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Questions syndicales ?
Le développement durable
 « le genre humain a parfaitement les moyens
d’assumer un développement soutenable, de répondre
aux besoins du présent sans compromettre la
possibilité pour les générations à venir de satisfaire les
leurs….. »
Rapport Brundtland pour les Nations Unies,
« Notre avenir à tous », 1987.
Définition OCDE
 L’OCDE (Organisation de coopération et de
développement économique) définit les éco-industries
comme des entreprises qui « produisent des biens et
services capables de mesurer, de prévenir, de limiter ou
de corriger les impacts environnementaux tels que la
pollution de l’eau, de l’air, du sol ainsi que des
problèmes liés aux déchets, au bruit et aux
écosystèmes. » C’est une filière innovante qui connaît
un essor certain.
Trois pilliers
Vers de nouveaux indicateurs de
croissance
 Ni impasse, ni fatalité
 Changer le contenu de la croissance et la façon
de mesurer la performance des organisations…
 Des indicateurs extra-financiers : indicateurs
environnementaux ou de bien-être humain…
 Sans croissance, l’emploi menacé…
 Avis CESE « Les indicateurs du développement durable et
l’empreinte écologique », P. Le Clézio
 Commission Stiglitz
Texte de conclusion
du Grenelle de l’environnement
un compromis
5 chapitres principaux :
 1- lutter contre le changement climatique.
 2- préserver et gérer la biodiversité et les
milieux naturels.
 3- préserver la santé et l’environnement tout en
stimulant l’économie.
 4-améliorer la gestion des déchets
 5- instaurer une démocratie écologique.
Chantiers sectoriels majeurs
du Grenelle
 Le bâtiment,
 Les transports
= secteurs qui ont connu la plus forte augmentation
d’émissions de Gaz à effet de serre depuis 1990.
Vers une meilleure exploitation et structuration de la
filière bois
Mais l’agriculture, fortement émettrice est passée
au travers du Grenelle.
La biodiversité
 Diversité biologique et milieux naturels (habitats,
écosystèmes) menacés : 5ème extinction massive
 Nous n’avons pas de culture collective dans ce domaine,
mais ce chantier fait partie intégrante d’une stratégie de
développement « soutenable ».
 Solidarité de l’ensemble du vivant : interdépendances
écosystémiques qui mettent en jeu l’équilibre écologique
de la planète
 Liens entre la biodiversité et le réchauffement climatique
L’Entreprise et son environnement
Au fil des ans, les fonctionnements des entreprises
et des administrations ont fortement évolué avec
des conséquences importantes pour les salariés
- Sur le contenu et les conditions de leur travail
- Sur les emplois et les qualifications
- Sur la reconnaissance des compétences et
qualifications acquises
Mutations à venir
Les activités économiques devant intégrer :
- La préservation et la restauration des écosystèmes
(principes de précaution, de responsabilité, de
compensation en dernier ressort)
- L’amélioration de la gestion du bois, de l’eau, du littoral, des
pollutions diffuses, de la prise en compte des risques
chimiques…(pesticides, médicaments)
- Prévenir, réduire et traiter les déchets
Développement d’investissements au niveau mondial :
- énergies renouvelables (« Climate bill » aux USA le
23.06.09, investissements de la Chine)
- Biotechnologies, biomédicaments
L’UE, la CES et
le développement durable
• Le paquet climat-énergie adopté en
2009
• Les émissions des voitures
• Le marché du carbone
Transitions en cours
Actions immédiates :
 Trajectoire facteur 4 , objectifs de baisse des GES
 Plans de relance et investissement dans les
infrastructures
Actions à long terme pour une maîtrise du risque
climatique :
 Développer les solutions technologiques en
intensifiant les efforts de recherche et développement
=>soumis à l’arbitrage des pays : Ex des USA et Chine
=>tendance à l’élévation des qualifications requises
=>Note sur les enjeux sectoriels de Syndex – sept 07
Mettre en place des démarches de GPEC
=> Prévoir les évolutions des besoins en qualification
=> Place réservée aux emplois non qualifiés
=> Possibilités de négocier le développement des
compétences et des qualifications…
=> Possibilité d’aménager des parcours
professionnels (outils de formation, VAE)
Réflexions sur les spécificités « métier » (pas des
obstacles mais sources d’innovation)
=> De nouvelles pratiques syndicales …
Défi pour les syndicalistes
 Être en capacité de mesurer les externalités des
activités et le coût de l’inaction
pour pouvoir négocier les gains de productivité et les
gains liés aux économies nouvelles de coûts jusque
là invisibles (coûts cachés)
Points de vigilance :
Les stratégies industrielles sont-elles soutenables ?
Comment assurer la pérennité de l’activité et de
l’emploi sur le territoire ?
Quels aménagements et sécurisation des parcours ?
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