La digestion de la cellulose, Cégep de St-Félicien Page 2
activité permet de défaire la cellulose (fig.1) contenue dans leur alimentation en
monomères de glucose, et ainsi obtenir de l’énergie. Le rumen, soit l’un des quatre
estomacs de la vache, est un environnement propice à la croissance et la reproduction
des bactéries qui créent les enzymes servant à défaire la cellulose. Il existe plusieurs
types de bactéries présentes dans cet estomac, dont celles hydrolytiques, qui
dégradent la matière organique pure (les polymères) en morceaux solubles
(monomères). Une bactérie hydrolytique est l’équivalent d’une bactérie anaérobie
facultative, c’est-à-dire qu’elle peut vivre en présence de dioxygène, à l’inverse de
celle anaérobie stricte.
D’autre part, la température corporelle d’une vache varie entre 38,8 °C et 39,2°C. De
plus, le pH de l’estomac se situe normalement près de la neutralité, à environ 6.5. La
gamme de pH optimale pour les bactéries hydrolytiques se situe entre 4,5 et 6,3.
Hypothèses:
1. En milieu similaire à l’estomac de la vache, les bactéries présentes dans son
estomac transforment la cellulose en monomères de glucose.
2. La concentration du glucose augmentera avec le temps et deviendra stable au
moment où toute la cellulose sera transformée.
Méthodologie
Afin de déterminer si le glucose augmentait selon le temps, il a fallu, dans un premier
temps, prélever un échantillon de matière ruminée chaque semaine. De cette façon, il
était possible d’effectuer un dosage colorimétrique à l’anthrone. Cela consistait,
d’abord, à ajouter le réactif d’anthrone dans des substances témoins dont la
concentration de glucose était connue et de les passer au spectrophotomètre. Ainsi,
une courbe standard témoin de l’absorbance en fonction de la concentration de glucose
(fig.2) était établie. Ensuite, ce même processus était fait sur les échantillons de
matière ruminée. Avec la courbe standard témoin et la lecture de l’absorbance de ces
échantillons, le graphique de la concentration de glucose selon le temps était
réalisable. De plus, un test supplémentaire (test de Molisch) est venu confirmer la
présence de glucose dans les échantillons. Finalement, une culture de bactéries a été
exécutée. Ces bactéries ont été ajoutées à un mélange d’eau et de foin et soumises
au test de l’anthrone pour vérifier, encore une fois, si la concentration de glucose
augmentait selon le temps.
Résultats
Voici les résultats obtenus des différents tests échelonnés sur une période de neuf
semaines. En tout premier lieu, il y a les résultats du dosage à l’anthrone (une seule
courbe standard est présentée) et ensuite celui du test de Molisch. Aucun résultat n’est
disponible pour la culture de bactéries étant donné des erreurs de manipulation.