3068 NAWFAL ELHAGE HASSAN
et Lgn(A) l'ensemble des «-uples d'éléments de A qui engendrent A en tant
qu' idéal à gauche et on pose ghn{A) = Lgn(A) n (Asa)n .
c.à.d., gh„(A) = l {Xi, x2, ... , x„) £ {Asa)nl Y A e GL(A)+ [ •
On note Jfffi) (resp. ¿¿?(ßf)) la C*-algèbre des opérateurs compacts (resp.
continus) sur l'espace hilbertien %?, et si %? est separable de diension infinie,
on pose 3t{MT) = X .
Définition [1]. Soit A une C*-algèbre unitaire. Le rang réel de A , noté rr{A),
est le plus petit entier n > 0 (s'il existe) tel que ghn+\(A) soit dense dans
(Asa)n+i ■ S'il n'existe aucun n > 0 tel que ghn+\(A) soit dense dans {Asa)n+X,
on pose rr(A) — + oc . Si A est non unitaire, on pose rr(A) = rr(A).
Remarque. Pour toute C*-algèbre A , on a rr(A) = rr(A+).
Définition [5]. Soit X un espace topologique non vide, la dimension de recou-
vrement de X, notée dim(X), est le plus petit entier n > 0 (s'il existe) tel que
l'on ait la propriété suivante:
(P„) : pour tout recouvrement ouvert U\, ... , Uk de X, il existe un recou-
vrement ouvert V\, ... ,Vk de X tel que V¡ c U¡ pour tout /' et pour tout
je G X, il existe au plus (n + 1) éléments de {V\, ... ,Vk} contenant x. S'il
n'existe aucun n > 0 tel que l'on ait (P„), on pose dim(X) = + oc. Si X = <f>,
la dimension de X est par définition égal à -1.
1. Rang réel de certaines extensions
1.1. Lemme [4]. Soient A une C*-algèbre et n > 0. Etant donnés e > 0
et a = (1 + Oo, a\, ... , an) g ghn+\(A) avec a¡ G Asa, alors il existe b =
(1 + b0, bx, ... , bn) G ghn+i(À) avec bt £ Asa tel que \\b¡ - a¡\\ < e pour
i = 0, ... , n.
1.2. Lemme [4]. Soient A une C*-algèbre, n > 0 et l = lA+. Alors les
conditions suivantes sont équivalentes :
(i) rr(^) < n ; _
(ii) (\+Asa)x(Asa)"cghn+1(A+);
(iii) Ve > 0, V£ g (1 + Asa) x {Asa)n, il existe n = (l + ao, a\, ... , a„) £
ghn+i(A+) avec a¡ £ Asa (i e {0, 1,..., n}) tel que \\Ç -n\\<e.
1.3. Proposition. Soient A une C*-algèbre, J < A et n>0, alors on a:
rr(J) < n si et seulement si (1 + Jsa) x (Jsa)n c ghn+\ (A).
Démonstration. La démonstration est inspirée de ([7], 4.4). La condition est
clairement nécessaire, montrons sa suffisance. On peut supposer 1 G A (car
7 < ,4+) et donc A = A. On peut aussi supposer J ¿ A, car sinon, c'est clair.
Soient d = {l+d0,di,... ,d„) £(l + Jsa)x (Jsa)n et e > 0. D'après 1.2,
il suffit de démontrer qu'il existe a £ [gh„+i(J+)] n [(1 + Jsa) x {Jsa)n] tel que
\\d - a\\ < e. Par hypothèse, il existe (l +oq, ai, ... , a„) e ghn+\{A) tel que
\\d¡ - a¡\\ < e/2, pour i = 0, 1, ... , n .
Soit (ma)a6A> une unité approchée pour 7 ([6], 1.4), alors il existe X0 £
A tel que pour tout X > Xq, on ait \\ukd¡ - d¡\\ < e/2 et \\uxdiUx - d¡\\ <
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