1 LE POINT SUR LES TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES DANS LA MALADIE D’ALZHEIMER EN 2016 Groupe de travail de la Fédération Nationale des Centres Mémoire Ressources et Recherche Sous la coordination de C. Hommet (CHU Tours) : JL Novella (CHU Reims), S Auriacombe (CHU Bordeaux), M Vercelletto (CHU Nantes), G. Berrut (CHU Nantes), S Belliard (CHU Rennes), T Desmidt (CHU Tours) et M. Ceccaldi (CHU Marseille). Avec la participation de J. Pelat (CHU Marseille) pour la collecte et de L. Kanagaratnam (CHU Reims) pour le traitement des données de l’enquête menées auprès des Consultations Mémoire Dans la maladie d’Alzheimer (MA), nous disposons à ce jour de deux classes thérapeutiques : les anti-cholinestérasiques ou inhibiteurs des cholinestérases (IchE) représentés par le donepezil, la rivastigmine et la galantamine et les antagonistes des récepteurs NMDA représentés par la mémantine. Ces médicaments ont une autorisation de mise sur le marché et sont disponibles en France depuis la fin des années 1990. L’efficacité des IchE et de la mémantine a été mesurée sur 4 dimensions de la maladie : la cognition, les activités de vie quotidienne, les troubles de l’humeur et du comportement, et l’impression globale de changement. L’objectif de cet article est d’aborder les conditions dans lesquelles ces traitements symptomatiques sont prescrits en France et d’examiner les données actuellement disponibles concernant leur efficacité, leur tolérance, leur impact médico-économique, ainsi que les positions des autorités sanitaires sur les conditions de leur prescription, en France et dans les autres pays européens. A/ Enquête menées auprès des praticiens des Consultations Mémoire (CM) et des Centres Mémoire Ressources et Recherches (CMRR) sur l’utilisation des traitements symptomatiques.: résultats issus d’une analyse préliminaire. La FCMRR a souhaité mettre en œuvre une enquête visant à apprécier le niveau et les conditions de l’utilisation de ces traitements par les spécialistes français de la Maladie d’Alzheimer travaillant dans les CMRR et les CM. Un questionnaire composé de 10 questions (fourni en annexe) a été diffusé via les 28 CMRR aux médecins exerçant en CM et en CMRR. Chaque CMRR a été chargé de diffuser ce questionnaire auprès des médecins exerçant au sein du CMRR et dans les CM de la région correspondante. Le 31 Mai 2016 1 2 questionnaire a été adressé par courriel aux intéressés, et les réponses ont été collectées soit par courriel, soit par courrier postal. Le traitement des données est assuré par l’Unité d’Aide Méthodologique du Pôle Recherche et Santé Publique du CHU de Reims (L. Kanagaratnam et JL Novella). Le questionnaire a été diffusé en décembre 2015. Le délai de réponse a été étendu au 01 Février 2016. Un total de 435 questionnaires ont été reçus, dont 428 se sont avérés exploitables (questionnaires illisibles, données manquantes, réponses hors délai). Les données présentées ici sont issues d’une première analyse. Des analyses complémentaires sont en cours. Figure 1 : Origine géographique des réponses reçues (pourcentages) Les réponses reçues ont émané pour 67% de médecins gériatres et pour 30 % de médecins neurologues. Les quelques réponses restantes provenaient de spécialistes en psychiatrie (2%) et de médecins généralistes (1%). La majorité des médecins ayant répondu à l’enquête exercent en Consultation Mémoire hospitalière (près de 62%), 28% d’entre eux travaillent au sein des CMRR, le reste des répondants étant pour l’essentiel des médecins ayant une pratique libérale. On retiendra donc que la très grande majorité des répondants ont été des médecins hospitaliers (90%). 94,12% des répondants déclarent prescrire régulièrement des IchE vs 5,88% d’entre eux qui ont répondu non à cette question pour cette catégorie de médicaments. Pour la mémantine, 89,05% des répondants déclarent la prescrire régulièrement alors que 10,95% déclarent le contraire. 31 Mai 2016 2 3 L’arrivée des génériques n’a pas entraîné de diminution des prescriptions des traitements symptomatiques pour 91,96% des médecins interrogés. Concernant les effets secondaires des IchE, ils sont considérés comme très fréquents par 3,31% des répondants, fréquents pour 24,35% d’entre eux, mais près des trois quarts des spécialistes les considèrent comme peu fréquents (65%) ou rares (7,33%). Un tiers des répondants (32%) considèrent toutefois que ces effets secondaires constituent un frein à la prescription des IchE, alors que les deux tiers déclarent une opinion contraire (67,61%). Pour la mémantine cet écart est encore plus marqué puisque moins de 10% des répondants considèrent ses effets secondaires comme fréquents (8,53%) ou très fréquents (0,24%). alors que plus de 90% d’entre eux les rapportent comme peu fréquents (53,32%) ou rares (37,91%) et ces effets secondaires ne constituent un frein à la prescription de la mémantine que pour une minorité de répondants (8,57%). Dans leur pratique clinique, l’efficacité clinique des traitements symptomatiques est évaluée à l’aide du test MMSE par les 3/4 des répondants, à l’aide d’une échelle fonctionnelle pour un peu plus de la moitié d’entre eux (56,16%), alors qu’une minorité d’entre eux déclarent utiliser les échelles comportementales telles que le NPI (NeuroPsychiatric Inventory) (21%) ou l’échelle d’Apathie (7%). Il est intéressant de noter que la très grande majorité des praticiens spécialistes (84%) déclarent apprécier l’efficacité des traitements sur la base d’une impression globale fournie par le témoignage des aidants. Dans l’hypothèse où ces traitements symptomatiques ne seraient plus disponibles, 60% des praticiens considèrent que cela aurait un impact sur l’accès des patients aux différentes prestations médicosociales et un pourcentage analogue de praticiens (63%) estiment que cela influencerait la qualité de la recherche clinique menée dans le domaine des maladies neurodégénératives (MND). En outre, toujours dans le cas de cette hypothèse, plus des deux tiers (69,36%) des répondants estiment que cela aurait un impact sur la qualité des soins qu’ils apporteraient à leurs patients et à leur implication dans la prise en charge des MND. Enfin, la très grande majorité des spécialistes ayant répondu à cette enquête considèrent que l’image négative associée à ces traitements est injustifiée (87,35%) et qu’ils leur sont utiles dans leur pratique clinique (93,17%). En résumé, cette enquête montre clairement qu’en dépit de l’arrivée des génériques, les spécialistes hospitaliers (CMRR et CM) de la Maladie d’Alzheimer prescrivent très majoritairement ces médicaments dont les effets secondaires sont jugés peu fréquents mais pris en compte dans leurs prescriptions, qu’ils en évaluent l’efficacité d’avantage de manière globale que sur des échelles métriques, et qu’ils estiment injustifiée l’image négative qui leur est associée. En outre, il apparaît que 2 médecins sur 3 estiment que la disparition de ces traitements symptomatiques aurait un effet négatif sur la qualité des soins apportés aux malades Alzheimer et la très grande majorité (près de 94% d’entre eux) les estiment utiles. (Les données brutes de cette analyse préliminaire sont fournies dans l’annexe 2 du présent document) 31 Mai 2016 3 4 B/ Quelques données extraites de la littérature récente B1. Quelle efficacité ? Les inhibiteurs de l’acétylcholinesterase En plus des études d’enregistrement qui avaient montré la supériorité des IchE sur le placebo, des revues et méta-analyses plus récentes ont également conclu à leur bénéfice à 6 mois sur des critères cognitifs, fonctionnel et d’évaluation globale (Impression globale de changement par le clinicien) (Hansen, Gartlehner et al. 2008), (Raina, Santaguida et al. 2008) . Une revue Cochrane de 2006 conclut également à l’efficacité des IchE en général (Birks 2006), confirmée en 2015 pour la rivastigmine (Birks, Chong et al. 2015) avec la revue de 13 études en double aveugle rivastigmine/placebo rassemblant 3450 cas, pour une durée d’utilisation allant de 12 à 52 semaines. A plus long terme (un an) Doody et al qui ont randomisé 430 patients présentant une MA en un groupe traité par donepezil et un groupe placebo, ont trouvé à un an un déclin cognitif significativement plus faible dans le groupe traité versus le placebo, sur le critère du score MMSE. Les auteurs ont également mis en évidence une diminution du risque de déclin fonctionnel de 38 % dans le groupe traité versus le placebo à 1 an (Doody, Dunn et al. 2001) (Mohs, Doody et al. 2001). L’étude AD2000 qui a inclus 565 patients et les a randomisés en groupe donepezil ou placebo a mis en évidence un gain statistiquement significatif de 0.8 point au MMSE sur les 2 premières années au profit du donépézil versus placebo, et un gain fonctionnel significatif jugé sur la Bristol Activity of Daily Living Scale (BADLS). Par contre, sur les 3 années de suivi de cette étude, il n’a pas été pas mis en évidence de gain en termes d’institutionnalisation. Toutefois, moins de 50% des sujets ont été suivis plus d’un an et moins de 20% ont terminé l’étude ce qui a relativise la validité des résultats (Courtney, Farrell et al. 2004). Plus récemment, l’étude de Hager et al. en double aveugle contre placebo effectuée avec la galantamine (24 mg/j ) a porté sur 2051 patients présentant un score moyen de 19 au MMSE et suivis pendant 2 ans. Des traitements concomitants comme des antidépresseurs ou des antipsychotiques pouvaient être associés de même que la mémantine. Le critère de jugement principal était le score au MMSE et le critère de jugement secondaire l’échelle DAD (Disability Assessment of Dementia). Les résultats montraient une baisse statistiquement significative du score au MMSE plus marquée dans le bras placebo (- 2.14) que dans le bras galantamine (-1 .4). Le score à la DAD était aussi plus bas dans le bras placebo par rapport au bras mémantine. Le traitement par mémantine était associé de façon identique dans les deux bras (21 %). Les auteurs concluaient que le traitement à long terme par la galantamine réduit le déclin cognitif et stabilise les activités de la vie quotidienne. Cependant seuls 30 % des patients ont terminé l’étude, ce qui relativise également la portée de ces résultats. (Hager, Baseman et al. 2014) . En outre, si le bénéfice est réel, il reste modeste en amplitude : le gain moyen du score au MMSE de ces traitements, versus placebo, à 6 mois, est de 1,4 points. De plus, les résultats moyens cachent de grandes disparités, avec des patients répondeurs et non répondeurs. La méta-analyse de Birks sur les 31 Mai 2016 4 5 IchE en 2006 ajoutait qu’il n’était pas possible de prédire quels patients bénéficieraient le mieux des traitements, ni d’avancer une supériorité d’un IchAE sur un autre, affirmations encore valables aujourd’hui (Birks 2006) . La mémantine La première étude d’enregistrement montrant la supériorité de la memantine par rapport au placebo dans la MA au bout de 6 