Documents pdf. - Jean François Roux

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Plan
1. Avant le BREXIT
1.1. Présentation de l’organisation politique du Royaume-Uni
de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
1.2. Royaume-Uni et l’UE
2. BREXIT :
2.1. Campagne
2.2. Résultats
3. Après le BREXIT
3.1. Bouleversement politique
3.2 Avenir ?


UE
Ecosse
1. Avant le BREXIT
1.1. Présentation de l’organisation politique du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
1707 : Acte d’Union – Création du parlement de Grande
Bretagne (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Irlande du Nord)
« Should Scotland be an
independent country? »
Référendum sur l'indépendance de l'Écosse du 18
septembre 2014
2012 : L’accord d’Edimbourg entre Alex Salmond (1er ministre
écossais) et David Cameron (1er ministre britannique)
Alex Salmond
David Cameron
Royauté – Buckingham Palace
Elisabeth II
Reine du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d'Irlande
du Nord depuis 1952
Parlement – Palais de Westminster
2010 - 2015
Gouvernement – 10 Downing Street
2010 - 2015
David Cameron
Premier ministre
britannique
Nick Clegg
Dirigeant des
Démocrates libéraux
Vice-Premier ministre du
Royaume-Uni
Ed Miliband
Leader du Parti travailliste
Chef de l’opposition du
Royaume-Uni
Grands offices d'État
David Cameron
Premier ministre britannique
Philip Hammond
Secrétaire d'État des Affaires
étrangères et du Commonwealth
Theresa May
Secrétaire d'État à l'Intérieur
George Osborne
Chancelier de l'Échiquier
Élection législative 7 mai 2015
David Cameron
Premier ministre
britannique
Nick Clegg
Dirigeant des
Démocrates libéraux
Vice-Premier ministre du
Royaume-Uni
Ed Miliband
Leader du Parti travailliste
Chef de l’opposition du
Royaume-Uni
Élection législative 7 mai 2015
David Cameron
Premier ministre
britannique
Jeremy Corbyn
Leader du Parti travailliste
Chef de l’opposition du
Royaume-Uni
Nicola Sturgeon
Dirigeante du SNP
1.2. Royaume-Uni et l’UE
 Adhésion
1er janvier 1973
La Communauté économique européenne (CEE) s'est
ainsi élargie à 9 États (le Royaume-Uni étant entré en
même temps que l'Irlande et le Danemark)
Contrer l’isolement
la crise de Suez de 1956 a tendu les relations avec les ÉtatsUnis
l'empire colonial britannique disparait
l'Association européenne de libre-échange (AELE) n'a pas
compensé la faiblesse grandissante de l'économie
britannique
1.2. Royaume-Uni et l’UE
Référendum d’indépendance de 1975
1.2. Royaume-Uni et l’UE
1.2. Royaume-Uni et l’UE
2. BREXIT
23 juin 2016
2.1. Campagne
Boris Johnson
Michael Gove
Nigel Farage
UKIP
Euroscepticisme
Nationalisme
Libéralisme économique
Nigel Farage
Député européen
Ancien chef du Parti pour
l'indépendance du Royaume-Uni
(UKIP)
"Nous
ne voudrions
pasa-t-il
être assuré
commeàles
Suisses,
n'est-ce
pas? Ça serait
"Les
parallèles
sont là",
Jackson
dans
le Mississippi.
"Tout horrible!
le mondeNous
nous
serions
riches!",
avait-il
réagi
en 2013
un discours
David
mettant
en garde
donnait
perdants".
Mais
"nous
avonsà réussi.
Nousde
avons
faitCameron
du 23 juin
notre jour
de
contre une
sortie
du avons
Royaume-Uni
de l'Union européenne.
l'Indépendance,
quand
nous
écrasé l'establishement",
a-t-il poursuivi.
Jo Cox
2.2. Résultats
3. Après le BREXIT
3.1. Bouleversement politique
Démission de David Cameron (13.07.16)
Theresa May
Premier ministre britannique (2016-…)
David Cameron (2010-2016)
Gordon Brown (2007-2010)
Tony Blair (1997-2007)
Parti conservateur
Parti travailliste
Parti travailliste
Premier ministre du Royaume-Uni
(1979 à 1990)
Parti conservateur
Grands offices d'État
Theresa May
Premier ministre britannique
Philip Hammond
Chancelier de l'Échiquier
(Finance)
Boris Johnson
Secrétaire d'État des Affaires
étrangères et du
Commonwealth
Amber Rudd
Secrétaire d’Etat à l’Intérieur
Diane James
Députée européenne
Cheffe du Parti pour l'indépendance
du Royaume-Uni (UKIP)
3.2. Avenir ?
• Techniquement, les traités européens
accordent deux ans, renouvelables, pour sortir
de l’Union européenne (UE).
• C’est d’autant plus court que les tenants du
Brexit vont devoir choisir entre deux
promesses contradictoires :
– contrôler l’immigration, en mettant fin à la libre
circulation des personnes avec l’UE, ou
– conserver l’accès au marché unique
3.2. Avenir ?
Les différents scénarios potentiels :
1. Le Scénario norvégien
– La Norvège ne fait pas partie de l’UE, mais elle est
membre de l’Espace économique européen. Elle
bénéficie de l’accès complet au marché unique. En
échange, elle est obligée de suivre les règles et
régulations de Bruxelles, de contribuer au budget
européen et d’accepter la libre circulation des
personnes. Bref, cela ne changerait presque rien
par rapport à la situation actuelle, tout en retirant
Londres de la table des négociations.
3.2. Avenir ?
Les différents scénarios potentiels :
1. Le Scénario norvégien
2. Le Scénario suisse
– Les relations entre la Suisse et l’UE sont basées sur
des dizaines d’accords bilatéraux. Mais ceux-ci ne
comprennent pas les services financiers, extrêmement
importants pour le Royaume-Uni. La Suisse doit aussi
accepter la libre circulation des personnes, ce qui
provoque de fortes tensions depuis la votation de
2014 imposant des quotas d’immigration. «Il est
improbable que cette option soit proposée», estime
Jean-Claude Piris, auteur d’un rapport sur le sujet
pour le Centre for European Reform.
3.2. Avenir ?
Les différents scénarios potentiels :
1. Le Scénario norvégien
2. Le Scénario suisse
3. Le Scénario turc
– La Turquie a actuellement accès au marché unique
sans accepter la libre circulation des personnes.
Mais cet accord ne porte que sur les biens, pas sur
les services. Or, 80% de l’économie britannique
vient des services, particulièrement la finance.
3.2. Avenir ?
Les différents scénarios potentiels :
1. Le Scénario norvégien
2. Le Scénario suisse
3. Le Scénario turc
4. Le Scénario de l’omc
– Redevenir un simple membre de l’Organisation
mondiale du commerce. Des droits de douane
seraient alors en place et le Royaume-Uni serait
traité au même titre que la Chine ou l’Inde.
3.2. Avenir ?
• Les partisans du Brexit soutiennent qu’un autre
scénario est possible: un accord spécial entre
Bruxelles et Londres, qui conviendrait aux deux
parties.
«Nous sommes la cinquième économie du monde et
je ne crois pas un instant que les constructeurs
automobiles allemands ou les viticulteurs français
accepteront des droits de douane qui réduiraient
leurs exportations dans notre pays», explique
Gerard Lyons, un économiste en faveur d’une sortie
de l’UE.
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