Médecine & enfance La sécurité nutritionnelle ALIMENTATION V. Boggio, CHU Dijon Rubrique dirigée par V. Boggio n enfant a le droit d’être nourri correctement, en recevant une alimentation complète (donnée qualitative) et suffisante (1) (donnée quantitative). U LA « COMPLÉTUDE » DE L’ALIMENTATION Est complet l’aliment qui apporte tous les nutriments indispensables – dits aussi essentiels – au sens nutritionnel du terme : molécules nécessaires à l’entretien, au fonctionnement et à la croissance de l’organisme que celui-ci ne sait pas synthétiser et que l’alimentation doit donc apporter (vitamines, minéraux, certains acides aminés et acides gras). Les autres nutriments sont dits banals, ce qui ne veut pas dire inutiles : ils apportent notamment les calories. Un aliment complet peut être utilisé comme aliment unique. Le lait maternel en est l’archétype. Philosophiquement, il est d’ailleurs difficilement acceptable que l’enfant nourri au sein doive recevoir un complément de vitamines D et K. Les préparations industrielles pour nourrissons, souvent dénommées premier âge, sont des aliments complets. Quant aux préparations de suite, la réglementation précise qu’elles « constituent le principal élément liquide d’une alimentation progressivement diversifiée ». Elle ne leur impose donc pas d’être des aliments complets. Mais les industriels font souvent en sorte qu’elles le soient. On le vérifie en comparant les compositions en nutriments essentiels de la préparation premier âge et de la préparation de suite, souvent dénommée deuxième âge, d’une même marque : en général, les différences sont faibles, et la préparation deuxième âge contient bien tous les nutriments essentiels. Moyennant cette vérification, on peut être rassuré sur la sécurité nutritionnelle d’un nourrisson alimenté exclusivement avec une telle préparation de suite, par méconnaissance, méfévrier 2012 page 55 prise ou nécessité budgétaire (échantillons gratuits), ou sur celle d’un nourrisson « passé au deuxième âge » alors que son alimentation n’est encore que très peu diversifiée. Pour le grand enfant, il n’y a pas d’aliment complet. Plusieurs aliments doivent donc être associés dans la ration alimentaire, définie comme l’ensemble des aliments consommés en une journée. La diversité des sources alimentaires est une exigence vitale. C’est ce qui fait dire que le petit de l’homme est un omnivore. Dans de nombreux pays, la complétude est assurée par l’adjonction à l’aliment de base, céréale (blé, riz…) ou tubercule (manioc), de petites quantités d’autres aliments. En France, la notion d’aliment de base, séculairement le pain, n’a plus de sens aujourd’hui. La complétude de la ration est désormais assurée par l’association, en quantités grossièrement équivalentes, d’aliments de différents groupes, ce que certains appellent une alimentation équilibrée. Sont classés dans un même groupe d’aliments ceux qui ont une parenté ou une similitude suffisante pour pouvoir être substitués les uns aux autres sans modifier sensiblement la qualité nutritionnelle de la ration. La sécurité nutritionnelle n’exige donc pas une consommation variée des aliments d’un même groupe. Cependant, la prise en compte des fonctions sensorielle, sociale et économique de l’alimentation encourage cette variété, sans qu’il soit nécessaire, ni même possible, de « manger de tout ». Classiquement, les aliments qui contiennent des taux (ou teneurs) élevés (inversement faibles) d’un nutriment sont dits riches (inversement pauvres) en ce nutriment. La teneur est exprimée par rapport à la masse de l’aliment (taux pour 100 g ou concentration), quelquefois par rapport à sa masse sèche, ou encore par rapport à sa valeur énergétique (taux pour 100 kcal, souvent appelée densité nutritionnelle) (2). « Aliment riche, alimentation trop riche », sans autre précision, sont des Médecine & enfance expressions ambiguës, donc déconseillées, car elles renvoient tantôt aux calories, tantôt aux