mois est celle de Reisberg et al (2003).Cette étude avait été réalisée chez 252 patients dont le score moyen du MMSE était de 7 , 9 sur 30. C’est pourquoi la mémantine a obtenu l’ AMM chez des patients atteints de MA au stade sévère (MMSE < 10). Puis entre 2006 et 2008 plusieurs études ont permis de montrer l’efficacité de la mémantine au stade modéré à modérément sévère (MMSE < à 20) de la MA. La méta analyse de Matsunaga et al réalisée sur 2433 patients provenant de 9 études sélectionnée entre 2003 et 2013 confirme l’amélioration de la cognition, du comportement (diminution de l’ agitation) et des activités de la vie quotidienne . Dans cette méta analyse, la mémantine est administrée en monothérapie et contre placebo, 7 études durent 6 mois et 2 durent 12 mois, le score MMSE est bas (compris entre 7 et 14 sur 30) (Matsunaga, Kishi et al. 2015). B2. Quand arrêter la prescription ? La question de la durée de la prescription est une question légitime. L’ensemble des essais industriels ont été réalisés sur une période de 6 mois, et, en pratique, les durées de prescription sont en fait beaucoup plus longues. Compte-tenu des résultats, modestes mais réels, en terme de bénéfice à 6 mois, la réalisation d’essais de plus longue durée est limitée par le fait que beaucoup considèrent comme éthiquement discutable l’utilisation de placebo sur des périodes prolongées et c’est certainement l’une des raisons pour lesquelles nous ne disposons que de peu de données objectives sur ce sujet. L’étude DOMINO apporte toutefois des réponses, pour la catégorie des patients qui sont les plus avancés dans la maladie. Howard et coll. (2012), ont inclus en double aveugle contre placebo 295 patients atteints de MA avec un score moyen de 9 au MMSE (compris entre 5 et 13), pour lesquels le clinicien pouvait penser que le patient ne tirait plus bénéfice du traitement. Une randomisation était faite en 4 bras avec un suivi pendant 1 an: donepezil 10 mg et placebo de memantine ; memantine 20 mg et placebo de donepezil 10 mg ; donepezil 10 mg et memantine 20 mg ; placebos de donepezil et de mémantine. Les résultats ont montré au bout d’1 an un gain sur l’échelle d’activités de vie quotidienne BADLS de 3 points et de 1, 9 point au MMSE dans le bras qui poursuivait le donepezil par rapport à celui qui l’arrêtait. Les bénéfices cognitifs et fonctionnels liés à l’initiation de la mémantine étaient une amélioration de la BADLS de 1, 5 points et du MMSE de 1, 2 points. Les arrêts d’étude étaient deux fois plus fréquents dans le groupe placebo que dans les groupes traités. La tolérance était bonne et il n’y a pas eu de différences significatives entre les groupes concernant les effets indésirables. 31 Mai 2016 5 6 Figure 2 : Schéma d’après Howard et al (2012) Par contre nous n’avons pas trouvé d’étude d’arrêt de traitement aux phases plus précoces de la maladie (voir plus bas Lettre d’Intention de PHRC). 31 Mai 2016 6 7 Figure 3 :: : Bilan des études portant sur 1 an ou plus Auteurs n Type d’étude Durée Bénéfice significatif suivi Behl et al. 130 Contrôlée IachE versus placebo 1 an 2006 (19) Fonctionnel : DAD Doody et al. 430 (15) Mohs Cognitif : MMSE : +3.3pts randomisée contrôlée donepezil 1 an Cognitif : MMSE : +2.2 pts donepezil 1 an Cognitif : MMSE + versus placebo et al. 431 (16) randomisée contrôlée versus placebo Fonctionnel : + 149 j d’autonomie : 51 % sans déclin à 1 an verus 38% dans groupe placebo Na et al. (17) 61 Observation Donepezil 1 an Pas de déclin cognitif jugé MMSE à 1 an AD2000 (18) 565 Randomisée contrôlée IachE 3 ans versus placebo Cognitif : MMSE à 2 ans : +0.8pt Pas de bénéfices sur institutionnalisation ou fonctionnel à 3 ans Howard et al 295 DACP 4 groupes : placebo + 1 an placebo+memantine ; Cognitif Amélioration du MMSE (+ DOMINO(24, placebo ; 1,9 pts) dans le bras qui poursuit le 25) placebo+donepezil ;donepezil+me donepezil . Effet du donépézil meilleur mantine au stade modéré à sévère (+2,6) vs sévère (+1,3 pts) ; BADLS en faveur du maintien du donépézil vs arrêt (-3 pts) NPI en faveur du switch pour la memantine vs placebo (-4 pts) NPI en faveur de la mémantine en add-on (5,1 pts) Howard et al 295 DACP donepezil et memantine 1 an L’arrêt du donepezil augmente le DOMINO- risque de placement en institution au AD(24,25) bout d’1 an , mais pas au bout de 3 ans 31 Mai 2016 7 8 Matsunaga et 243 Memantine : meta analyse portant Entre 6 La mémantine améliore les fonctions al (26) 3 sur 9 essais randomisés en double mois et cognitives, aveugle versus placebo depuis 1 an comportement mais avec un « effect Reisberg 2003 Hager et al (22) 205 DAPC Galantamine versus placebo 1 les troubles du size » de petite taille 2 ans En 2 ans diminution moins marquée du MMSE (-1.41) dans le groupe traité que dans le groupe placebo (-2 .14) DAD plus basse dans le groupe placebo B.3 Effets des traitements symptomatiques sur les SCPD (Symptômes Psychologiques et Comportementaux des Démences) Les recommandations de l’HAS en 2011 semblent favorables au rôle des IchE et de la mémantine dans les SPCD puisqu’elles indiquent : « L’utilisation des anticholinestérasiques et de la mémantine doit être réalisée avant la prescription d’éventuels psychotropes. La prescription d’anticholinestérasiques et ou de mémantine permet éventuellement de diminuer la posologie et la durée de prescription des psychotropes. Par ailleurs, l’émergence ou la résurgence des SCPD a notamment été rapportée en cas d’arrêt des traitements. Les anticholinestérasiques sembleraient montrer les meilleurs effets sur la dépression, l’ apathie et le comportements moteurs aberrants , tandis que la mémantine serait plus efficace sur l’ agitation et l’ irritabilité . » Les SCPD, qu’ils soient perturbateurs (agressivité, agitation, délire, hallucination) ou non perturbateurs (apathie, émoussement affectif, manque de motivation) sont responsables de la souffrance de l’entourage et sont un facteur d’entrée en institution. Dans la plupart des études citées précédemment, le critère de jugement de l’efficacité des traitements sur le plan comportemental est le Neuropsychiatric Inventory (Cummings 1997) ou NPI, validé en français par P Robert (Robert, Verhey et al. 2007). Par rapport au placebo, les anticholinestérasiques entrainent en moyenne une diminution du score au NPI de 2, 5 points en 6 mois. La mémantine, prescrite chez des patients atteints de MA avérée (score moyen au MMSE de 10) améliore les troubles du comportement (agitation, agressivité et irritabilité) de façon significative (réduction de 3, 8 points sur le NPI en 6 mois) (Cummings, Schneider et al. 2006 ). Cela est confirmé par la méta-analyse récente de Matsunaga et al sur la mémantine en monothérapie testée sur un grand nombre de patients sur la durée, la réduction de l’agitation (Matsunaga, Kishi et al. 2015). .Enfin, il a été montré dans une méta-analyse que l’arrêt des anticholinestérasiques peut majorer les troubles du comportement perturbateurs comme les états psychotiques ou les hallucinations (O'Regan, Lanctôt et al. 2015). Dans l’étude Domino citée plus haut, Le score du NPI a diminué de 2,3 points dans le bras traité par le donepezil (non significatif), mais il existait un impact significatif de l’initiation de la mémantine par rapport au placebo sur le NPI qui diminuait de 4 points. L’impact de l’association memantine et donepezil versus donépezil seul était visible sur le score au NPI qui diminue de + 5, 1 points. (Howard, McShane et al. 2012). 31 Mai 2016 8 9 Les traitements psychotropes ont aussi, pour certains d’entre eux, prouvé leur efficacité sur les SPCD. La rispéridone dispose d’une AMM spécifique pour l’agitation dans la démence. Néanmoins, il est précisé que la durée du traitement doit être courte (inférieure à 6 semaines), du fait de l’importance des effets secondaires liés aux antipsychotiques au long cours. Outre le sur risque de mortalité notamment par AVC, les antipsychotiques exposent aux risques de syndromes parkinsoniens, de syndrome anticholinergiques, d’aggravation de la cognition et à des effets cardiaques potentiellement sévères (augmentation du QT), et finalement à une dégradation du pronostic fonctionnel et à un surrisque d’hospitalisation (Tan et al. 2015)(Maust et al. 2015). En outre, les essais contrôlés retrouvent une efficacité modeste des antipsychotiques sur l’agitation et les symptômes psychotiques de la MA (Sultzer et al. 2008). Les antidépresseurs ont montré récemment une efficacité dans l’agitation de la maladie d’Alzheimer. Ils pourraient avoir une place de choix dans la prise en charge des SPCD mais malheureusement, il a été montré qu’une prise de plusieurs semaines exposait à une dégradation accélérée de la cognition et à des troubles cardiaques (allongement du QT)(Porsteinsson et al. 2014). En outre, les antidépresseurs exposent la population fragile des patients avec MA à un sur risque de chutes et d’hospitalisations, et aux effets secondaires bien connus des antidépresseurs type désordres digestifs, confusion, troubles ioniques, etc. Les autres psychotropes ont également un rapport bénéfice/risque discutable, que ce soit les benzodiazépines qui exposent aux risques de sédation, de chute, d’hospitalisation, de confusion, de troubles cognitifs, de dépendance et de syndrome de sevrage, ou encore les thymorégulateurs type acide valproïque ou même lithium qui exposent notamment à des troubles cognitifs, des effets sédatifs, des troubles ioniques, rénaux, cardiaques, pour une efficacité non démontrée. En revanche, les anticholinestérasiques et la mémantine ont certainement un rapport bénéfice/risque plus favorable dans la prise en charge des SPCD, dans la mesure où leur efficacité, certes modeste, a été démontrée dans de nombreuses études (Rodda, Morgan, and Walker 2009). Le cas de l’apathie est également révélateur de l’intérêt des anticholinestérasiques et de la mémantine dans le traitement des SPCD. Selon la plupart des études, l’apathie est le SPCD le plus fréquent et concernerait 60% des patients (HAS 2009). Les symptômes de l’apathie sont ceux d’un émoussement affectif, comportemental et cognitif qui peut parfois se confondre avec un état dépressif. Or, les antidépresseurs ne sont pas efficaces dans l’apathie et ont plutôt tendance à aggraver les symptômes. C’est également le cas des neuroleptiques qui peuvent même être à l’origine d’une apathie. A l’inverse, les anticholinestérasiques (davantage que la mémantine) ont montré une certaine efficacité dans plusieurs études et méta-analyses (Drijgers et al. 2009), comme le mentionnent les recommandations HAS récentes sur l’apathie dans la MA (HAS, 2015). 