! ! MISE EN SCÈNE ! ! KATIA GRIMM ! ! ! ! DOSSIER DE PRÉSENTATION E AIR M OM S ! ! ! ! LA RONDE TRADUCTION DE M. REMON D’ARTHUR SCHNITZLER En alternance: ! Mike DESA - le soldat Mickaëlle PATIER - la femme de chambre Céline BURET - la jeune femme Antou PREGNAN - le mari Katia GRIMM - la grisette Vincent CHEIKH - l’homme de lettres Ondine FRAGER - l’actrice Théo von BOMHARD - le comte ! Mise en scène - Katia GRIMM Costumes - Vincent CHEIKH Son et Musique - Pierre MATHERN L’AUTEUR 3 CONTACTS 12 ! LA PIÈCE ! MISE EN SCÈNE ! LA TROUPE ! ! 4 ! 5 ! 7 ! !2 ARTHUR SCHNITZLER ! ! (1862 - 1931) Arthur Schnitzler, né le 15 mai 1862 à Vienne, fils d’un laryngologue réputé, fréquente dès le plus jeune âge, parmi la clientèle paternelle, les comédiens et cantatrices qui lui donnèrent très tôt le goût de l'esthétique et une irrépressible envie d'écrire. À l’âge de treize ans, il avait écrit près de vingt pièces de théâtre dans différents genres. Après avoir étudié la médecine à l’université de Vienne en 1879, il obtient son doctorat de médecine en 1885 et travaille à l'hôpital général de Vienne. Il finit par abandonner la médecine pour se tourner vers l'écriture, bien que son père s'oppose assez fortement à cette vocation littéraire ; aussi Arthur ne devient-il réellement écrivain qu'à trente et un ans, à la mort de ce dernier. Auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de romans, son univers est particulièrement onirique et il est difficile, en le lisant, de ne pas penser à Freud. Ses œuvres ont été très controversées, notamment en raison de leur description franche de la sexualité et de leur opposition à l'antisémitisme. Il a été traité de pornographe après la parution de La Ronde qui ne fut jouée qu’en 1921 (alors qu’il l’aurait écrite aux alentours de 1905), une fois que la monarchie fut renversée, ce qui n’empêcha pas le scandale d’éclater copieusement autour de la pièce dès sa première représentation. !3 CE ! È I ! LA P La Ronde de Schnitlzer, ! ! c’est une fille, un soldat, une femme de chambre, un jeune homme, une épouse et son mari, ce même mari et la grisette. L’un quittant l’une pour l’autre, celle-là même qui sourit au suivant, et ainsi de suite, jusqu’au comte qui passera de la comédienne à la fille du début, bouclant ainsi la ronde. Dix scènes brèves, perspicaces, presque exhaustives sur la valse de l’amour et de la sensualité. De l’amour fleur-bleue à la prostitution, en passant par l’adultère et l’amour intellectuel, Schnitzler mêle subtilement amour et sexualité, sans qu’on sache jamais si les sentiments sont réels. L’attirance, elle, est indéniablement là. Le jeu de la séduction menace constamment de l’emporter sur la romance. Cette pièce, qualifiée dès 1905 d’œuvre « licencieuse », qu’aucun théâtre viennois n’osa monter avant la chute de la double monarchie en 1921, fit un scandale sans précédent en son temps. Aucune couche de la société n’y est épargnée, bourgeois, nobles, petites gens, tous les âges, tous les caractères se rencontrent dans la grande danse orchestrée par l’auteur. !4 EN E S MI NE SCÈ LE PROJET DE LA CIE ! ! ! À travers cette mise en scène, la compagnie Enchantiée s’interroge. La Ronde est-elle une pièce de l’amour, une pièce sexuelle ? Questionnant sans relâche cette éternelle problématique de l’attirance de l’autre, nous avons fait face à tous ces autres enjeux de l’amour, que sont la passion, le désir, l’intérêt, l’ennui, la solitude. SOLITUDE Les personnages de La Ronde se cherchent les uns les autres sans jamais se trouver. Tous poseront à leur tour la fatidique question : « Dis-moi, est-ce que tu m’aimes ? ». Sans entendre la réponse, car les partenaires sont interchangeables ; l’amour de l’Amour l’emporte, chacun veut désespérément être aimé, peu importe par qui, du moment qu’un être est là pour combler leur solitude. Sur scène, le groupe de dix comédiens, constamment présent, est lui-même spectateur des scènes intimes des personnages qui se succèdent. Entre