nutriments essentiels, quand ce n’est pas au portefeuille ou à une sorte d’impression subjective et moralisante. La pauvreté en un nutriment des aliments d’un groupe est compensée par la richesse en ce nutriment des aliments d’un ou plusieurs autres groupes. Il est donc souhaitable que tous les groupes contribuent à la ration. Mais aucun nutriment n’est spécifique d’un groupe, de sorte que l’éviction d’un groupe d’aliments, par intolérance digestive, dégoût sensoriel ou choix philosophique (exemple : le végétarisme), a rarement des conséquences nutritionnelles graves. Par contre, l’éviction de deux groupes rend aléatoire la sécurité nutritionnelle. Elle peut être dangereuse chez l’enfant (exemple : le végétalisme, qui exclut le groupe des viandes, des poissons et des œufs et le groupe des produits laitiers). La capacité de l’organisme à stocker et à déstocker les nutriments lui évite d’être en péril quand la ration (alimentation d’une journée) est incomplète. Cependant il est plus simple de promouvoir la consommation d’une ration complète chaque jour, mais non une complétude à chaque repas. Ainsi le fer et le calcium sont bien des nutriments essentiels, mais il n’est pas primordial pour la synthèse de l’hémoglobine et l’accrétion calcique dans l’os qu’ils soient absorbés par la paroi de l’intestin simultanément et plusieurs fois par jour. Par conséquent, celui qui encourage la prise d’un petit-déjeuner n’est pas obligé de préciser « complet ». On en viendrait à conseiller un goûter complet, un apéritif complet (ça se vend déjà), voire un grignotage complet. Publicité : « la barre multivitaminée X, l’aliment le plus complet si vous avez un petit creux ». Exception. Soit deux protéines de faible qualité nutritionnelle, chacune étant pauvre en un acide aminé essentiel, appelé facteur limitant. Leur association améliore leurs qualités nutritionnelles, à condition qu’elles n’aient pas le même facteur limitant. C’est ainsi que le pois chiche, pauvre en méthionine, et la semoule de blé dur, pauvre en lysine, se valorisent. La complémentation espérée nécessite l’ingestion de ces deux protéines dans le même repas, mieux dans le même plat (exemple : couscous). Ainsi les acides aminés résultant de leur digestion parviennent simultanément dans le sang, donc dans le pool des acides aminés, lequel alimente les synthèses protéiques de l’organisme. Cette complémentation n’a plus grand intérêt chez l’enfant occidental, dont les apports protéiques sont rarement inquiétants, mais le monde n’est pas réductible à son occident. BESOINS NUTRITIONNELS ET APPORTS CONSEILLÉS Un enfant doit donc recevoir une alimentation complète. Elle doit aussi être suffisante pour couvrir les besoins nutritionnels. Ceux-ci ne sont déterminés que pour les nutriments indispensables : on peut définir un besoin en vitamine C, non un besoin en lactose. Les besoins nutritionnels dépendent de l’âge. Comme la plupart des données biologiques, les besoins nutritionnels individuels en un nutriment donné sont généralement distribués, à chaque âge, selon une courbe gaussienne autour du besoin nutritionnel moyen. Cette variabilité interindividuelle du besoin est liée aux variabilités du coefficient d’utilisation digestive du nutriment (rapport absorbé/ingéré), de sa biodisponibilité et de son métabolisme. L’apport nutritionnel conseillé (ANC) est défini pour chaque nutriment et pour différentes tranches d’âge en ajoutant deux écarts types au besoin nutritionnel moyen, de façon à couvrir la quasi-totalité des besoins individuels (3). L’ANC a donc une portée collective (4). Ainsi, en France, presque tous les enfants ont un apport en protéines supérieur à l’ANC, et la malnutrition protéique par carence d’apport est exceptionnelle. Les ANC peuvent être confondus avec les AJR (apports journaliers recommandés), valeurs de référence plus grossières (ils ne tiennent pas compte de février 2012 page 56 l’âge), correspondant approximativement aux