31 Mai 2016 9 10 B.4 Les effets secondaires : ces médicaments sont-ils dangereux ? Même si les effets sont modestes, les données de la littérature convergent vers un réel bénéfice des traitements symptomatiques. Néanmoins, il convient bien évidemment de se poser systématiquement la question du rapport bénéfice/risque avant de les mettre en oeuvre. Les effets secondaires potentiels sont distincts pour la mémantine et les anticholinestérasiques. Les IchE Le risque d’évènement cardio-vasculaire indésirable avec les anticholinestérasiques, notamment du fait de leur propriété bradycardisante, est suggéré par plusieurs études : la méta-analyse de Kim et coll regroupant 40 études d’intervention anticholinestérasiques/placebo (n=9882), et portant sur les risques de survenue de chutes, de syncopes, et d’autres effets indésirables, une augmentation du risque de syncope était rapportée. Le risque de syncope et de bradycardie est multiplié environ par 2 dans l’étude de Howes et al. (Kim, Brown et al. 2011).. L’étude de Bullock et al. (22) sur 998 patients randomisés met en évidence un arrêt de traitement chez 20.8 % des patients à 2 ans. Cet arrêt était sous-tendu par un effet gênant mais pas forcément grave. L’étude AD2000 a retrouvé un arrêt de traitement chez 24.8 % des 282 patients sous anticholinesterasique, mais le taux d’arrêt de traitement est de 17,3 % chez les 283 patients sous placebo ce qui démontre un sur-risque d’intolérance relativement limité (Courtney, Farrell et al. 2004). Dans une méta-analyse Cochrane récente, Birk et coll concluent à l’absence de sur-mortalité liée à l’utilisation de la rivastigmine (Birks, Chong et al. 2015). Les études de pharmacovigilance récentes réalisées dans ce domaine vont dans le même sens. L’étude de Pariente et al. en 2010 a eu pour objet d’identifier les facteurs associés à la survenue d’effets indésirables graves chez les sujets traités par anticholinestérasiques. Au sein de cette population âgée (80 ans en moyenne) les principaux effets secondaires concernaient le système nerveux central (17%), les troubles digestifs (16.2%) et les troubles du rythme cardiaque (11.2%). Les principaux facteurs associés à un risque accru d’événements indésirables graves étaient l’âge, l’usage des antipsychotiques atypiques ou conventionnels, les traitements antihypertenseurs et les médicaments agissant sur système digestif ou le métabolisme (Pariente, Sanctussy et al. 2010). Laroche et al dans une étude transversale évaluant en France les événements indésirables graves au sein d’une population de sujets atteints de maladie d’Alzheimer et apparentés, dont 51% vivaient à domicile et 49% en institution, ont rapporté une fréquence d’effets indésirables de 5%, la moitié d’entre eux étant susceptibles d’être prévenus. Dans la majorité des cas, il s’agissait de troubles digestifs (23.2%), troubles touchant le système nerveux central (17.4%), et de troubles psychiatriques (8.7%). Plus de la moitié des effets indésirables était liée à la prise des médicaments agissant sur le système nerveux central : psychotropes (26.4%) et antidémentiels (28.9%), suivis des médicaments du système cardiovasculaire (28,9%). Les effets indésirables des traitements antidémentiels étaient cependant considérés comme peu graves, le plus souvent de type inconfort digestif ou réaction cutanée au patch de rivastigmine. Parmi les médicaments du système nerveux central, les antipsychotiques étaient 31 Mai 2016 10 11 retenus comme les plus souvent impliqués dans les effets secondaires (4%), suivis des traitements antidémentiels (3.3%)(Laroche, Perault-Pochat et al. 2013). Un travail de synthèse récent réalisé par Berrut G et O. Hanon (Hanon et al, 2012) a porté sur la fréquence des effets cardiovasculaires des anticholinestérasiques, à travers une analyse détaillée de la littérature. De rares observations cliniques isolées rapportent une mauvaise tolérance cardiovasculaire des inhibiteurs de l’acetylcholinestérase. Des études rétrospectives d’observation, comparant groupes de patients traités et non traités, rapportent une augmentation du risque de bradycardie, laquelle ne représente pas en soi, un facteur de gravité. Peu de données nous permettent d’évaluer s’il existe des différences dans les profils de tolérance entre les différents anticholinestérasiques. Ali et coll. à partir des bases de données de 2 centres de pharmacovigilance aux Etats Unis et au Canada, regroupant respectivement 9877 et 2247 déclarations, ont rapporté une plus grande fréquence de décès avec la rivastigmine. Cependant, les biais méthodologiques principaux de cette étude sont qu’on ne dispose pas du nombre total de sujets traités et qu’elle est basée sur le volontariat de déclaration (Ali, Schleret et al. 2015). L’ensemble de ces données conduit à souligner les précautions d’usage des anticholinestérasiques, en particulier la nécessité d’évaluer systématiquement l’état cardiovasculaire des patients par la réalisation systématique d’un ECG avant la primo-prescription et un suivi attentif de la fréquence cardiaque après prescription. L’utilisation prudente des associations des traitements symptomatiques de la MA avec les psychotropes doit être rappelée. En respectant les contre-indications et précautions d’emploi, il paraît abusif de considérer ces prescriptions comme « dangereuses ». La mémantine Dans les essais cliniques, la fréquence globale des évènements indésirables pour la mémantine ne diffère pas de celle du placebo. Ceux qui ont une fréquence légèrement supérieure au placebo sont les vertiges, les céphalées, la constipation et la somnolence . Ainsi La tolérance de la mémantine est bonne comme le confirme la meta -analyse de Matsunaga et al (2015). B.5 De possibles effets sur le processus de neurodégénérescence pour le donepezil ? Outre les critères cognitifs ou fonctionnels, le déclin du volume hippocampique, témoin d’un processus de neurodégénérescence, a été étudié dans une étude randomisée en double aveugle donepezil/placebo, menée sur 12 mois chez 216 patients atteints de MA à un stade prodromal. Une réduction de l’atrophie hippocampique de 45 % par an est retrouvée dans le groupe traité par rapport au groupe placebo, ce qui suggèrerait l’existence, chez ces patients pauci-symptomatiques, et à un stade pré-démentiel d’une action de type « disease modifyer ». Cependant, aucune corrélation avec les performances cognitives n’a été démontrée (Dubois, Chupin et al. 2015). 31 Mai 2016 11 12 B.6 Quel impact médico-économique ? Compte tenu de la littérature existante, cette partie ne concerne que la prescription des inhibiteurs des cholinestérases (IchE) : les traitements par inhibiteurs des cholinestérases (IchE) sont-ils « coût-efficaces » ? Autrement dit leur prescription pèse-t-elle globalement sur le coût de la maladie d’Alzheimer (MA) ou, par son effet bénéfique symptomatique,, serait-elle susceptible de générer des économies au niveau du système de soins ? L’évaluation des coûts entrainés par la maladie d’Alzheimer (MA) n’est pas simple. Certaines dépenses sont assez aisément mesurables comme les coûts directs : médicaments, consultations médicales, hospitalisations... Les autres coûts sont indirects et plus complexes à évaluer et à chiffrer : il s’agit du temps passé par l’aidant à s’occuper de la personne malade (encore appelé coût informel), qui de plus devient « non productif » pour le marché du travail. On estime que la phase la plus coûteuse de la maladie est la phase sévère, qui est la période de l’entrée en institution. (Wimo, Winblad et al. 2003). Dans l’étude observationnelle ICTUS, ces coûts dits informels de l’aidant représentent 54% des coûts liés à la maladie (Gustavsson et al 2010). On en déduit que toute intervention qui diffère la phase sévère de la MA, ou l’entrée en institution, peut être considérée comme coût-efficace. Dans ce contexte, les études évaluant l’impact de l’arrêt des traitements symptomatiques sont aussi informatives. L’étude la plus solide sur le plan méthodologique est l’étude DOMINO. Dans cette étude, le nombre d’entrées en institution chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer au stade modéré à sévère (score MMS moyen autour de 10/30) sevrés de donépézil est significativement plus élevé que chez ceux chez lesquels le traitement a été poursuivi, en tous cas la première année (Howard, McShane et al. 2015). Les études mesurant directement l’impact financier des IchE sont plus intéressantes, elles sont aussi beaucoup plus rares, et les études prospectives exceptionnelles. A partir des données de patients collectées dans le cadre du CERAD, Neumann et al ont utilisé un modèle de Markov essayant de prédire la transition d’un stade de sévérité à un autre, et l’influence du traitement par donépézil versus absence de traitement sur cette transition. Le coût du donépézil semblait partiellement compensé par les économies liées au délai de passage vers un stade plus sévère, et à l’amélioration cognitive. Les conclusions dépendaient beaucoup de la durée d’efficacité supposée du traitement. Par exemple au stade léger de la maladie, le coût du donepezil était compensé, mais seulement si l’effet du médicament durait plus de 2 ans. Les auteurs concluaient prudemment qu’il était possible que le traitement soit coût efficace, sachant qu’il manquait des données sur la durée d’efficacité de la molécule (Neumann, Hermann et al. 1999) O’Brien et al utilisaient aussi un modèle de Markov basé sur l’estimation du déclin du MMS dans le groupe placebo d’un essai clinique avec le donépézil , dans une cohorte de patients atteints de MA légère à modérée issus d’un registre canadien. La relation entre sévérité de la démence et coût était estimée par les données disponibles du système de santé canadien. La mesure d’efficacité était le 31 Mai 2016 12 13 nombre d’années passées avec un MMS au dessus de 10, c’est-à-dire sans démence sévère. Les résultats indiquaient que, sur 5 ans, le groupe donépézil passerait 2.4 mois de moins au stade de démence sévère, et économiserait 882 dollars canadiens. Du fait des très nombreuses approximations à faire pour le modèle, les conclusions étaient modérées et selon les auteurs, les résultats seraient à affiner avec des données à plus long terme (O'Brien, Goeree et al. 1999). Wimo et al, 2003 ont étudié une cohorte de patients atteints de maladie d’Alzheimer traités par donépézil, dans un essai clinique qui incluait des données d’utilisation des ressources médicales. L’impact du traitement sur les coûts directs et indirects était mesuré par l’échelle RUD (Resource Utilization in Dementia RUD). 