H JARRAYA (1), S GHARBI (1), E DAOUED (2), J... AJROUD (1), H OUESLATI (1), S...

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H JARRAYA (1), S GHARBI (1), E DAOUED (2), J REBAI (1), C
AJROUD (1), H OUESLATI (1), S MEZGHANI BOUSSETTA (1)
(1) Hôpital régional Ben Arous TUNIS – TUNISIE
(2) Hôpital Habib Bourguiba SFAX - TUNISIE
Introduction
Plusieurs processus tumoraux peuvent prendre naissance et occuper le
pelvis féminin, ils peuvent avoir plusieurs points de départ
y Utérin
y Vaginal
y Ovarien
y Pariétal pelvien
y Péritonéal
y Pseudotumeurs inflammatoires et infectieuses
y La TDM et surtout l’IRM jouent un rôle important dans l’exploration de
ces tumeurs et pseudotumeurs aussi bien dans la caractérisation et le
bilan d’extension locorégional.
y
y
Une bonne connaissance de l’anatomie du pelvis féminin et des
processus pouvant s’y développer permet une meilleure interprétation
des images pathologiques TDM et IRM.
Objectifs
€
€
Rappeler l’anatomie et la radio-anatomie du pelvis
féminin.
Illustrer et préciser le rôle de l’imagerie et notamment
de l’IRM dans la caractérisation et le bilan d’extension
des tumeurs du pelvis chez la femme adulte et les
diagnostics différentiels possibles.
Echo-anatomie du pelvis féminin
( voie endo-vaginale)
Phase menstruelle
Phase
proliférative
J12 du cycle
10mm
J20 cycle: endomètre
hyperéchogène
Radiologie conventionnelle
€
Radiographie du bassin, profil du sacrum
€
Pelvis sans préparation
€
UCR, hysterographie, opacification digestive
basse
Anatomie IRM du pelvis féminin
www.e-anatomy.org
Cas 1
y
y
y
y
Femme de 25 ans G2 P2 mariée à 17 ans
consulte pour métrorragies post coïtales
Examen du col: tumeur bourgeonnante du versant antérieur du
col
Biopsie: Adéno carcinome du col
y IRM : Epaississement tumoral du col utérin aux dépends de la
lèvre antérieure en hypersignal T2 faiblement réhaussé aprés
injection limitée au col < 4 cm Î Stade I B1
Sag T1
Sag T1 gado
Sag T2
Cas 2
• Femme de 55 ans G9 P6
• Dyspareunie récente et métrorragies post coïtales
• Examen : lésion du col suspecte
•Biopsie: carcinome épidermoide infiltrant
•IRM: Processus expansif du col circonférentiel
envahissant le paramètre gauche ,le tiers
supérieur du vagin et la cloison recto vaginale
Î Stade II b
Sag T1
Sag T2
Axiale T1
Axiale T1 FS
Cancer du col/ commentaires 1
Le cancer du col utérin est un cancer qui se développe à
partir de l‘épithélium du col de l’utérus.
y la deuxième forme la plus fréquente de cancer chez les
femmes à l’échelle mondiale après le cancer du sein.
y Directement en rapport avec l’activité sexuelle.
y
Avant tout traitement, il est nécessaire de déterminer le
volume du cancer Î le pronostic est directement en
rapport avec le volume.
y L’IRM, lors de l'étude des voies urinaires, permet de bien
voir les adénopathies .
y La tomographie à émission de protons, couplée à la TDM
(scanner), semble être une technique prometteuse dans
ces cas.
y
Cancer du col (commentaires 2)
Cas 3
• Femme de 70 ans
• Métrorragies post ménopausiques
• Examen : utérus augmenté de taille
• HSG et CBE: adénocarcinome endométrioïde bien différencié de
l’endomètre
IRM : - Processus endocavitaire envahissant plus de 50% du
myomètre jusqu’à la jonction corporéo isthmique
- Utérus myomateux
Sag T2
Sag T1 gado
coro T2
Cas 4
• Femme de 68 ans; G10P5.
