plus s'écouler, il reste « stocké » dans la cavité cranienne. Un liquide n'était pas compressible, le LCR prendra de plus de plus en place en comprimant le cerveau et, chez les jeunes, « sortira » de la boite cranienne. Les méninges : Le SNC est entouré de 3 enveloppes différentes : – la dure-mère: la plus externe, de nature fibreuse, épaisse et resistante, inectensible, blanc nacré. Tapisse la face interne du crâne, descend tout le long de la colone vertébrale. Elle émet la faux du cerveau et la fente du cervelet. Elle est aussi innervée. – L'arachnoïde : membrane assez fine invisible à l'oeil nu, plaquée contre la face interne de la dure mère. Emet des travées vers la PM. – La pie mère : enveloppe de manière très étroite le SNC et pénètre dans les replis, les circonvolutions et les scissures. Très fine, transparente et fragile. Origine des différentes enveloppes : Pachyméninge → Dure-mère Leptoméninges → Arachnoïde Pie-mère Palagi Alexandre – SV2 08/09 → Intimia pia → couche épipiale 19/58 Schéma et récapitulatif : Palagi Alexandre – SV2 08/09 20/58 Le liquide céphalo rachidien: De 150 à 270mL chez l'homme, il est renouvellé 3 fois par jour : synthétisé par les cellules épendymaires des plexus choroïdes (amas de cellules situés dans les ventricules), il est ensuite réabsorbé par le système lymphatique. Localisation: - dans l’espace externe entre la pie-mère et l’arachnoïde. - dans l’espace interne: au niveau des ventricules cérébraux et des canaux de liaisons. Les fonctions du LCR sont diverses : Flottaison, régulation du volume intracranien. Régulation de ce même volume. Transport de « micro-nutriments ». Transport de protéines et de peptides (IGF-II, transthyrétine). Sources d'osmolytes pour la régulation du volume cérébral. Pouvoir tampon (K+, H+, glucose). Actino de drainage. Rôle dans la régulation neuro-immunitaire. Transfert d'informations (transmission para-synaptique). Palagi Alexandre – SV2 08/09 21/58 Comment le LCR circule t'il ? Palagi Alexandre – SV2 08/09 22/58 A quoi que ça ressemble un plexus choroïde ? La barrière hémato-encéphalique : → présence de jonctions serrées → rôle important dans la protection et l'homéostasie Palagi Alexandre – SV2 08/09 23/58 Echanges entre cerveau / LCR et circulation sanguine : La circulation cérébrale: L'encéphale est irrigué par 2 principales sources: - Les artères carotides internes (75% du débit sanguin cérébral) - Les artères vertébrales (25% du débit sanguin cérébral) ''Ces artères communiquent entre elles à la base du cerveau dans un système d’anastomose : cercle ou polygone de Willis.'' Carotides internes → Artères cérébrales antérieures et moyennes → Vascularisation antérieure et latérale Artère cérébrale postérieure Artères vertébrales → Vascularisation postérieure et profonde Artère basillaire Palagi Alexandre – SV2 08/09 24/58 Schéma de la vascularisation externe et interne de l'encéphale : Vue de dessous : Palagi Alexandre – SV2 08/09 25/58 La circulation cérébrale : le polygone de Willis Le polygone de Willis ou cercle artériel du cerveau est un système d'anastomoses artérielles situé à la base du cerveau, permettant l'apport de sang pour le fonctionnement de ce dernier. Le polygone de Willis est constitué de : Deux artères carotides internes [E] (droite et gauche), d'où sont issues les deux artères cérébrales antérieures [B] et [D] (droite et gauche); ces dernières sont jointes par l'artère communicante antérieure [C]. (la continuité des artères carotides internes forme les artères cérébrales moyennes ou artères sylviennes [A]). Le tronc basilaire [G] (issu de la fusion des deux artères vertébrales) : d'où naissent deux artères cérébrales postérieures [J] (droite et gauche) et d'où naissent également deux artères communicantes postérieures [F] (droite et gauche) qui servent a relier les artères cérébrales postérieures aux artères carotides internes. Le polygone de Willis est un système de