J E C O 2 0 1 0 N . G i n e s t e
Le point de retournement : Pourquoi y a-t-il « aveuglement au désastre », personne ne s’en rend
compte : ex-post cela paraît vrai que le prix était trop élevé alors que les acteurs ne s’en rendent pas
compte. La valeur d’un actif est un droit sur des rendements futurs, on ignore quelle est la
configuration du futur (croyance en la nouvelle économie : bulle internet), pour nourrir cet
aveuglement il faut des innovations, cette fois ci c’est différent, une innovation change la donne
(internet, titrisation) SCHILLER : nouveau paradigme, contenu épistémique. Endogénéisation du rôle
des innovations comme déclencheur du caractère novateur de la situation.
A STRAUS historien
L’histoire n’a pas de leçon à donner aux politiques et aux entrepreneurs, pas de pouvoir prédictif.
L’historien économiste a une position compliqué, comme économiste, il lui faut déceler des
régularités et comme historien depuis Ovide et Vico pas de retour en arrière, il ne se passera pas la
même chose deux fois. Quand change-t-on de type régularité avec les cycles et les crises. Citation
d’Ernest LABROUSSE « Les structures ont les crises de leur conjoncture ». Des mécanismes en
particulier psychologiques permettent d’analyser les crises. Au 19ème siècle, on passe d’une structure
à une autre et els crises prennent une autre forme ; rôle dans les cycles des innovations ; notamment
des innovations de marchés : constitution lente du marché de l’escompte (1815/1850) permettant la
circulation de l’argent : constitution de banques d’émission puis un monopole de l’émission ; passant
par la création de nouvelles institutions bancaires ; donnant un système bancaire hiérarchisé ave
l’émergence de la Banque de France. En 1828, le taux de l’argent à CT 3% à Paris, 10% à la périphérie
de Paris. Institutions se développe et permettent de mobiliser les ressources existantes, initié par la
Haute Banque parisienne craignant la transformation et non le crédit. Sur les 103 régents de la BDF
entre 1803 et 1870, tous appartiennent à la haute banque. Leurs crises financières de début du siècle
diffère de celle de 1882 krach de l’Union Générale. Les premières sont liés à l’interruption du crédit
1830 et 1848 par les banques de second rang ; révolution bancaire avec les banques dépôts à la fin
des années 1850,1860. Les banques récoltent des ressources en campagne Crédit Lyonnais fond de
mauvaises affaires liés à la transformation, donc elles vont faire plutôt du crédit laissant le rôle
d’aider l’industrie aux banques d’affaires. Les BD ont permis l’unification du marché de l’argent, les
crises viennent alors de la surabondance de l’argent provoquant des mouvements spéculatifs 1897
crise de la PHILIPART lié au chemin de fer ; krach de L’union générale en 1881/82 dans une phase de
cycle Juglar qui doit s’arrêter en 1878 mais sous la pression des maîtres de Forges demandent des
aides sous forme de commandes adressées par les pouvoirs publics, plan Freyssinnet financé par
emprunt, création de sociétés profitant de l’abondance des ressources, une banque parisienne dont
les attaches sont lyonnaises l’Union Générale, retournement cumulatif Parle-on de crises bancaires,
en coupant le robinet des report qui les pousse sur le marché à liquider leurs positions, crainte d’une
crise systémique à la disparition de l’UG, la BDF réunit les banquiers de la place parisienne dont les
Rotschild, ennemi de l’UG ; intérêt de place supérieur, on coule l’UG mais pas le reste. boursières,
dans le terme financières : exemple des assurances qui n’ont pas les mêmes crises : hétérogénéité
lorsqu’on parle de finance.
Changement de centre de gravité de l’économie mondiale : Europe du Nord /
Atlantique/Pacifique/pays émergents : comparaison difficile (première et deuxième mondialisation
par exemple, les pays prêteurs sont en développement contrairement à la période de la première
mondialisation.