M d l de Module d formation f ti générale é é l TECHNOLOGIE DES TRAINS Electricité générale Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 1 Agenda Introduction 1 U ité él t i 1. Unités électriques 1.1. Tension 1.2. Courant 1 3 Ré i t 1.3. Résistance 1.4. La force électromotrice 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2 1 L l i d’Oh 2.1. La loi d’Ohm 2.2. Le travail 2.3. La puissance 3. Le groupement de résistances d é i 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 4.2. La chute de tension 4.3. Le court circuit Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 2 Agenda 5. L’aimantation par le courant 5.1. Champ magnétique dans un conducteur traversé par un courant 5.2. Champ magnétique dans une spire traversée par un courant 5.3. Aimantation du fer 5.4. Renforcement du champ magnétique d’une bobine 6. Les électro‐aimants 6.1. Constitution – Propriétés 6.2. Formes 6.3. Inducteurs 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique 6.5. Phénomène d’induction avec un aimant permanent 6.6. Phénomène d’induction par électro‐aimant 7. L’alternateur – La dynamo y 7.1. Introduction 7.2. Principe de fonctionnement 7.3. Constitution Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 3 Agenda 8. Les moteurs à courant continu 8 Les moteurs à courant continu 8.1. Principe de fonctionnement ‐ Constitution 8.2. Utilisation 8.3. Démarrage d’un moteur série 8.4. Shuntage d’un moteur série f q 8.5. Refroidissement des moteurs électriques 8.6. Inversion du sens de marche 9. Le courant alternatif 9 1 Introduction 9.1. Introduction 9.2. Grandeurs caractéristiques 9.3. Déphasage entre tension et courant alternatif 9.4. Courant alternatif triphasé 10. Le condensateur Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 4 Agenda 11. Diodes et redresseurs 11 1 D 11.1. Description – i ti caractéristiques té i ti 11.2. Exemple de fonctionnement 11.3. Le pont redresseur – principe 11 4 P t d 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif filt itif 12. Le thyristor 12.1. Description 12 2 C b 12.2. Courbe caractéristique – éi i polarisation inverse l i i i 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe 12.4. Caractéristiques 12.5. Exemple de fonctionnement l d f 13. Le transformateur 13.1. Généralités 13.2. Constitution – caractéristiques 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance 14. Circuit filtre 15. Circuit PLC Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 5 Introduction Ce cours vise à donner un aperçu succinct des principes de l’électricité. L’électricité est une forme d’énergie, comme l’énergie calorifique, l’énergie mécanique, l’énergie nucléaire, l’énergie lumineuse,… L’énergie électrique peut être produite par transformation d’énergie mécanique (par ex., turbine ou moteur diesel), d’énergie chimique (batterie),… D’autre part, l’énergie électrique peut aussi être convertie en énergie mécanique (moteur électrique), en énergie calorifique (chauffage électrique). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 6 Agenda Introduction 1 U ité él t i 1. Unités électriques 1.1. Tension 1.2. Courant 1 3 Ré i t 1.3. Résistance 1.4. La force électromotrice 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2 1 L l i d’Oh 2.1. La loi d’Ohm 2.2. Le travail 2.3. La puissance 3. Le groupement de résistances d é i 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 4.2. La chute de tension 4.3. Le court circuit Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 7 1. UNITES ELECTRIQUES LE COURANT CONTINU U ité él Unités électriques ti Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 8 1. UNITES ELECTRIQUES 1.1. Tension Dans un récipient en verre rempli d’acide sulfurique dilué, on plonge une plaque de cuivre et une plaque de zinc sans les de cuivre et une plaque de zinc sans les mettre en contact. Nous pouvons observer que l’ampoule reliée à ces plaques ou électrodes au moyen de 2 fils en cuivre, s’allume. La grandeur de la différence de potentiel entre les pôles d’un l ffé l l ôl ’ élément s’exprime dans une unité appelée le Volt (V). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 NEW ELAN (Phase 0) DCE MONS 9 1. UNITES ELECTRIQUES 1.1. Tension Une pile pour une lampe de poche a une tension de 1,5 V ; La tension d’une batterie pour le démarrage et les services d’une voiture particulière est le plus souvent de 12 V ; i d’ i i liè l l d 12 V pour des véhicules plus lourds (camion) 24 V. La plupart du temps, l’éclairage d’une voiture de chemin La plupart du temps l’éclairage d’une voiture de chemin de fer fonctionne avec une batterie de 24V ; 72 V ou 110 V. Les réseaux publics sont alimentés à 220 V Les réseaux publics sont alimentés à 220 V~ ((~ pour des tensions alternatives) ; pour des tensions alternatives) ; les caténaires de la SNCB sont généralement alimentés en 3000 V = (= pour tension continue). Cependant, certaines lignes sont équipées d’une caténaire alimentée en 25KV alternatif monophasé (les lignes à grande vitesse, l’axe Athus‐Meuse et la ligne Liège‐ Guillemins ‐ Luxembourg). Guillemins Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 10 1. UNITES ELECTRIQUES 1.1. Tension Suivant la nature de l’application, différents types de sources de tension sont utilisés. tili é Accumulateurs Certains éléments peuvent, après épuisement, être rechargés en les faisant traverser par un courant électrique. On les appelle accumulateurs. Les batteries d Les batteries d’accumulateur accumulateur trouvent beaucoup d trouvent beaucoup d’applications applications aux chemins de aux chemins de fer (éclairage des voitures, mise en marche des moteurs diesel des véhicules moteurs, entraînement de certains tracteurs de gare et d’ateliers etc.…). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 11 1. UNITES ELECTRIQUES 1.1. Tension Machines rotatives Les piles et les accumulateurs sont des petits producteurs d’électricité. Pour produire de l’électricité industrielle en grandes quantités, on utilise des machines rotatives (dynamos, alternateurs,…), lesquelles transforment l’énergie mécanique qui les entraîne en énergie électrique. Ces machines, dont le principe sera exposé plus loin, peuvent être entraînées Ces machines dont le principe sera exposé plus loin peuvent être entraînées soit au moyen de machines thermiques (machines à vapeur, moteur diesel,…), soit au moyen de machines hydrauliques (turbines). Les génératrices et les alternateurs sont utilisés sur le matériel ferroviaire pour recharger les batteries et p pour assurer l’éclairage des voitures. g Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 12 1. UNITES ELECTRIQUES 1.2. Courant Dans un circuit électrique, lorsqu'une différence de potentiel est appliquée aux bornes d’un conducteur, elle provoque le déplacement d’électrons, que l'on appelle courant électrique. La quantité de courant (la charge) qui passe par seconde dans le conducteur doit q ( g )q p p être connue. La charge électrique est exprimée en Coulomb (C). On admet que le courant va du pôle positif vers l ôl é if le pôle négatif. Plus grand est le courant, plus grand sera l’effet produit. L’unité de mesure de l’intensité électrique est L’ i éd d l’i i é él i l’Ampère (A). Un courant de 1 A signifie qu’il y passe une charge de 1 C par seconde. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 13 1. UNITES ELECTRIQUES 1.3. Résistance Un circuit électrique est constitué d Un circuit électrique est constitué d’une une source de courant et d source de courant et d’un un appareil utilisateur R appareil utilisateur R raccordé à cette source au moyen de deux fils de cuivre. Ajoutons dans ce circuit un voltmètre (V) afin de mesurer la Ajoutons dans ce circuit un voltmètre (V) afin de mesurer la tension aux bornes de la source, et un ampèremètre (A) destiné à mesurer l’intensité. LLa tension indiquée par le voltmètre est de 24 V. L’appareil t i i di é l lt èt t d 24 V L’ il utilisateur R est une lampe incandescente et l’ampèremètre indique une intensité de 2,5 A. Si nous remplaçons cette lampe par un appareil de chauffage électrique, l’ampèremètre indique maintenant 8 A. On constate par conséquent que, pour une même tension appliquée, la lampe et l’appareil p q q p pp q p pp de chauffage laissent passer un courant différent. L’appareil de chauffage laisse passer un courant plus important que la lampe ; on dit qu’il a une résistance électrique plus petite que la lampe. L’unité de mesure de la résistance électrique est l’Ohm (Ω). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 14 1. UNITES ELECTRIQUES 1.4. La force électromotrice Pour les sources de courant, on utilise le terme force électromotrice (f.