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Les Associations organisatrices de la JND Marseille:
Depuis la 1ère Edition en 2007, nos équipes représentées aujourd’hui par Mme Piasco pour Avenir Dysphasie Pro-
vence (AAD) et Mme Nocera pour Dyspraxie France Dys13 (DFD13), proposent un écho de la Journée Dys, sur
Marseille. Mme Jullien Déléguée de l’association HyperSupers, partenaire de longue date, s’associe à l’organisa-
tion de la manifestation 2012.
AAD Provence et DFD13 sont membres de la FFDys — Plus d’informations sur les Journées Dys en France :
www.journee-des-dys.info
Qui sommes nous ?
Depuis sa création, en avril 1992, AVENIR DYSPHASIE France et ses Antennes régionales se
préoccupent des enfants et adolescents atteints de dysphasie.
Ce trouble touche 2% de la population soit plus d'un million de personnes en France et se distingue, par sa sévérité
et ses caractéristiques, des simples retards d’acquisition du langage. Trouble structurel, primaire et durable de l’ap-
prentissage et du développement du langage oral. Il peut toucher l’expression, comme la réception et c’est donc l’élo-
cution, comme la compréhension, qui peuvent être affectées. Il perturbe gravement les apprentissages scolaires et
professionnels et les capacités d’intégration dans la vie sociale.
L’association est constituée de AAD France, de ses antennes régionales et de familles relais. L'action globale est
démultipliée sur le territoire grâce à l'ensemble de ses antennes qui portent le même message et les mêmes objectifs.
AAD comprend une vingtaine d'antennes en France.
www.dysphasie.org
DYSPRAXIE France DYS 13 œuvre en faveur des personnes dyspraxiques avec ou sans troubles associés.
Créée fin 2011 par des bénévoles engagés depuis des années en faveur de la dyspraxie, cette as-
sociation départementale s’intègre dans une dynamique nationale regroupée au sein de
DYSPRAXIE France Dys . Celle-ci est aujourd’hui représentée sur plus de 50 départements en
délégations ou associations locales, par des acteurs dont la majorité est issue du même parcours
associatif.
La Dyspraxie touche la planification et la coordination du geste d’une façon plus ou moins sévère et concernerait 3 à 5
% des enfants de 6 à 11 ans, selon la H.A.S (haute autorité de santé). Difficilement repérable si on méconnait le sujet,
le trouble se manifeste par une maladresse pathologique, entrainant des situations de handicap. Les répercussions
atteignent les différents parcours, qu’ils soient scolaires, professionnels ou sociaux, puisque la dyspraxie touche à la
motricité fine et/ou globale et souvent à la stratégie du regard. Moins fréquente, il ne faut cependant pas ignorer la dys-
praxie bucco faciale, qui va handicaper l’articulation, voire la déglutition et ne pas permettre de compenser en verbal,
des performances motrices défaillantes.
www.dyspraxies.fr
HYPERSUPERS accompagne depuis 10 ans les familles concernées par les troubles déficit de l’attention
avec ou sans hyperactivité. Elle favorise l’insertion en informant et sensibilisant les différents acteurs des
conséquences du TDAH. Organisée en délégations, l’association couvre de nombreux départements du
territoire. Les symptômes de ce trouble neuro développemental sont présents avant l’âge de 5 ans et s’ob-
servent dans toutes les situations. Inattention, Hyperactivité, impulsivité, sont plus ou moins dominantes.
Difficultés d’organisation, de repérage, mémoire défaillante, distractibilité, sont le lot quotidien des personnes concer-
nées. Ce trouble entraine des conséquences scolaires, sociales, familiales et fréquemment sur l’estime de soi, car l’i-
mage renvoyée est souvent négative. De plus, le TDAH est la plupart du temps associé à un ou plusieurs troubles des
apprentissages et à des troubles du sommeil (50%).
Des prises en charge adaptées, par des professionnels formés au TDAH, sont indispensables.
www.tdah-france.fr
Les chiffres varient selon les études, les pays et les époques.
Selon la nature des troubles que l'on inclut dans l'étude, selon le degré de sévérité pris en compte, les chiffres va-
rient de 1 à 10%. En France on parle de 6 à 8% de troubles dys. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d'une classe
d'âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques. Aucune étude fiable n'a donné un chiffre
des troubles DYS en France, mais on convient aujourd’hui que celui ci est largement sous estimé.
A cette situation floue, les réponses paraissent pourtant simples :
Repérage systématique dans les écoles par les acteurs scolaires formés — Diagnostic précoce accessible —
Parcours de soins et rééducations spécifiques — Adaptation des parcours scolaire, étudiant et professionnel—
La complémentarité de ces réponses, ne représente ni plus, ni moins, que l’égalité des droits et des chances
pour tous les Dys.