suppléance vasculaire, permettant au cerveau de recevoir du sang nutritif même si une des artères du cou est lésée ou bouchée. En effet, les anastomoses entre les artères arrivant au cerveau permettent de compenser, dans une certaine limite, l'insuffisance d'une artère. Le cerveau reçoit la plus grande partie de ses ressources en oxygène et nutriments de ce polygone. Les collatérales issues de ce polygone sont terminales, donc au delà de cette structure anastomotique, il n'y a plus de suppléance vasculaire possible. Palagi Alexandre – SV2 08/09 26/58 La vascularisation de la moelle épinière se fait à partir de 2 sources: - les artères spinales pour une vascularisation longitudinale. - les artères radiculaires pour une vascularisation segmentaire. artères radiculaires + artères spinales antérieures et postérieures. => la vasocorona ou cercle périmédullaire. Territoire central - cornes antérieures - base des cornes postérieures - partie centrale des cordons ventraux et latéraux Territoire postérieur - reste des cornes postérieures -cordons postérieurs Territoire périphérique - partie périphérique des cordons ventraux et latéraux Palagi Alexandre – SV2 08/09 27/58 Blood vessels in human brain. A plastic emulsion was injected into brain vessels and brain parenchymal tissue was dissolved. Zlokovic & Apuzzo: Neurosurgery 43(4):877-878, 1998. Palagi Alexandre – SV2 08/09 28/58 Tous les nerfs moteurs spinaux, à commande volontaire, fond partie du SN périphérique. Les coprs cellulaires des neurones moteurs font partie du SNC. Les axones font pour la plupart partie du SNP. Donc le contrôle exercé par le SN moteur somatique est un contrôle monosynaptique. Le Système nerveux autonome Appelé aussi SN végétatif ou involontaire ou viscéral. Ce système s'exerce en dehors de tout contrôle volontaire et conscient. Le contrôle exerrcé par le SN moteur autonome est un contrôle disynaptique. Le premier neurone de cette chaîne est qualifié de neurone pré-ganglionnaire tandis que le second est dit post-ganglionnaire. Palagi Alexandre – SV2 08/09 29/58 Deux systèmes anatomiques → partie sympathique ou ortho-sympathique → partie para-sympathique SN moteur Somatique et Autonome Palagi Alexandre – SV2 08/09 30/58 Système sympathique Les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaires sympathiques font partie des cornes latérales de tous les segments thoraciques et des 2 ou 3 premiers segments lombaires de la moelle épinière. Ces neurones envoient leurs axones dans une chaîne de ganglions située de chaque côté de la moelle et nommée chaîne ganglionnaire sympathique Systeme para sympathique: Les corps cellulaires des parasympathiques se trouvent: neurones pré-ganglionnaires - dans des noyaux du tronc cérébral - dans la corne latérale du deuxième au quatrième segments sacrés de la moelle épinière. Les neurones pré-ganglionnaires du système parasympathique font synapse sur les neurones post-ganglionnaires dans un ganglion situé à proximité ou dans l'organe innervé. Tous les organes innervés par le système parasympathique reçoivent également une innervation sympathique mais l'inverse n'est pas vrai. Palagi Alexandre – SV2 08/09 31/58 La moelle : Elle est composée d'un cordon de tissu nerveux situé dans le canal vertébral, elle mesure environ 43 cm de long pour un poids de 30g, et est enveloppée par les méninges. Colonne vertébrale et moelle épinière sont divisées en 5 régions : - cervicale (8 nerfs cervicaux) - thoracique (12 nerfs thoraciques) - lombaire (5 nerfs lombaires) - sacrée (5 nerfs) - coccygienne (1 nerf vestigien) → Au total, il existe donc 31 paires de nerfs spinaux. Palagi Alexandre – SV2 08/09 32/58 Vue postérieure de la face spinale et cervelet Dure mère reclinée : Palagi Alexandre – SV2 08/09 33/58 La moelle et la colonne vertébrale. Liquide cephalo rachidien : Palagi Alexandre – SV2 08/09 34/58 La moelle : La moelle est le point d’arrivée et de départ des 