besoins moyens de la population. Les AJR sont utilisés pour l’étiquetage des produits alimentaires et permettent de réglementer certaines allégations nutritionnelles sur les étiquettes alimentaires. Ainsi, « source de X » signifie que la teneur en X, pour 100 g de l’aliment ou 100 kcal apportées par celui-ci, est au moins égale à une valeur réglementaire exprimée en pourcentage de l’AJR ; « riche en… » signifie que l’aliment contient deux fois ou plus la valeur définie pour « source de… ». Les ANC n’ont pas de portée individuelle. Certes, un enfant qui reçoit l’ANC de tous les nutriments (si tant est que cela soit possible) bénéficie d’une sécurité nutritionnelle absolue. Mais un apport inférieur à l’ANC (situation fréquente pour le fer et le calcium) n’est pas nécessairement insuffisant pour un enfant donné. En référence à un ANC de 100, l’enfant dont l’apport est de 90 court un (tout petit) risque que cet apport soit insuffisant pour lui, c’est-à-dire inférieur à son propre besoin. Le risque est plus grand si l’apport est de 65. Déduire des résultats d’une enquête de consommation alimentaire que 50 % des enfants ont un apport insuffisant parce que 50 % ont un apport inférieur à l’ANC est inexact (5). Parler de carence pour un enfant dont l’apport est inférieur à l’ANC est un abus. La carence exige une anomalie clinique (carence clinique), biochimique ou histologique (carence biologique, précarence, subcarence). DES ADAPTATIONS SÉCURISANTES La probabilité que tous les apports en nutriments essentiels d’un enfant qui reçoit une alimentation complète soient suffisants augmente avec la quantité de nourriture qu’il ingère. Ainsi un enfant ingère davantage de fer si son apport énergétique est plus élevé. Or, un apport énergétique élevé (enfant « beaucoup mangeur ») résulte d’une dépense énergétique élevée (6). Comme la dépense énergétique des enfants (et des adultes) Médecine & enfance a diminué au 20 e siècle, leur apport énergétique a diminué également, d’où le paradoxe nutritionnel des sociétés riches (au sens propre), « bien nourries » mais sédentaires : les apports en nutriments essentiels diminuent et peuvent devenir insuffisants comme dans les sociétés « mal nourries » qui manquent d’aliments. Heureusement des adaptations physiologiques, comportementales ou sociétales se conjuguent pour assurer la sécurité nutritionnelle d’un enfant, même si son apport énergétique est faible (enfant « peu mangeur »). 첸 Pour la plupart des nutriments, une adaptation physiologique efficace et solide rentabilise un faible apport, notamment en augmentant l’absorption ou en réduisant l’excrétion du nutriment. Ainsi sa disponibilité est accrue. Une telle adaptation (il s’agit plutôt d’une régulation) utilise des mécanismes de rétrocontrôle négatif, nombreux en physiologie. Elle explique qu’un apport très inférieur à l’ANC ne s’accompagne pas nécessairement d’une carence. 첸 L’ajout intentionnel et contrôlé d’un nutriment à la ration est la façon la plus cartésienne d’augmenter son apport. Deux familles de termes se concurrencent pour exprimer un tel ajout : supplément, supplémenter et supplémentation d’une part, complément, compléter (devenu parfois complémenter) et complémentation d’autre part. Certains experts aimeraient qu’on distingue complé(men)ter (jusqu’à la couverture du besoin) et supplémenter (apporter plus que le besoin). Mais l’usage entretient la confusion. Supplément évoque la thérapeutique quand complément connote la prévention ; supplément est de l’ordre du nécessaire et complément de l’accessoire ; supplément s’applique mieux à une présentation médicamenteuse et complément à une source alimentaire ; supplément fait craindre un excès alors que complément est rassurant ; supplément concerne plus souvent un nutriment isolé et complément un mélange plurinutritif ; supplément fait plus scientifique quand complément est plus écologique. Au total, dans le langage courant comme dans la langue médicale et le vocabulaire du commerce agro-alimentaire, complément tend à supplanter supplément. 