Apport de l’IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

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Apport de l’IRM dans le bilan
préthérapeutique du cancer du
rectum
Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A
BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF
TUNIS - TUNISIE
PLAN
• Introduction
• Matériel et méthodes
• Discussion:
1. Rappel anatomique
2. Anapath
3. Technique
4. Principes de traitement utiles au radiologue
5. Interprétation
• conclusion
Introduction
• La résection incomplète des tumeurs rectales demeure la
principale cause des récidives locorégionales du cancer du
rectum.
• L’objectif de ce travail est de montrer l’intérêt de l’IRM
pelvienne avec antenne de surface en réseau phasé dans le
bilan pré thérapeutique du cancer du rectum ainsi que son
rôle dans le Staging T, N et dans la prédiction de la
marge circonférentielle radiaire.
Materiel et méthodes
• Étude rétrospective de 30 dossiers de malades porteurs de cancer
du rectum sur une période de 3 ans de 2006 à 2009.
• Ces patients ont été explorés par une IRM pelvienne avec antenne
de surface en réseau phasé pré thérapeutique et un examen
anatomopathologique de la pièce opératoire pour la plupart.
Protocole IRM
•
•
•
•
Décubitus dorsal
Pas de préparation digestive pour la plupart
Quatre patients ont eu une opacification rectale par de l’eau.
IRM à 1,5 T
•
Séquences réalisées:
1. Coupes en séquences SE T2 dans les trois plans
2. Trois plans après injection de gadolinium avec saturation de la
graisse
•
•
•
matrice haute résolution 512
Petit champ 20/25cm
coupes fines (4mm)
Technique
• On commence par un plan sagittal T2 strict de localisation
Î on positionne les coupes axiales obliques perpendiculaires au grand
axe de la tumeur.
Î Coupes coronales T2 perpendiculaires aux coupes axiales
Résultats: Clinique:
¾ Âge: entre 24 et 82 ans
¾ Sexe: prédominance masculine (21 hommes pour 9
femmes)
¾ Tous les patients se sont présentés pour un syndrome
rectal avec rectorragies
Résultats: IRM
• Principe d’interprétation:
L’interprétation de l’IRM rectale doit répondre aux attentes du clinicien
1. Marge de résection longitudinale
2.
Extension locorégionale (T et N Staging)
3.
Marge de résection circonférentielle
4.
Extension à l’appareil sphinctérien
5.
Lésions secondaires synchrones
Résultats: IRM
• Signal de la tumeur:
9 Intermédiaire T2: 28 cas
• Hypersignal T2: dans deux cas d’adénocarcinome
mucineux
•Patient âgé de 33 ans
•Rectorragies
coupe axiale T2: Adénocarcinome
mucineux: hypersignal T2 de la tumeur
Résultats
1) Marge de résection longitudinale
•Marge de résection longitudinale: distance entre le pôle inférieur de la
tumeur et la recoupe rectale inférieureÎ prend en considération les
angulations du rectum
•Haut rectum: 9 cas
•Moyen rectum: 9 cas
•Bas rectum: 12 cas
Résultats
2) Stade T
IRM
Histologie
Stade T2
8
9
Stade T3
9
8
Stade T4
les deux patients
13 cas IRM dont
opérés ont un
seulement deux
patients ont été opérés adénocarcinome
(24 ans et 33 ans)
colloïde muqueux
stade T4
Î Un cas de faux positif T2
Résultats
•Patient âgé de 33 ans
•Rectorragies et syndrome rectal
•TR: processus bourgeonnant du bas rectum étendu au canal anal
Coupe axiale T2:
Épaississement pariétal quasi circonférentiel du bas rectum, en discret
hypersignal T2 irrégulier, sans interruption du signal de la musculeuse : stade T2:
Anapath: Adénocarcinome colloïde muqueux du bas rectum stade T2:
Résultats
•Patient âgé de 70 ans
•Rectorragies et AEG
•TR et rectoscopie: processus ulcéro-bourgeonnant du bas rectumÎ IRM
(A)
(B):
Coupe axiale T2 (A) et T1+ Gado (B):
•Epaissement tumoral pariétal du bas rectum bourgeonnant avec interruption du
signal de la musculeuse et présence d’images d’addition tumorale nodulaire dans
la graisse mésorectale (flèches)=> stade T3
Anapath: Adénocarcinome du bas rectum: stade T3
Résultats
•Patient âgé de 24 ans
•Rectorragies
