DOSSIER THÉMATIQUE Cancer du rectum AUTO-ÉVALUATION A. Chirurgie avec exérèse du mésorectum B. Chimiothérapie seule puis chirurgie avec exérèse du mésorectum C. Radiochimiothérapie puis chirurgie avec exérèse du mésorectum D. Radiothérapie exclusive puis chirurgie avec exérèse du mésorectum E. Chimiothérapie seule F. Radiochimiothérapie seule G. Radiothérapie seule 2. Après analyse de la pièce de résection chirurgicale, quelles sont les indications de la chimiothérapie adjuvante ? A. Tumeur de stade III (atteinte ganglionnaire) B. Tumeur de stade II avec facteur de mauvais pronostic C. Tumeur de stade II sans facteur de mauvais pronostic D. Tumeur de stade I 3. Une IRM rectale pour bilan préthérapeutique d’un cancer du rectum doit impérativement comprendre les séquences suivantes : A. Une séquence T2 dans le plan coronal B. Une séquence T2 dans le plan axial C. Une séquence T1 après injection de gadolinium D. Une séquence de perfusion E. Une séquence de diffusion 4. L’IRM rectale après traitement néoadjuvant : A. n’est utile que pour les T4 B. n’est utile que pour les patients non opérables C. évalue la réponse sur des critères morphologiques et volumétriques D. ne comprend jamais de séquences de perfusion E. permet de réévaluer le stade T et le stade N 5. L’échoendoscopie dans le cancer du rectum (une réponse fausse) : A. est rarement nécessaire B. visualise bien toute l’épaisseur de la paroi rectale C. permet de repérer la distance entre le pôle inférieur de la tumeur et le sphincter anal D. est habituellement réalisée avec un vidéoéchoendoscope souple E. permet à la fois l’analyse de la paroi, celle de l’atteinte ganglionnaire et la cartographie de la tumeur 4. L’apport de l’échoendoscopie dans le cancer du rectum est (3 réponses exactes) : A. l’analyse précise de l’extension tumorale T1-T2 B. l’analyse précise de l’extension tumorale T3-T4 C. l’analyse précise de l’extension dans le mésorectum D. la possibilité de prédire le caractère métastatique selon l’aspect ganglionnaire E. complémentaire à celui de l’IRM rectale 5. Quelles indications pour les traitements locaux du cancer ? A. l’IRM est l’examen de référence pour discriminer les bonnes indications d’exérèse locale B. Le caractère ulcéré n’est pas une contre-indication à une exérèse locale C. Le risque d’envahissement ganglionnaire est de 25 % pour les lésions T1sm3 D. Après réponse complète au traitement néoadjuvant, l’exérèse de la cicatrice tumorale est le traitement de référence 6. Le syndrome de résection antérieure du rectum A. existe si le segment rectal laissé en place mesure moins de 5 cm B. peut altérer la qualité de vie C. s’améliore toujours dans les 6 mois suivant le rétablissement de continuité D. nécessite souvent une nouvelle chirurgie 7. Après résection rectale basse A. la confection d’un réservoir améliore les résultats fonctionnels B. le syndrome de résection antérieure du rectum touche moins de 5 % des malades C. la résection intersphinctérienne ne majore pas le risque d’incontinence anale D. la survenue d’une fistule anastomotique est un facteur péjorant les résultats fonctionnels 258 | La Lettre de l’Hépato-Gastroentérologue ̐ Vol. XIV - n° 6 - novembre-décembre 2011 Réponses : 1C, D. 2A, B. 3A, B 4C, E 5A. 6A, D, E. 7B, C. 8A, B. 9A, D. 1. Quel traitement proposez-vous aux cancers de stade II et III du bas ou du moyen rectum ?