286 patients étaient inclus, dont 142 sous traitement actif. Le coût se répartissait en 60% de coûts sanitaires et 30% de couts liés à l’aidant. Le temps passé par l’aidant pour aider son proche dans les activités instrumentales et basiques de la vie quotidienne n’était pas significativement inférieur dans le groupe traité par rapport au groupe placebo. Par contre, le nombre de patients qui entraient en institution dans le groupe placebo était significativement plus élevé que dans le groupe traité (8 vs 3). Globalement, le donépézil entrainait une économie non significative sur un an par rapport au placebo, mais ne coutait pas plus cher (Wimo, Winblad et al. 2003). Une étude cas témoin d’une mutuelle de santé américaine (Medicare Managed Plan) chez des patients ayant une démence légère à modérée a été entreprise dans un objectif de calcul coût efficacité. Les patients traités devaient avoir pris au moins 90 jours de donépezil et ils étaient comparés à des patients au stade de démence appariés sur âge, sexe et comorbidités, mais non traités par IchE. La sévérité de la maladie était estimée par les complications telles que dénutrition, pneumopathie, confinement au lit, escarres. Tout patient ayant une de ces complications était classé comme MA sévère, en l’absence de mesure directe de la sévérité de la maladie. Les coûts mesurés étaient les coûts médicaux directs, de façon exhaustive (consultations médicales, traitements, hospitalisations, soins de suite…). Sur 3370 personnes au stade de démence dans la base de données, 548 étaient sous donepezil, dont 229 avaient reçu du donépézil au moins 3 mois. Ces sujets étaient appariés à 458 « témoins » au stade de démence, sans traitement par IchE. Les coûts totaux annuels étaient significativement inférieurs dans le groupe donépézil : $2400 vs $3227 dans le groupe témoin. Les patients sous donépézil avaient plus de coûts de prescription, de consultations médicales, et de séances d’hôpitaux de jour, mais ces coûts étaient compensés par des séjours plus courts et moins couteux en hospitalisation, en soins de suite, et un nombre moindre de visites médicales à domicile. La sévérité de la démence était cependant évaluée de façon indirecte, par l’observation des complications habituellement associées à la démence sévère. Enfin les étiologies des démences n’étaient pas connues, ni les raisons de l’absence de prescription des IchE. Les résultats sont donc à interpréter avec prudence (Lu, Hill et al. 2005). Plus récemment, une grande étude systématique portant sur l’efficacité et le rapport coût efficacité des 3 IchE disponibles (et de la mémantine) a apporté des conclusions plus encourageantes. Après analyse de tous les essais randomisés disponibles, il existerait un réel bénéfice des traitements par IchE même si l’ampleur de ce bénéfice reste un sujet de débat. En matière de coût efficacité, et en prenant en compte la limite d’une durée faible des essais randomisées, les auteurs concluent qu’il y a une probabilité de plus de 99% que les IchE soient plus « coût efficaces » que les soins courants, avec la 31 Mai 2016 13 14 méthode des QALY (quality-adjusted life-year), une mesure du fardeau de la maladie, qui inclue à la fois la qualité et la quantité de vie vécue. Le donepezil serait le plus coût- efficace. Il faut noter que cet important travail a été la base de nouvelles recommandations du NICE, après celles de 2004 (Bond, Rogers et al. 2012). Il semble évident en lisant la littérature que les modèles utilisés influencent grandement les résultats. La lecture des articles laisse voir que de nombreuses approximations sont faites, qui ne peuvent à terme que relativiser les résultats. Ceci est bien argumenté par Getsios et al, auteurs du modèle qui a servi aux conclusions du National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE) : ils ne se prononcent pas sur le fait de savoir si les traitements sont coûts-efficaces, mais clairement sur l’utilisation des modèles et les extrapolations qui en sont faites, en critiquant directement les recommandations qui en sont tirées par le NICE (Gestios, Migliaccio-Walle et al. 2007) . Finalement, on peut retenir que les IchE ne semblent pas contribuer au poids financier de la maladie d’Alzheimer, et auraient même une tendance inverse. De nouvelles études prospectives pourraient utilement contribuer à le démontrer. De plus l’arrivée des génériques, moins chers que les molécules princeps, accentue le rapport coût efficacité des traitements. B.7 Quelle utilisation des traitements spécifiques à la maladie d'Alzheimer dans les pays limitrophes de la France ? http://www.alzheimer-europe.org/Policy-in-Practice2/Country-comparisons/National-Dementia-Strategies-diagnosis-treatmentand-research/ Les anticholinesterasiques et la mémantine ont tous été approuvés par la FDA (Food and Drug Administration) et l’EMEA (European Medicine Agency).En 2016, les 4 traitements spécifiques de la Maladie d’Alzheimer (donépézil, rivastigmine, galantamine et mémantine) sont disponibles et remboursés dans tous les pays de la communauté européenne, en particulier les pays frontaliers de la France, même si leurs règles de prescription varient d’un pays à l’autre. Certains pays limitent la prescription initiale aux spécialistes (Royaume Unis, Belgique, Espagne), alors qu’elle est autorisée pour tous les praticiens en Allemagne, au Luxembourg ou en Suisse. Seules la Belgique et l’Espagne limitent le renouvellement au spécialiste. En Italie, le mode de prescription dépend des régions. Dans la plupart des pays, le patient doit répondre aux critères internationaux ou locaux de maladie d’Alzheimer, mais certains pays se contentent de la pratique d’un MMSE (Suisse et Espagne). Les bornes du score MMSE permettant le remboursement varient suivant la classe thérapeutique et le pays. La plupart des pays acceptent 26 comme borne supérieure de prescription des anticholinestérasiques (Royaume Uni, Luxembourg, Italie). Certains pays sont plus exigeants, en particulier l’Espagne où la limite supérieure est fixée à 23, alors que d’autres (Suisse et Allemagne) acceptent la prescription quel que soit le score MMSE. En ce qui concerne la mémantine, là encore la Suisse et l’Allemagne ne fixent pas de limites à sa prescription, alors qu’à contrario, le Luxembourg et la Belgique ne remboursent le traitement que si le score MMSE est inférieur à 15. 31 Mai 2016 14 15 Un score MMSE à 10 est la limite d’arrêt de prescription des anticholinestérasiques dans la plupart de pays (Belgique, Luxembourg, Suisse, Italie, Royaume Uni). En Allemagne et en Espagne, le traitement peut être continué même en cas de MMSE inférieur à 10. La continuation de la mémantine jusqu’à un MMSE à 3 est accepté en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse et en Espagne. Cette limite est fixée à 10 en Italie. La bithérapie (anticholinestérasique plus mémantine) n’est pas autorisée dans certains pays (Suisse, Belgique, Royaume Uni). Enfin, aucun pays ne limite la prescription des traitements spécifiques à la Maladie d’Alzheimer chez les patients vivant seuls ou en institution. Synthèse et conclusions Les bénéfices thérapeutiques des traitements disposant de l’ AMM depuis plus de 15 ans dans la MA, qu’il s’agisse des anticholinesterasiques et ou de la mémantine, sont modestes mais réels, confirmés par les études en double aveugle contre placebo ou par la comparaison avec l’évolution naturelle de la maladie. La maladie dégénérative continue à évoluer et les bénéfices observés sur les échelles d’évaluation utilisées ont des répercussions cliniques modestes. Depuis leur commercialisation, et malgré de très nombreux essais cliniques menés ces dix dernières années, il n’a pas été possible de trouver des médicaments plus efficaces. C’est pourquoi de nombreuses recherches thérapeutiques internationales sont en cours pour trouver des traitements symptomatiques ou susceptibles de modifier le cours de la maladie (disease modifying). Les « thérapeutiques non médicamenteuses » sont quelquefois avancées pour constituer des alternatives à l’approche médicamenteuse symptomatique. De nombreuses méthodes ont été proposées pour limiter les effets du déclin cognitif dans la MA telles que la stimulation cognitive, la thérapeutique par réminiscences, la réhabilitation cognitive.... Néanmoins, à ce jour, les rares essais randomisés et contrôlés réalisés dans ce domaine avec une méthodologie comparable à celle utilisée dans les essais médicamenteux n’ont pas permis de documenter leur efficacité chez des patients au stade de démence (Voir par exemple Amieva et al., 2016). L’enquête menée auprès des spécialistes hospitaliers français de la Maladie d’Alzheimer confirme que les traitements médicamenteux actuellement disponibles – dont ils reconnaissent les effets modestes et prennent en compte le risque des effets secondaires – restent très utilisés par ces derniers et sont jugés, par leur très grande majorité, comme utiles dans la prise en charge des patients. La dégradation de leur service médical rendu se ferait donc contre l’avis des prescripteurs et priverait les patients Alzheimer d’un gain, qui bien que minime, n’est pas nul au regard de l’evidence based medecine. Néanmoins, de nombreuses questions persistent, notamment sur l’activité des IchE à long terme dans les stades légers de la maladie d’Alzheimer et sur l’identification des profils des patients répondeurs et non répondeurs. C’est pourquoi, sous la coordination du Prof. JF Dartigues (CHU de Bordeaux), la Fédération des CMRR a manifesté son souhait de mettre en œuvre une étude académique à cet effet dans le 31 Mai 2016 15 16 cadre de la campagne 2016 des PHRC nationaux : comparaison de stratégies thérapeutiques par les inhibiteurs de la cholinestérase dans la Maladie d’Alzheimer, l’essai Stop ou encore (LIC-1616-0408 SOStrial) dont la lettre d’intention est présentée en annexe. Une telle étude contribuerait à mieux définir le cadre de l’utilisation de ces médicaments, en attendant que des molécules plus efficaces puissent être mises à disposition des malades. REFERENCES Ali, T. B., et al. (2015). "Are cholinesterase inhibitors effective in the management of the behavioral and psychological symptoms of dementia in Alzheimer's disease? A systematic review of randomized, placebo-controlled trials of donepezil, rivastigmine and galantamine." PLoS One 10(Dec 7). Amieva H et al.,(2016) Group and individual cognitive therapies in Alzheimer's disease: the ETNA3 randomized trial. Int Psychogeriatr 28(5):707-17 Behl P, Lanctôt KL, Streiner DL, Guimont I, Black SE. (2006) Cholinesterase inhibitors slow decline in executive functions, rather than memory, in Alzheimer's disease: a 1-year observational study in the Sunnybrook dementia cohort. Curr Alzheimer Res. 3(2):147-56 Birks, J. (2006). "Cholinesterase inhibitors for Alzheimer's disease - art. no. CD005593." Cochrane Database of Systematic Reviews (1): NIL_3051-NIL_3150. Birks, J., et al. (2015). "Rivastigmine for Alzheimer's disease." Cochrane Database of Systematic Reviews 9(September). Bond, M., et al. (2012). "The effectiveness and cost-effectiveness of donepezil, galantamine, rivastigmine and memantine for the treatment of Alzheimer’s disease (review of Technology Appraisal No. 111): a systematic review and economic model." Health Technol Assess 16(21). Burns A, Spiegel R, Quarg P. (2004) Efficacy of rivastigmine in subjects with moderately severe Alzheimer's disease. Int J Geriatr Psychiatry 19(3):243-9 Campbell N, Ayub A, Boustani MA, Fox C, Farlow M, Maidment I, Howards R. (2008) Impact of cholinesterase inhibitors on behavioral and psychological symptoms of Alzheimer's disease: a meta-analysis. Clin Interv Aging. 