• rectoscopie: processus tumoral bourgeonnant étendu à la marge anle
•
Coupe sagittale T2: Tumeur du
bas rectum envahissant l’espace
pré sacré et rétrogénital: stade
T4
•
Coupe sagittale T2: Tumeur du
bas rectum envahissant la
vésicule séminale droite stade T4
Résultats
3) Stade N
Pour les 18 patients opérés:
•IRM: 12 N1
•Histologie : 14 N1
2 Faux négatifs
Résultats
stade N
•Patiente âgée de 62 ans
•Syndrome rectal
•Rectoscopie: processus tumoral du bas rectum
•Coupe axiale T2:
ƒTumeur du bas rectum classée T3 à l’IRM
(interruption du signal de la musculeuse
ƒGanglion
Ganglion mésorectal de contours irréguliers
par endroit (flèche) en discret hypersignal
=> N1
•Anapath: Adénocarcinome bien
différencié du bas rectum:
=> Stade T3N1
Résultats
4) Marge circonférentielle radiaire: CRM
C’est la plus petite distance séparant la tumeur du fascia recti
Pour les 8 patients T3:
•On a considéré une valeur de CRM de 5mm à IRM
•Une marge de sécurité de 1mm à été considéré par les histologistes
IRM
Histologie
CRM <5mm
(IRM) et <1mm
(anapath)
5
4
CRM > 5mm
(IRM) et 1mm
(anapth)
3
4
Résultats
Mesure de la CRM
•Coupe axiale SET2: tumeur du bas rectum stade T3 avec
CRM< 5mm
•Histologie: concorde avec les résultats IRM: CRM< 1mm
Résultats
5) Extension sphinctérienne
On mesure=>
• La Distance par rapport au sphincter interne: évaluée sur les coupes
coronalesT2 ou T1 Gado.
• La marge distale de sécurité pour l’atteinte du sphincter anal est de
2cm=> conservation sphinctérienne
2cm
Résultats
•
•
Pour les 12 cas de tumeur du bas rectum opérés, on a un envahissement
du sphincter anal à l’IRM et à l’histologie dans 6 cas.
Ces patient sont eu une amputation abdomino périnéale (distance
Tumeur -sphincter <2cm dans tous les cas)
Coupe axiale T1 avec injection
de Gadolinium: Tumeur du bas
rectum étendue au sphincter
interne et externe
Résultats
5) Extension aux organes de voisinage
•Pour les 13 cas de T4 seulement deux patients ont été opérés.
•Pour ces deux patients,
‰1er patient: extension aux vésicules séminales, à l’espace pré sacré
et rétrogénital
‰2ème patient: extension à la prostate
‰L’examen histologique a confirmé l’extension dans les deux cas.
DISCUSSION
Rappel anatomique
En IRM, la paroi est mieux visualisée en T2, elle est
formée par 3 couches :
• une muqueuse en hyposignal ( )
• une sous muqueuse en hypersignal ( )
• une musculeuse épaisse en hyposignal ( )
Le rectum est entouré par le mésorectum (espace
cellulograisseux contenant les vaisseaux, les
branches nerveuses et les lymphatiques du
rectum).
• Le mésorectum ( ) est en hypersignal T2
• Le fascia mésorectal ou fascia recti ou fascia peri
rectal entoure le mésorectum
• Le fascia recti est une fine bande en hyposignal
T1 et T2 ( ).
Rappel anatomique
•
•
•
Au niveau du canal anal la musculeuse forme les sphincters interne ( ) et
externe ( ).
Ces sphincters sont en hyposignal T2 séparés par un plan intersphintérien
( ) en hypersignal.
Après injection de gadolinium le sphincter interne prend le contraste de
façon importante.
Anapath
Classification TNM, mise à jour en 2002 TNM (UICC 2002)
• Tumeur
– Tis : Tumeur intra-épithéliale (carcinome in situ) ou
envahissant le chorion
– T1 : Tumeur envahissant la sous-muqueuse,
– T2 : Tumeur envahissant la musculeuse,
– T3 : Tumeur envahissant la graisse péri-rectale,
– T4 : Tumeur envahissant au moins un organe de
voisinage;
– Tx : la tumeur primitive ne peut être évaluée.
• Ganglions
– N0 : pas de métastase ganglionnaire
– Nx : ganglions non évalués
– N1 : 1 à 3 ganglions métastatiques régionaux
– N2 : 4 ganglions métastatiques régionaux ou plus
• Métastases
– M0 : pas de métastase
– M1 : métastases à distance (dont ganglions susclaviculaires
Muqueuse
Sous
muqueuse
musculeuse
mesorectum
Fascia recti
T1
T2
T3
T4
Technique
1)
Préparation:
Les avis concernant la préparation rectale sont très variables:
•
Pas de préparation rectale pour certains.