첸 La supplémentation par un nutriment administré à hauteur de l’ANC évite à coup sûr la carence d’apport. Elle est parfois proposée à tous les enfants. C’est le cas pour la vitamine D (huile de foie de morue ou présentation galénique moins odorante), ou pour la vitamine A (huile de palme) dans les pays où la xérophtalmie fait des ravages. Quand une supplémentation aveugle à hauteur de l’ANC risque d’avoir des effets indésirables, on peut la moduler selon la quantité du nutriment déjà apportée par les aliments et/ou l’eau habituellement consommés par l’enfant. C’est ce que l’on fait (ou que l’on essaye de faire) pour le fluor. 첸 La sup-(ou com-)plémentation peut être obtenue en enrichissant les produits alimentaires en nutriments. « Enrichi en… » est une expression réglementée, comme « riche en… ». Exemple efficace, et pourtant souvent méconnu, d’enrichissement : l’iodation du sel de cuisine. Elle a fait régresser de façon spectaculaire la carence en iode dans tous les pays qui ont pu l’appliquer. 첸 Les compléments alimentaires sont des aliments commercialisés sous forme de gélules, comprimés, ampoules, capsules, tisanes… dont le but est de compléter l’alimentation habituelle. Ils constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique. Certains sont formulés et dosés « pour les enfants ». Leur utilisation ne nécessite ni prescription, ni conseil médical. Heureusement pour le médecin ! En général, celui-ci préfère qu’on ne lui demande pas un avis rationnel, scientifique et documenté sur tel complément alimentaire qui contient 30 (sic) substances dont 9 vitamines et 10 minéraux, des anthocyanides, du carraghénane, de l’acide malique, de l’inositol… Il serait plus à l’aise pour cautionner un complément constitué des nutriments essentiels abondants dans un groupe d’aliments que l’enfant exclut de sa ration, autrement dit un février 2012 page 57 complément qui proposerait : « Tout ce qu’il y a dans les légumes, sans les légumes ». Même s’ils sont inutiles, les compléments alimentaires sont dosés pour ne pas être toxiques. On pourrait donc banaliser et innocenter leur consommation. Cependant ils ont un coût et grèvent inutilement les budgets fragiles. Chez l’enfant sportif, ils préfigurent le dopage à l’insu de son plein gré, puisque certains sportifs confondent vitamines et hormones. Enfin, les compléments faisant partie de la panoplie « minceur » de nombreuses femmes, panoplie coûteuse et inefficace, leur usage ritualisé dans l’éducation d’une fillette peut perturber le jugement et le budget de la femme qu’elle deviendra. 첸 Les mêmes aliments apportent des nutriments essentiels et de l’énergie. Or, l’ajustement de la quantité de nourriture ingérée aux besoins (souvent dénommée « régulation de la prise alimentaire ») ne tient compte que de l’énergie. On améliore donc la qualité nutritionnelle de la ration en enlevant des nutriments énergétiques non essentiels, donc de l’énergie (des calories) à un aliment. En effet le mangeur en mangera davantage, donc ingérera davantage de nutriments essentiels, pour ingérer la même quantité de calories. Cette soustraction de calories est nommée allégement (7). Un aliment allégé peut donc contribuer à favoriser la sécurité nutritionnelle du mangeur, même si ce que celui-ci recherche en réalité, c’est de pouvoir manger davantage sans devoir dépenser davantage (de calories) pour ne pas prendre de poids. On peut alléger un aliment en calories glucidiques en enlevant du saccharose, mais on supprime alors le goût sucré attractif de l’aliment. Habituellement on remplace donc le saccharose par un édulcorant de synthèse : polyol, saccharine, aspartame (contre-indiqué dans la phénylcétonurie) ou acésulfame de potassium. L’éventuelle toxicité de certains édulcorants soulève régulièrement des polémiques. Ils sont l’objet d’une « veille toxicologique ». L’allégement d’un