La prothèse totale de
hanche (PTH) est
une procédure très
fréquente donnant
de très bons résultats
dans le traitement de l’arthrose
de hanche. Alors que les progrès
techniques se poursuivent et
permettent d’avoir des implants
de plus en plus performants, le
nouveau challenge dans lequel
nous sommes investis est celui
de la Récupération rapide après
chirurgie (RRAC), appelée éga-
lement réhabilitation précoce
(chirurgie Fast Track). L’objectif
est la reprise d’une autonomie
active et complète du patient, le
plus rapidement possible après sa
chirurgie. Chaque étape, chaque
soin est optimisé et organisé
autour de l’opéré. Cette prise en
charge se combine idéalement
avec les techniques chirurgicales
mini invasives.
Association du patient à ses soins
Le patient n’est plus dans une
posture passive, il reçoit une
information approfondie sur les
différents temps du traitement,
connaît les objectifs xés avec
l’équipe médico-chirurgicale. Il
participe activement à ses soins,
depuis les premières consulta-
tions médicales jusqu’à sa sor-
tie et même au-delà du séjour.
Il devient ainsi un acteur de sa
propre réhabilitation.
Prise en charge pluri-disciplinaire
La RRAC repose sur un travail
d’équipe incluant chirurgiens,
anesthésistes et l’ensemble du
personnel paramédical. La prise
en charge de la douleur est mul-
timodale, c’est-à-dire globale
et effi cace sur les différentes
voies de la douleur (infi ltration
d’anesthésiques locaux par le
chirurgien et l’anesthésiste). La
prévention des nausées post-
opératoires est systématique.
L’utilisation des drains et sondes
urinaires est limitée, voire évi-
tée. Tout cela permet une mo-
bilisation rapide du patient.
L’incidence des infections noso-
comiales diminue aussi, la durée
de séjour étant réduite.
Voie antérieure mini-invasive :
Pas de section musculaire
La technique chirurgicale de la
PTH a aussi évolué, et la chirur-
gie mini-invasive s’inscrit par-
faitement dans l’esprit de la
novembre 2015 | 09
édito
Prise en charge
en ambulatoire,
la grande mutation
Le développement de
l’ambulatoire est une forte
recommandation de la
HAS, et un espoir d’éco-
nomie substantielle pour le
gouvernement. L’ambu-
latoire devient le mode de
prise en charge de première
intention. Les médecins
libéraux, les équipes soi-
gnantes et administratives
de Inkermann ont anticipé
depuis plusieurs années
cette profonde mutation
des pratiques. L’évolution
des techniques opératoires
notamment en orthopédie
et en vasculaire rend éligible
davantage d’actes mais nous
restons très attentifs à l’adap-
tabilité de la situation médi-
cale et sociale du patient.
La virtuosité de l’acte, mais
aussi la maîtrise du parcours
du patient avant et après le
plateau technique permet
à Inkermann d’affi cher un
taux de 53,6 % de séjours
chirurgicaux hors médecine
et obstétrique réalisés en
ambulatoire. Chers méde-
cins libéraux, vous êtes nos
premiers partenaires. Bravo
aux gagnants des élections
aux URPS. Notre volonté
est de vous écouter et c’est
avec beaucoup d’attention
que nous continuerons de
travailler avec l’ensemble des
syndicats.
Christophe Régniez, directeur
de la polyclinique Inkermann
PROTHÈSE DE HANCHE
RRAC et voie antérieure
mini-invasive
Polyclinique Inkermann
84, route d’Aiffres – 79000 Niort
0826 30 28 28
Éclairages. Lettre de la polyclinique Inkermann.
Directeur de la publication : Christophe Régniez. Rédaction : Erick Chevaleraud.
Conception : BVM Communication. Photo DR. Dépôt légal : novembre 2015.
Imprimé sur du papier recyclé.
La récupération rapide après chirurgie
ou réhabilitation précoce vise la reprise d’une
autonomie rapide et complète du patient.
La polyclinique Inkermann s’engage !
La thrombose veineuse
profonde ou phlébite, est
une pathologie fréquente
à la fois dans la période
post opératoire mais aussi
dans la période du post-partum.
Il peut résulter de ces épisodes, la
maladie post phlébitique avec des
tableaux d’œdeme des membres
inférieurs avec insuffi sance veineuse
mais aussi des douleurs à la marche
appelées claudication veineuse.
Plusieurs prises en charge étaient
possibles, associant tou-
jours la prise en charge
médicale et parfois une
prise en charge chirur-
gicale. Le diagnostic
de thrombose veineuse
profonde est le plus
souvent posé par les an-
giologues avec la réalisa-
tion d’un écho doppler
veineux. La prise en
charge médicale associe
la contention veineuse
de classe 3 avec le traite-
ment anti coagulant au
long cours. Cependant,
les complications des
thromboses veineuses profondes ont
incité la réalisation de gestes chirur-
gicaux : la thrombo aspiration, l’em-
bolectomie à la sonde Fogarty ou à
la bande d’Esmach, la réalisation de
stule artério veineuse. Les résultats
étaient cependant décevants pour des
chirurgies souvent lourdes.