•
Lavement évacuateur avec administration intra rectale de gel
d’échographie, de produit de contraste supra magnétique, de glycérine,
d’air, de méthycellulose, d’eau, de Gadolinium dilué…
=> Bien délimiter les tumeurs mais si elle est excessive peut conduire à une
distension rectale et une compression de la graisse du mésorectumÎ
risque de sous-estimer la marge circonférentielle radiaire.
=> Pas d’avantage en terme de précision diagnostique
Certains auteurs préconisent l’injection d’antispasmodiques par voie
intramusculaire ou intraveineuse
2) Antennes:
Technique
•Les avis sont variables concernant l’utilisation d’antennes endocavitaires ou de surface en réseau phasé
•Les avantages et les inconvénients de ces deux techniques sont résumés à partir d’une revue de la littérature
Antenne endorectale
+ Bonne évaluation de l’extension pariétale.
+ Meilleure visualisation de l’appareil sphinctérien
+ Analyse des tumeurs à un stade précoce.
-) Limitée par les lésions sténosantes, les lésions du
haut rectum.
-) Champ de vue limité Î
-) mauvaise interprétation de la CRM
-) mauvaise évaluation de l’extension des tumeurs
volumineuses.
-) ne permet pas l’analyse de l’extension aux organes
de voisinage.
-) Détecte les ganglions du mésorectum mais ne
visualise pas les ganglions pelviens.
-) Echec technique dans 40% des cas, risque de
traumatisme
Antenne de surface
-) mauvaise précision pour les tumeurs superficielles
T2
+ Bonne visualisation de l’appareil sphinctérien
+ Bon rapport signal sur bruitÎ haute résolution
spatiale pour un large champ d’exploration (FOV large
couvrant l’ensemble du pelvis)Î
+ Bonne interprétation de la CRM
+ Bonne évaluation de l’extension des tumeurs
volumineuses et évoluées T3/T4
+ Analyse de l’extension aux organes de voisinage
+ Détection des ganglions du mésorectum et pelviens
avec une bonne sensibilité une mauvaise spécificité.
+ Meilleure tolérance
Principes de traitement utiles au
radiologue
1°Chirurgie
•
Le traitement chirurgical dépend de la marge longitudinale
1.
Le haut rectum:
™
Tumeur intra péritonéale
™
1/3 supérieur du rectum 11à15cm de la marge anale
™
Repère anatomique: plan des vésicules séminales
Î Résection antérieure
Principes de traitement utiles au radiologue
1°Chirurgie
2° moyen et bas rectum Î exérèse totale du mésorectum TME
•Plan de clivage avasculaire suivant le fascia mésorectal
•Respecte au mieux les plexus hypogastriques
•Le curage ganglionnaire n’est pas systématique (sauf s’il existe des ganglions en
dehors du mésorectum)
•Tumeur du bas rectum: 2à 5.5cm de la MA:
•AAP
•Ou conservation sphinctérienne partielle pour
T4=resection intersphinctérienne RIS
•RIS emporte la partie supérieure du sphincter
interne: 2 conditions:
‰Tumeur à plus de 1cm de la MA
‰Tumeur peu évoluée
RIS
Principes de traitement utiles au
radiologue
2° traitement néoadjuvant
• Radio et chimiothérapie
=> Tumeurs du bas et moyen rectum évoluées
⇒ Diminuent les récidives locales
⇒ Altérent l’état fonctionnel et risque de surmortalité
• Indications:
¾ T3 T4
¾ N+
¾ T3 avec marge circonférentielle> 1mmÎ tt néoadjuvant ou chirurgie seule
Î IRM (prédire le marge circonférentielle pour éviter le tt néoadjuvant)
Stratégie thérapeutique
Recommandations 2005 Cancer du moyen et du bas rectum
(pôle inférieur < 10 cm de la marge anale)
Diagnostic de lésion rectale: TR
Echoendoscopie rectale (+TDM TAP)
T3-T4 et/ou N+
T1-T2 N0
IRM
Chirurgie seule
Marge latérale>1mm
Standard: Radiothérapie
Chirurgie
Marge latérale<1mm
Option: Chirurgie Radio
chimiothérapie
Chirurgie
Marge longitudinale
•L’IRM nous a permis de prédire la marge longitudinale dans tous
les cas.