aliment en calories lipidiques passe par la soustraction d’une partie des matières Médecine & enfance grasses, le remplacement d’un ingrédient par un autre moins gras, le remplacement du gras par une graisse indigestible ou une substance qui mime l’onctueux et la texture du gras, voire l’adjonction d’eau ou d’air. Si l’allégement contribue à la sécurité nutritionnelle, il présente un risque, lié à l’effet de leurre. En effet, réglementairement, l’allégement ne doit pas changer la nature fondamentale du produit : le beurre allégé doit ressembler à du beurre et avoir le goût du beurre, le coca light doit ressembler au coca et avoir le goût du coca. Or, pour ajuster l’apport à la dépense énergétique, l’encéphale utilise des informations transmises par les organes des sens. Quand ceux-ci l’informent de l’ingestion de 20 cl d’un liquide marron, pétillant, acide et sucré, l’encéphale prévoit l’arrivée de 88 kcal et en tient compte dans l’ajustement de la prise alimentaire totale. Mais s’il est trompé par un édulcorant, que comprendra-t-il le jour où l’aliment ne sera pas allégé ? A long terme, la régulation de la prise alimentaire peut être perturbée par ces signaux trompeurs. Certains enfants sont peut-être devenus trop gros parce que leurs parents, voulant éviter qu’ils le deviennent, leur ont donné des allégés. Vengeance de l’organisme dupé ! 첸 Finalement, pour augmenter les apports en nutriments essentiels, le plus simple est d’augmenter la dépense énergétique. Alors l’apport énergétique augmente, et les apports en nutriments essentiels font de même. Plus un enfant marche, plus souvent il porte un cartable, plus sa sécurité nutritionnelle augmente. Le petit de l’homme est un omnivore. C’est aussi un bipède. 첸 Notes disparaître ces signes. On doit donc s’appuyer sur des méthodes indirectes, biologiques et épidémiologiques. Il reste une part d’empirisme, qui alimente les controverses. (4) La notion d’ANC est parfois utilisée pour les apports énergétiques. Elle a alors une autre signification. L’ANC correspond à l’apport énergétique moyen des enfants de même âge, de même stature et de même activité physique. Cette donnée est utile aux gestionnaires de collectivités. Par ailleurs, les recommandations sur les proportions dans la ration de lipides, saturés et insaturés, et de glucides, simples et complexes, sont destinées à réduire les facteurs de risque de certaines maladies. On est loin de la notion d’ANC destinés à couvrir les besoins nutritionnels. (5) Si les résultats de l’enquête donnent la distribution des apports individuels observés, on peut calculer la probabilité qu’un enfant ait un apport inférieur à son propre besoin : elle est inférieure à la proportion des enfants dont l’apport est inférieur à l’ANC. (6) Que certains enfants constituent progressivement un excès de poids en raison d’un très léger décalage entre l’apport et la dépense énergétique ne contredit pas cette assertion. (7) Appauvrissement convient mieux à une diminution de la teneur en nutriments essentiels, laquelle n’a d’ailleurs d’intérêt que pour le sel. (1) Au 21e siècle, on parle plus souvent d’une alimentation équilibrée et variée. (2) En sélectionnant l’un ou l’autre des modes d’expression, on peut valoriser ou dévaloriser la teneur d’un aliment en ce nutriment. (3) La détermination des ANC, réalisée par des comités d’experts, à partir de la notion de besoin nutritionnel est difficile. On ne peut pas ôter un nutriment de la ration d’un enfant, attendre les signes de carence et déterminer la dose du nutriment qui fait samedi 13 octobre 2012 16e Journée de pathologie infectieuse pédiatrique ambulatoire organisée par l’Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne (ACTIV) Infovac-France et le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) sous la direction de Robert Cohen avec Médecine et enfance Grand amphithéâtre, Maison de la chimie, 28 bis, rue Saint-Dominique, 75007 Paris février 2012 page 58