La France déclare la Guerre à l’Allemagne le 1er Octobre 1940
conjointement à la Grande-Bretagne après que l’Allemagne eut envahi la
Pologne. Pour parer à une attaque allemande par l’Alsace, la France avait
installé une fortification défensive appelée Ligne Maginot, du nom de son
initiateur. Mais les Allemands passèrent cette fois au Nord, par la
Belgique, pourtant pays neutre, pour envahir la France et la mettre au pas
en 6 semaines selon le principe de la
Blitzkrieg
(guerre éclair). Cette
débâcle, comme on l’appelle aujourd’hui, provoqua l’exil de 6 millions de
Français du Nord occupé au Sud libre. Le 22 Juin 1940 à Rethondes, le
Maréchal Pétain reconnait la défaite et signe l’armistice avec les
Allemands. Une ligne de démarcation sépare le pays en deux : le Nord est
sous l’emprise allemande, le Sud est gouverné par Pétain et Laval depuis
Vichy. L’antisémitisme est alors de rigueur, comme le témoigne la Rafle
du Vel’ d’Hiv’.
2 – La France à l’heure allemande
Les Français ont des conditions de vie difficiles. Dès 1940,
l’approvisionnement en nourriture devient insuffisant, si bien que l’on met
en place des tickets de rationnement. Le recours au marché noir est
fréquent. En dépit d’actes de collaborations voulus et décidés par Pétain
et Laval, de nombreux organes de Résistance se mettent en place, pilotés
depuis Londres par le Général De Gaulle, dont l’appel du 18 Juin 1940
résonna immédiatement comme une voix d’espoir pour la France résistante.
Enfin, le pays fut libéré progressivement à partir du 6 Juin 1944, date du
Débarquement en Normandie des Forces Alliées.
III – Les Trente Glorieuses
1 – La sortie de la Guerre
A la sortie de la Guerre de 1939 – 45, la France est ruinée. Mais elle fait
partie des bénéficiaires du Plan Marshall de 1947, lui permettant de se
reconstruire rapidement. La France, minée par la collaboration de certaines
élites politiques intellectuelles et politiques, mène des procès contre les
traîtres. Craignant son immense popularité ainsi son cursus militaire, les
différents dirigeants politiques écartent De Gaulle par crainte d’une