3(4):719-28 Courtney, C., et al. (2004). "AD 2000 Collaborative Group. Long-term donepezil treatment in 565 patients with Alzheimer's disease (AD 2000°: randomised double-blind trial." The Lancet 363(Jun 26): 2105-2115. Cummings, J. L. (1997). "The Neuropsychiatric Inventory: assessing psychopathology in dementia patients." Neurology 48: S10-16. Cummings, J. L., et al. (2006 ). "Behavioral effects of memantine in Alzheimer disease patients receiving donepezil treatment." Neurology 67(1): 57-63. Cummings, Jeffrey L, Joan Mackell, and Daniel Kaufer. 2008. “Behavioral Effects of Current Alzheimer’s Disease Treatments: A Descriptive Review.” Alzheimer’s & Dementia: The Journal of the Alzheimer’s Association 4 (1): 49–60. doi:10.1016/j.jalz.2007.10.011 Doody, R., et al. (2001). "Chronic donepezil treatment is associated with slowed cognitive decline in Alzheimer's disease." Dement Geriatr Cogn Dis 4: 295-300. 31 Mai 2016 16 17 Doraiswamy PM, Krishnan KR, Anand R, Sohn H, Danyluk J, Hartman RD, Veach J. (2002) Long-term effects of rivastigmine in moderately severe Alzheimer's disease: does early initiation of therapy offer sustained benefits? Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry. 26(4):705-12. Dramé M, Novella JL, Jolly D, Lanièce I, Somme D, Heitz D, Gauvain JB, Voisin T, De Wazières B, Gonthier R, Jeandel C, Couturier P, Saint-Jean O, Ankri J, Blanchard F, Lang PO. (2011) Rapid Cognitive Decline, One-Year Institutional Admission and One-Year Mortality: Analysis of the Ability to Predict and Inter-Tool Agreement of Four Validated Clinical Frailty Indexes in the SAFEs Cohort. J Nutr Health Aging.15(8):699-705. Dubois, B., et al. (2015). "Donepezil decreases annual rates of hippocampal atrophy in suspected prodromal Alzheimer's disease." Alzheimer and Dementia 11(9): 1041-1049. Gestios, D., et al. (2007). "NICE cost-effectiveness appraisal of cholinesterase inhibitors. Was the right question posed? Were the best tools used?" Pharmacoeconomics 25(12): 997-1006. Hager, K., et al. (2014). "Effects of galantamine in a 2-years, randomized, placebo-controlled study in Alzheimer's disease." Neuropsychiatr Dis Treat 10: 391-401. Hanon O. et al. (2012) Tolérance cardiovasculaire des anticholinestérasiques. Geriatr Psyco Neuropsychiatr. 10(suppl1):15-8 Hansen, R. A., et al. (2008). "Efficacy and safety of donepezil, galantamine, and rivastigmine for the treatment of Alzheimer's disease: a systematic review and meta-analysis." Clin Interv Aging 3(2): 211-225. HAS. 2009. “Maladie d’Alzheimer et Maladies Apparentées : Prise En Charge Des Troubles Du Comportement Perturbateurs.” http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_819667/maladie-dalzheimer-et-maladies-apparentees-prise-en-charge-des-troubles-du-comportementperturbateurs. HAS 2015. « Maladie d’Alzheimer et Maladies Apparentées : Diagnostic et Prise En Charge de L’apathie.” 2015. Accessed November 16. http://www.hassante.fr/portail/jcms/c_1660673/fr/maladie-d-alzheimer-et-maladies-apparentees-diagnosticet-prise-en-charge-de-l-apathie. Hermann N, O’Reagan J,Ruthirakuhan M et al .(2015) A randomized placebo-controlled discontinuation study of cholinesterase inhibitors in institutionalized patients with moderate to severe Alzheimer’ s disease. JAMAD; 1-6 Howard, R., et al. (2012). "Donepezil and memantine for moderate-to-severe Alzheimer's disease." The New England Journal of Medicine 366(10): 893-903. Howard, R., et al. (2015). "Nursing home placement in the Donepezil and Memantine in Moderate to Severe Alzheimer's Disease (DOMINO-AD) trial: secondary and post-hoc analyses." Lancet Neurol 14(12): 1171-1181. Howes LG. (2014) Cardiovascular effects of drugs used to treat Alzheimer’s Disease. Druf Saf 37 391-95. Kales, Helen C., Laura N. Gitlin, Constantine G. Lyketsos, and Detroit Expert Panel on Assessment and Management of Neuropsychiatric Symptoms of Dementia. (2014). “Management of Neuropsychiatric Symptoms of Dementia in Clinical Settings: Recommendations from a Multidisciplinary Expert Panel.” Journal of the American Geriatrics Society 62 (4): 762–69. doi:10.1111/jgs.12730 Kim, D. H., et al. (2011). "Dementia medications and risk of falls, syncope, and related adverse events: meta-analysis of randomized controlled trials." J Am Geriatric Soc 59: 1019-1031. 31 Mai 2016 17 18 Kurz A, Farlow M, Quarg P, Spiegel R. (2004) Disease stage in Alzheimer disease and treatment effects of rivastigmine. Alzheimer Dis Assoc Disord. 18(3):123-8 Laroche, M. L., et al. (2013). "Adverse drug reactions in patients with Alzheimer's disease and related dementia in France: a national multicentre cross-sectional study." Pharmacoepidemiology and Drug Safety 22: 952-960. Lu, S., et al. (2005). "Impact of donepezil use in routine clinical practice on health care costs in patients with Alzheimer' s disease and related dementias entolled in a large medicare managed care plan: a case-control study." The American Journal of Geriatric Pharmacotherapy 3(2): 92-102. Matsunaga, S., et al. (2015). "Memantine monotherapy for Alzheimer's disease: a systematic review and meta-analysis." PLoS One 4(April 10): 1-16. Maust, Donovan T., Hyungjin Myra Kim, Lisa S. Seyfried, Claire Chiang, Janet Kavanagh, Lon S. Schneider, and Helen C. Kales. (2015). “Antipsychotics, Other Psychotropics, and the Risk of Death in Patients with Dementia: Number Needed to Harm.” JAMA Psychiatry 72 (5): 438– 45. doi:10.1001/jamapsychiatry.2014.3018. Mohs, R., et al. (2001). "A 1-year, placebo-controlled preservation of function survival study of donepezil in AD patients." Neurology 57(Aug 14): 481-488. Neumann, P. J., et al. (1999). "Cost-effectiveness of donepezil in the treatment of mild or moderate Alzheimer's disease [see comments]." Neurology 52(6): 1138-1145. O'Brien, B. J., et al. (1999). "Economic evaluation of donepezil for the treatment of Alzheimer's disease in Canada." Journal of the American Geriatrics Society 47(5): 570-578. O'Regan, J., et al. (2015). "Cholinesterase inhibitor discontinuation in patients with Alzheimer's disease: a meta-analysis of randomized controlled trials." Journal of Clinical Psychiatry 11(Nov): 1424-1431. Pariente, A., et al. (2010). "Factors associated with serious adverse reactions to cholinesterase inhibitors: a study of spontaneous reporting." Cns Drugs 24(1): 55-63. Porsteinsson AP, Drye LT, Pollock BG, Devanand DP, Frangakis C, Ismail Z, et al. (2014) Effect of citalopram on agitation in Alzheimer disease: the CitAD randomized clinical trial. JAMA. 19;311(7):682–91. Raina, P., et al. (2008). "Effectiveness of cholinesterase inhibitors and memantine for treating dementai: evidence review for a clinical practice guideline." Annals of Internal Medicine 148(5): 379-397. Raskind MA, Peskind ER, Wessel T, Yuan W. (2000) Galantamine in AD: A 6-month randomized, placebo-controlled trial with a 6-month extension. The Galantamine USA-1 Study Group. Neurology. 27;54(12):2261-8 Reisberg B, Doody R , Stoffler A , Schmitt F , Ferris S and Mobuis J. (2003) Memantine in moderate-to-severe Alzheimer’s disease . N Engl J Med 348 (14) : 1333-1341 Robert, P., et al. (2007). "Neuropsychiatric outcome for clinical trials." Journal of Nutrition Health and Aging 11(4): 345-347. Sultzer DL, Davis SM, Tariot PN, Dagerman KS, Lebowitz BD, Lyketsos CG, et al. (2008) Clinical symptom responses to atypical antipsychotic medications in Alzheimer’s disease: phase 1 outcomes from the CATIE-AD effectiveness trial. Am J Psychiatry. 165(7):844–54. Viatonou S, Dramé M, Jolly D, Morrone I, Lang PO, Voisin T, Boyer FC, Schwebel G, Somme D, Blanchard F, Novella JL. (2009) Predictors of rapid cognitive decline among demented 31 Mai 2016 18 19 subjects aged 75 or more: ('Sujet Agé Fragile--Evaluation et Suivi' Cohort-SAFES). Int J Geriatr Psychiatry.24(7):709-15. Jul;24(7):709-15. Jul;24(7):709-15 Winblad B, Wimo A, Engedal K, Soininen H, Verhey F, Waldemar G, Wetterholm AL, Haglund A, Zhang R, Schindler R. (2006) 3-year study of donepezil therapy in Alzheimer's disease: effects of early and continuous therapy. Dement Geriatr Cogn Disord.21(5-6):353-63. Winblad B, Black SE, Homma A, Schwam EM, Moline M, Xu Y, Perdomo CA, Swartz J,Albert K. (2009) Donepezil treatment in severe Alzheimer's disease: a pooled analysis of three clinical trials. Curr Med Res Opin.25(11):2577-87 Wimo, A., et al. (2003). "An economic evaluation of donepezil in mild to moderate Alzheimer's disease: results of a 1-year, double blind, randomized trial." Dement Geriatr Cogn Dis 15: 4454. 31 Mai 2016 19 ANNEXE 1 Questionnaire destiné aux médecins de CM et de CMRR Questionnaire à propos des traitements symptomatiques dans la maladie d’Alzheimer1 -1 Prescrivez vous régulièrement les traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer ? Traitement anticholinestérasiques OUI NON Mémantine OUI NON -2 Prescrivez-vous moins ces traitements depuis l’arrivée des génériques ? OUI NON Si oui pourquoi ? (courte réponse) : - 3. Considerez-vous que les effets secondaires de ces médicaments sont : Pour les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (entourez la réponse correspondante) : Très fréquents Fréquents Peu fréquents Rares Pour la Memantine (entourez la réponse correspondante) : Très fréquents Fréquents Peu fréquents Rares - 4. Pensez- vous que les effets secondaires, en terme de sévérité, soient un frein à la prescription ? Pour les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase : OUI NON Pour la Mémantine : OUI NON - 5 Sur quels éléments évaluez-vous, dans votre pratique clinique, l’efficacité de ces traitements symptomatiques (entourez la réponse correspondante) : Évolution du score au MMSE Evolution du score NPI Impression « globale » sur témoignage de l’aidant Echelle d’apathie Evaluation fonctionnelle - 6 Pensez-vous que, si les traitements symptomatiques n’étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur l’accès des patients aux différentes prestations médicosociales (Equipe mobile Alzheimer, prise en charge orthophonique, soins infirmiers, accueil de jour….) ? OUI NON - 7 Pensez-vous que si les traitements symptomatiques n’étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur la qualité de la recherche clinique dans le domaine des maladies neurodégénératives ? OUI 1 NON Questionnaire élaboré par Caroline Hommet (CHU Tours), Sophie Auriacombe (CHU Bordeaux), Serge Belliard (CHU Rennes), Gilles Berrut (CHU Nantes), Jean-Luc Novella (CHU Reims), Martine Vercelletto (CHU Nantes) et Mathieu Ceccaldi (CHU Marseille) Vos Initiales : Votre région : Votre département : - 8 Pensez-vous que si ces traitements n’étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur la qualité des soins que vous pouvez apporter à ces patients ou sur votre implication dans la prise en charge des maladies neurodégénératives ? OUI NON - 9 Dans votre expérience clinique de spécialiste