Une production agricole durable et la sécurité - Panda

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OBJECTIF : FUTUR DURABLE
OBJECTIFS ET CIBLES PRIORITAIRES
Politiques Globales & Régionales, 2 Mai 2014
Réaction du WWF au document de travail des CoPrésidents du 21 Avril 2014
Le WWF apprécie les progrès réalisés par les Etats Membres et les Co-Présidents du Groupe de
Travail Ouvert (GTO) à définir des objectifs et des cibles pour les Objectifs de Développement
Durables (ODD), et souligne avec satisfaction les efforts entrepris pour intégrer les trois
dimensions du développement durable. Cependant, le WWF estime que les trois dimensions
du développement durable n’y sont pas encore suffisamment balancées et intégrées.
Plus particulièrement, le document de travail des Co-présidents ne reflète pas le rôle-clé tenu
par la nature et les services écosystémiques à délivrer une croissance économique et
à éradiquer la pauvreté. Le WWF appelle donc les Etats Membres à prendre en compte les
suggestions suivantes pour combler ces lacunes:
1) Renforcer la dimension environnementale sous les domaines d’interventions de
l’élimination de la pauvreté et de la croissance économique.
2) Renforcer les dimensions sociales et économiques pour les domaines d’interventions
des océans et des mers et celui de des écosystèmes et biodiversité.
3) Reconnaître
que
la
biodiversité
et
les
écosystèmes
soutiennent
le
développement durable et répercuter cela à travers des cibles transversales sous
chaque domaine d’intervention adéquat.
4) Reconnaître l’importance de la biodiversité, des services écosystémiques ainsi que
les protections environnementales et sociales pour le domaine d’intervention de
l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire.
5) Etre plus ambitieux sur les énergies propres et renouvelables ainsi que sur la cible
pour éliminer les subventions aux énergies fossiles au sein du domaine
d’intervention de l’énergie.
6) Reconnaître l’importance des écosystèmes d’eau douce pour le domaine d’intervention
sur l’eau.
Dans ce document, le WWF propose des cibles pour les objectifs prioritaires qui permettront de
combler ces lacunes.
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La vision du WWF
Le développement économique durable, le bien-être de l’homme et l’éradication de la pauvreté
dépendent de la protection de la nature et des services qu’elle fournit. L’agenda de développement
post-2015 se doit d’accorder une place prépondérante aux questions de biodiversité et de
durabilité environnementale au travers de ses objectifs. Aussi, l’absence d’une approche intégrée à
l’égard de l’éradication de la pauvreté et de la croissance économique constituerait un échec et ne
prendrait pas en compte les enseignements du cadre des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMDs).
Ainsi, ignorer le rôle-clé que les ressources naturelles et les écosystèmes jouent en faveur du
développement affaiblirait à la fois les progrès réalisés par le passé et l’avancement futur. De
même, une approche non-intégrée ignorerait les coûts économiques et sociaux croissants par les
dégradations et dommages environnementaux. Considérer l’aspect environnemental est crucial
pour atteindre un développement durable.
En se fondant sur les avis exprimés par les Etats Membres de l’Organisation des Nations unies
(ONU) dans le processus du Groupe de Travail Ouvert sur les Objectifs de Développement
Durable (GTO ODD), ainsi que dans le document de travail des Co-Présidents, le WWF
recommande l’inclusion des objectifs suivants dans l’agenda universel de
développement post-2015:
1. Une planète vivante au bénéfice de tous (en pérennisant la biodiversité et les écosystèmes)
2. Une production agricole durable et la sécurité alimentaire pour tous
3. L’énergie : accès, efficacité et énergies renouvelables
4. De l’eau pour les peuples et la planète
5. Des océans sains et résilients
6. Des villes durables
7. Un développement économique inclusif
8. L’éradication de la pauvreté et l’équité
9. Une bonne santé pour tous
10. L’éducation au développement durable
11. La réduction des inégalités et l’autonomisation des femmes
En se fondant sur sa propre expertise, le WWF préconise que les cibles de biodiversité et de
durabilité environnementale soient intégrées dans les dimensions d’éradication de la pauvreté et
de développement économique inclusif. Nous avons donc englobé les cibles de protection
des écosystèmes, de production et consommation durable ainsi que d’équité tout au
long de nos propositions.
Le cadre universel post-2015 ne réussira à éradiquer la pauvreté et à atteindre une croissance
économique inclusive qu’en reconnaissant l’importance du changement climatique au travers
de cibles concrètes reflétées tout au long des objectifs. WWF appelle donc à des cibles climatiques
ambitieuses pour chaque domaine d’activité. Alors seulement nous pourrons éradiquer la
pauvreté et délivrer un développement pour tous sans compromettre les
générations futures.
