
5 
 
Taux  de  prescription  par  produit  et  par  âge.  Source  :  CRIOC,  Octobre  2003,  Données 
extrapolées pour les 13-14 ans. Pour les 4-6 ans, source : Institut de l’enfant 
En  plus  de  devenir  prescripteur  dans  la  décision  d’achat  de  l’adulte,  comme  le 
souligne Chastelier (1993) dans « Marketing jeune »,  l’enfant  tout comme pour la 
mode textile est  très  sensible  à  ce  qu’il  mange  et  prend très rapidement seul les 
décisions concernant ce dont il a envie de manger. Par exemple un enfant préférera 
que  ses  parents  achètent  de  la  pâte  à  tartiner  Nutella  plus  qu’une  quelconque 
marque de distributeur (MDD). De plus, cibler les jeunes est assez intéressant car ils 
ne  représentent  pas  une catégorie  indifférenciée  d’individus.  En  effet, les envies, 
besoins et attentes évoluent et changent très rapidement d’un âge à l’autre. Ainsi on 
ne peut pas qualifier le mot « enfant » de cible marketing globale comme on pourrait 
le  faire  pour  les  « femmes  au  foyer»  ou  les  « ménagères  de  –  de  30  ans »  par 
exemple. C’est pour cela que les chercheurs proposent des classes d’âge pour les 
classifier et les différencier. En outre,  la réactivité de l’enfant face à la publicité est 
différente d’un âge à l’autre. 
L’analyse du secteur du marketing culinaire est encore faiblement connue et très peu 
étudié en France même si des actions de communication ou l’apparition de nouvelles 
gammes de produits est de plus en plus présent. (Ex : Amora avec les miam’s). De 
nouvelles  approches  marketing  sont  obligatoires  dues  aux  changements  des 
comportements alimentaires et des nouvelles tendances. Le design packaging joue 
davantage  sur  le  beau,  le  bon  et  le  bien.    L’industrie  de  l’agroalimentaire  axe 
désormais  ses  recherches  et  ses  innovations  sur  l’esthétique  du  produit  et  des 
passerelles naissent entre l’art et la nourriture. Il faut que le packaging fasse beau, 
bon et soit appétissant. Ce n’est plus une tendance, mais une demande de la part 
des consommateurs. C’est d’ailleurs un marketing efficace. En effet, l’image présente 
sur le packaging est généralement bien loin de ce que nous avons finalement dans 
notre assiette.
  
 
 Voir annexe 1