• Douleurs pelviennes, métrorragies,
protrusion d’une masse vaginale aux efforts
• Examen : masse bourgeonnante de 8 cm
accouchée par le col
•Biopsie: carcino sarcome utérin
Axiale T1 FS
Axiale T1 FS gado
Axiale T1
Axiale T2
Cas 4
IRM:
- Volumineux processus à double composante
endométriale et mésenchymateuse.
- Myomètre envahit à 50 %
€
Sag T1 FS gado
Sag T2
Coro T1 FS gado
Axial T1 FS gado
Cancer endomètre commentaires
€
Les stades du cancer de l'endomètre
Stade I. Le cancer est circonscrit au corps de
l'utérus et n'a pas atteint le col.
Stade II. Le cancer s'est étendu jusqu'au col.
Stade III. Le cancer s'est propagé hors de
l'utérus ; les ganglions logés dans le bas de
l'abdomen (pelvis) peuvent être atteints.
Stade IV. Le cancer s'est propagé dans
l'abdomen supérieur ; il peut avoir atteint la
vessie, le rectum ou d'autres parties de
l'organisme.
Cancer endomètre commentaires
y
y
y
y
y
y
y
y
y
C'est le plus fréquent des cancers gynécologiques,
La majorité des cancers sont diagnostiqués à un stade
précoce
Il survient essentiellement chez la femme ménopausée
Toute métrorragie post-ménopausique doit le faire
évoquer (++++)
L'examen clinique est souvent peu informatif,
Le diagnostic est réalisé par biopsie ou curetage
Les 4 principaux facteurs pronostiques sont : l'âge,
l'opérabilité, le stade et les données
anatomopathologiques
Le traitement est essentiellement chirurgical
La chimiothérapie et l'hormonothérapie en situation
adjuvante n'ont pas d'intérêt
Cancer endomètre commentaires
Le pronostic est globalement bon
y La surveillance est essentiellement clinique
y Le dépistage du cancer de l'endomètre n'est pas
recommandé.
y l'IRM systématique qui a tendance à remplacer les
autres examens complémentaires :
- pénétration du myomètre (l'IRM est supérieure au
scanner),
- envahissement ganglionnaire (l'IRM est équivalente au
scanner).
y
Carcinosarcomes utérins (commentaires)
€
€
€
€
Les carcinosarcomes utérins sont considérés plutôt
comme des sarcomes, malgré des nouvelles descriptions
microscopiques qui suggèrent plutôt des carcinomes
métaplastiques.
Il n’y a pas de système de « staging » disponible pour les
sarcomes utérins, les cliniciens utilisent souvent le « staging »
des tumeurs endométriales.
La chirurgie est le seul traitement disponible pour les
sarcomes utérins.
D ’autres traitements associés n ’ont aucun impact sur la
survie des patientes.
Cas 5
•Femme de 33 ans G3 P1 enceinte au terme de 18 SA
•Consulte pour dysurie et constipation depuis 15 jours
•Examen: masse pelvienne empêchant le TV
•IRM : processus tumoral infiltrant pelvi périnéal centré sur le vagin
circonférentiel envahissant la vessie et le rectum
•Biopsie : lymphome à grande cellules
Axiale T1 FS gado
Sag T1
CoroT1 gado
Lymphome du vagin : commentaire
€
€
€
Les lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) primitifs du
vagin sont definis par des critères anamnestiques et
cliniques éliminant une atteinte secondaire, nettement plus
fréquente.
La symptomatologie est représentée par des métrorragies
une dysurie , une induration de la paroi vaginale et des
signes de compression
Le stade clinique peut être formulé par extrapolation de la
classification d’ Ann Arbor modifieé plus discriminatoire
que la classification FIG0
CAS 6 :Cystadénome mucineux
•Jeune fille de 15 ans
•Examen clinique: volumineuse masse abdomino pelvienne
•Echographie : volumineuse masse kystique abdominopelvienne
multiloculée avec quelques septas épais non vascularisée au doppler
couleur.
Au scanner: on retrouve la masse de densité liquidienne multiseptée
avec quelques cloisons épaisses non vascularisées. La masse refoule les
structures digestives
En peropératoire: la masse prend naissance à partir de l’ovaire gauche
CAS 7: Cystadénofibrome ovarien
€
€
Jeune fille de 16 ans aux antécédents de douleur pelvienne récurrente ,
opérée pour un kyste hémorragique de l’ovaire droit il y’a un an.