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Objectifs Prioritaires et Cibles du WWF pour 2030
Le WWF propose ci-dessous les cibles prioritaires à intégrer sous chacun des
objectifs prioritaires que nous préconisons. Le WWF appelle aux Etats Membres de
les inclure dans le prochain document de travail du GTO. Sauf indication contraire,
ces cibles sont à atteindre à l’horizon 2030.
Une planète vivante au bénéfice de tous (en pérennisant la biodiversité et les
écosystèmes)
1. La perte de la biodiversité est stoppée et les écosystèmes procurant les services essentiels à
la société sont gérés équitablement et durablement.
2. Indicateurs clairs et comparables de biodiversité et de résilience des écosystèmes clairs sont
mis en place et intégrés dans les stratégies de développement et de réduction de la pauvreté
ainsi que dans les processus de planification.
3. Toutes les subventions dédiées à l’énergie, l’agriculture et la pêche qui encouragent les
pratiques de production et de consommation non durables sont abolies et des mesures
appropriées pour contrebalancer les impacts régressifs sont introduites.
4. Le taux annuel de perte de forêts naturelles ou semi-naturelles est proche de zéro d’ici 2020.
5. Les crimes environnementaux sont traités comme des crimes sérieux aux niveaux global,
régional et national incluant une législation améliorée et l’adoption de mesures
transfrontalières et inter-agences efficaces afin de renforcer l’application de la loi et des
systèmes de justice pénale.
6. Les vies et l’intégrité physique des défenseurs des droits de l’Homme et de l’environnement
sont préservés.
Une production agricole durable et la sécurité alimentaire pour tous
1. L’apport calorique et nutritionnel par personne est conforme aux niveaux journaliers
recommandés d’ici 2025.
2. L’intensité de la consommation en eau et en énergie dans la production agricole est réduite
de 25%.
3. La perte et le gaspillage alimentaire sont réduits de 50% par rapport aux niveaux de 2013.
4. Les stocks de poissons sont rétablis à des niveaux écologiquement durables et pêchés de
manière viable.
5. Des systèmes de production alimentaire et agricole à faibles émissions de GES renforcent le
soutien aux services écosystémiques par des quantités minimales d’intrants chimiques.
Systèmes de production alimentaire bénéficient d’une efficacité accrue de l’utilisation de
l’eau, de l’énergie et du sol, et sont résilients au changement climatique et aux catastrophes
climatiques.
6. La productivité des petits propriétaires et des pêcheurs à petite échelle, y compris des
femmes, est accrue à travers la recherche, l’accès aux marchés, au développement des
infrastructures, à la reconnaissance des droits et aux mesures incitatives de gestion des
ressources durables et résilientes aux changement climatique, incluant les pratiques
traditionnelles.
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L’énergie : Accès, Efficacité et Energies renouvelables
1. L’accès universel à des services énergétiques propres, fiables et abordables est atteint dans
les pays à faibles revenus avec une augmentation conséquente des sources d’énergie
renouvelables.
2. Le taux annuel mondial d’amélioration de l’intensité énergétique (énergie/unité PIB) est
d’au moins 4.5%.
3. Les énergies renouvelables propres représentent au moins 45% de toute l’utilisation de
l’énergie primaire.
4. Les investissements mondiaux dans les infrastructures d’énergies renouvelables atteint
900 milliards USD par an (selon le cours USD de 2010).
5. Les investissements mondiaux pour l’efficacité et l’économie d’énergie atteint 500 milliards
USD par an pour tous les secteurs de l’utilisation finale de l’énergie.
6. Toutes les subventions destinées à la production et à la consommation de combustibles
fossiles sont abolies (d’ici 2020) et/ou transférées pour soutenir l’accès: à l’énergie pour les
populations pauvres, aux alternatives d’énergies renouvelables et à l’efficacité energétique.
7. Les morts prématurés dus à la pollution de l’air par les combustibles fossiles sont réduits à
[x%] par rapport aux niveaux de 2013 et les morts prématurés dus à la pollution
atmosphérique intérieure causée par l’utilisation de biomasses inefficaces sont éradiqués.
8. Les politiques énergétiques soutiennent un scénario qui permet d’atteindre une fourchette
entre 655 et 815 milliard de tonnes d'équivalent CO2 entre 2012 et 2050, conformément à
un budget carbone global qui de dépasse pas 1.5 degrés.
De l’eau pour les peuples et la planète
1. L’intégrité de la biodiversité et des écosystèmes qui maintiennent la quantité et la qualité de
l’eau pour les individus et les écosystèmes sont garantis.
2. Des approches de gestion intégrées et des systèmes de gouvernance de l’eau améliorés qui
protègent et restaurent les services écosystémiques et construisent une résilience au climat
sont opérationnels dans tous les pays.
3. Les retraits et déviations d’eau douce sont conformes à une disponibilité appropriée pour les
individus et la nature afin de maintenir les écosystèmes et le bien-être humain.
