par les cellules de l’épithélium des canaux biliaires, on parle alors de bile canalaire. Le débit
moyen de la bile est de 620 ml/j. 75 % du volume de sécrétion quotidien provient des
hépatocytes contre 25 % provenant des cellules épithéliales canalaire.
La bile hépatocytaire est un flux osmotique d’eau en réponse à un transport actif de
solutés (électrolytes et molécules organiques). Il existe deux flux, un dépendant des acides
biliaires (majoritaire) et un flux indépendant des acides biliaires.
Flux dépendant des acides biliaires : Un gradient de Na+ est maintenu activement au
niveau des hépatocytes par une pompe Na+/K+ ATPase. Ce gradient permet la captation des
acides biliaires au niveau du pôle sinusoïdale des hépatocytes par un symport acides biliaires/
Na+. Les acides biliaires diffusent ensuite jusqu’au pôle canaliculaire des hépatocytes, leur
sécrétion se fait par transport actif ou diffusion facilitée (canaux). Les mouvements d’eau
associée se font par voir intercellulaire et trans-cellulaire.
Flux indépendant des acides biliaires : L’origine de ce flux est méconnue mais on
suppose que des transports actifs d’électrolytes et de substances organiques soient impliqués.
La bile hépatocytaire est ensuite modifiée par les cellules formant l’épithélium biliaire.
Ces cellules possèdent des capacités de sécrétion et d’absorption qui leurs permettent de
modifier la bile. La sécrétine entraîne une stimulation de la sécrétion d’eau et de bicarbonate
par ces cellules épithéliales, à l’inverse la somatostatine stimule la réabsorption de l’eau et des
électrolytes.
La bile ainsi sécrété se retrouve stockée dans la vésicule biliaire. Sa libération dans
l’intestin est dépendante de la prise alimentaire, en effet elle est nulle lors des périodes inter-
digestives. Lors des périodes de remplissage la vésicule modifie la composition de la bile
canalaire donnant la bile vésiculaire. Cette modification se fait grâce aux cellules absorbantes et
aux cellules à mucus présentes au niveau de l’épithélium vésiculaire. On observe une
réabsorption d’anions Cl- et HCO3- associé à une réabsorption d’eau. En même temps on
observe une excrétion passive des cations Na+ et K+. La réabsorption d’eau entraîne une
augmentation de la concentration en acides biliaires tout comme une augmentation de la
concentration en cholestérol, phospholipides qui ne sont pas réabsorbées. Les cellules à mucus