chaque scène, des intermèdes où se croisent les dix visages de l’histoire, pour mieux rappeler au spectateur qu’un partenaire peut être choisi dans la foule. Un seul critère : il doit être là au bon endroit, au bon moment. SEXUALITÉ ! Chaque scène suit le même schéma : séduction, rapport sexuel, au revoir. Schnitzler nous dévoile la sexualité sous toutes ses coutures, certains rapports sont grivois, d’autres intenses, ou même encore violents. Dix scènes sur le même schéma, parées de dix atmosphères radicalement différentes. Comment représenter l’acte sexuel de dix façons différentes sur scène aujourd’hui ? Question incontournable, pour qui monte La Ronde. Servie par une musique qui bat au rythme du cœur des personnages, la mise en scène s’ingénie à retranscrire tour à tour sensualité, bestialité, pudeur, et encore… ! Une esthétique qui prend toujours soin d’éviter les pièges de la vulgarité et de l’exhibitionnisme, appuyée par un éclairage qui nous entraîne dans l’univers spécifique à chaque rapport. ! !5 ! Les décors, costumes, accessoires et lumières sont régis par un code couleur qui jette les personnages dans un monde blanc, rouge et noir : la virginité, la sensualité et la sexualité débridée. UNIVERSALITÉ Dans La Ronde, Schnitzler nous peint un portrait exhaustif de la société, et de tous les aspects de l’homme et de la femme. On a devant nous tous les âges, toutes les classes sociales, tous les sentiments, installant profondément le caractère d’universalité de cette pièce: La Ronde parle des relations hommes/femmes de tous les lieux et de tous les temps. Car monter cette pièce aujourd’hui soulève les mêmes questions qu’il y a un siècle : suis-je aimé ? suis-je dupé ? suis-je désiré ? l’Autre cherche-t-il uniquement en moi un vecteur vers l’idée d’Amour ? La Ronde est une pièce qui se déplace sans cesse dans l’espace, le décor se transformant à chaque intermède, dans le temps et l’espace dans le temps, au rythme incessant des nouveaux des costumes et musiques, qui nous font parcourir le 20ème siècle jusqu’à nos jours. Schnitzler a donné à son texte l’universalité nécessaire pour toucher partout et toujours. Les questions soulevées par les personnages résonnent à travers les époques jusqu’au spectateur d’aujourd’hui qui doute peut-être lui-même de celui ou celle qui l’accompagne ce soir au théâtre. !6 ! LA E P U O TR LA COMPAGNIE ENCHANTIÉE La Compagnie Enchantiée est une compagnie professionnelle de jeunes artistes issus de la même école de théâtre, menée par Katia Grimm. ! Notre but est de promouvoir l'écriture, la création, la mise en scène et la production d'œuvres de jeunes auteurs et metteurs en scène. Nous visons à être un lieu de rencontre entre les auteurs, les metteurs en scène et les acteurs ou autres interprètes ou techniciens du spectacle afin qu'ils puissent créer ensemble de nouveaux projets théâtraux, visant un public ouvert à tous les horizons culturels, au rythme de deux spectacles par an. La Compagnie Enchantiée est une Association Loi 1901 présidée par M. C. Beaudufe. ! Suite au succès de La Preuve par trois à la Folie-Théâtre, la pièce écrite et mise en scène par Katia Grimm, la compagnie se lance un nouveau défi avec La Ronde, jouée en 2012 à l’Art Studio théâtre et en 2013 Aux Rendez-Vous d’Ailleurs et à l’Espace Sorano. ! LA PREUVE PAR TROIS LA RONDE !7 ! ! KATIA GRIMM Comédienne, auteur, et metteur en scène, elle a été formée au LFM de Moscou en Russie, sous la direction d’Alexis Chénine, puis au Cours Florent et au Studio Müller à Paris. Elle entre en création durant l’été 2010 de La Preuve par Trois, qu’elle met en scène en juin 2010. La pièce a été jouée au théâtre des Deux Rêves (Paris) en décembre 2010, à la Folie Théâtre de mai à juillet 2011 et au Théâtre Sorano à Vincennes en octobre 2011. ! Elle débute en automne 2012 la mise en scène de La Ronde, où elle interprète également le rôle de la grisette. ! MIKE DESA Après sa formation au cours Florent en 