Au Sud, la zone libre (jusqu’en 1942), administrée par le gouvernement de Vichy dirigé par
Pétain.
Dès l'été 1940, la population cherche à fuir la France occupée ; cet exode pousse près de 8 millions
de vieillards, femmes et enfants sur les routes, malgré des risques de bombardements d'attaque par
les troupes allemandes.
Cf. TD2-Q°6-12
b/Le régimé de Vichy ou l’antirépublique :
-La révolution nationale :
Pétain explique la défaite de 1940 par l'incapacité des gouvernements précédents et la décadence de
la IIIe République (doc2p.305).
Pour redresser la France, il veut effacer ce régime et les principes libéraux et démocratiques hérités
de la révolution française. La « révolution nationale » remplace la devise républicaine (« liberté,
égalité, fraternité ») par celle de « travail, famille, patrie » dont l’objectif est de glorifier le travail
traditionnel (artisanat, terre) et de la famille (aide aux familles nombreuses, Fête des Mères,
limitation du divorce)
Cf.TD2-Q°13-17
-La mise en place d’un état autoritaire
*Du culte maréchaliste au pétainisme :
« glorieux soldat de la 1ere Guerre Mondiale», Pétain jouit en 1940 d’une très forte popularité ; pour
maintenir l'adhésion de la population et asseoir son autorité, il va utiliser la propagande (affiches,
chansons, radio) et forger un véritable culte de la personnalité.
*La limitation des libertés politiques et individuelles
Le 10 juillet 1940, le vote, à Pétain, des pleins pouvoirs, par les deux chambres, marque la mort de la
IIIe République ; dès lors, Pétain concentre les pouvoirs exécutif et legislatif et s’octroie le droit de
désigner son successeur (Laval, puis Darlan deviendront ses « dauphins »).
La Parlement n’est plus réuni, la nomination remplace l’élection ; le pouvoir des préfets est étendu,
mais ceux-ci doivent prêter serment au maréchal.
Les contre-pouvoirs sont traqués ; syndicats et grèves sont interdits, les partis politiques sont
étroitements surveillés, la presse est censurée (doc3p.305).
Cf.TD2-Q°18-21
*Une politique d’exclusion et de répression :
Dès octrobre 1940, le régime de Vichy adopte des lois antisémites ; le « statut des juifs » leur ferme
l’accès à de nombreuses professions (fonction publique, enseignement, mise en scène, presse) et les
place en marge de la société (interidction d’accéder à des lieux publics : jardin d’enfants, port de