Les questions d’ordre médical recherchent plus particulièrement des facteurs de
risques cardiovasculaires et des éléments pouvant faire évoquer une affection
cardiovasculaire inapparente, notamment la recherche de signes fonctionnels à
l’effort (lipothymie, perte de connaissance, douleurs thoraciques, palpitations,
dyspnée, fatigue excessive, …). Il ne faudra cependant pas négliger les autres
appareils, notamment l’appareil locomoteur avec la recherche d’antécédents
traumatiques et de lésions de surmenage. En cas de prise régulière de
médicaments, il est important de s’assurer qu’ils ne pourraient pas positiver un
contrôle du dopage.
Le deuxième temps de l’interrogatoire concerne la pratique sportive, chacune
d’entre elle présentant des contraintes physiques et des risques lésionnels. Il n’est
pas question de se substituer aux techniciens du sport mais on peut se faire une
idée des contraintes et risques en fonction du niveau de pratique sportive et des
objectifs du sportif (loisir, compétition de différents niveaux, professionnel,
« sports-santé ». Passé sportif, interruptions sportives, fréquence et nombre
d’heures d’entraînement hebdomadaire,…), ce qui permettra de mieux cibler la
recherche de contre-indication ou d’éléments à surveiller. Il faudra aborder le type
de gestes sportifs répétitifs, le milieu dans lequel évolue le sportif (eau, altitude,
chaleur, froid,…), les risques de collision des sports collectifs ou au contraire le
risque lié à l’isolement d’autres sports, les risques des sports de combat, des sports
utilisant des engins pouvant être dangereux, des sports à catégorie de poids
pouvant amener à des comportements alimentaires particuliers,….
L’examen clinique de base :
Peut s’appuyer sur le plan de la fiche proposée par la SFMS. Cet examen comporte
deux axes principaux : cardiovasculaire et respiratoire d’une part, morphologique
et ostéoarticulaire d’autre part. Le reste de l’examen est fonction du type de
sportif (puberté, affections chroniques) et de la discipline pratiquée (examen ORL,
de la vue, …). L’analyse d’urine par bandelette réactive sera systématique pour
dépistage. Les tests dynamiques comme le test de Ruffier Dickson qui n’a pas de
valeur prédictive sur le plan cardiovasculaire et n’apprécie que globalement la
condition physique du sujet ne sont pas nécessaires, sauf s’ils sont demandés
précisément par une fédération sportive.
Société Française de Médecine du Sport
FICHE D’EXAMEN MEDICAL DE NON CONTRE-INDICATION APPARENTE LA
PRATIQUE D’UN SPORT
Document à conserver par le médecin examinateur
Nom : ................................................................ Prénom : ..........................................................................
Adresse : .......................................................... .........................................................................................
Tél. : ...................................................Date de naissance : ..............................âge :..........................
Club ou structure: ............................................. Discipline pratiquée :
......................................................
Niveau de pratique…………………………….Titres ou classement……………………………………..
Heures d’activités physiques par semaine : ……………………………………………………………….
Scolarité………………………………objectifs sportifs…………………………………………………
CARNET de SANTE présenté : oui- non
SAISON PRECEDENTE
Maladies :........................................................................ Traitements :.................................................