2011, Mike décide d’intégrer le cours AJM, et participe en parallèle au stage Meisner. À sa solide formation, il allie une maîtrise parfaite de l’espagnol et du portugais. La Ronde a constitué sa première apparition sur scène et il continue de jouer dans le cinéma. !8 ! MICKAËLLE PATIER Mickaëlle suit une formation au Cours Florent (2005 à 2009), cursus auquel elle ajoute en juin 2012 un stage de théâtre contemporain avec Philippe Calvario. Elle accompagne la Cie Sissia Buggy dans différentes mises en scène (Molière, Marivaux, Cocteau…) et collabore avec le réalisateur Lancelot Mingau sur différents courts métrages. En mai 2013 elle obtient le rôle principal dans la pièce de Simone Rist À la vie à la mort, créé dans un hôpital parisien et programmée à Avignon en 2014. ANTOU PREGNAN Comédien d’origine chilienne, il suit une formation à Ecole du Théâtre Aleph, et suit le cours Cochet et le cours Lecoq. Il porte la double casquette de comédien et d’assistant à la mise en scène dans le Bourgeois Gentilhomme au théâtre 14. Il apparaît dans 11 Septembre de Salvador Allende, dans Lucie de Lina Martins et vient de monter la pièce La Jeune Fille et la mort, en hommage à la tragédie du 11 septembre. !9 ! ONDINE FRAGER Diplômée des Cours Florent en 2010, elle complète sa formation par des training pour comédiens professionnels à l'Ecole du jeu de Delphine Eliet ou à l'Atelier de Damien Acoca et se forme au doublage à l'EFDV. En 2010, elle participe au festival d’Avignon, où elle joue le rôle de Rebecca dans l’adaptation de La Campagne, de Martin Crimp. En 2011, elle s’illustre seule sur scène dans La plus forte de Strindberg, mis en scène par Gigi Duenas-De Beaupré, au Théâtre du Quart d’Heure en Guadeloupe. VINCENT CHEIKH Non seulement titulaire d’un master 2 en droit des contrats d’affaires, Vincent Cheikh présente déjà une expérience artistique solide. Après une formation à l'atelier de théâtre de la faculté de droit et à l'Opéra Junior où il apprend le chant lyrique, il intègre le Cours Florent. Dès sa première année il est repéré par la compagnie Sissia Buggy, avec qui il interprète et revisite les classiques français, tels que Molière et Marivaux. En 2011, il fonde la Compagnie de la Pluie, écrit et met en scène L'Homosexuel et l'Enfant, sa première pièce de théâtre, qui sera publiée en 2013 chez Alna Éditeur. En 2012, il organise le festival de théâtre sous chapiteau Cumulus, et est à l'affiche d'un premier long-métrage, Par Les Épines de Romain Nicolas au cinéma St-André des Arts. Hyperactif artistique, il s’est produit sur la scène de la Bellevilloise, où il a interprété ses compositions rock. !10 ! CÉLINE BURET Céline Buret débute sa formation artistique au Cours Florent (2008 à 2011), qu’elle poursuit ensuite au Studio Müller (2011 à 2012). ! Complice de Katia Grimm, elle joue dans La Preuve par Trois s’illustre dans la mise en scène de Femmes de Vincent Fernandel à la Comédie de la Passerelle et dans le court métrage La Reine des abeilles, de Lucie Hadzihalilovic. THÉO VON BOMHARD Après une formation dans une école de théâtre à Munich , Théo s’inscrit au Cours Florent (Acting in English), qu’il complète avec le stage Jack Waltzer. Artiste disposant de plusieurs cordes à son arc, il renforce son expérience avec une formation de doublage et voix off. Parfaitement trilingue, il maitrise le français, l’anglais, et l’allemand. !11 TS C A T CON ! ! FICHE TECHNIQUE // NOUS JOINDRE ! ! SPECTACLE ! Tout public à partir de 12 ans. ! Espace scénique minimum - 8 mètres de largeur 4 mètres de profondeur 2,5 mètres de hauteur ! Temps - Durée 1h40 Montages et réglages - 30 minutes Démontage - 20 minutes ! Accès à une prise de courant normale. Utilisation d’un tulle ignifugé en fond de scène (location ou emprunt au théâtre s’il en possède un) ! ! ! CONTACTS ! Diffusion région PACA ! Jérome DA JD PRODUCTION : 06 42 33 40 64 [email protected] ! Direction Artistique ! Katia Grimm : 06 27 31 60 94 [email protected] !12