de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés, pensez vous que l’image négative qui est actuellement véhiculée au sujet de ces traitements symptomatiques est justifiée ? OUI NON - 10 En conclusion, pensez-vous que, dans votre pratique clinique, ces traitements sont utiles ? OUI NON Commentaires libres éventuels : 2 ANNEXE 2 Enquête : utilisation des traitements symptomatiques anti Alzheimer par les médecins de CM et de CMRR ANALYSE PRELIMINAIRE 11:51 dimanche, juin 05, 2016 1 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de type_exercice par specialite1 Table de Type d’exercice par spécialité Type d’exercice spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total 2 0.47 5.13 0.69 2 0.47 5.13 50.00 35 8.29 89.74 28.69 0 0.00 0.00 0.00 39 9.24 56 13.27 46.67 19.44 1 0.24 0.83 25.00 57 13.51 47.50 46.72 6 1.42 5.00 75.00 120 28.44 1 0.24 100.00 0.35 0 0.00 0.00 0.00 0 0.00 0.00 0.00 0 0.00 0.00 0.00 1 0.24 consultation Mémoire Hospitalière 229 54.27 87.40 79.51 1 0.24 0.38 25.00 30 7.11 11.45 24.59 2 0.47 0.76 25.00 262 62.09 Total 288 68.25 4 0.95 122 28.91 8 1.90 422 100.00 Activité Libérale CMRR Médecine interne Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) <.0001 Pr <= P <.0001 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 2 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de inhibiteur_ac par specialite1 Table de inhibiteur_ac par spécialité 1-Prescrivez vous régulièrement les traitements symptomatiques de la MA ? Inhibiteurs actéylcholinéstérase Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité Médecin e gériatre générale neurolog psychiat Total non 23 5.41 92.00 7.99 0 0.00 0.00 0.00 1 0.24 4.00 0.80 1 0.24 4.00 12.50 25 5.88 oui 265 62.35 66.25 92.01 4 0.94 1.00 100.00 124 29.18 31.00 99.20 7 1.65 1.75 87.50 400 94.12 Total 288 67.76 4 0.94 125 29.41 Fréquence manquante = 1 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0004 Pr <= P 0.0089 Taille réelle de l'échantillon = 425 Valeur(s) manquante(s) = 1 8 425 1.88 100.00 11:51 dimanche, juin 05, 2016 3 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de memantine par specialite1 Table de memantine par spécialité 1-Prescrivez vous régulièrement les traitements symptomatiques de la MA ? Mémantine Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité Médecin e gériatre générale neurolog psychiat Total non 36 8.57 78.26 12.68 0 0.00 0.00 0.00 8 1.90 17.39 6.45 2 0.48 4.35 25.00 46 10.95 oui 248 59.05 66.31 87.32 4 0.95 1.07 100.00 116 27.62 31.02 93.55 6 1.43 1.60 75.00 374 89.05 Total 284 67.62 4 0.95 124 29.52 Fréquence manquante = 6 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0026 Pr <= P 0.1071 Taille réelle de l'échantillon = 420 Valeur(s) manquante(s) = 6 8 420 1.90 100.00 11:51 dimanche, juin 05, 2016 4 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de P_moins_depuis_gen par specialite1 Table de 2-Prescrivez vous moins ces traitements depuis l'arrivée des génériques?par spécialité 2-Prescrivez vous moins ces traitements depuis l'arrivée des génériques? spécialité Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. Médecin e gériatre générale neurolog psychiat Total non 262 61.94 67.35 91.61 4 0.95 1.03 100.00 115 27.19 29.56 92.00 8 1.89 2.06 100.00 389 91.96 oui 24 5.67 70.59 8.39 0 0.00 0.00 0.00 10 2.36 29.41 8.00 0 0.00 0.00 0.00 34 8.04 Total 286 67.61 4 0.95 125 29.55 8 1.89 423 100.00 Fréquence manquante = 3 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0555 Pr <= P 1.0000 Taille réelle de l'échantillon = 423 Valeur(s) manquante(s) = 3 11:51 dimanche, juin 05, 2016 5 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de ei_in_ac2 par specialite1 Table de 3-Considérez vous que les effets secondaires de ces médicaments sont (pour les inhibiteurs de l'ACH)par spécialité 3-Considérez vous que les effets secondaires de ces médicaments sont (pour les inhibiteurs de l'ACH) Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total fréquent 72 17.02 69.90 25.17 1 0.24 0.97 25.00 27 6.38 26.21 21.60 3 0.71 2.91 37.50 103 24.35 peu fréq 179 42.32 65.09 62.59 3 0.71 1.09 75.00 88 20.80 32.00 70.40 5 1.18 1.82 62.50 275 65.01 rare 22 5.20 70.97 7.69 0 0.00 0.00 0.00 9 2.13 29.03 7.20 0 0.00 0.00 0.00 31 7.33 très fré 13 3.07 92.86 4.55 0 0.00 0.00 0.00 1 0.24 7.14 0.80 0 0.00 0.00 0.00 14 3.31 Total 286 67.61 4 0.95 125 29.55 8 1.89 423 100.00 Fréquence manquante = 3 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) <.0001 Pr <= P 0.6067 Taille réelle de l'échantillon = 423 Valeur(s) manquante(s) = 3 11:51 dimanche, juin 05, 2016 6 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de ei_memantine2 par specialite1 Table de 3-Considérez vous que les effets secondaires de ces médicaments sont (pour la mémantine)par spécialité 3-Considérez vous que les effets secondaires de ces médicaments sont (pour la mémantine) Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total fréquent 30 7.11 83.33 10.53 1 0.24 2.78 25.00 4 0.95 11.11 3.20 1 0.24 2.78 12.50 36 8.53 peu fréq 157 37.20 69.78 55.09 3 0.71 1.33 75.00 58 13.74 25.78 46.40 7 1.66 3.11 87.50 225 53.32 rare 97 22.99 60.63 34.04 0 0.00 0.00 0.00 63 14.93 39.38 50.40 0 0.00 0.00 0.00 160 37.91 1 0.24 100.00 0.35 0 0.00 0.00 0.00 0 0.00 0.00 0.00 0 0.00 0.00 0.00 1 0.24 285 67.54 4 0.95 125 29.62 8 1.90 422 100.00 très fré Total Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) <.0001 Pr <= P 0.0007 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 7 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de frein_ei_ac par specialite1 Table de 4- Pensez vous que les efftes secondaires, en terme de sévérité, soient un frein à la prescription? (pour les inhibiteurs de l'Ach)par spécialité 4- Pensez vous que les efftes secondaires, en terme de sévérité, soient un frein à la prescription? (pour les inhibiteurs de l'Ach) Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 177 41.84 61.89 61.67 3 0.71 1.05 75.00 102 24.11 35.66 81.60 4 0.95 1.40 57.14 286 67.61 oui 110 26.00 80.29 38.33 1 0.24 0.73 25.00 23 5.44 16.79 18.40 3 0.71 2.19 42.86 137 32.39 Total 287 67.85 4 0.95 125 29.55 7 1.65 423 100.00 Fréquence manquante = 3 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) <.0001 Pr <= P 0.0003 Taille réelle de l'échantillon = 423 Valeur(s) manquante(s) = 3 11:51 dimanche, juin 05, 2016 8 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de frein_ei_memantine par specialite1 Table de 4- Pensez vous que les efftes secondaires, en terme de sévérité, soient un frein à la prescription? (pour la mémantine)par spécialité 4- Pensez vous que les efftes secondaires, en terme de sévérité, soient un frein à la prescription? (pour la mémantine) Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité Médecin e gériatre générale neurolog psychiat Total non 255 60.71 66.41 89.79 3 0.71 0.78 75.00 119 28.33 30.99 95.20 7 1.67 1.82 100.00 384 91.43 oui 29 6.90 80.56 10.21 1 0.24 2.78 25.00 6 1.43 16.67 4.80 0 0.00 0.00 0.00 36 8.57 Total 284 67.62 4 0.95 125 29.76 7 1.67 420 100.00 Fréquence manquante = 6 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0043 Pr <= P 0.1310 Taille réelle de l'échantillon = 420 Valeur(s) manquante(s) = 6 11:51 dimanche, juin 05, 2016 9 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de MMSE1 par specialite1 Table de MMSE par spécialité 5-Sur quels éléments évaluez vous, dans votre pratique clinique l'efficacité de ces traitements symptomatiques? (pour les inhibiteurs de l'ACH) : Evolution de MMSE Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 74 17.54 69.16 25.96 2 0.47 1.87 50.00 27 6.40 25.23 21.60 4 0.95 3.74 50.00 107 25.36 oui 211 50.00 66.98 74.04 2 0.47 0.63 50.00 98 23.22 31.11 78.40 4 0.95 1.27 50.00 315 74.64 Total 285 67.54 4 0.95 125 29.62 8 1.90 422 100.00 Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0012 Pr <= P 0.1424 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 10 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de npi_evo par specialite1 Table de npi_evo par spécialité 5-Sur quels éléments évaluez vous, dans votre pratique clinique l'efficacité de ces traitements symptomatiques? (pour les inhibiteurs de l'ACH) : Evolution du score NPI Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 220 52.13 66.07 77.19 4 0.95 1.20 100.00 105 24.88 31.53 84.00 4 0.95 1.20 50.00 333 78.91 oui 65 15.40 73.03 22.81 0 0.00 0.00 0.00 20 4.74 22.47 16.00 4 0.95 4.49 50.00 89 21.09 Total 285 67.54 4 0.95 125 29.62 8 1.90 422 100.00 Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0007 Pr <= P 0.0651 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 11 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de aidant par specialite1 Table de aidant par spécialité 5-Sur quels éléments évaluez vous, dans votre pratique clinique l'efficacité de ces traitements symptomatiques? (pour les inhibiteurs de l'ACH) : Impression globale sur témoignage de l'aidant Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 52 12.32 76.47 18.25 0 0.00 0.00 0.00 15 3.55 22.06 12.00 1 0.24 1.47 12.50 68 16.11 oui 233 55.21 65.82 81.75 4 0.95 1.13 100.00 110 26.07 31.07 88.00 7 1.66 1.98 87.50 354 83.89 Total 285 67.54 4 0.95 125 29.62 8 1.90 422 100.00 Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0064 Pr <= P 0.3988 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 12 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de echelle_apathie par specialite1 Table de echelle_apathie par spécialité 5-Sur quels éléments évaluez vous, dans votre pratique clinique l'efficacité de ces traitements symptomatiques? (pour les inhibiteurs de l'ACH) : Echelle apathie Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité Médecin e gériatre générale neurolog psychiat Total non 261 61.85 66.58 91.58 4 0.95 1.02 100.00 121 28.67 30.87 96.80 6 1.42 1.53 75.00 392 92.89 oui 24 5.69 80.00 8.42 0 0.00 0.00 0.00 4 0.95 13.33 3.20 2 0.47 6.67 25.00 30 7.11 Total 285 67.54 4 0.95 125 29.62 8 1.90 422 100.00 Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0018 Pr <= P 0.0523 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 13 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de evaluation_fonctionnelle par specialite1 Table de evaluation_fonctionnelle par spécialité 5-Sur quels éléments évaluez vous, dans votre pratique clinique l'efficacité de ces traitements symptomatiques? (pour les inhibiteurs de l'ACH) : Evaluation fonctionnelle Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité Médecin e gériatre générale neurolog psychiat Total non 148 35.07 62.45 51.93 3 0.71 1.27 75.00 82 19.43 34.60 65.60 4 0.95 1.69 50.00 237 56.16 oui 137 32.46 74.05 48.07 1 0.24 0.54 25.00 43 10.19 23.24 34.40 4 0.95 2.16 50.00 185 43.84 Total 285 67.54 4 0.95 125 29.62 8 1.90 422 100.00 Fréquence manquante = 4 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0003 Pr <= P 0.0499 Taille réelle de l'échantillon = 422 Valeur(s) manquante(s) = 4 11:51 dimanche, juin 05, 2016 14 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de Q6 par specialite1 Table de 6- Pensez vous que si les ttts symptomatiques n'étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur l'accès des patients aux différentes prestations médicosociales? par spécialité 6- Pensez vous que si les ttts symptomatiques n'étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur l'accès des patients aux différentes prestations médicosociales? Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 123 29.01 73.65 42.86 1 0.24 0.60 25.00 40 9.43 23.95 32.00 3 0.71 1.80 37.50 167 39.39 oui 164 38.68 63.81 57.14 3 0.71 1.17 75.00 85 20.05 33.07 68.00 5 1.18 1.95 62.50 257 60.61 Total 287 67.69 4 0.94 125 29.48 8 1.89 424 100.00 Fréquence manquante = 2 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0010 Pr <= P 0.1769 Taille réelle de l'échantillon = 424 Valeur(s) manquante(s) = 2 11:51 dimanche, juin 05, 2016 15 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de Q7 par specialite1 Table de 7- Pensez vous que si les traitements symptomatiques n'étaient plus disponibles, cela aurait eu une influence sur la qualité de la recherche clinique dans le domaine des maladies neurodégénératives?par spécialité 7- Pensez vous que si les traitements symptomatiques n'étaient plus disponibles, cela aurait eu une influence sur la qualité de la recherche clinique dans le domaine des maladies neurodégénératives? Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 98 23.73 64.90 35.38 1 0.24 0.66 25.00 47 11.38 31.13 37.90 5 1.21 3.31 62.50 151 36.56 oui 179 43.34 68.32 64.62 3 0.73 1.15 75.00 77 18.64 29.39 62.10 3 0.73 1.15 37.50 262 63.44 Total 277 67.07 4 0.97 124 30.02 8 1.94 413 100.00 Fréquence manquante = 13 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0028 Pr <= P 0.4412 Taille réelle de l'échantillon = 413 Valeur(s) manquante(s) = 13 11:51 dimanche, juin 05, 2016 16 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de q8_1 par specialite1 Table de 8- Pensez vous que si les traitements n'étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur la qualité des soins que vous pouvez apporter à ces patients ou sur votre implication dans la prise en charge des maladies neurodégénératives?par spécialité 8- Pensez vous que si les traitements n'étaient plus disponibles, cela aurait une influence sur la qualité des soins que vous pouvez apporter à ces patients ou sur votre implication dans la prise en charge des maladies neurodégénératives? Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 108 25.65 83.72 37.89 2 0.48 1.55 50.00 18 4.28 13.95 14.52 1 0.24 0.78 12.50 129 30.64 oui 177 42.04 60.62 62.11 2 0.48 0.68 50.00 106 25.18 36.30 85.48 7 1.66 2.40 87.50 292 69.36 Total 285 67.70 4 0.95 124 29.45 8 1.90 421 100.00 Fréquence manquante = 5 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) <.0001 Pr <= P <.0001 Taille réelle de l'échantillon = 421 Valeur(s) manquante(s) = 5 11:51 dimanche, juin 05, 2016 17 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de q9_1 par specialite1 Table de 9- Pensez vous que si les traitements de spécialiste de la MA et des syndromes apparentés, pensez vous que l'image négative qui est actuellement véhiculée au sujet des ces traitements symptomatiques est justifiée?par spécialité 9- Pensez vous que si les traitements de spécialiste de la MA et des syndromes apparentés, pensez vous que l'image négative qui est actuellement véhiculée au sujet des ces traitements symptomatiques est justifiée? Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 244 58.23 66.67 86.22 4 0.95 1.09 100.00 111 26.49 30.33 89.52 7 1.67 1.91 87.50 366 87.35 oui 39 9.31 73.58 13.78 0 0.00 0.00 0.00 13 3.10 24.53 10.48 1 0.24 1.89 12.50 53 12.65 Total 283 67.54 4 0.95 124 29.59 8 1.91 419 100.00 Fréquence manquante = 7 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0201 Pr <= P 0.7957 Taille réelle de l'échantillon = 419 Valeur(s) manquante(s) = 7 11:51 dimanche, juin 05, 2016 18 Le Système SAS Procédure FREQ Statistiques pour la table de q10_1 par specialite1 Table de 10- En conclusion, pensez vous que, dans votre pratique clinique, ces traitements sont utiles?par spécialité 10- En conclusion, pensez vous que, dans votre pratique clinique, ces traitements sont utiles? Fréquence Pourcentage Pctage en ligne Pctage en col. spécialité gériatre Médecine générale neurolog psychiat Total non 23 5.61 82.14 8.24 0 0.00 0.00 0.00 4 0.98 14.29 3.36 1 0.24 3.57 12.50 28 6.83 oui 256 62.44 67.02 91.76 4 0.98 1.05 100.00 115 28.05 30.10 96.64 7 1.71 1.83 87.50 382 93.17 Total 279 68.05 4 0.98 119 29.02 8 1.95 410 100.00 Fréquence manquante = 16 Test exact de Fisher Probabilité de la table (P) 0.0093 Pr <= P 0.1666 Taille réelle de l'échantillon = 410 Valeur(s) manquante(s) = 16 ANNEXE 3 Lettre d’Intention pour le PHRC National 2016 JF Dartigues Dossier LIC-16-16-0408 SOStrial ­ Déposé le 03/03/2016 17:26:17 par M. Jean François DARTIGUES Appel LIC-16-2016 Investigateur Principal : Dossier LIC-16-16-0408 M. Jean François DARTIGUES Sommaire > 1. Type d’objectif principal > 2. Informations générales > 3. Structures > 4. Projet de recherche 1 > 5. Projet de recherche 2 > 6. Inclusions > 7. Bibliographie > 8. Autres informations > 9. Informations annexes 1. Type d’objectif principal 1.1. Choix 1 Efficacité 1.2. Choix 2 Thérapeutique (impact sur des critères de jugement cliniques « durs ». Exemple : réduction de la mortalité lors de la survenue d’infarctus du myocarde) 1.3. Est­ce que le projet concerne des soins infirmiers ou paramédicaux ? Non 1.4. Est­ce que le projet concerne le domaine de la cancérologie ? Non 1.5. Programme d’affectation du projet PHRC-N 1.6. Confirmation du programme XJe confirme le programme indiqué ci­dessus. 2. Informations générales 2.1. Désignation de l'investigateur coordinateur Je suis l'investigateur principal et je n'ai pas de délégataire pour le renseignement du dossier Je suis l'investigateur principal et le délégataire est Civilité Prénom Nom Courriel Mme Leila Boukami [email protected] a été désigné(e) comme Délégataire. Sollicitation envoyée le 26/02/2016 13:46:46 à l'adresse leila.boukami@chu­bordeaux.fr. Sollicitation acceptée par Mme Leila BOUKAMI le 26/02/2016 14:20:01. Je suis le délégataire et je désigne l'investigateur principal Un délégataire a déjà été choisi pour ce dossier. Pour changer de délégataire, il faut tout d'abord annuler la sollicitation actuelle, à partir de l'onglet [Sollicitations] 2.2. Project coordinator Civility : M. Name : Dartigues First name : Jean François City : Bordeaux Site hospitalier d'exercice : GROUPE HOSPITALIER PELLEGRIN - CHU Affiliated institution from the ministry of health : CHU HOPITAUX DE BORDEAUX Email : [email protected] Tél : 557820116 Research Domain : Organisation des soins Speciality : Neurologie 2.3. Profession du porteur de projet Médecin 2.4. Titre du projet FR : Comparaison de stratégies thérapeutiques par les inhibiteurs de la cholinestérase dans la maladie d'Alzheimer : l'essai Stop ou encore (SOS) Project title EN : Comparison of therapeutic strategies with Cholinesterase Inhibitors in Alzheimer's disease: stop or still (SOS) trial 2.5. Acronym : SOStrial 2.6. First submission to DGOS calls for proposals : Oui First submission Second submission 2.7. Previous grants obtained by means of DGOS Calls for Research Projects (PHRC, PRT, PRC, STIC, PREQHOS, PREPS, PHRIP, PRME) : Call for proposals name Year Project number Project acronym Investigator Status report name PHRC 2007 04.12 ETNA 3 Dartigues Project for which main publication has been published PHRC 2011 04.21 ETNA 3 Dartigues Project with data processing ongoing Delete Page 1 sur 5 Dossier LIC-16-16-0408 SOStrial ­ Déposé le 03/03/2016 17:26:17 par M. Jean François DARTIGUES Appel LIC-16-2016 3. Structures 3.1. Affiliated institution responsible for the budget from the ministry of health GROUPE HOSPITALIER PELLEGRIN - CHU Entité juridique : CHU HOPITAUX DE BORDEAUX 3.2. Research Domain Main Discipline Ages of studied population Surgery Neurology elderly No surgery Secondary Healthcare organisation Tertiary Other 3.3. Methodologist Civility Mr. Name Perez First name Paul City Bordeaux Email [email protected] Phone 0557571442 3.4. Health economist (mandatory if PRME type) Civility Name First name City Email Phone 3.5. Organization responsible for project management Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux 12 rue Dubernat, 33 400 Talence 3.6. Organization responsible for quality assurance Direction de la Recherche Clinique et de l’Innovation Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux 12 rue Dubernat, 33 400 Talence 3.7. Organization responsible for data management and statistics Unité de Soutien Méthodologique à la Recherche clinique et épidémiologique du CHU de Bordeaux (Responsable : Pr R Thiébaut) 146 rue Léo Saignat, case n°75 33076 Bordeaux Cedex 3.8. Planned number of recruiting centres (NC) 50 3.9. Co-investigators (1 - N) Civility Name Mr. Mr. Mr. First name City Vellas Bruno Ceccaldi Mathieu Robert Philippe Country Health facility Email Phone Speciality Toulouse France CHU Toulouse [email protected] 05 61 77 64 25 Geriatric Medicine Marseille France Hôpital de la Timone [email protected] 04 91 38 59 28 Neurology Nice France CHU de Cimiez [email protected] 04 92 03 47 70 Psychiatry (le nombre de lignes augmente lors de l'enregistrement) 4. Projet de recherche 1 4.1. Rational (context and hypothesis) Cholinesterase inhibitors (CI) remain the only drugs with a recognized efficacy in mild to moderate Alzheimer’s disease (AD) in spite of enormous research efforts. However, these drugs presented as “symptomatic treatment” of AD are considered as having only a weak effect on the course of AD. The reimbursement of these drugs is regularly challenged due to the lack of evidence for the impact of these drugs on milestones stages of AD evolution (survival without severe dementia, restriction in Basic Activities of Daily Living - BADL) and on major consequences in public health (hospitalization and institutionalization). The great majority of previous randomized controlled trials conducted with CI have had a too short duration and the end points were limited to cognition (ADAS Cog scale), IADL (Instrumental Activities of Daily Living) function and Global Impression of Change. New evidences from the DOMINO trial (1) conducted in UK, independently of the pharmaceutical industry, showed that the true effect of CI might be more to avoid or to delay the cognitive or functional decline in AD than to improve patients; the institutionalisation (2) was also delayed. However, this trial was conducted in patients with moderate to severe AD, and the interest of the drugs at the mild to moderate stage remains questionable. We have shown that a good surrogate marker of survival without severe dementia would be an increase of ADAS Cog scale of more than six points (3). A post hoc reanalysis of the pivotal RCT with two CI showed that in mild to moderate patients, CI was associated with a 15% decrease of patients with a deterioration of ADAS-Cog of more than six points in six months. Thus at the beginning of dementia the real effect of CI might be more of delaying the cognitive and functional decline, than to improve the patients. The main objective of the SOS trial is to demonstrate that the benefit of CI at the early phase of dementia is the same as at the later phase. 