Taux de CA 125 normal
€ Syndrome
des ovaires polykystiques secondaire à une
périovarite chronique
€ Echographie : masse latéro utérine gauche multikystique
→
a
Coro T2
Sag T2
Sag T1
Sag T1 C+
• IRM: masse ovarienne gauche multikystique de signal liquidien en
hypersignal T2 avec une composante fibreuse pariétale de signal bas en
T2 (→) . Dans l’une des logettes on note le réhaussement de la
composante fibreuse sur la séquence T1 gado ( ).
CAS 8 : Femme de 44 ans, consulte pour péturbation du cycle menstruel
Une échographie trans-pelvienne et endovaginale montre une volumineuse
formation kystique au contact de l’ovaire droit présentant une paroi épaissie et des
septa nodulaires intrakystiques faisant suspecter une masse de nature maligne
écho
écho
écho
→
Ax T2
Ax T1
Ax T1 C+
L’IRM pelvienne montre une masse annexielle droite multicloisonnée avec nodule
mural en hyposignal T2 se rehaussant après injection de Gadolinium sur la séuence
T1 Gado. Diagnostic pathologique: carcinome séreux micropapillaire
CAS 9
€
€
€
femme de 42 ans
L’échographie montre une volumineuse masse kystique avec quelques
nodules muraux (non vascularisé au doppler couleur)
IRM: les nodules muraux postérieurs au niveau de la volumineuse
masse kystique présentent un hyposignal T2
avec faible
P
rehaussement sur la séquence pondérée en T1 après injection de
Gadolinium
ÎTumeur mucineuse borderline de l’ovaire droit
P
échographie
Sag T2
Axiale T1 gado
CAS 10
• Femme de 56 ans
• L’échographie en coupe longitudinale montre une masse annexielle solido-kystique
bilatérale à paroi épaissie et septas intra kystique et une ascite Î ces données
sont évocatrices de malignité
a
Carcinome papillaire séreux
ovarien bilatéral
Tumeurs ovariennes épithéliales commentaires (1)
y
Les tumeurs épithéliales représentent 60% des tumeurs
ovariennes et sont dans près de 85% des cas malignes
y
Les deux tumeurs épithéliales les plus fréquentes sont
les tumeurs séreuses et mucineuses
les tumeurs à cellules claires, endométrioides, de Brener
et indifférenciées sont inclusent dans le groupe des
tumeurs épithéliales.
y
y
Toute tumeur épithéliale peut être classée comme
y bénigne
y borderline
Sur la base des données
y maligne (carcinome)
histologiques et cliniques.
Tumeurs ovariennes épithéliales commentaires (2)
y
Tumeurs mucineuses et séreuses benignes sont les plus
fréquentes
y
Les éléments suggérant la benignité des masses
kystiques sont:
- le caractère kystique uniloculaire
- paroi fine
- peu de septas
- absence de composante solide
y
Les tumeurs borderline présentent une composante solide
plus importante que pour les cystadénomes (tumeur
séreuse solide) et peuvent métastaser par voie
péritonéale.
Il ne s’agit cependant pas de véritables tumeurs malignes.
Néoplasies ovariennes épithéliales commentaires (3)
Sont en faveur d’une tumeur épithéliale:
€ Végétation pathognomonique
€ Prédominance kystique
€ Végétation et portion solide + hyper vascularisation quand
elles existent sont évocatrices de malignité
€ Extension péritonéale et ganglionnaire
Néoplasies ovariennes épithéliales commentaires (4)
Critères IRM en faveur de la malignité
€ Anomalies morphologiques
y Masse solide ou large composante solide
y Epaisseur de paroi supérieure à 3mm
y Epaisseur des septas supérieure à 3mm et/ou végétation
ou nodules
y Nécrose
€
Anomalies vasculaires:
PDC précoce avec accumulation tardive Îcourbe en faveur de la
malignité
CAS 11
€
Femme de 42 ans, douleurs pelviennes
€
L’échographie abdominale montre une volmineuse masse kystique avec
des septas épaisis et composante centrale échogéne(*) avec atténuation
postérieure (→)
*
→
*
CAS 11 suite :
•
•
IRM diagnostic de composante graisseuse :hypersignal sur la séquence
pondérée T1 et T2 et hyposignal sur la séquence pondérée T1 avec
saturation de la graisse
teratome kystique mature bénin.
