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Des océans sains et résilients
1. Les océans et les mers, y compris la biodiversité marine, sont reconstitués, restaurés et
maintenus à des niveaux viables et résilients. Tous les stocks de poissons sont maintenus ou
restaurés de manière à assurer la sécurité alimentaire, nutritionelle et des moyens de
subsistance aux niveaux local et global.
2. 30% des zones côtières et marines, et particulièrement les zones d’importance pour la
biodiversité et les services écosystémiques sont protégées et restaurées au travers de réseaux
d’Aires Marines Protégées (AMP) qui sont gérées efficacement et équitablement, qui sont
écologiquement représentatives et interconnectées conformément aux lois internationales.
Ces dernières contribuent à la sécurité alimentaire et assurent des moyens de subsistance
aux populations.
3. D’ici 2025, les mers et océans sont gérées durablement et équitablement à travers une
gestion transparente, participative et reposant sur les écosystèmes. Cela inclut les zones au-
delà des juridictions nationales, pour assurer que toutes les utilisations marines soient
gérées dans leur ensemble et dans les limites des écosystèmes et ainsi éviter des conflits
entre acteurs.
4. D’ici 2025, l’accès aux ressources marines et leur utilisation durable par les communautés
côtières et les pêcheurs à petite échelle sont assurés.
5. D’ici 2025, les études d’impacts environnementaux et les évaluations stratégiques
environnmentales sont obligatoires et des mesures de mitigation efficaces sont mises en
place pour tous les types d’exploitations marines (incluant y compris les effets dus aux
changements climatiques et les autres formes de pollutions terrestres), réduisant ainsi la
pollution du milieu marin par [x%].
6. Les puits de carbone marins, dont les récifs corraliens, les mangroves et les herbiers marins,
sont protégés pour assurer leurs rôles de mitigation climatique et de réduction du risque de
catastrophe.
Des villes durables
1. Les villes des pays aux revenus élevés ont divisé leur empreinte carbone par personne par
deux, et les villes des pays à revenus moyens et faibles ont nettement augmenté les
investissements dans les infrastructures efficaces en énergie et en ressources, afin de réduire
l’empreinte carbone par personne.
2. Les villes de plus de 200 000 habitants ont mis en place une planification et une gestion
environnementale inclusive pour assurer la durabilité, l’adaptation aux changements
climatiques et la réduction des risques de catastrophes dans les prises de décisions urbaines,
les plans d’occupation des des sols, et les investissements.
3. Les énergies renouvelables propres constituent au moins 45% de l’utilisation énergétique
primaire totale dans les villes ; les nouveaux immeubles publics et résidentiels atteignent des
normes pour des bilans énergétiques nuls et les immeubles publics et résidentiels existants
sont réaménagés pour être conformes à des normes énergétiques basses.
4. Les villes bénéficient d’un accès universel à la gestion des déchets, au traitement des eaux
usées et à la réduction de la production des déchets municipaux, tout en augmentant la part
de déchets municipaux recyclés de 40% par rapport aux niveaux de 2013.
5. Les investissements mondiaux dans le développement d’infrastructures urbaines écologiques
dépassent 11 trillions USD avec une priorité donnée aux villes en développement rapide et aux
petites villes.