Depuis environ 5 ans, plusieurs
équipes ont mis en place une tech-
nique consistant à une recanalisation
veineuse.
Le but est de reperméabiliser la veine
au minimum 6 mois après le dia-
gnostic de thrombose veineuse pro-
fonde. Cette technique concerne les
thromboses ilio cave, la ponction se
fait par voie veineuse fémorale, elle
permet de recanaliser la veine avec la
mise en place de stent auto expan-
sible. On retrouve une technique
proche de celle employée en angio-
plastie artérielle.
Celle-ci se déroule le plus souvent en
ambulatoire, le malade marche dans
le couloir dès sa sortie de la salle de
réveil, avec une technique mini inva-
sive, uniquement par ponction per-
cutanée.
Les résultats sont encourageants
avec des perméabilités des axes vei-
neux recanalisés supérieurs à 80 %
à 5 ans.
Nous avons débuté cette activité dé-
but septembre avec les premiers cas.
LES DRS A. VALAGIER,
C. MARCHAND ET J.-P. NOVATI
NOUVELLE ACTIVITÉ
Traitement endovasculaire
des thromboses veineuses
profondes
à savoir
CHIFFRES
En 2014, 92,6 % des
patients ayant répondu au
questionnaire de fi n de séjour
ont déclaré être satisfaits
de leur prise en charge à
la Polyclinique. 90,2 % la
conseillerait, contre 1,6 %
non (8,2 % pdr).
Ainsi, sur 16 086 séjours
d’hospitalisation (complète
et ambulatoire), et 12 606
passages aux urgences, il a
été répertorié seulement :
47 réclamations,
(courriers adressés au
directeur), dont 28 relatifs
à la facturation, 15 à la
prise en charge médico-
soignante et 4 divers.
3 rendez-vous
de médiation
4 commissions régionales
de conciliation et
d’indemnisation des
accidents médicaux
(CRCI)
3 assignations au civil
26 demandes de
dossiers médicaux,dont
19 satisfaites (3 dossiers
étaient trop anciens et
4 en attente de pièces
complémentaires).
Une nouvelle prise en charge aux
résultats très encourageants de cette pathologie
fréquente. Inkermann innove.
RRAC. Elle consiste
bien sûr à réduire la
taille de l’incision,
mais aussi et surtout à
préserver les muscles
et les tendons. Ainsi
l’approche de la hanche
par voie antérieure
consiste à écarter les
muscles sans les couper,
la prothèse étant mise
en place grâce à l’utili-
sation d’ancillaires (ins-
trument de pose) adap-
tés. Cette préservation
musculaire entraîne
une diminution des
douleurs et des saigne-
ments, permet une ré-
cupération rapide (lever
quelques heures après
l’intervention, marche
sans canne à J5, sortie
entre J4 et J6), réduit le
risque de luxation.
Ces protocoles inno-
vants de prise en charge
des patients associés
aux techniques chirur-
gicales peu invasives
visent donc à réduire le
stress chirurgical afi n de
rendre les suites opéra-
toires plus simples, plus
confortables et plus
courtes. C’est ainsi que
certaines PTH peuvent
être réalisées en ambu-
latoire. Les publications
scientifi ques montrent
que la satisfaction des
patients est excellente
et que les taux de com-
plications sont iden-
tiques, voire
meilleurs
qu’avec
une prise
en charge
traditionnelle. Outre
son effi cience prou-
vée pour le patient, la
RRAC bénéfi cie aussi
à la collectivité car
elle permet de réduire
les coûts de prise en
charge.
PÔLE ORTHOPÉDIE:
DRS NOCQUET, SOYER
ET TEXIER
LA VIE
DE LA
CLINIQUE
DÉPARTS ET ARRIVÉES
DE PRATICIENS :
Départs :
Dr BARONNET, orthopédiste
Dr BRACHET, urgentiste
Dr REGEARD, gastro-
entérologue
Arrivées :
Dr FANDO, urgentiste
Dr LOUZIENI, urgentiste
Dr GLATRE, ophtalmologiste
UNE NOUVELLE IRM
DEPUIS JUILLET 2015
Les médecins radiologues
libéraux de Niort vous infor-
ment de l’ouverture d’une
nouvelle IRM spécialisée
ostéo-articulaire, sur le
même site que notre premier
équipement, adossée à la
clinique Inkermann à Niort.
Celle nouvelle acquisition
nous permet de réduire le
délai d’examen et proposer
un accès rapide à l’IRM.
Pour toutes les prescrip-
tions où l’IRM présente un
intérêt diagnostic supérieur à
l’échographie ou au scanner,
nous orienterons les patients
vers l’IRM lorsque les délais
n’entraînent pas de retard de
prise en charge.
DR JEAN YVES AIRAUD
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