→
Ax T2
→
→
CAS 11
Photo de la piéce opératoire montre une composante ectodermique du
tératome ovarien droit
Tératome/ commentaires
y
Le tératome kystique mature est la plus fréquente des
tumeurs ovariennes (20% des tumeurs ovariennes) et
derive des cellules germinales ovariennes
y
Bien que les trois lignées de cellules germinales soient
présentes, la composante ectodermique predomine,ainsi
cette tumeur est parfois appélée kyste dermoide
y
Du fait de leur caractère asymptomatique, les tératomes
kystiques matures sont parfois découvert fortuitement
lors d’examens pelviens
Teratome/ commentaires
€
€
€
€
€
L’aspect échographique du tératome mature inclut la présence
d’une hyperéchogénicité focale, d’un cône d’ombre postérieur, ainsi
q’un niveau graisse-fluide
Certains de ces signes échographiques prêtent à confusion avec
d’autres tumeurs ovariennes tels que les endométriomes ou les
carcinomes ovariens.
L’IRM confirme la présence de graisse en hypersignal sur les
séquences pondérées T1 et FSE T2.
Une saturation du signal de la graisse permet de faire la différence
entre les tératomes kystiques et les hémorragies annexielles avec
une sensibilité de 92%–95%.
La présence de dents en hyposignal et de nodules muraux
(nodules de Rokitansky) sont en faveur du diagnostic de tératome
Teratome/ commentaires
€
La transformation maligne est rare ( 2% des cas
environ). Cette dégénerescence se fait le plus souvent
en carcinome squameux invasif.
€
Les femmes ménopausées sont les plus touchées.
€
Envahissement locorégional +++
CAS 12
€
Femme de 69 ans pour douleurs pelviennes
€
L’examen physique met en évidence une volumineuse masse pelvienne indolore
€
L’échographie abdominale: une volumineuse masse hypo échogéne
l’utérus et avec une petite composante kystique à sa partie supérieure
Échographie
Échographie
médiane refoulant
CAS 12
P
M
M
a
b
M
c
M
d
IRM: coupes sagittales T1 (a) et T1 aprés injection de contraste (b, c) :
volumineuse masse de signal intérmediaire non spécifique (M) et de
rehaussement intermediaire. (d) coupe sagittale T2 FSE montrant la
masse (M) de signal peu intense similaire à celui du muscle, évoquant un
fibrome. L’existence de kyste ovarien à la partie supérieure de la masse
(P) plaide en faveur de son origne ovarienne
L’examen anatomo-pathologique confirme le diagnostic de
fibrome ovarien
Fibromes /commentaires
y
Les fibromes, les thécomes, les thécomes fibreux, et
fibrothecomes sont des tumeurs du stroma gonadique
y
Elles sont composées de tissus fibreux et de cellules
thécales dont le cytoplasme est riche en lipide. Ces
cellules thécales sont responsables de l’effet
oestrogénique de ces tumeurs
y
Les fibromes purs sont dépourvus de cellules thécales et
ne présentent donc aucun effet oestrogenique.
Fibromes/commentaires
€
€
€
€
€
A l’échographie, les fibromes paraissent le plus souvent comme
des masses solides, hypo échogénes avec atténuation postérieure.
l’aspect échographique est cependant variable, des masses hyper
échogénes avec renforcement postérieur peuvent être observées
Les fibromes présentent un signal relativement bas et homogéne
en séquence pondérée T1
Sur les séquences pondérées T2, ils apparaissent comme des
masses bien circonscrites avec des zones d’hypersignal en rapport
avec l’oedème ou une dégenerescence kystique
Cet hyposignal résulte de l’abondance du collagéne contenu dans
ces tumeurs et est important pour le diagnostic de fibrome
CAS 13
y Femme de 71 ans
y Masse pelvienne
IRM:
Volumineuse masse à
double composante :
- tissulaire de signal
intermédiaire en T1
réhaussée après
injection de gadolinium
- Logettes kystiques en
hyper signal T2 , hypo T1
non réhaussées
Echographie
abdominale: masse
solidokystique
hétérogéne avec
importante composante
kystique
Sag T2
Axiale T2
écho
Axiale T1 gado
Axiale T1
tumeur des cellules de la Granulosa
Tumeurs des cellules de la Granulosa / Commentaire
€
€
€
€
Les tumeurs des cellules de la Granulosa font partie des
tumeurs du cordon sexuel
Potentiel malin et possibilité d’extension au delà de
l’ovaire
Deux sous types: tumeurs des cellules de la granulosa
adulte et juvénile
type Adulte (95% des cas, femme ménopausée)
Tumeurs des cellules de la Granulosa / Commentaire
y
Aspect kystique mutiloculé ou solidokystique
y
Critères IRM de malignité sont utiles au diagnostic et
notamment grâce aux courbes de réhaussement.