31 paires de nerfs rachidiens (nerfs mixtes à la fois sensoriels et moteurs). Deux racines: - une dorsale, sensitive, pourvue d'un ganglion spinal dans lequel se trouve les corps cellulaires des neurones sensitifs (cellules en T). - une racine ventrale, motrice qui contient l'axone des neurones moteurs. -Fonction de conduction et de relais de l'information. -Fonction réflexe Palagi Alexandre – SV2 08/09 35/58 Palagi Alexandre – SV2 08/09 36/58 Palagi Alexandre – SV2 08/09 37/58 Le cervelet : Archéocerebellum, Paléocrerebellum, Néocerebellum → le vermis, 2 hémisphères → régulation automatique de la motricité: Tonus, équilibre, coordination des mvts. Le mésencéphale : Il est composé du tegmentum mésencéphalique ou pédoncules cérébraux et du tectum. tubercules quadrijumeaux ou colliculus. - antérieurs reçoivent des informations visuelles - postérieurs reçoivent des informations auditives Palagi Alexandre – SV2 08/09 38/58 Rôles du tronc cérébral 1- Régulation des activités végétatives et notamment un contrôle important des mécanismes de l’homéostasie. 2- Contrôle des rythmes biologiques: la vigilance et les états de veille - sommeil par l’intermédiaire de la formation réticulée. 3- Présence de noyaux intervenant dans la motricité posturale et involontaire. Le cerveau Situé dans la loge supérieure de la cavité crânienne (fosse cérébrale) Repose sur les étages cérébraux de la base du crâne et sur la tente du cervelet. Poids moyen chez l’homme: 1370 g ± 200g. Le poids moyen du cerveau de la femme est inférieur d'environ 100g. Composition biochimique 72 % d’eau Lipides: 50 % du poids sec (surtout lipides structuraux) Protéines: 40 % du poids sec Glucides: 1 % du poids sec, surtout du glucose Palagi Alexandre – SV2 08/09 39/58 Lobe frontal : Le plus large de tous les lobes, il représente environ 1/3 du volume cortical. 3 parties principales: le cortex moteur le cortex prémoteur le cortex préfrontal → C'est schématiquement le lobe du mouvement La dernière étape du développement du cerveau humain. Associé à des fonctions de planification, d'autorégulation du comportement et de prise de décision.. Dans chaque hémisphère, le lobe frontal est responsable du mouvement (fonctions motrices). Si un ACV se produit dans le lobe frontal droit, la capacité de bouger le côté gauche du corps sera affectée, inversement pour le coté opposé. Lobe pariétal: Il est séparé du lobe frontal par la scissure de Rolando ou sillon central. Pariétal Frontal Occipital Temporal Le lobe pariétal est considéré comme un centre associatif hétéromodal, c'est-à-dire qu'il joue un rôle important dans l'intégration des informations issues des différentes modalités sensorielles (sensibilité, l'intégration sensorielle). Cette région du cerveau est notamment impliquée dans la perception de l'espace et dans l'attention (particulièrement visuelle).Le cortex pariétal a fait l'objet de moins d'études scientifiques en neurosciences que les autres régions du cerveau. Par conséquent, ses fonctions restent aujourd'hui encore assez mal connues. Au cours de l'évolution de l'homme et des primates, le lobe pariétal, tout comme le lobe frontal, a subi une importante expansion corticale c’est-à-dire que la taille de cette région a augmenté plus vite que le reste du cerveau. Une lésion (suite à un accident vasculaire cérébral par exemple) située dans le cortex pariétal peut avoir des conséquences frappantes sur le comportement. Ainsi, lorsque la lésion frappe le lobe pariétal dans l'hémisphère non-dominant, le malade peut souffrir d'héminégligence spatiale : il se comporte comme s'il "n'avait plus conscience" de toute une moitié de l'espace (en général controlatéral à la lésion). Palagi Alexandre – SV2 08/09 40/58 Lobe occipital: Le lobe occipital est le centre visuel. Il permet la reconnaissance des orientations et des contours des images en ce qui concerne les premiers traitements d'analyse visuelle effectuées