chimique, afin d’obtenir une diminution maximale du taux des
hormones mâles dans le sang et dans les organes sensibles à
son action, comme la prostate et les cellules étastatiques.
La pulpectomie ou orchidectomie bilatérale (interventions
chirurgicales sur les testicules) a été la première
alternative en 1941, avec un excellent résultat thérapeutique.
Les analogues LH-RH en bloquant la sécrétion d’une glande
cérébrale (hypothalamus), aboutissent à cette chute du taux
plasmatique de la testostérone, au prix d’une injection sous-
cutanée ou intramusculaire qu’il faut refaire régulièrement
pour entretenir l’effet. Les anti-androgènes périphériques
(effet bloquant au niveau des récepteurs périphériques),
peuvent être couplés aux analogues LH-RH, ou être utilisés
seuls sous forme de comprimés dans la journée, sous certaines
conditions.
Les effets secondaires de ces traitements » dits hormonaux
« , sont essentiellement constitués de bouffées de chaleur et
d’une disparition de la libido (désir sexuel et érection),
sauf en cas d’utilisation des anti-androgènes seuls chez
certains patients.
Le traitement hormonal peut être entrepris de façon
intermittente entre 3 et 9 mois, suivi d’un arrêt et d’une
simple surveillance des malades jusqu’à ce que le taux de PSA
remonte progressivement indiquant une nouvelle série
d’injection des produits anti-hormonaux. Le département
d’urologie de l’Institut Montsouris possède la plus large
expérience mondiale du Traitement Hormonal Intermittent (THI).
A 16-year clinical experience with intermittent androgen
deprivation for prostate cancer: oncological results. (World J
Urol. 2009 Feb 27).
La chimiothérapie cytotoxique est indiquée en cas d’évolution,
malgré un traitement hormonal bien conduit, et fait l’objet
actuellement de nombreux protocoles d’évaluation.