4. La productivité de l’eau pour tous les usages a augmenté de [x%] dans le contexte d’une
gestion de l’eau et de processus d’allocation qui sécurisent l’eau pour les besoins vitaux
humains et la protection des écosystèmes ainsi que leurs services.
5. L’accès universel et durable à une eau potable saine ainsi qu’à des installations sanitaires
fonctionelles est garanti.
6. Des normes de qualité de l’eau à l’échelle nationale sont en place et pleinement mises en
œuvre.
7. La mortalité, la morbidité et les pertes économiques des désastres liées à l’eau sont réduites ;
la résilience des sociétés et des nations est assurée y compris par la gestion des écosystèmes
et par des infrastructures naturelles et durables.
8. Le développement et la gestion des infrastructure liées à l’eau prennent en compte le
changement climatique de manière à ce qu’elles soient résilientes vis-à-vis des risques
comme les inondations, cela dans tous les pays.
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Des océans sains et résilients
1. Les océans et les mers, y compris la biodiversité marine, sont reconstitués, restaurés et
maintenus à des niveaux viables et résilients. Tous les stocks de poissons sont maintenus ou
restaurés de manière à assurer la sécurité alimentaire, nutritionelle et des moyens de
subsistance aux niveaux local et global.
2. 30% des zones côtières et marines, et particulièrement les zones d’importance pour la
biodiversité et les services écosystémiques sont protégées et restaurées au travers de réseaux
d’Aires Marines Protégées (AMP) qui sont gérées efficacement et équitablement, qui sont
écologiquement représentatives et interconnectées conformément aux lois internationales.
Ces dernières contribuent à la sécurité alimentaire et assurent des moyens de subsistance
aux populations.
3. D’ici 2025, les mers et océans sont gérées durablement et équitablement à travers une
gestion transparente, participative et reposant sur les écosystèmes. Cela inclut les zones audelà des juridictions nationales, pour assurer que toutes les utilisations marines soient
gérées dans leur ensemble et dans les limites des écosystèmes et ainsi éviter des conflits
entre acteurs.
4. D’ici 2025, l’accès aux ressources marines et leur utilisation durable par les communautés
côtières et les pêcheurs à petite échelle sont assurés.
5. D’ici 2025, les études d’impacts environnementaux et les évaluations stratégiques
environnmentales sont obligatoires et des mesures de mitigation efficaces sont mises en
place pour tous les types d’exploitations marines (incluant y compris les effets dus aux
changements climatiques et les autres formes de pollutions terrestres), réduisant ainsi la
pollution du milieu marin par [x%].
6. Les puits de carbone marins, dont les récifs corraliens, les mangroves et les herbiers marins,
sont protégés pour assurer leurs rôles de mitigation climatique et de réduction du risque de
catastrophe.
Des villes durables
1. Les villes des pays aux revenus élevés ont divisé leur empreinte carbone par personne par
deux, et les villes des pays à revenus moyens et faibles ont nettement augmenté les
investissements dans les infrastructures efficaces en énergie et en ressources, afin de réduire
l’empreinte carbone par personne.
2. Les villes de plus de 200 000 habitants ont mis en place une planification et une gestion
environnementale inclusive pour assurer la durabilité, l’adaptation aux changements
climatiques et la réduction des risques de catastrophes dans les prises de décisions urbaines,
les plans d’occupation des des sols, et les investissements.
3. Les énergies renouvelables propres constituent au moins 45% de l’utilisation énergétique
primaire totale dans les villes ; les nouveaux immeubles publics et résidentiels atteignent des
normes pour des bilans énergétiques nuls et les immeubles publics et résidentiels existants
sont réaménagés pour être conformes à des normes énergétiques basses.
4. Les villes bénéficient d’un accès universel à la gestion des déchets, au traitement des eaux
usées et à la réduction de la production des déchets municipaux, tout en augmentant la part
de déchets municipaux recyclés de 40% par rapport aux niveaux de 2013.
5. Les investissements mondiaux dans le développement d’infrastructures urbaines écologiques
dépassent 11 trillions USD avec une priorité donnée aux villes en développement rapide et aux
petites villes.
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6. Le temps de trajet moyen des déplacements en ville est réduit, en doublant la proportion de
citadins qui utilisent des transports publics sûrs, abordables, à faible consommation
d’energie et des infrastructures sûres, attrayantes pour marcher et faire du vélo par rapport
aux niveaux de 2013, tout en divisant par deux l’utilisation de véhicules privés.
Un développement économique inclusif
1. Les ressources naturelles sont gérées efficacement et durablement.
2. Indicateurs clairs et comparables de biodiversité et de résilience des écosystèmes clairs sont
mis en place et intégrés dans les stratégies de développement et de réduction de la pauvreté
ainsi que dans les processus de planification.