en V1 (aire de Brodmann numéro 17). Le cortex dédié à l'analyse visuelle se prolonge jusqu'aux lobes pariétal et temporal. Une lésion (suite à un accident vasculaire cérébral par exemple) située dans le cortex occipital peut entrainer une cécité au niveau du champ visuel du côté opposé à la lésion. Lobe temporal: séparé du lobe frontal par la scissure de Sylvius (scissure latérale). Le lobe temporal est une région du cerveau des vertébrés située derrière l'os temporal des tempes, dans la partie latérale et inférieure du cerveau. C'est une zone importante pour de nombreuses fonctions cognitives, dont notamment l'audition, le langage et la mémoire. Le lobe temporal est la partie du cerveau située derrière les tempes et impliquée principalement dans l'audition, le langage, la mémoire et la vision des formes complexes. Résumé: – Siège de l'audition et de l'olfaction – Rôle important dans la mémoire (hippocampe) et dans la réaction de peur ou d'agressivité (amygdale). – Rôle dans la reconnaissance d'objets particuliers (visages) et des mots (Wernicke) LE CERVEAU: Rappels : Diencéphale : -- Thalamus – Hypothalamus – Epiphyse – Pallidum Télencephale :– Système limbique – Noyau caudé – Putamen – Néocortex – Corps calleux – Commissure blanche antérieure Palagi Alexandre – SV2 08/09 41/58 Le thalamus : Structure de forme ovoïde qui constitue les parois latérales du ventricule 3 (V3). Il possède les noyaux réticulés thalamiques appelés encore thalamus diffus. Les noyaux DM et du groupe antérieur (NA) sont des noyaux relais du système limbique. → Elaboration des comportements et des réponses affectives et émotionnelles. Noyau médian ventral (groupe médian) est un noyau d’intégration intra thalamique. VA et VI (groupe latéral) sont des relais moteurs. VP (groupe latéral), CGL et CGM (groupe postérieur) sont des relais de la somesthésie, de la vision et de l’audition. DA et DP (groupe latéral) et PULVINAR (groupe postérieur) sont des noyaux associatifs. Le thalamus sert à filtrer les informations qui arrivent au cortex cérébral Le thalamus est un volumineux noyaux gris situé dans la paroi latérale du 3ème ventricule. Il est subdivisé en de nombreux noyaux. son pôle antérieur est plus réduit et situé juste en arrière du foramen interventriculaire (trou de Monro). Son extrémité postérieure ou pulvinar est volumineuse. Les deux thalamus sont habituellement accolés par un pont de substance grise, la commissure interthalamique ou noyau reuniens. Il forme une grande partie de la paroi latérale du troisième ventricule. La strie médullaire ( habénula), fin faisceau de fibres, longe la partie supérieure de sa face interne. Le toit du troisième ventricule est tendu entre les deux stries médullaires (habénulae). Palagi Alexandre – SV2 08/09 42/58 Rôles du Thalamus : Relais des voies sensorielles sauf olfaction Relais de voies non sensorielles surtout motrices Rôle dans l’association d’informations sensitives et motrices Rôle dans la régulation de la vigilance par la réticulée thalamique,le comportement émotionnel et la mémoire.rôle d’intégration des informations sensorielles Rôle de filtre Amplification des sensations L'hypothalamus : L'hypothalamus est constitué par un ensemble pair de noyaux, d'origine diencéphalique, formant les parois inféro-latérales et le plancher du IIIème ventricule. Il intervient dans la régulation des fonctions endocrines notamment par ses connexions avec l'hypophyse, autonomes et comportementales (sexuels, alimentaires, de défense, de stress, de thermorégulation, du cycle circadien). Attention à ne pas le confondre avec le thalamus situé au-dessus et plus latéralement ! Palagi Alexandre – SV2 08/09 43/58 L'hypothalamus est en relation avec la formation réticulée du tronc cérébral; il reçoit des afférences visuelles, olfactives, auditives, cutanées et viscérales. Il est aussi connecté au thalamus et à toutes les structures limbiques. Impliqué dans la