•C’est un moyen plus fiable que la rectoscopie au tube rigide dans
la mesure de la marge longitudinale
IRM>>TR et la Rectoscopie
Signal tumoral
Dans la littérature, le signal de la tumeur varie selon le type histologique (c’est
le cas de nos patients):
•
•
Adénocarcinome liberkhunien: signal intermédiaire, en hypersignal par
rapport à la musculeuse mais en hyposignal par rapport à la sousmuqueuse en séquence T2
Adénocarcinome mucineux: franc hypersignal T2
Extension locorégionale:
Stagging T
•
•
•
•
Stagging T: Repose sur une bonne visualisation des constituants de la paroi
La précision variant de 65 à86% pour la précision T dans la littérature
Dans notre série, un cas de faux négatif: un stade T2 classé par excès en T3
Cette surestimation est due à la présence d’une réaction desmoplastique
(réaction fibro inflammatoire) prise pour de la tumeur.
•
Extension tumorale: une image d’addition nodulaire ou à base large en continuité
avec la tumeur dans la graisse péri-rectale.
R desmoplastique => hyposignal marqué des spiculations
•
Extension locorégionale:
Stagging T
•Coupe axiale T2:
Petites réactions desmoplastiques
en hyposignal T2 à ne pas
confondre avec des images
d’addition tumorale
•Histologie: T2
Extension locorégionale:
Stagging T
• Le T stagging n’est pas le véritable enjeu de l’IRM
™ La confusion entre un T2 et un petit T3 a pas de
conséquences thérapeutiquesÎ traitement chirurgie
d’emblée
™ La distinction entre T3 avec marge de résection envahie
et celle avec marge de résection faible est importanteÎ
traitement néo adjuvant et chirurgie
Extension ganglionnaire
Staging N
•
•
facteur de risque majeur de récidive locale.
Deux cas de faux négatifs dans notre étude Ù il s’agit de ganglions de
petite taille <5mm en hyposignalÎ intérêt de prendre en considération tous
les critères de ganglions métastatiques vu la fréquence des
micrométastases.
Coupe axiale T2: ganglion
mésorectal postérieur <5mm en
hyposignal T2 faussement classé
bénin.
Extension ganglionnaire
stagging N
•
Certains auteurs définissent les Critères IRM pour différencier les
ganglions métastatiques des ganglions bénins=>
1.
2.
3.
4.
5.
Taille : petit axe> 5mmÎ 28% envahis
Rapport petit axe/grand axe <1,5
Contours irréguliers, spiculés
ou flous
Signal hétérogène en motte, hypersignal T2,
certaines études proposent l’utilisation de produit de contraste supra
magnétiques captés par le système réticulo endothélial
=> hyposignal des ganglions réactionnel
=> hypersignal des ganglions pathologiques
Extension à l’appareil
sphinctérien
•
L’IRM pelvienne nous a permis dans tous les cas de détecter
l’envahissement sphinctérien ainsi que de mesurer de la marge distale de
sécurité pour l’atteinte du sphincter anal
•
Dans la littérature, l’IRM permet dans 66 à 76% d’évaluer l’extension au
sphincter anal.
•
La discordance avec les données de la littérature est lié au nombre limité de
malades dans notre série.
Marge circonférentielle radiaire
ou marge latérale
•
1ér paramètre prédictif de récidive locale
• Pour certains auteurs la CRM dépend de:
9 L’extension tumorale
9 La richesse naturelle en graisse du mésorectum .
•
Dans la littérature il existe une discordance quand à la valeur de la CRM en
IRM (5 mm ou 6 mm) , ceci est lié à la valeur minimale prise par les
histologistes: 1mm pour 5mm en IRM et 2mm pour 6mm.
•
Dans notre étude on a eu un cas de faux positif qui est du à la présence d’une
réaction desmoblastique => diminue la valeur de la CRM
Extension aux organes de
voisinage
• Il est important de bien délimiter l’extension pour planifier l’exérèse
tumorale et définir le volume cible de la radiothérapie.
• Pour certains auteurs l’IRM est plus sensible que le scanner pour
l’extension à l’utérus, au vagin et à la paroi pelvienne.
• Pour d’autres, un scanner thoraco-abdominal fait dans le cadre du
bilan d’extension à distance peut évaluer l’extension aux organes de
voisinage.
CONCLUSION
• L’IRM pelvienne avec antenne de surface en réseau
phasé est l’examen de choix pour le bilan d’extension
locorégional essentiellement pour les tumeurs
rectales évoluées T3 ou T4 pour déterminer la marge
de résection circonférentielle et pour les tumeurs du
bas rectum l’extension à l’appareil sphinctérien.
• Les limites de cette technique sont l’étude de
l’extension ganglionnaire et l’interprétation de la
réaction desmoplastique
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