y
L’hémorragie intratumorale peut être identifiée sur l’IRM
y
C’est une tumeur fréquemment sécrétante et donc
associée à une augmentation de volume de l’utérus et
une hyperplasie de l’endométre bien mise en évidence
sur la séquence T2Î découverte à un stade précoceÎ
meilleur pronostic
CAS 14
Femme de 47 ans, douleurs pelviennes
Examen clinique: masse pelvienne
Echographie abdominale: volumineuse masse pelvienne multicloisonnée
à pré domimance kystique
Diagnostic: endométriome
CAS 15
Aspect IRM typique d’endométriomes bilatéraux chez une femme de 37 ans
a
b
y a) Coupe axiale en séquence pondérée T1 montrant de
multiples kystes ovariens bilatéraux en hyper signal T1
y b) coupe axiale T2: ces kystes sont en hyposignal
Endométriome /commentaires
L’endométriose est caracterisée par la présence de tissu
endometrial en dehors de l’utérus
y Les ovaires sont le plus souvent touchés, les kystes
endométriosiques présentent habituellemnt une paroi
fibreuse épaisse avec un contenu hémorragique
chocolaté.
y Multiples aspects à l’échogarphie endovaginale:
- kyste anéchogéne ou hyperechogéne avec ou sans
composante solide,
- masse solide.
y La présence de multiples kystes hyperéchogénes
bilatéraux à paroi épaissie est en faveur du diagnostic
d’endométriome.
Endometriome / commentaires
€
•
y
y
y
Le diagnostic IRM des kystes endométriosiques ovariens:
Kystes annexiels en hyper signal T1 et T2
Hyper signal sur la séquence pondérée en T1 et hypo
signal sur la séquence pondérée T2La methemoglobin est
responsable d’un racourcissement du T1
Le saignement cyclique chronique et l’hyperviscosité du
contenu des kystes endometriosiques sont responsables
du racourcissement du T2
Multiplicité des kystes parfois associés à des adhesions
fibreuses.
Cas 16 hématocolpos
€
€
€
Jeune fille de 16 ans; aménorrhée primaire consulte pour
douleur hypogastrique
Examen : masse abdominopelvienne
IRM: vagin augmenté de volume à contenu hémorragique
hypersignal T1 et T2 refoulant l’utérus en haut et en avant
Î hématocolpos
Coro T2
Sag T1
Axiale T1
Axiale T2
Cas 17 : actinomycose pelvienne
y Femme, 29 ans, DIU
y Douleurs hypogastriques, rougeur cutanée en péri ombilical
y La TDM:
- Une atteinte infiltrante et rétractile des méso et feuillets péritonéaux
- Une atteinte tissulaire de la graisse pelvienne avec extension aux paramètres
- Une atteinte de la paroi abdomino-pelvienne à type d’épaississement avec des
formations pseudo nodulaires
- Une coulée ganglionnaire rétropéritonéale
- Un épanchement péritonéal de faible abondance.