régulation de tous les grands comportements sur le plan neurophysiologique et sur le plan hormonal. Il intervient dans : – Le comportement alimentaire (la lésion de l'HL entraîne une hypophagie tandis qu'une lésion des noyaux ventro-median entraîne une hyperphagie). – Le comportement dipsique (échanges d’eau) – Le comportement sexuel – Le stress, les rythmes biologiques (sommeil), la régulationthermique, etc. Hypophyse: L'hypophyse ou glande pituitaire (hypophysis, glandula pituitaria) est une glande endocrine d'origine diencéphalique qui se trouve dans une petite cavité osseuse à la base du cerveau, la selle turcique (sella turcica). Elle est reliée à une autre partie du cerveau appelée l'hypothalamus par la tige pituitaire. Elle produit des hormones qui gèrent une large gamme de fonctions corporelles, dont les hormones trophiques qui stimulent les autres glandes endocrines. Cette fonction inspirait les scientifiques à l'appeler la « glande maîtresse » du corps, mais aujourd'hui on sait que l'hypophyse est régulée par les hormones (neuro-hormones) émises par l'hypothalamus. → Cet organe existe sous sa forme typique chez tous les vertébrés. Palagi Alexandre – SV2 08/09 44/58 L'anté-hypophyse contient de nombreux types cellulaires différents qui sécrètent chacun une ou plusieurs des hormones suivantes : – hormone de croissance (GH) – prolactine – hormone folliculo-stimulante (FSH) – hormone lutéinisante (LH) – thyréostimuline (TSH) – hormone adrénocorticotrope (ACTH) – mélano-stimuline (MSH) et endorphines qui dérivent de L'ACTH par clivage enzymatique de cette hormone. – Ocytocine → Contrôle du métabolisme et de différentes fonctions. Palagi Alexandre – SV2 08/09 45/58 Epiphyse : ou glande pinéale. La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine conique, médiane, attachée à la partie postérieure du troisième ventricule, située dans le cerveau. → Elle est située sur la ligne médiane, au dessous du bourrelet du corps calleux, et a une forme de pomme de pin, de la taille d'un noyau de cerise. Elle sécrète la mélatonine (dérivé de la sérotonine sécrétée elle par les tissus nerveux), et joue par son intermédiaire un rôle central dans la régulation du rythme biologique. Chez les oiseaux, la glande pinéale est située juste sous la surface du crâne d'où elle capte l'intensité lumineuse extérieure et permet ainsi d'ajuster le rythme circadien de l'animal. Avec une approche plus générale, l'embryologie et l'anatomie comparée vont jusqu'à la dénoncer comme le troisième œil avorté des vertébrés, qui est d'ailleurs un œil véritable chez certains lézards et chez le sphénodon (uniquement chez les jeunes). Les noyaux gris centraux: Noyau caudé : grande partie du thalamus Noyau lenticulaire : formation réticulée Locus niger : noyaux rouges Noyau sous thalamique (corps de Luys) En neuroanatomie, les noyaux gris centraux (ou noyaux basaux) désignaient un ensemble disparate de structures nerveuses qui incluaient ce qu'on appelle aujourd'hui les ganglions de la base mais aussi d'autres structures grises sous-corticales. Palagi Alexandre – SV2 08/09 46/58 Noyau caudé : Forme de fer à cheval. Il se situe le long de la face latérale externe des cornes frontales, pariétales et temporales du ventricule latéral. Rôle important dans la motricité Palagi Alexandre – SV2 08/09 47/58 Noyau lenticulaire : Se présente comme un tétraèdre. → Rôle important dans la motricité : Pallidum Putamen Striatum et néo-striatum: Néo-striatum = noyau caudé + putamen Striatum = noyau caudé + noyau lenticulaire → un aspect "grillagé" En neuroanatomie, le striatum (ou neostriatum) est une structure nerveuse paire regroupant le noyau caudé, le putamen et le fundus qui unit ventralement le noyau caudé et le putamen. Les nombreux faisceaux de fibres de cette région lui donnent un aspect strié, d'où son nom. Le Striatum est impliqué dans le mouvement volontaire mais plus particulièrement dans