3. La biodiversité et la résilience des écosystèmes sont intégrées dans les stratégies de
développement et de réduction de la pauvreté, ainsi que dans les processus de planification.
4. Des politiques sont en place et des investissements sont accrus de [x] de manière à
promouvoir l’emploi, le progrès technologique et les innovations dans le secteur
environnemental.
5. L’attribution des marchés publics respecte des normes solides de développement durable.
6. Toutes les infrastructures doivent être mises en œuvre selon des garanties sociales et
environnementales.
7. Toutes les subventions dédiées à l’énergie, l’agriculture et la pêche qui encouragent les
pratiques de production et de consommation non durables sont abolies et des mesures
appropriées pour contrebalancer les impacts régressifs sont introduites.
8. Tous les pays ont développé et mis en œuvre des stratégies de faibles émissions de carbone,
ainsi que des stratégies de développement pour la résilience au climat et des plans d’action
incluant la réduction des risques de catastrophes.
L’éradication de la pauvreté et l’équité
1. Un accès équitable et durable aux biens et services liés aux ressources naturelles est assuré.
2. La productivité des
femmes, est accrue
infrastructures, à la
ressources durables
traditionnelles.
petits propriétaires et des pêcheurs à petite échelle, y compris des
à travers la recherche, l’accès aux marchés, au développement des
reconnaissance des droits et aux mesures incitatives de gestion des
et résilientes aux changement climatique, incluant les pratiques
3. L’accès universel à une énergie propre, fiable et abordable est garanti, avec une forte
augmentation des sources d’énergie propres et renouvelables.
4. L’accès universel et durable à une eau potable saine ainsi qu’à des installations sanitaires
fonctionelles est garanti.
5. La biodiversité et la résilience des écosystèmes sont intégrées dans les stratégies de
développement et de réduction de la pauvreté, ainsi que dans les processus de planification.
6. Une aide finacière accessible, pévisible et une assistance technique est disponible pour aider
les pays vulnérables et leurs populations à réagir efficacement aux changement climatique.
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Une bonne santé pour tous
1. La diversité génétique est préservée pour sa contribution à la prévention et au traitement
des maladies.
2. La mortalité, la morbidité et les pertes économiques des désastres liées aux catastrophes
naturelles sont réduites et la résilience des sociétés et des nations est assurée à travers une
gestion reposant sur les écosystèmes.
3. Les morts prématurés dus à la pollution de l’air par les combustibles fossiles sont réduits à
[x%] par rapport aux niveaux de 2013 et les morts prématurés dus à la pollution
atmosphérique intérieure causée par l’utilisation de biomasses inefficaces sont éradiqués.
4. Des normes de qualité de l’eau à l’échelle nationale sont en place et pleinement mises en
œuvre.
5. Toutes les infrastructures publiques sont adaptées aux changements climatiques et
renforcent la résilience des populations aux impacts climatiques actuels et futurs.
6. Les maladies non-transmissibles (MNTs) sont réduites entre autres par l’assurance que les
apports caloriques individuels journaliers et les pratiques nutritionelles soient en conformité
avec les niveaux journaliers recommandés pour des régimes et des modes de vie sains, ceci
également pour la jeunesse.
L’éducation au développement durable
1. Les problématiques de développement durable, de protection de l’environnement et de
changement climatique sont intégrées formellement dans les cursus d’éducation primaires
et secondaires.
2. Des législations au niveau local et régional sont en place pour supporter l’inclusion formelle
de l’éducation au développement durable dans le système d’éducation.
3. Les enseignants de tous niveaux sont formés à l’éducation au développement durable.
4. Les programmes d’éducation multi-disciplinaires au développement durable sont mis en
place en vue de l’acquisition de comportements, de valeurs, et d’aptitudes à résoudre les
problèmes qui permettront aux étudiants à avoir une relation positive avec l’environnement.
5. Les matériels pédagogiques appropriés au développement durable sont préparés à la suite
d’évaluations des besoins et priorités locales et encouragent l’utilisation d’éléments locaux et
de méthodes innovatives et attractives.
6. Un système de financement est identifié en vue du déploiement des programmes
d’éducation au développement durable.
7. Des centres pour l’évaluation des progarmmes d’éducation au développement durable sont
mis en oeuvre pour faire le suivi des progrès et disséminer les résultats afin de permettre un
retour d’expérience.
La réduction des inégalités et l’autonomisation des femmes
1. La productivité des
femmes, est accrue
infrastructures, à la
ressources durables
traditionnelles.
petits propriétaires et des pêcheurs à petite échelle, y compris des
à travers la recherche, l’accès aux marchés, au développement des
reconnaissance des droits et aux mesures incitatives de gestion des
et résilientes aux changement climatique, incluant les pratiques
2. L’accès équitable aux ressources naturelles ainsi que la distribution équitable des bénéfices
sont garantis.
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