Î Une infection péritonéale à présentation pseudo-tumorale (tuberculose,
actinomycose) ou une pathologie tumorale ovarienne avec extension
péritonéale ont été suspecté.
actinomycose
y Biopsie cutanée:
Cas 17 actinomycose pelvienne
y Femme, 41 ans, DIU
y Douleurs hypogastriques
y L’examen trouvait une masse oblongue fixée au plan postérieur.
y La biologie objectivait une anémie, un syndrome inflammatoire biologique
(VS à 60, hyper leucocytose à 11000G/l). Les marqueurs tumoraux étaient
normaux.
y La TDM : masse kystique pelvienne droite se rehaussant en périphérie
associée à un magma ganglionnaire englobant le méso sigmoïde, se
rehaussant intensément après injection
et à une densification de la
graisse de voisinage.
y Pièce opératoire:
Actinomycose
Actinomycose pelvienne commentaire
y
y
y
y
Affection rare
Germe anaérobie Gram + (Actinomyces Israelii)
Localisation thoracique: 15%, abdominale: 20%
Diagnostic positif difficile:
- Clinique trompeuse
- Lésion invasive pseudo-tumorale en imagerie
y
Signes radiologiques évocateurs:
- Au niveau abdomino-pelvien: atteinte concomitante de
plusieurs organes avec le caractère trans pariétal
- Au niveau thoracique: opacités de comblement alvéolaire non
systématisées associé à une réaction périostée de forme
ondulée atteignant les côtes adjacentes
y
Preuve anatomopathologique et/ou bactériologique
Actinomycose: A Retenir..
€
Evoquer le diagnostic d’actinomycose devant
toute masse invasive pseudo tumorale
atteignant
sans
discernement
plusieurs
organes.
€
Evolution est généralement favorable sous une
antibiothérapie adaptée et bien conduite.
Cas 18 pseudokyste péritoneal
€
€
€
€
Femme de 35 ans , opérée pour kyste de l’ovaire récidivent.
Au compte rendu opératoire de la dernière intervention: adhérences
péritonéales +++
Douleurs pelviennes
IRM: kystes pelviens
s’insinuant entre les organes de voisinage, en
hyper signal T2, hypo signal T1, non réhaussés après injection.
Î pseudo kyste péritonéaux
Axiale T1
Axiale T2
Axiale T2
Axiale T2
Pseudokyste Péritoneal :Commentaire
€
Les pseudokystes péritonéaux sont en rapport
avec l’absence de résorption du liquide
normalement produit au niveau de l’ovaire et des
trompes.
€
Imagerie: formations liquidiennes s’étendant entre
les structures de la région pelvien
€
Diagnostic différentiel: lymphangiome kystique,
kystes de l’ovaire…
CAS 19: Mucocèle appendiculaire
€
€
€
€
Femme de 40 ans
Syndrome douloureux et fébrile de la fosse iliaque droite FID
Écho : Masse kystique de la FID finement échogène siège
d’une calcification
En per opératoire:
échographie
mucocèle appendiculaire
CAS 20
y Femme 42 ans
y Douleur de la hanche droite
CAS 20
y Rx
Bassin: Processus siège de
calcifications en pop corn .
y TDM: Volumineuse masse largement
calcifiée centrée sur la branche ischiopubienne
droite infiltrant la fosse
ischio-anale ( ) et s’étendant dans la
racine de la cuisse.
y Chondrosarcome ischio-pubien
Coupe TDM axiale
Radio bassin
Coupe TDM axiale
Chondrosarcome ischio-pubien
€
10 à 20% des sarcomes osseux
€
Bassin: localisation fréquente (40%)
€
3 zones pelviennes: Aile iliaque (zone I); cotyle (zone II);
cadre obturateur (zone III)
€
3 grades de malignité
€
Métastase: 10 à 20% des cas
€
Chimiothérapie et radiothérapie
€
Récidive fréquente
inefficaces
Cas 21
y Femme, 43 ans
y Douleur pelvienne,
ténesme, pollakiurie
y TR: Masse postérieure
pré sacrée
y IRM:
T1
T2
T2
T1 Gd
Cas 21
y Volumineux processus expansif
T1
T2
, rétrorectal, en hyposignal T1, hypersignal T2,
rehaussé de façon hétérogène après
injection, à point de départ sacrococcygien, refoulant en avant le rectum
et infiltrant les fosses ischio-anales
y Diagnostic: Chordome sacrococcygien
T2
T1Gd
Conclusion
€
De grosses masses pelviennes peuvent
provenir des différents tissus et organes
pelviens.
€
Connaître
les
aspects
clinicopathologiques et IRM de ces lésions est
important pour affirmer le diagnostic et pou
une prise en charge mieux adaptée.
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