la motricité automatique c'est-à-dire la motricité extra-pyramidale. « La maladie de Parkinson et la maladie de Huntington sont caractérisées par des lésions dans cette région du cerveau, avec comme conséquence une motricité fortement perturbée. » L'archéostriatum correspond à la partie du noyau caudé en rapport avec l'hippocampe, c'est-à-dire la tête du noyau caudé. Il reçoit des afférences venant du tronc cérébral, du rhinencéphale et du bulbe olfactif. Le paléostriatum regroupe le pallidum et le putamen. Claustrum: Le claustrum (ou avant-mur) est une fine couche de matière grise cérébrale située entre le putamen en dedans et l'insula en dehors. Son rôle n'est pas encore connu avec précision mais on sait qu'il existe des connexions neuronales réciproques entre le claustrum et le cortex cérébral. Francis Crick, un neurologue passionné a montré que le claustrum est un des plus probables composant-clé de la conscience dans ses derniers travaux. Palagi Alexandre – SV2 08/09 48/58 Cela permet de définir les capsules: – interne: passage de faisceaux nerveux dont le plus important est le faisceau pyramidal (voie motrice principale) – externe – extrême Le système limbique: Historique : • Broca (1877) « la raquette olfactive- Grand Lobe Limbique » • Papez (1937) - ‘Limbic Circuit’ - emotion • MacLean (1952) - cerveau tri-unitaire : – reptilien : TC NGC – paléo-mammalien : Système Limbique – néo -mammalien : néocortex • Nauta (1972) - ‘Septo-hypothalamomesencephalic continuum’ Structure ancienne du télencéphale, il est onstitué de noyaux et de cortex. → Ce cortex (allocortex) = archicortex + paleocortex Impliqué dans l’olfaction, la soif, la faim, les émotions, la vigilance, l’agressivité, la mémorisation. Bulbe olfactif, l’hippocampe, les noyaux amygdaliens, les corps mamillaires, le gyrus cingulaire Le siège de la formation des souvenirs: mémoire à long terme, de la mémoire déclarative (événements et des informations). Responsable de l'organisation des comportements instinctifs et de l'expression des émotions et des motivations, assurant la protection de l'individu et la survie de l'espèce (c'est le domaine de l'instinct). En bref, il s'agit des trois fonctions primordiales: - vivre (motivations alimentaires ) - survivre (en cas de menace, combattre ou fuir ) - se reproduire Le système limbique permet l'adaptation du comportement en fonction du vécu et de la personnalité du sujet. Il traduit les nuances individuelles à des séquences stéréotypées. Palagi Alexandre – SV2 08/09 49/58 Voyons maintenant le fonctionnement des différents éléments constitutifs du système limbique. Appareil olfactif : Il est composé : -– – – du bulbe olfactif des aires olfactives de la bandelette olfactive du pédoncule olfactif Expérience : Rat bulbectomisé → Rat tueur Lésion des muqueuses → Pas d’altération comportementale Palagi Alexandre – SV2 08/09 50/58 Amygdale: Stimulation: Homme: peur, crises olfactives. Animal: éveil, automatismes, comportement défense/attaque. Destruction: → Encodage des attributs émotionnels: identification du danger. Complexe nucléaire sous jacent au cortex temporal. Afférences depuis l’hypothalamus, du cortex limbique et du néocortex temporal, occipital et temporal. Efférences vers l’hypothalamus, vers les mêmes aires corticales, l ’hippocampe, et le thalamus. → Contrôle des émotions Le septum Septum lucidum + aire septale A la base du septum lucidum, sous le bec du corps calleux Aire septale: noyaux sous corticaux comme le Noyau Accubems Palagi Alexandre – SV2 08/09 51/58 Gyrus cingulaire: Ou circonvolution du corps calleux. Cortex ancien = allocortex. Il fait suite au gyrus sub-terminal et entoure la partie supérieure du corps caleux, entre celui-ci et le sillon du cingulum. Son aire rétro-spléniale (aire 23 de Brodmann), est la terminaison du circuit de Papez, qui est la voie de la mémoire. Hippocampe: Palagi Alexandre – SV2 08/09 52/58 Cellules Pyramidales