é.m) ( ) E souvent confondu avec la tension aux bornes U (ou différence de potentiel). Ces notions, exprimées toutes les deux en volt, sont différentes. Tandis que la force électromotrice est la cause, la tension (ou différence de potentiel) est seulement la conséquence. Considérons, par exemple, un élément Volta et supposons qu’il ne soit pas raccordé à un appareil utilisateur R. Au moyen d’un voltmètre, nous mesurons à ses bornes une tension de 1,5 V, qui représente la force électromotrice de cet élément. Si l’élément est raccordé à l’appareil utilisateur, la tension à ses bornes change suivant la valeur du courant fourni. Nous ne retrouvons plus cette , p force électromotrice de 1,5 V mais bien une tension plus basse. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 15 1. UNITES ELECTRIQUES 1.4. La force électromotrice La résistance interne et le court‐circuit La résistance interne et le court circuit Relions les deux pôles d’un élément (ou d’une source quelconque) par un conducteur en cuivre de grosse section dont la résistance est pratiquement g p q nulle. On dit qu’il y a un court‐circuit. Le courant qui passe alors dans le circuit est important et n’est limité que par la résistance de l’élément(ou résistance de l élément(ou de la source de courant). Cette résistance est appelée de la source de courant). Cette résistance est appelée résistance interne. Pour prévenir des dégâts aux appareils et aux Pour prévenir des dégâts aux appareils et aux lignes, les circuits électriques sont protégés par des fusibles ou des disjoncteurs. En pratique, un court‐circuit a toujours des conséquences t i it t j d é extrêmement dangereuses, à cause des intensités importantes qu’il provoque. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 16 1. UNITES ELECTRIQUES 1.4. La force électromotrice La force électromotrice (f.é.m) E d La force électromotrice (f é m) E d’un un élément, d élément d’un un accumulateur ou d’une machine est égale à la tension à ses bornes à circuit ouvert, en d’autres mots, quand il ne passe aucun courant aucun courant. Dans une source de courant, la force électromotrice E est j p q toujours plus élevée que la tension U aux bornes à circuit fermé, étant donné qu’un courant traverse la résistance interne de la source (Ri), ce qui provoque une chute de tension égale à Ri I où : tension égale à Ri.I où : Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 17 Agenda Introduction 1 U ité él t i 1. Unités électriques 1.1. Tension 1.2. Courant 1 3 Ré i t 1.3. Résistance 1.4. La force électromotrice 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2 1 L l i d’Oh 2.1. La loi d’Ohm 2.2. Le travail 2.3. La puissance 3. Le groupement de résistances d é i 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 4.2. La chute de tension 4.3. Le court circuit Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 18 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2.1. La loi d’Ohm Une résistance R et un ampèremètre A sont connectés à un accumulateur via un interrupteur S. La résistance totale du circuit est de 2 Ω. Si on ferme l’interrupteur S, l’ampèremètre indique une intensité de 0,7 ampères (A). En raccordant un voltmètre V aux deux b bornes de l’accumulateur, nous mesurons d l’ l t qu’il y a une différence de potentiel (ou tension) de 1,4 volts (V). Nous constatons que : 0,7 A . 2 Ω = 1,4 V. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 19 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2.1. La loi d’Ohm Ensuite, nous remplaçons la résistance initiale par une autre afin d’avoir une résistance totale de 4 Ω. résistance totale de 4 Ω. Lorsque l’on ferme l’interrupteur S , l’ampèremètre nous indique une intensité de 0,35 A. En effet, la résistance R étant doublée, le courant diminue de moitié. Le voltmètre indique toujours une tension Le voltmètre indique toujours une tension U de 1,4 V. Conclusion C l i : Le courant I qui circule dans un circuit électrique est directement L I i i l d i i él i di proportionnel à la tension U et inversement proportionnel à la résistance R. C’est la loi d’Ohm. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 20 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2.1. La loi d’Ohm Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 21 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2.2. Le travail ENERGIE ELECTRIQUE : le travail fourni est égale au produit de la tension (U) par l’intensité du courant (I) qui passe en un point donné pendant un temps donné (t). W = U x I x t W UxIxt W = énergie en joules (J) U = tension en Volts (V) U = tension en Volts (V) I = courant en Ampère (A) t = temps en secondes (s) On utilise couramment le kilowattheure : (1 kWh = 1 000 Wh). Relations entre les unités : 1 Wh = 3600 J, 1 kWh=3,6 x l0⁶J Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 22 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2.3. La puissance La puissance d La puissance d’un un courant électrique est le travail fourni par courant électrique est le travail fourni par unité de temps (seconde). P i Puissance = == U x I x t UxIxt t L’unité de mesure de la puissance est le Watt (W) avec comme multiple le kilowatt (KW) ; 1kW = 1000 Watt. kilowatt (KW) ; 1kW 1000 Watt. Une puissance de 1 watt fournit un travail de 1 joule par seconde Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 23 Agenda Introduction 1 U ité él t i 1. Unités électriques 1.1. Tension 1.2. Courant 1 3 Ré i t 1.3. Résistance 1.4. La force électromotrice 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2 1 L l i d’Oh 2.1. La loi d’Ohm 2.2. Le travail 2.3. La puissance 3. Le groupement de résistances d é i 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 4.2. La chute de tension 4.3. Le court circuit Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 24 3. le groupement de résistances Principe Puisque les circuits électriques peuvent être expliqués par analogie avec des Puisque les circuits électriques peuvent être expliqués par analogie avec des circuits hydrauliques, on divisera le groupement des résistances en deux parties, c’est‐à‐dire le circuit électrique réel et le circuit hydraulique correspondant. d Groupement en série Deux turbines T1 et T2 sont montées l’une à la suite de l’autre sur la même conduite. L’eau i d l’ l ê d i ’ venant du réservoir doit d’abord vaincre la résistance offerte par la turbine T1 avant d’atteindre la turbine T2 où une nouvelle résistance s’oppose à son passage. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 25 3. le groupement de résistances Groupement en série Groupement en série Le courant électrique fourni par l’accumulateur doit d’abord traverser la lampe L2, où il rencontre une résistance, avant d’atteindre la lampe L1 où une nouvelle résistance lui est p offerte, pour revenir ensuite à la borne négative de l’accumulateur. Si le filament de l’une des deux lampes est brûlé, Si l fil d l’ d d l b ûlé l’autre ne s’éclaire pas puisqu’il n’y a plus de circulation de courant, étant donné que le circuit est ouvert. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 26 3. le groupement de résistances G Groupement parallèle t llèl La conduite amenant l’eau du réservoir se di i divise en deux. Une turbine est montée sur d U bi é chacune de ses conduites. La quantité d’eau venant du réservoir se partage en deux au point A. Une partie traverse la turbine T1 tandis que l’autre partie traverse la turbine T2. Le débit d’eau passant dans le tuyau commun avant les deux turbines est le même que celui passant dans le tuyau commun après les deux passant dans le tuyau commun après les deux turbines. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 27 3. le groupement de résistances G Groupement parallèle t llèl Le courant électrique fourni par l'accumulateur se divise et traverse les 2 consommateurs du circuit. Une partie du courant traverse la lampe L1 tandis que l'autre partie traverse la lampe L2. Si l'une des deux lampes est brûlée, l'autre reste allumée puisque son circuit reste fermé. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 28 3. le groupement de résistances Groupement série‐parallèle p p Le courant électrique fourni par l’accumulateur traverse d’abord la lampe L1 et ensuite se divise d f de façon à alimenter les lampes L2 et L3. à l l l L’intensité du courant traversant la lampe L1 est égale à la somme des intensités de courant qui traverse les lampes L2 et L3. Si le filament de la lampe L1 est brûlé, les lampes L2 et L3 s’éteignent également. Par p g g contre, si le filament d’une des deux lampes L2 ou L3 est brûlé, les deux autres lampes restent allumées parce que le circuit reste fermé allumées parce que le circuit reste fermé. Fig.2 : représentation schématique de 3 résistances (consommateurs) raccordées en série parallèle série‐parallèle. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 29 3. le groupement de résistances Re est la résistance totale exprimée en Ohms (W ) R1, R2, R3 etc... sont les valeurs exprimées en ohms de la première résistance, puis de la deuxième etc... Re = R1 + R2 + R3 + R4 ... Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 30 3. le groupement de résistances R est la résistance équivalente exprimé en Ohms (W ) R1 R2 R3 t R1, R2, R3 etc... sont les valeurs exprimées en ohms de la première résistance, tl l i é h d l iè é i t puis de la deuxième etc... ‐ Avec deux résistances ‐ Avec plus de deux résistances Avec plus de deux résistances Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 31 Agenda Introduction 1 U ité él t i 1. Unités électriques 1.1. Tension 1.2. Courant 1 3 Ré i t 1.3. Résistance 1.4. La force électromotrice 2. La loi d’Ohm, travail et puissance 2 1 L l i d’Oh 2.1. La loi d’Ohm 2.2. Le travail 2.3. La puissance 3. Le groupement de résistances d é i 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 4.2. La chute de tension 4.3. Le court circuit Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 32 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 1) Prenons une résistance variable R et raccordons 1) Prenons une résistance variable R et raccordons celle‐ci aux bornes d’une source de courant. Nous déplaçons le balais B de telle façon que toute la résistance R soit parcourue par le courant résistance R soit parcourue par le courant. L’ampèremètre nous indique que l’on consomme une intensité de 1 A. Après un certain temps, nous constatons que la résistance s’est échauffée. 2) Amenons le balais B vers le centre de la résistance R, l’intensité est alors de 5 A. Nous constatons que la partie de la résistance R parcourue par le courant devient incandescente parcourue par le courant devient incandescente après un certain temps. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 33 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.1. L’effet Joule 3) Déplaçons ensuite le balais B vers ) é l l b l l’extrémité de la résistance. Le courant parcourant une partie de la résistance est maintenant de 10 A. Cette partie de résistance s’échauffe fortement et après un certain fortement et, après un certain temps, atteint son point de fusion. Conclusion :: un conducteur parcouru par un courant électrique dégage de la Conclusion un conducteur parcouru par un courant électrique dégage de la chaleur. Ce phénomène est appelé effet Joule. La puissance électrique dissipée en chaleur n’est pas transformée en puissance mécanique, lumineuse et est donc à considérer comme une perte lumineuse,… et est donc à considérer comme une perte. La quantité de chaleur produite dépend de l’intensité du courant (I), de la nature du conducteur (donc de sa résistance) et de la durée (t) de passage ( ) () p g du courant. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 34 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.2. La chute de tension Si nous regardons l Si nous regardons l’exemple exemple pris ci pris ci‐ contre, on voit que la tension U aux bornes de la dynamo D est de 24 V 24 V. Par contre, le voltmètre V, branché aux bornes du moteur M, indique une tension de 22,8 V. d La chute de tension dépend de la résistance des conducteurs. Plus la résistance est grande, plus la chute de tension est importante. Par conséquent, il existe une d l l h d i i é il i perte de puissance dans les conducteurs qui se transforme en chaleur. La puissance fournie par la dynamo : La puissance développée par le moteur : p p La perte de puissance : 24 V x 4 A = 96 W 22,8 V x 4 A = 91,2 W 96 W – 91,2 W = 4,8 W. , , Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 35 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.3. Le court-circuit Si on relie 2 fils de potentiel différents au moyen d’une barre de cuivre, l fl d l d ffé d’ b d nous constatons que les conducteurs s’échauffent très vite et fondent. C’est le court circuit. Si on intercale un fil très fin dans le circuit c’est circuit, c est lui qui va fondre tandis lui qui va fondre tandis que les conducteurs restent intacts. Tous les circuits électriques doivent être munis d’un appareil de sécurité afin d’éviter les avaries et éventuellement les incendies. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 36 4. Dégagement de chaleur par le courant électrique 4.3. Le court-circuit En pratique on rencontre les appareils de protection suivants : En pratique, on rencontre les appareils de protection suivants : ‐ les fusibles, constitués d’un fil calibré en argent ou en cuivre. Ce fil est placé dans un support isolant ; i C fil l éd i l ‐ les disjoncteurs thermiques s’ouvrant à une certaine température sous l’influence d’un ‘‘bimétal’’ ; ‐ les disjoncteurs magnétiques, qui ss’ouvrent ouvrent dès que le courant et la force dès que le courant et la force magnétique atteignent une certaine valeur. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 37 Agenda 5. L’aimantation par le courant 5.1. Champ magnétique dans un conducteur traversé par un courant 5.2. Champ magnétique dans une spire traversée par un courant 5.3. Aimantation du fer 5.4. Renforcement du champ magnétique d’une bobine 6. Les électro‐aimants 6.1. Constitution – Propriétés 6.2. Formes 6.3. Inducteurs 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique 6.5. Phénomène d’induction avec un aimant permanent 6.6. Phénomène d’induction par électro‐aimant 7. L’alternateur – La dynamo y 7.1. Introduction 7.2. Principe de fonctionnement 7.3. Constitution Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 38 5. L’aimantation par le courant 5.1. Champ magnétique dans un conducteur traversé par un courant Lorsqu’un conducteur est parcouru par un courant, un champ magnétique prend naissance autour de celui‐ci. Pour démontrer ce phénomène, nous plaçons une aiguille aimantée près d’un aimantée près d un conducteur de courant. conducteur de courant Lorsque ce dernier est parcouru par un courant, l’aiguille aimante s’oriente de façon à se placer perpendiculairement au conducteur. di l i d Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 39 5. L’aimantation par le courant 5.2. Champ magnétique dans une spire traversée par un courant Une spire parcourue par un courant p p p engendre un champ magnétique. Autour de chaque spire apparaissent des lignes de force i d li d f circulaires, d’un côté apparaît un pôle nord et de l’autre pôle nord et de l autre côté apparaît côté apparaît un pôle sud. Le sens du champ magnétique dépend du sens du courant. Si on visse un tire‐bouchon en suivant le sens du courant, la rotation du manche détermine le sens des lignes de force. détermine le sens des lignes de force. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 40 5. L’aimantation par le courant 5.2. Champ magnétique dans une spire traversée par un courant D’autre part, dans une spire, si nous faisons suivre au manche du tire‐ bouchon le sens du courant, le sens dans lequel il va se déplacer indiquera le sens des lignes de force indiquera le sens des lignes de force dans la spire. Conclusions ‐ L’intensité du champ magnétique dans une bobine dépend de l’intensité du courant et du nombre se spires ; ‐ Les lignes de forces à l’intérieur d’une spire vont de sud vers le nord et à l’extérieur nord et à l extérieur d d’une une spire, du nord vers le sud. spire du nord vers le sud Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 41 5. L’aimantation par le courant 5.3. Aimantation du fer Dans une bobine seule, les lignes de Dans une bobine seule les lignes de force à l’intérieur de cette bobine traversent l’air comme représenté ci‐ p contre. Lorsque nous plaçons une barre de fer dans la bobine, les lignes de force se concentrent la bobine, les lignes de force se concentrent pour la traverser. Les lignes de forces traversent donc plus facilement le fer que ll’air air. On dit que la perméabilité au lignes de On dit que la perméabilité au lignes de force du fer est plus importante que celle de l’air. Cette propriété s’appelle la perméabilité magnétique. é bilité éti Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 42 5. L’aimantation par le courant 5.4. Renforcement du champ magnétique d’une bobine Plaçons une bobine (sans noyau) aux environs d’une boussole. La boussole est placée à une distance telle que le passage du courant dans le solénoïde la fasse à peine dévier. Lorsqu’un noyau en fer doux est placé dans la bobine, p q y p , nous constatons que l’aiguille aimantée dévie fortement. Conclusion La présence d’un noyau en fer doux à l’intérieur du champ magnétique modifie ce champ et augmente son intensité. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 43 Agenda 5. L’aimantation par le courant 5.1. Champ magnétique dans un conducteur traversé par un courant 5.2. Champ magnétique dans une spire traversée par un courant 5.3. Aimantation du fer 5.4. Renforcement du champ magnétique d’une bobine 6. Les électro‐aimants 6.1. Constitution – Propriétés 6.2. Formes 6.3. Inducteurs 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique 6.5. Phénomène d’induction avec un aimant permanent 6.6. Phénomène d’induction par électro‐aimant 7. L’alternateur – La dynamo y 7.1. Introduction 7.2. Principe de fonctionnement 7.3. Constitution Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 44 6. Les électro-aimants 6.1. Constitution - Propriétés Constitution d’une Constitution d une bobine bobine Un électro‐aimant est constitué par une ou plusieurs bobines en fil de cuivre pourvue(s) d’un noyau en fer doux. Lorsque la bobine est parcourue par un courant, elle est dite ‘‘excitée’’. Propriétés Les électro‐aimants possèdent deux propriétés principales : ‐ l’aimantation est temporaire. Elle apparaît et disparaît avec le courant ; ‐ les attractions sont plus grandes que les aimants permanents permanents. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 45 6. Les électro-aimants 6.2. Formes Les électro‐aimants peuvent avoir différentes formes : avec noyau droit avec noyau en fer à cheval et avec noyau adapté droit, avec noyau en fer à cheval et avec noyau adapté. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 46 6. Les électro-aimants 6.3. Inducteurs Les inducteurs des machines électriques sont des électro‐aimants lourds. Dans les Les inducteurs des machines électriques sont des électro‐aimants lourds Dans les dynamos et moteurs à courant continu, ils sont fixes tandis que dans les alternateurs ils sont en général rotatifs. Les inducteurs servent à produire le champ magnétique (flux Φ) dans ces machines qui seront étudiées ultérieurement magnétique (flux Φ) dans ces machines qui seront étudiées ultérieurement. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 47 6. Les électro-aimants 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique Prenons un fil de cuivre A Prenons un fil de cuivre A‐B B suspendu aux extrémités de deux suspendu aux extrémités de deux lignes (conducteurs) Si nous plaçons ce conducteur dans Si l d t d un aimant en forme de fer à cheval et q que nous alimentons le conducteur comme représenté sur la figure ci‐ contre, nous remarquons que le conducteur passe de la position A B à conducteur passe de la position A‐B à la position A’‐B’. Le conducteur est donc poussé vers l’extérieur de l’aimant. Le conducteur est soumis à une force électromagnétique. C’est le principe du moteur électrique principe du moteur électrique. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 48 6. Les électro-aimants 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique Si nous inversons le sens du courant et que l’on conserve q l’aimant dans le même sens, nous remarquons que le conducteur est attiré vers le centre de l’aimant. Nous constatons donc que la force s’est que la force s est inversée. inversée Si l’on retourne l’aimant avec le courant dans le sens initial, nous remarquons que le conducteur est attiré vers le centre de l’aimant. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 49 6. Les électro-aimants 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique Conclusion Deux champs magnétiques s’influencent mutuellement. Le sens du déplacement dépend du sens du courant et du sens des d dé l dé dd d d d lignes de force. La grandeur du déplacement dépend de l La grandeur du déplacement dépend de l’intensité intensité du courant et de du courant et de l’intensité du champ magnétique. La force qui fait se déplacer le conducteur est appelée force La force qui fait se déplacer le conducteur est appelée force électromagnétique. Sa grandeur varie en fonction de : • l’intensité du courant I ;; • l’induction magnétique B ; • la longueur l du conducteur placé dans le champ magnétique. la longueur l du conducteur placé dans le champ magnétique Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 50 6. Les électro-aimants 6.5. Phénomènes d’induction avec un aimant permanent Prenons un dispositif constitué d’une bobine raccordée à un ampèremètre. Aucune f.é.m. n’existe dans le circuit et l’aiguille de l’ampèremètre ne dévie pas. Lorsque nous approchons le pôle nord d’un aimant, l’aiguille de l’ampèremètre dévie dans un sens Dès l’arrêt dévie dans un sens. Dès l arrêt du déplacement de l du déplacement de l’aimant aimant, ll’aiguille aiguille de l de l’appareil appareil de mesure revient vers le zéro. Si l’on retire l’aimant de la bobine, l’aiguille de l’ampèremètre dévie à nouveau mais en sens contraire. i t i Si la même opération est effectuée avec le pôle sud de l’aimant, on peut faire les mêmes observations mais avec des déviations de l’aiguille en sens contraire. Conclusion ‐ lors du déplacement d’un aimant, il y a apparition d’un courant dans la bobine ; ‐ le sens du courant varie avec le sens du déplacement. le sens du courant varie avec le sens du déplacement Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 51 6. Les électro-aimants 6.6. Phénomènes d’induction par électro-aimant Si nous remplaçons l’aimant par un électro‐aimant, les mêmes phénomènes se p ç p , p produisent. En déplaçant une bobine, nous obtenons une tension induite dans l’autre bobine. En augmentant ou en diminuant l’intensité du courant dans la bobine inductrice, une tension prend également naissance dans la bobine induite. Il en est de même lorsqu’on établit ou que l’on supprime la tension de la bobine td ê l ’ ét blit l’ i l t i d l b bi inductrice. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 52 6. Les électro-aimants 6.6. Phénomènes d’induction par électro-aimant Conclusion générale : Une tension induite prend naissance dans un circuit fermé quand celui‐ci subit une variation de flux. Cette variation de fl flux peut être provoquée par le déplacement d’un aimant (ou t êt é l dé l t d’ i t( électro‐aimant) ainsi que par la variation de l’intensité du courant de la bobine inductrice d’un courant de la bobine inductrice d un électro électro‐aimant. aimant. Le sens du courant est toujours contraire au sens du courant qui lui donne naissance (loi de Lenz). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 53 Agenda 5. L’aimantation par le courant 5.1. Champ magnétique dans un conducteur traversé par un courant 5.2. Champ magnétique dans une spire traversée par un courant 5.3. Aimantation du fer 5.4. Renforcement du champ magnétique d’une bobine 6. Les électro‐aimants 6.1. Constitution – Propriétés 6.2. Formes 6.3. Inducteurs 6.4. Action d’un champ magnétique sur un courant électrique 6.5. Phénomène d’induction avec un aimant permanent 6.6. Phénomène d’induction par électro‐aimant 7. L’alternateur – La dynamo y 7.1. Introduction 7.2. Principe de fonctionnement 7.3. Constitution Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 54 7. L’alternateur – La dynamo 7.1. Introduction Un conducteur isolé A‐B est placé sur un tambour qui peut placé sur un tambour qui peut tourner entre les pôles d’un aimant permanent. Si le tambour tourne, le conducteur A‐B coupe les lignes d f de force du champ magnétique. d h éti On constate la formation d’une f.é.m. dans le conducteur. f.é.m. dans le conducteur. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 55 7. L’alternateur – La dynamo 7.2. Principe de fonctionnement Pour pouvoir mesurer et utiliser cette tension induite, le i i d i l conducteur A‐B est relié à deux bagues de cuivre C et D isolées de bagues de cuivre C et D isolées de l’axe E. A l’aide de balais, on peut raccorder le conducteur A‐B à un appareil de mesure. Q Quand le tambour tourne, l’aiguille de l’appareil de mesure se dl b l’ i ill d l’ il d déplace continuellement de gauche à droite et inversement. La tension obtenue change donc continuellement de sens et est tension obtenue change donc continuellement de sens et est appelée tension alternative. L appareil obtenu est appelé générateur de courant alternatif ou L’appareil obtenu est appelé générateur de courant alternatif ou alternateur. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 56 7. L’alternateur – La dynamo 7.2. Principe de fonctionnement Pour donner au courant (et à la tension) le bon sens, on utilise un collecteur. Ce sont deux demi bagues a et b isolées de l’axe et isolées entre elles. L’extrémité L extrémité du conducteur A-B AB est raccordée avec a-b. Les balais frottent sur les demi bagues. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 57 7. L’alternateur – La dynamo 7.2. Principe de fonctionnement Sur la figure, la bague a est connectée à la borne 1 de l’appareil de mesure et la bague b à l b la borne 2. 2 Un demi tour plus loin, a est U d it l l i t connecté à la borne 2 et b est connecté à la borne 1 de l’appareil connecté à la borne 1 de l appareil de mesure. Le sens du courant et les connections avec l Le sens du courant et les connections avec l’appareil appareil de mesure de mesure sont en même temps inversées. Ce système permet de transformer un courant alternatif en y p courant continu. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 58 7. L’alternateur – La dynamo 7.2. Principe de fonctionnement La tension aux bornes d La tension aux bornes d’une une telle telle génératrice est très faible. On peut augmenter la tension en remplaçant ce conducteur seul par l t d t l plusieurs spires A raccordées en série et en équipant le collecteur d’autant de lamelles. Les spires sont raccordées à leurs extrémités aux lamelles respectives. L’ensemble s’appelle génératrice ou dynamo. Une dynamo doit être entraînée par un moteur indépendant comme une turbine hydraulique, une turbine à vapeur, un moteur diesel, à gaz, à essence, un moteur électrique ou l’essieu d’une voiture à voyageurs. t él t i l’ i d’ it à Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 59 7. L’alternateur – La dynamo 7.3. Constitution Une dynamo est constituée de deux parties essentielles : ‐ une partie fixe appelée stator ; ‐ une partie mobile appelée rotor. une partie mobile appelée rotor. Le stator ou inducteur est la partie où le champ magnétique est créé. le champ magnétique est créé. Le rotor ou induit est la partie où la tension est créée. tension est créée. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 60 7. L’alternateur – La dynamo 7.3. Constitution Le stator appelé aussi inducteur, est constitué : pp , ‐ d’une carcasse en acier moulé ; Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 61 7. L’alternateur – La dynamo 7.3. Constitution ‐ de paires de pôles (2‐4‐6) constituées d de paires de pôles (2 4 6) constituées d’un un paquet de paquet de tôles en fer doux isolées formant le noyau de la bobine. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 62 7. L’alternateur – La dynamo 7.3. Constitution Chaque pôle constitue un pôle d’induction. Les bobines sont disposées de manière à ce que chaque pôle nord et chaque pôle sud puissent s’influencer. De cette manière, un champ magnétique symétrique se forme (fig. a, b et c). Les côtés intérieurs des pôles sont appelés les épanouissements polaires épanouissements polaires. S S S S S S Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 63 7. L’alternateur – La dynamo 7.3. Constitution Le rotor, ou l Le rotor, ou l’induit, induit, est formé d est formé d’un un tambour constitué d’un paquet de tôles en fer doux. Ces tôles sont isolées entre elles et par rapport à l’axe. rapport à l axe. Dans les rainures du Dans les rainures du tambour sont placés les conducteurs (A‐B, C‐D), dont l’ensemble forme le bobinage de l’induit. Les conducteurs sont pourvus de matières isolantes et fixés solidement afin d’éviter qu’ils ne se détachent des encoches par la force centrifuge. Entre les extrémités polaires et l’induit, il existe un jeu appelé entrefer. é ié l i l’i d i il i j lé f Sur l’une des extrémités de l’arbre se trouve le collecteur constitué de lamelles de cuivres. Ces lamelles sont séparées par une feuille de mica et sont reliées aux conducteurs formant le bobinage Le collecteur doit être parfaitement propre et conducteurs formant le bobinage. Le collecteur doit être parfaitement propre et cylindrique. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 64 7. L’alternateur – La dynamo 7.3. Constitution Les balais doivent frotter correctement sur le collecteur. Ils sont fabriqués en graphite. L b l i t l éd Le balai est placé dans le porte‐balais et pressé l t b l i t é sur le collecteur par un ressort de façon à ce que le contact avec le collecteur soit correct afin d’éviter la production d’étincelles destructrices. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 65 Agenda 8. Les moteurs à courant continu 8 L t à t ti 8.1. Principe de fonctionnement ‐ Constitution 8.2. Utilisation 8 3 Dé 8.3. Démarrage d’un moteur série d’ t éi 8.4. Shuntage d’un moteur série 8.5. Refroidissement des moteurs électriques 86 I 8.6. Inversion du sens de marche i d d h 9. Le courant alternatif 9.1. Introduction 9.2. Grandeurs caractéristiques d é 9.3. Déphasage entre tension et courant alternatif 9.4. Courant alternatif triphasé 10. Le condensateur Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 66 8. Les moteurs à courant continu 8.1. Principe de fonctionnement - constitution P i i d f ti Principe de fonctionnement t Un conducteur dans lequel circule un courant se déplace s’il est soumis à la présence d’un champ magnétique. Le rotor d’une machine électrique est constitué de plusieurs conducteurs à l’intérieur desquels un courant circule. Si, maintenant, nous alimentons en courant le rotor et le stator, le rotor , , , commence à tourner. Constitution d’un Constitution d un moteur à courant continu moteur à courant continu Le moteur à courant continu est réalisé selon les mêmes principes que la dynamo. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 67 8. Les moteurs à courant continu 8.1. Principe de fonctionnement - constitution Suivant le type d Suivant le type d’excitation excitation On rencontre des moteurs à excitation série (fig. 1), shunt (fi 2) ou compound (fig. 3). (fig. 2) d (fi 3) Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 68 8. Les moteurs à courant continu 8.2. Utilisation Sur certains engins moteurs diesels et électriques du réseau SNCB, on utilise des g q , moteurs à courant continu à excitation série pour la traction (entraînement des essieux). A partir de l’année de construction 1992, des moteurs asynchrones triphasés sont utilisés triphasés sont utilisés. Le moteur à excitation série, est caractérisé par un grand couple de démarrage et donc parfaitement indiqué pour les démarrages en charge. Un inconvénient du moteur série est qu’il s’emballe lorsqu’il n’y a pas de charge. Ce type de moteur ne doit jamais fonctionner à vide. Le moteur à excitation shunt est caractérisé par une vitesse de rotation plus ou moins constante. Ce moteur convient bien pour l’entraînement de machines dont la charge est variable. Ce moteur doit d’abord être amené à sa vitesse de rotation avant g d’être mis en charge. Le moteur à excitation compound se caractérise par un couple de démarrage relativement bon et une vitesse de rotation constante. Il convient bien pour l ti tb t it d t ti t t Il i t bi l’entraînement de pompes, de compresseurs et de ventilateurs. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 69 8. Les moteurs à courant continu 8.3. Démarrage d’un moteur série Si nous appliquons la tension maximum aux bornes d’un moteur série, le courant absorbé, à cause de la faible résistance interne, est beaucoup trop important. On doit démarrer le moteur avec un faible courant et l’augmenter progressivement g p g en fonction de l’augmentation de la vitesse de rotation du moteur. On peut procéder de différentes manières : ‐ en appliquant tout d’abord une faible tension et en l’augmentant progressivement ; ‐ en intercalant une résistance R en série avec le moteur. La chute de tension en intercalant une résistance R en série avec le moteur La chute de tension créée par la résistance de démarrage diminue la tension aux b bornes du moteur. Quand le d t Q d l moteur atteint une vitesse suffisante la résistance est shuntée. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 70 8. Les moteurs à courant continu 8.3. Démarrage d’un moteur série On peut démarrer en utilisant plusieurs moteurs et en changeant leur couplage : d’abord avec les moteurs couplés en série, ensuite en série‐parallèle et enfin en parallèle. Prenons comme exemple un engin moteur équipé de 4 moteurs de traction. Au démarrage, les quatre moteurs sont couplés en série. Aux bornes de chaque moteur on trouve ¼ de la tension U. En couplage série‐parallèle, les moteurs sont couplés 2 par 2 en parallèle. Aux bornes de chaque moteur on trouve ½ de la tension U. Finalement, on dispose les 4 moteurs en parallèle pour avoir la tension totale aux bornes des moteurs. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 71 8. Les moteurs à courant continu 8.4. Shuntage d’un moteur série Quand le rotor d’un moteur électrique tourne, une tension induite apparaît d dans la bobine comme dans une dynamo. l b bi d d Cette tension appelée « force contre‐électromotrice » est de sens contraire à la tension d’alimentation. Elle empêche à un moment donné l’accélération du moteur, ce qui, par conséquent, signifie une diminution du rendement. Pour remédier à cela, on diminue le flux magnétique des inducteurs, ce qui permet au courant d’induit permet au courant d induit et au couple d et au couple d’augmenter augmenter ; le moteur peut ; le moteur peut accélérer. Pour diminuer le flux magnétique, Pour diminuer le flux magnétique on connecte, à un moment donné, une résistance appelée résistance shunt en parallèle avec l’inducteur. h t llèl l’i d t Dès que la résistance est connectée, une partie du courant est détournée par le shunt. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 72 8. Les moteurs à courant continu 8.5. Refroidissement des moteurs électriques Tous les moteurs électriques s’échauffent par l’effet Joule. Cet échauffement q p doit rester limité, sans quoi il y a un risque de détérioration du moteur. Les moteurs qui entraînent les pompes, les ventilateurs, etc, ont un ventilateur de refroidissement interne ventilateur de refroidissement interne. Sur les moteurs de traction des engins, le problème est différent. Le danger se situe quand le moteur ne tourne pas encore ou tourne très lentement (courant élevé). Par conséquent, des ventilateurs, avec un débit q , , régulier, sont généralement prévus. Tous les moteurs de traction à courant continu sont pourvus de ventilateurs de sont pourvus de ventilateurs de refroidissement. refroidissement. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 73 8. Les moteurs à courant continu 8.6. Inversion du sens de marche Pour inverser le sens de déplacement du conducteur A‐B nous avons vu, qu’il p ,q fallait inverser soit le courant dans le conducteur ou retourner l’aimant. Ci dessous, les deux systèmes qui permettent d Ci‐dessous les deux systèmes qui permettent d’inverser inverser le sens de marche d le sens de marche d’un un moteur à courant continu : le sens du courant est inversé le sens du courant est inversé dans le rotor ; le sens du courant d le sens du courant d’excitation excitation est est inversé ; Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 74 8. Les moteurs à courant continu 8.6. Inversion du sens de marche Si le sens du courant est inversé en même temps dans l’induit et dans l’inducteur, le sens de rotation ne change pas. En pratique, on utilise des contacteurs spéciaux ou des tambours En pratique on utilise des contacteurs spéciaux ou des tambours d’inversion T (fig. 1 en 2) pour inverser le sens de rotation. En général on inverse le sens du courant dans l’inducteur. Exemple : les moteurs de Exemple : les moteurs de traction des engins moteurs SNCB. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 75 Agenda 8. Les moteurs à courant continu 8 L t à t ti 8.1. Principe de fonctionnement ‐ Constitution 8.2. Utilisation 8 3 Dé 8.3. Démarrage d’un moteur série d’ t éi 8.4. Shuntage d’un moteur série 8.5. Refroidissement des moteurs électriques 86 I 8.6. Inversion du sens de marche i d d h 9. Le courant alternatif 9.1. Introduction 9.2. Grandeurs caractéristiques d é 9.3. Déphasage entre tension et courant alternatif 9.4. Courant alternatif triphasé 10. Le condensateur Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 76 9. Le courant alternatif 9.1. Introduction Nous avons vu précédemment qu’un courant continu circule toujours dans le même sens (du positif vers le négatif à l’extérieure de la source). Un courant alternatif par contre est un courant qui change périodiquement de sens. Les tensions et courants alternatifs utilisés dans l’industrie varient comme une sinusoïde. Le graphique ci‐contre est la représentation graphique d’une sinusoïde d’une durée t et et d d’une une période T. période T Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 77 9. Le courant alternatif 9.2. Grandeurs caractéristiques a) La période Une période (T) est le temps, en seconde, qui sépare deux instants pendants lesquels le courant a la même valeur et reprend le même sens. La durée d’une p période est représentée par la lettre T. p p b) La fréquence Par fréquence, nous comprenons le nombre de périodes par seconde ou La fréquence est exprimée en Hertz (Hz). Le courant alternatif ne provoque pas le scintillement d’une lampe à incandescence à condition que la fréquence soit d’au moins 40Hz. En Europe, la fréquence standard est de 50 Hz alors qu’en Amérique, elle est de 60 Hz. La fréquence de la tension générée dans un alternateur dépend directement du nombre de paires de pôles et de la vitesse de rotation de cet alternateur. pôles et de la vitesse de rotation de cet alternateur. Nous pouvons donc écrire que : avec : f = fréquence en Hz ; n = vitesse de rotation (tours par minute) ; p = le nombre de paires de pôles. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 78 9. Le courant alternatif 9.3. Déphasage entre tension et courant alternatif Différentes grandeurs sinusoïdales comme les tensions et les courants peuvent Différentes grandeurs sinusoïdales comme les tensions et les courants peuvent non seulement varier en grandeur (amplitude), mais également être décalées dans le temps l’une par rapport à l’autre. Il existe donc un déphasage entre les deux grandeurs deux grandeurs. ω A la figure ci‐dessus : e = Emax . sin (ω.t) ( ) i = Imax . sin (ω.t ‐ Ԅ) (avec Ԅ angle positif) Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 79 9. Le courant alternatif 9.3. Déphasage entre tension et courant alternatif On dit que le courant est en retard O dit l t t t d sur la tension (la tension est en avance sur le l t i (l t i t l courant) parce qu’il faut faire glisser, vers l’arrière, la courbe de l’intensité afin de faire correspondre l’intensité maximum avec la tension maximum. On dit que les grandeurs sont en phase lorsque l’angle de déphasage (Ԅ) = 0, c’est‐à‐dire lorsque les deux grandeurs sont nulles en même temps et augmentent en même temps. Cette situation se produit lorsque le circuit n’est composé que de résistances. Deux grandeurs sont en quadrature si le déphasage est de ± 90°. Cette situation se produit lorsque le circuit n’est composé que de selfs. Les deux grandeurs sont en opposition de phase lorsque l’angle de déphasage est de 180°. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 80 9. Le courant alternatif 9.4. Courant alternatif triphasé Jusqu’à présent, les courants alternatifs étudiés étaient du type monophasé. En q p , yp p électricité industrielle, ces réseaux ne sont presque pas utilisés, excepté pour l’éclairage et le petit outillage. Pour les autres applications industrielles, on utilise du courant alternatif l li i i d i ll ili d l if triphasé. Remarque : pour l’alimentation électrique de certaines lignes du réseau, on utilise cependant bien une tension monophasée de 25KV avec une p fréquence de 50Hz. Cette tension est transformée à bord des engins moteurs en une tension C i f é àb dd i i utilisable pour l’alimentation de l’équipement de traction et les circuits auxiliaires. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 81 Agenda 8. Les moteurs à courant continu 8 L t à t ti 8.1. Principe de fonctionnement ‐ Constitution 8.2. Utilisation 8 3 Dé 8.3. Démarrage d’un moteur série d’ t éi 8.4. Shuntage d’un moteur série 8.5. Refroidissement des moteurs électriques 86 I 8.6. Inversion du sens de marche i d d h 9. Le courant alternatif 9.1. Introduction 9.2. Grandeurs caractéristiques d é 9.3. Déphasage entre tension et courant alternatif 9.4. Courant alternatif triphasé 10. Le condensateur Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 82 10. Le condensateur Un condensateur est un composant électronique p q ou électrique élémentaire, constitué de deux armatures conductrices (appelées « électrodes ») en influence totale et séparées par un isolant en influence totale et séparées par un isolant polarisable (ou « diélectrique »). Soumis à une différence de potentiel, sa propriété principale est de pouvoir Sou s à u e d é e ce de pote t e , sa p op été p c pa e est de pou o stocker des charges électriques opposées sur ses armatures. Le condensateur est caractérisé par le coefficient de proportionnalité entre charge et tension appelé capacité électrique (C) exprimée en farads (F) appelé capacité électrique (C), exprimée en farads (F). Représentation schématique : Un condensateur chargé de 1 Coulomb sous une différence de potentiel de 1 Volt à une capacité de 1 Farad. Q=CU Q = C.U Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 83 Agenda 11. Diodes et redresseurs 11 1 D 11.1. Description – i ti caractéristiques té i ti 