4.2. Originality and innovative aspects Our project has several originalities. First, it will be conducted independently of the pharmaceutical industry at the mild to moderate phase of AD. Second, the therapeutic strategy will be based on the initial response to the CI (improvement/stabilization or decline in cognition after six months of treatment). Third, as for the Domino trial, non-responders will be randomized in two groups of patients: one who will stop the CI, one who will continue the CI, but at the early phase of dementia. Fourth, the patients will be followed-up during two years to evaluate the impact of the therapeutic strategies on survival, dependency in BADL, institutionalization and hospitalization. 4.3. Focus of Research Health technology Xdrugs If relevant : date of market authorization medical devices Page 2 sur 5 Dossier LIC-16-16-0408 SOStrial ­ Déposé le 03/03/2016 17:26:17 par M. Jean François DARTIGUES Appel LIC-16-2016 If relevant : date of CE mark procedures Health care organistions, including health care services The project concerns the comparison of efficacy of 2 therapeutic strategies: maintenance or not of the use of the Cholinesterase Inhibitor. 4.4. Main Objective Votre lettre d'intention sera affectée au PHRC-N (Efficacité, Thérapeutique (impact sur des critères de jugement cliniques « durs ». Exemple : réduction de la mortalité lors de la survenue d’infarctus du myocarde)) Pragmatic trial to compare two therapeutic strategies in non­responders to Cholinesterase Inhibitor treatment at the early phase of Alzheimer’s Disease dementia: stopping the treatment versus continuing the treatment. Judgement criteria will be BADL dependency, institutionalization, hospitalization, MMSE score and survival. 4.5. Secondary Objectives A secondary objective will be to determine the characteristics of non-responders to Cholinesterase Inhibitor, based on the analysis of the first phase of the study (first six months). Baseline neuropsychological profile and AD biomarkers will be considered as possible predictors of non-response to treatment at six months. 4.6. Primary End Point (linked to main objective) One of the three following end points: death or institutionalization or complete BADL dependency in bathing and dressing (4). 4.7. Secondary End Points (linked to secondary objectives) For the main objective, secondary end points are: hospitalization rate, psychotropic drug consumption and MMSE score evolution. For the secondary objective, non-responders are defined as patients with a decline of at least one point of MMSE score over the initial 6-month period. 4.8. Study Population 4.8.1. Main inclusion criteria New cases of AD referred to a CMRR and other Memory centers in France with a MMSE score of 18 and more 4.8.2. Main exclusion criteria New cases of AD with a MMSE score of less than 18 5. Projet de recherche 2 5.1. Experimental design Open Randomized clinical trial Description Patients with a new diagnosis of AD referred to 50 CMRR (Centres Mémoire de Ressources et de Recherche) and Memory Centers (MC) will be consecutively included. They will be treated by CI according to the recommendations of the French HAS and the clinicians habits to choose the type of CI. All patients will be followed for six months. At the end of this period of time, patients will be classified as non-responders or responders to CI according to the evolution of the MMSE score. A non-responder will be a patient with a decline of at least one point in MMSE score. Patients with problem of tolerance of CI during this first period of time, persisting after the potential change of the treatment according to the habit of the clinician, will be excluded. At the end of the 6 months period, responders to the CI will continue their treatment according to the habits of the clinician. For the non-responder group, a randomized trial will begin with individual randomization of patients in two groups: one group who stops the CI, one group who continues the CI. All randomized patients will then be followed-up for two years with regular collection of judgment criteria: dependency in BADL, MMSE score, institutionalization, hospitalization, survival. 5.2. Health-Economics Analysis (mandatory if PRME type) 5.3.1 Phase or equivalent for medical devices 5.3.2 Technology Readiness Level https://www.medicalcountermeasures.gov/federal-initiatives/guidance/about-the-trls.aspx Chiffre 8 5.4. Lettre A If comparison groups 5.4.1. Experimental group Continuation of Cholinesterase Inhibitor in non-responders 5.4.2. Control group Stop of Cholinesterase Inhibitor in non-responders 5.5. Participation of a research network Fédération nationale des CMRR (President Pr Mathieu Ceccaldi) et des Consultations Mémoire 5.6. Participation of industry No 5.7. Other aspects to insure the feasibility of the project We have already undertaken the ETNA3 study, a non-drug trial among mild to moderate AD with 40 centers and 650 participants. The project will be a pragmatic trial, adapted to the habits of each Centre 5.8. Expected patient or public health benefit We expect to demonstrate the real benefit of CI at the mild and moderate phase of AD. Moreover, we expect to find the predictors of response to CI, leading thus to the possibility of a better management of patients. By this, the French HAS could have new arguments to continue to reimburse CI, and the patients and caregivers could continue to have the best access to care whatever their incomes. Moreover, we expect that an independent trial could also convince the Primary Care Practitioners (PCP) on the usefulness of CIs in AD, which might eventually reduce the proportion of undiagnosed cases in the general population. 5.9. Approximate level of required funding 810996 € 6. Inclusions 6.1. Does the project imply patient enrollment or participation : yes 6.2. Duration of participation of each patient : Page 3 sur 5 Dossier LIC-16-16-0408 SOStrial ­ Déposé le 03/03/2016 17:26:17 par M. Jean François DARTIGUES Appel LIC-16-2016 Durée Unité 30 month 6.3. Anticipated Duration of Recruitment (DUR) : 12 month 6.4. Total number of scheduled patients to be recruited or observations to be collected (NP) : 1205 6.5. Justification of sample size : We make the following assumptions: 50% non-response rate after six months for included patients (according to finfings from the real.fr cohort), randomization 1:1 of these non-responders, failure rate at two years of 65% for the control group (real.fr cohort) and 50% for the intervention group. With 10% loss to follow-up before and after randomization, a two-sided type 1 error rate of 5% and a power of 90% for a chi-squared test, sample size is estimated to a total of 1205 patients (271 randomized per group). 6.6. Number of patients / observations to be recruited or collected per month per centre ((NP/DUR)/NC) : Computed value : 2 Justify if equal or higher than 2 All CMRR and memory clinics have a mean number of patients newly diagnosed with Alzheimer's disease of about 5 per month. Thus, the patients per monthly inclusion of 2 patients per centre can be considered as highly reasonable. month per centre included : 6.7. Expected patient recruitment per month : Name First name City Country Expected total recruitment per month Total recruitment Tison François Bordeaux France 3,0 36 Rainfray Muriel Bordeaux France 3,0 36 Vellas Bruno Toulouse France 3,0 36 Ceccaldi Mathieu Marseille France 3,0 36 Robert Philippe Nice France 3,0 36 Godefroy Olivier Amiens France 3,0 36 Etcharry-Bouix Frédérique Angers France 3,0 36 Gentric Armelle Brest France 3,0 36 Delasayette Vincent Caen France 3,0 36 Jalenques Isabelle Clermont Ferrand France 3,0 36 Sellal François Colmar France 3,0 36 Retali Georges Bastia France 3,0 36 Rouaud Olivier Dijon France 3,0 36 Vandel Pierre Besançon France 3,0 36 Moreaud Olivier Grenoble France 3,0 36 Pasquier Florence Lille France 3,0 36 Couratier Philippe Limoges France 3,0 36 Krolak-Salmon Pierre Lyon France 3,0 36 Gabelle Audrey Montpellier France 3,0 36 Jonveaux Thérèse Nancy France 3,0 36 Berrut Gilles Nantes France 3,0 36 Dubois Benoit Paris France 3,0 36 Paccalin Marc Poitiers France 3,0 36 Bakchine serge Reims France 3,0 36 Corvol Aline Rennes France 3,0 36 Hannequin Didier Rouen France 3,0 36 Getenet Jean-Claude Saint Etienne France 3,0 36 Blanc Frederic Strasbourg France 3,0 36 Hommet Caroline Tours France 3,0 36 And all 22 memory clinics France 16,0 161 Delete 7. Bibliographie 7.1. Index PMID 22397651 Year 2012 Review N Engl J Med. 2012 Mar 8;366(10):893-903. Title Donepezil and memantine for moderate-to-severe Alzheimer's disease. Authors Howard R, McShane R, Lindesay J, Ritchie C, Baldwin A, Barber R, Burns A, Dening T, Findlay D, Holmes C, Hughes A, Jacoby R, Jones R, Jones R, McKeith I, Macharouthu A, O'Brien J, Passmore P, Sheehan B, Juszczak E, Katona C, Hills R, Knapp M, Ballard C, Brown R, Banerjee S, Onions C, Griffin M, Adams J, Gray R, Johnson T, Bentham P, Phillips P 7.2. Index PMID 26515660 Year 2015 Review Lancet Neurol. 2015 Dec;14(12):1171-81. Title Nursing home placement in the Donepezil and Memantine in Moderate to Severe Alzheimer's Disease (DOMINO-AD) trial: secondary and post-hoc Page 4 sur 5 Dossier LIC-16-16-0408 SOStrial ­ Déposé le 03/03/2016 17:26:17 par M. Jean François DARTIGUES Appel LIC-16-2016 analyses. Authors Howard R, McShane R, Lindesay J, Ritchie C, Baldwin A, Barber R, Burns A, Dening T, Findlay D, Holmes C, Jones R, Jones R, McKeith I, Macharouthu A, O'Brien J, Sheehan B, Juszczak E, Katona C, Hills R, Knapp M, Ballard C, Brown RG, Banerjee S, Adams J, Johnson T, Bentham P, Phillips PP 7.3. Index PMID Year 17215578 2007 Review Dement Geriatr Cogn Disord. 2007;23(3):168-74. Title Predictive value of 6-month decline in ADAS-cog for survival without severe Alzheimer's disease. Authors Helmer C, Andrieu S, Pérès K, Orgogozo JM, Vellas B, Dartigues JF 7.4. Index PMID 25226109 Year 2014 Review J Nutr Health Aging. 2014 Jul;18(7):698-704. Title Hierarchical structure of the activities of daily living scale in dementia. Authors Delva F, Edjolo A, Pérès K, Berr C, Barberger­Gateau P, Dartigues JF 7.5. Index PMID Year 0 Review Title Authors 8. Autres informations 8.1. Coordinator domain Organisation des soins 8.2. Suggested rapporteur domain Surgery elderly Neurology Domain related keyword Alzheimer's disease 8.3. Previous expert comments 8.4. Other additionnal comment 9. Informations annexes NEURO­DEGENERATIVES ­ Plan Maladies Neuro­Dégénératives Fin du dossier LIC-16-16-0408 Page 5 sur 5