du Cx Entorhinal Voie perforante Cellules Granulaires du Gyrus denté Fibres moussues Cellules Pyramidales du CA3 Collatérales de Schaffer CA1 Fimbria. Palagi Alexandre – SV2 08/09 53/58 Hippocampe Effets de l'ablation bilatérale: Exécution normale des activités anciennement acquises. Impossibilité d'apprendre une nouvelle tache: incapable de retenir le nom de personnes vues quotidiennement. Rétention immédiate toujours possible. Impossibilité à constituer de nouveaux souvenirs à long terme. Amnésie antérograde. Palagi Alexandre – SV2 08/09 54/58 Le Cortex Epaisseur entre 2 et 4,5 mm. Homme: 22 000 cm2 dont les 2/3 enfoui dans les scissures et sillons. Singes: 5 400 cm2 Le cortex cérébral (ou écorce cérébrale[1]) est la couche externe des deux hémisphères du cerveau des vertébrés. Elle est constituée de substance grise avec deux principaux types de cellules réparties en couches superposées : des neurones dont les corps cellulaires sont à l'origine de la couleur grise du cortex, et les cellules de soutien de la neuroglie. Le cortex cérébral est le lieu du traitement fondamental de l'information ; ceci étant en rapport avec son organisation en colonnes corticales, par opposition à la substance blanche constituée des fibres chargées de transmettre l'information nerveuse. Le cortex cérébral n'est pas le seul cortex du système nerveux : celui du cervelet est nommé cortex cérébelleux et d'autres appartiennent à d'autres structures du télencéphale (comme l'allocortex de l'hippocampe), mais le terme cortex est souvent employé par métonymie pour désigner le cortex cérébral. Le terme pallium est parfois utilisé comme synonyme de cortex cérébral mais stricto sensu il s'agit phylogénétiquement d'une forme primitive du cortex cérébral : le cortex cérébral correspond au pallium dorsal. Palagi Alexandre – SV2 08/09 55/58 6 couches de cellules parallèles à la surface corticale Couche I: moléculaire Couche II: granulaire externe Couche III: pyramidale (petites cellules) Couche IV: granulaire interne avec cellules étoilées Couche V: pyramidale (grandes cellules) Couche VI: cellules fusiformes polymorphes Néocortex: Le néocortex est une zone du cerveau des mammifères qui correspond aux couches les plus externes des hémisphères cérébraux. Il correspond donc à la surface du cortex cérébral où l'on distingue généralement les différentes aires cérébrales, notamment chez l'être humain où il est particulièrement développé. A cette définition anatomique s'ajoute parfois une distinction fonctionnelle, comme dans le cas de la thèse du cerveau triunique où il est distingué des cerveaux reptilien et limbique. Le corps calleux: Palagi Alexandre – SV2 08/09 56/58 La commisure blanche antérieure: Relie les deux lobes temporaux en passant devant les piliers antérieurs du fomix. Elle relie les deux noyaux amygdaliens (placés dans le lobe temporal) qui appartiennent aux systèmes olfactif. La Substance blanche est avec la substance grise une des deux catégories de tissus du système nerveux. Elle forme la partie interne du cerveau et la partie superficielle de la moelle épinière. La substance blanche est composée de fibres nerveuses, les axones et les dendrites, qui relient différentes parties du cerveau et transmettent les impulsions nerveuses de et vers les neurones. Généralement, la substance blanche peut être considérée comme la partie du cerveau responsable de la transmission des informations, alors que la substance grise est responsable du traitement des informations (car elle est composée des corps cellulaires des neurones). Dans le cerveau, on trouve différentes structures de substance blanche : Les capsules internes Les capsules externes Les capsules extrêmes Le chiasma optique Le centre ovale de Vieussens La commissure antérieure La commissure postérieure Le corps calleux ou mésolobe Les trigones ou Fornix Palagi Alexandre – SV2 08/09 57/58 Palagi Alexandre – SV2 08/09 58/58