CM moderne : Les pays d’Europe au 17e siècle
Elle rétablie els livres de prières communes misent en place sous Edouard. La foi est résumée en 39
articles en 1563. Au fond du point de vue de la croyance cette Eglise est très proche de l’Eglise calvi-
niste. Elle rejette le dogme de la trans.., le culte des saints, des reliques, la croyance au purgatoire.
Elle encourage la lecture perso de la Bible comme le calvinisme. Cette Bible si on en peut pas la lire
chez soi on peut la lire dans les Eglises car elle est obligatoire pour consultation dans les églises. La
religion anglicane pousse aussi à l’alphabétisation car les prescriptions ne peuvent être possibles que
si on sait lire et écrire. Elle autorise le mariage des prêtres. Sur d’autres points elle ne ressemble pas
au protestantisme. C’est tout ce qui touche à l’organisation de l’église. C’est une église dite épiscopa-
lienne car il y a un clergé hiérarchisé avec des évêques dont un qui est supérieur aux autres = arche-
vêque de Canterbery. Ce qui n’a pas changé non plus c’est la liturgie : les cultes continuent à se pas-
ser avec des ornements, des habilles, on n’a pas chassé des églises ni la décoration, ni les vêtements
sacerdotaux. Ce peut être un détail mais c’est ce qui fait qu’il reste une minorité de protestants. Pour
que ce système marche il fallait un clergé aux ordres de la reine. Dans un 1er temps quand E avait été
nommé au pouvoir les évêques étaient les mêmes que ceux sous Marie donc ils n’étaient pas forcé-
ment favorables. Une fois que l’organisation de l’Eglise est bien ancrée les évêques sont remplacés.
On voulait que l’Eglise anglicane soit un exemple et on a donc choisis des gens fidèles à la reine mais
aussi réputés pour leurs capacités intellectuelles. A l’échelon inférieur on essaye aussi d’améliorer la
qualité du clergé et des prêtres qui encadrent la population mais c’est plus difficile car beaucoup de
paroisses et pas beaucoup de candidats pour les terrains éloignés. E n’a pas pu supprimer le patro-
nage = les seigneurs quand ils avaient fondés une église avaient le droit de nommer le prêtre. A peine
50% des curés sont donc nommés par les évêques, les autres par les seigneurs et particularité an-
glaise : aussi par les villes. Il existe des minorités religieuses.
c. L’existence de minorités
En Angleterre les minorités religieuses n’ont pas d’existence légale, tout le monde doit être anglican
comme la reine, c’est un geste de fidélité. Masi E ne souhaite pas faire comme sa sœur : ne fait pas
de persécutions massives : seuls quelques cas. Elle les traite comme des sujets de seconde zone :
beaucoup de mal à accéder à des responsabilités. Il y a deux minorités :
•Catholiques toujours fidèles à Rome qu’on trouve souvent dans la noblesse. Une par-
tie d’eux se sont réfugiés en France mais une autre partie reste. Ils pratiquent la reli-
gion dans les chapelles des châteaux.
•Les puritains = ceux qui trouvent que l’anglicanisme garde trop de traces du catholi-
cisme. Ils rejettent l’épiscopalisme (=existence d’évêques).
Ces deux minorités sont sous le règne d’E relativement bien contrôlés grâce à sa modération. Ils
savent que s’ils sont des sujets discrets ils n’auront pas d’ennuis graves. L’anglicanisme s’est bien im-
planté probablement car ils ont associés cette nouvelle religion avec la période de ^prospérité qu’a
été le règne d’E. Ils adhèrent à une religion nationale. En 1603 Jacques 1er se convertie à l’anglica-
nisme. L’écosse était dans une situation religieuses étonnante : majorité puritaine mais politique
royale catholique. Jacques 6 était catholique, fils de Marie Stuart qui avait été exécuté car elle s’était
mise à la tête d’un complot contre sa cousine. Pourtant il se convertie à l’anglicanisme car ila com-
pris que l’anglicanisme était maintenant bien implanté et que le roi d’Angleterre se devait d’être an-
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