11.2. Exemple de fonctionnement 11.3. Le pont redresseur – principe 11 4 P t d 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif filt itif 12. Le thyristor 12.1. Description 12 2 C b 12.2. Courbe caractéristique – éi i polarisation inverse l i i i 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe 12.4. Caractéristiques 12.5. Exemple de fonctionnement l d f 13. Le transformateur 13.1. Généralités 13.2. Constitution – caractéristiques 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance 14. Circuit filtre 15. Circuit PLC Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 84 11. Diodes et redresseurs 11.1. Description - Caractéristiques Une diode est un semi‐conducteur qui laisse passer le courant dans un sens q p (passant) mais pas dans l’autre (sens bloquant). Elle fonctionne comme une soupape électronique. La diode possède 2 pôles : l’anode La diode possède 2 pôles : l anode est le pôle positif et la cathode est le pôle est le pôle positif et la cathode est le pôle négatif. a c P N a c LLors de la polarisation en sens direct, dès que le d l l i i di dè l seuil de tension est dépassé, le courant est proportionnel à la tension. Lors de la polarisation en sens inverse, lorsque la tension de claquage est atteinte le courant la tension de claquage est atteinte, le courant augmente brusquement. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 85 11. Diodes et redresseurs 11.2. Exemple de fonctionnement Prenons le cas d’une source de tension alternative qui alimente une résistance R. Regardons la forme du courant absorbé par cette résistance éit R R d l f d t b bé tt é i t si on place une diode entre la source de tension et la résistance. U IR U t IR t On remarque qu On remarque qu’en en sens direct, le courant est transmis à la résistance sens direct le courant est transmis à la résistance alors qu’en sens inverse, aucun courant n’est transmis. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 86 11. Diodes et redresseurs 11.3. le pont redresseur - principe Le pont redresseur permet de redresser le courant, c’est‐à‐dire l’empêcher de changer de sens. Lorsque la borne 1 est positive par rapport D D à la borne 2, le courant passe par la diode 1 R D2, la résistance R et ensuite par la diode D3. 2 1 2 LLorsque la borne 2 est positive par rapport l b 2 t iti t D D à la borne 1, le courant passe par la diode D4, la résistance R et ensuite par la diode D1. 3 4 U On peut donc remarquer que le courant qui passe dans la résistance a toujours le même sens passe dans la résistance a toujours le même sens. t UR IR Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 UR IR t 87 11. Diodes et redresseurs 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif Dans ce cas, on ajoute une capacité en parallèle avec la résistance. Cette j ié llèl l éi capacité a pour but de diminuer les variations de tension aux bornes de la résistance afin d’avoir un courant plus ou moins continu. U D2 D1 t R UR D3 C b d c D4 a t La capacité se charge lorsque la tension du réseau est supérieure à la tension de la capacité (a‐b et c‐d) et se décharge lorsque la tension du réseau est inférieure à la tension de la capacité (b‐c). à la tension de la capacité (b c). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 88 Agenda 11. Diodes et redresseurs 11 1 D 11.1. Description – i ti caractéristiques té i ti 11.2. Exemple de fonctionnement 11.3. Le pont redresseur – principe 11 4 P t d 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif filt itif 12. Le thyristor 12.1. Description 12 2 C b 12.2. Courbe caractéristique – éi i polarisation inverse l i i i 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe 12.4. Caractéristiques 12.5. Exemple de fonctionnement l d f 13. Le transformateur 13.1. Généralités 13.2. Constitution – caractéristiques 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance 14. Circuit filtre 15. Circuit PLC Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 89 12. Le thyristor 12.1. Description Le thyristor se comporte comme une diode réglable. En situation normale il est h d d é l bl l l bloqué aussi bien dans le sens passant que dans le sens inverse. La couche P du milieu possède une borne g (gâchette) qui permet l’allumage (ou la conduction) d th i t du thyristor. Pour rendre le thyristor en conduction, il faut appliquer une impulsion positive à sa gâchette. appliquer une impulsion positive à sa gâchette. Une fois la conduction obtenue g ne joue plus le moindre rôle et le thyristor perd sa capacité de blocage. Pour que le thyristor retrouve ses propriétés de blocage il faut annuler le courant entre l’anode et la cathode ou inverser leur polarité. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 90 12. Le thyristor 12.1. Description Le thyristor représente, dans la construction d’une locomotive moderne, un accessoire essentiel aussi bien dans le domaine de la traction que pour le freinage et l’alimentation des auxiliaires. g Le thyristor comporte une cathode (c) (couche N) une anode (a) ( (couche P), et une gâchette (g) qui est reliée à la couche P h ) â h ( ) lé àl h du milieu. Si la tension à l’anode devient négative le thyristor se comporte alors comme un isolateur. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 91 12. Le thyristor 12.2. Courbe caractéristique – polarisation inverse Polarisation inverse Polarisation inverse On constate que le thyristor a un comportement identique à celui d’une diode inversement polarisée. Le courant est bloqué ; seul un très faible courant de fuite circule entre l’anode et la cathode. Pour une certaine tension Vi, on obtient le claquage du thyristor. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 92 12. Le thyristor 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe Polarisation directe Lorsque l’on polarise le thyristor en sens direct et que l’on n’envoie aucune impulsion à la gâchette, on n’obtient qu’un très faible courant de fuite, q comme en polarisation inverse. Au‐dessus d’une certaine tension VD, on constate A d d’ t i t i VD t t une chute de tension brusque aux bornes du thyristor accompagnée d’une forte augmentation de courant. Dès ce moment, le comportement du thyristor est comparable à celui d’une diode polarisée. Une fois l Une fois l’état état de conduction acquis, l de conduction acquis l’influence influence de la gâchette g sur la de la gâchette g sur la caractéristique du thyristor devient nulle. Le thyristor classique ne peut reprendre ses propriétés de blocage qu’après annulation ou inversion de la tension à ses b bornes (anode et cathode). ( d t th d ) Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 93 12. Le thyristor 12.4. Caractéristiques Caractéristiques d’un thyristor classique q y q Le thyristor est limité par un certain nombre de conditions telles que : • la tension bloquée dans le sens direct est de 2000 V maximum ; • la tension bloquée dans le sens inverse est de 4500 V maximum ; • l’intensité maximale admissible dans le sens direct est de 1500 A ; • la vitesse d’accroissement du courant principal après l’allumage est limitée ; limitée ; • le temps de recouvrement (polarisation (anode‐cathode) en sens inverse pour l’éteindre) est d’environ 25 μsec. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 94 12. Le thyristor 12.5. Exemple de fonctionnement On voit que le thyristor entre en conduction lorsqu’on applique une impulsion positive à sa gâchette (g+) et lorsqu’ilil est polarisé en sens direct. positive à sa gâchette (g+) et lorsqu est polarisé en sens direct Il s’éteint lorsqu’il est polarisé en sens inverse. Remarque Comme en courant continu le courant ne s’inverse jamais, il faudra un circuit auxiliaire aussi appelé circuit d’extinction auxiliaire, aussi appelé circuit d extinction, afin d afin d’éteindre éteindre le thyristor. le thyristor Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 95 Agenda 11. Diodes et redresseurs 11 1 D 11.1. Description – i ti caractéristiques té i ti 11.2. Exemple de fonctionnement 11.3. Le pont redresseur – principe 11 4 P t d 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif filt itif 12. Le thyristor 12.1. Description 12 2 C b 12.2. Courbe caractéristique – éi i polarisation inverse l i i i 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe 12.4. Caractéristiques 12.5. Exemple de fonctionnement l d f 13. Le transformateur 13.1. Généralités 13.2. Constitution – caractéristiques 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance 14. Circuit filtre 15. Circuit PLC Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 96 13. Le transformateur 13.1. Généralités Dans une centrale électrique, la tension généralement produite est de 15 kV. q , g p Cette tension peut être transformée en 72 kV, 150 kV ou 400 kV. Cette transformation permet de transporter l’énergie électrique sous haute tension et faible intensité ce qui a pour avantage de diminuer les pertes par effet Joule lors faible intensité, ce qui a pour avantage de diminuer les pertes par effet Joule lors du transport d’énergie sur de longues distances. Dans la sous‐station, le transformateur permet de diminuer la tension à des a s a sous stat o , e t a s o ateu pe et de d ue a te s o à des valeurs utilisables pour l’alimentation de la caténaire. Les engins de traction qui peuvent circuler sur des lignes où la tension caténaire est 25kV ~ sont équipés d’un transformateur afin de diminuer la tension à des valeurs qui sont nécessaires pour la traction, le chauffage, l’éclairage. Le transformateur est un appareil statique qui peut ‘‘transformer’’ la tension alternative par couplage magnétique (induction). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 97 13. Le transformateur 13.2. Constitution - Caractéristiques Un transformateur est composé d’un noyau fermé en tôles de fer doux autour duquel au moins deux autour duquel au moins deux enroulements sont bobinés. L’enroulement connecté à la tension d’ li d’alimentation est appelé ‘‘l’enroulement primaire (P)’’. t ti t lé ‘‘l’ l t i i (P)’’ L’autre enroulement qui peut être connecté à la charge est appelé ‘‘l’enroulement secondaire (S)’’. ( ) Si la tension secondaire est plus élevée que la tension primaire, on parle d’un transformateur élévateur de tension. Si l t i Si la tension secondaire est plus petite que la tension primaire, on parle d’un d i t l tit l t i i i l d’ transformateur réducteur de tension. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 98 13. Le transformateur 13.2. Constitution - Caractéristiques Fonctionnement à vide Si la tension alternative est connectée à l’enroulement primaire et qu’aucune charge n’est charge n est connectée à l connectée à l’enroulement enroulement secondaire, le transformateur secondaire le transformateur fonctionne à vide. Dans ce cas, il y a un courant presque nul dans l’enroulement primaire égal au courant d’alimentation. Ce courant produit l’énergie pour compenser les pertes dans le circuit magnétique. Fonctionnement en charge h Si on connecte une charge à l’enroulement secondaire, le transformateur est chargé. La puissance au primaire est égale à celle du secondaire moins les pertes g p p g p de cuivre, les pertes de fer et les pertes par effet joule (chaleur). Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 99 13. Le transformateur 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance Rapport entre tension, courant, spires et puissance Rapport entre tension courant spires et puissance La f.é.m. par spire dans le secondaire est égale à la f.é.m. par spire dans le primaire : Vu que la différence entre la f.é.m. et la tension à vide est très faible, on a : on appelle : = rapport de transformation. = rapport des enroulements. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 100 13. Le transformateur 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance Rapport entre tension, courant, spires et puissance Puisque la puissance au primaire est égale à la puissance au secondaire, on peut donc écrire que : P = Up . Ip = Us .Is par conséquent, on peut écrire : Applications A côté du transformateur haute tension, on fait usage de transformateurs qui permettent la mesure des tensions et courants dans les circuits de puissance. Les différents appareils de mesure indiquent les valeurs de tension et courant fournis par les enroulements secondaires. Les courants sous haute tension qui passent dans le circuit de puissance sont donc séparés électriquement des faibles courants sous tension très basse qui traversent les circuits de mesure traversent les circuits de mesure. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 101 Agenda 11. Diodes et redresseurs 11 1 D 11.1. Description – i ti caractéristiques té i ti 11.2. Exemple de fonctionnement 11.3. Le pont redresseur – principe 11 4 P t d 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif filt itif 12. Le thyristor 12.1. Description 12 2 C b 12.2. Courbe caractéristique – éi i polarisation inverse l i i i 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe 12.4. Caractéristiques 12.5. Exemple de fonctionnement l d f 13. Le transformateur 13.1. Généralités 13.2. Constitution – caractéristiques 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance 14. Circuit filtre 15. Circuit PLC Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 102 14. Circuit filtre Les sous‐stations de traction reçoivent l’énergie des producteurs d’électricité sous haute tension alternative (de 15kV à 150kV) et la transforme en tension continue de 3kV. de 3kV. Quoique cette tension ne change pas de polarité, on va toujours constater la présence d’une petite variation de tension avec une fréquence de 50Hz. D autre part, sur beaucoup de locomotives et engins de traction, les moteurs de D’autre part sur beaucoup de locomotives et engins de traction les moteurs de traction sont alimentés par hacheur électronique ; cet équipement admet la tension aux bornes des moteurs de traction à intervalle très faible. C’est pourquoi un équipement de démarrage par hacheur est très inductif : il existe toujours des é i t d dé h h t t è i d tif il i t t j d surtensions à l’entrée du circuit qui ont une influence néfaste. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 103 14. Circuit filtre Il est nécessaire de prévoir un filtre d’entrée sur les engins moteurs munis d’ un équipement de démarrage par hacheur électronique. Le rôle du filtre d’entrée d entrée (L (L‐C) C) consiste à limiter les surtensions à l consiste à limiter les surtensions à l’entrée entrée du hacheur. du hacheur. Ces surtensions peuvent provenir de : ‐ de la ligne caténaire ; ‐ du hacheur lui‐même chaque fois que l’interrupteur s’ouvre ; il interrompt un circuit à forte self induction Chaque fois le courant a interrompt un circuit à forte self‐induction. Chaque fois le courant a tendance à persister. A l’entrée du hacheur, il y a chaque fois accumulation d’une grande quantité d’électricité, en d’autres mots il y a apparition d’une surtension. ’ Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 104 14. Circuit filtre La présence de la self‐induction L amorti le courant de la caténaire, la capacité C fonctionne comme la capacité C fonctionne comme une source de courant idéale. IlIl est important que les circuits de i l i i d voie de la signalisation ne soient pas perturbés par des variations de tension provenant des circuits de retour du courant de traction vers la sous‐station de traction. Les deux circuits font usage des mêmes rails comme circuit de retour. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 105 Agenda 11. Diodes et redresseurs 11 1 D 11.1. Description – i ti caractéristiques té i ti 11.2. Exemple de fonctionnement 11.3. Le pont redresseur – principe 11 4 P t d 11.4. Pont redresseur avec filtrage capacitif filt itif 12. Le thyristor 12.1. Description 12 2 C b 12.2. Courbe caractéristique – éi i polarisation inverse l i i i 12.3. Courbe caractéristique – polarisation directe 12.4. Caractéristiques 12.5. Exemple de fonctionnement l d f 13. Le transformateur 13.1. Généralités 13.2. Constitution – caractéristiques 13.3. Rapport entre tension, courant, spires et puissance 14. Circuit filtre 15. Circuit PLC Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 106 15. Circuit PLC PLC est l’abréviation PLC est l abréviation de Programmable Logic Controller. de Programmable Logic Controller L’appellation française courante est : « Appareil de commande à logique programmable ». Un PLC réagit un peu à l’image d’un homme : il observe (entrée des données) ; assimile (traitement des données pour information) ; diffuse les données(sortie des données). diff l d é ( ti d d é ) Les signaux d’entrée et de sortie sont généralement binaires (binaire : n’utilisant que 2 symboles 1 et 0) Les types de signaux d’entrée que 2 symboles 1 et 0). Les types de signaux d entrée à sélectionner, de à sélectionner de traitements à effectuer et de sorties à commander sont consignés dans le programme. Ce programme est entré dans la mémoire du PLC. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 107 15. Circuit PLC Le PLC est un micro Le PLC est un micro‐ ordinateur adapté pour la commande de machines et d’installations. Par exemple : la porte Par exemple : la porte d’about ABB des automotrices série 96. Licence européenne – Formation générale – Technologie des trains : Electricité générale © SNCB B-TC 603 – 04032013 108