ACTUALITÉs sCIeNCes Coordonné par e. Bacon Éventuels retentissements

La Lettre du Psychiatre Vol. X - no 2 - mars-avril 2014 | 65
ACTUALITÉS
SCIENCES
Coordonné par E. Bacon
(Inserm et clinique psychiatrique, Strasbourg)
La Lettre du Psychiatre Vol. X - no 2 - mars-avril 2014 | 65
Éventuels retentissements
des critères duDSM-5
surlesestimations
deprévalence del’autisme
Durkin et plusieurs autres villes des États-Unis
Les troubles du spectre autistique (TSA) consti-
tuent un groupe de troubles du développement
caractérisés par des défi ciences dans les inter-
actions sociales et la communication, ainsi que
des comportements répétitifs et des intérêts
restreints. L’American Psychiatric Association
(APA) a décrit pour la première fois l’autisme
infantile comme un syndrome distinct dans le
DSM-III, et a également introduit la catégorie des
troubles envahissants du développement (TED).
En 1987, l’APA a révisé le diagnostic d’autisme
infantile et l’a requalifi é en trouble autistique, en
élargissant légèrement les critères diagnostiques
du DSM-III-R. En 1994, l’APA a inclus plusieurs
sous-types de cette pathologie dans le DSM-IV :
le trouble autistique, le syndrome d’Asperger,
le syndrome de Rett, le trouble désintégratif
de l’enfance, et le TED non autrement spécifi é.
Les critères décrits dans le DSM-IV-TR publié en
2000 étaient en grande partie inchangés par
rapport à ceux présentés dans le DSM-IV. Bien
que le terme “trouble du spectre autistique”
n’était pas présent dans le DSM-IV-TR, il était
largement utilisé par les psychiatres. Les rapports
concernant les pays développés montrent une
augmentation substantielle de la prévalence des
TSA depuis le milieu des années 1990. Le DSM-5,
publié en 2013, a modifi é les critères diagnos-
tiques des TSA par rapport au DSM-IV. Les éven-
tuelles répercussions des nouveaux critères sur la
prévalence des TSA ne sont pas claires. Certains
experts suggèrent que le diagnostic de TSA selon
les critères du DSM-5 requiert un niveau plus
élevé de symptômes. Plusieurs équipes améri-
caines se sont donc associées pour réaliser
une large étude multicentrique afi n d’évaluer
les effets que les critères révisés du diagnostic
de TSA pourraient avoir sur la prévalence du
TSA dans une population d’enfants de 8ans.
L’étude s’est faite sur 14sites géographiques et
incluait près de 650 000enfants, parmi lesquels
6 577remplissaient les critères de TSA selon le
DSM-IV-TR. Ils se sont notamment intéressés à
la proportion d’enfants répondant aux critères
d’autisme et de TED selon le DSM-IV-TR qui
remplissaient également les critères du DSM-5.
Les chercheurs ont ainsi pu constater que 81 %
des enfants diagnostiqués comme présentant ce
type de pathologie selon le DSM-IV-TR l’étaient
également d’après le DSM-5. Ce pourcentage
était similaire chez les garçons et les fi lles, mais
il était plus élevé chez les enfants présentant
une défi cience intellectuelle (87 % de garçons
et 73 % de filles). Les 20 % des enfants qui
ne remplissaient pas les critères du DSM-5
(304individus) étaient cependant assez près
de présenter les conditions nécessaires et, en
général, il leur manquait seulement 1symptôme.
Les enfants présentant un trouble autistique ou
un TED étaient plus susceptibles de répondre aux
critères du DSM-5 s’ils avaient des antécédents
de régression développementale, une défi cience
intellectuelle, ou si le diagnostic de TSA avait
été posé par un spécialiste non hospitalier ou
ayant reçu une formation spéciale, ou les2.
Sur la base de ces résultats, la prévalence des
TSA aurait été de10 pour 1 000 en2008 selon
les critères du DSM-5, mais de 11,3 % selon le
DSM-IV-TR ! La prévalence des TSA devrait donc
être plus faible à l’avenir si l’estimation se fait à
partir des critères du DSM-5. Toutefois, cet effet
pourrait être tempéré par l’adaptation future aux
nouveaux critères des pratiques de diagnostic
des psychiatres et/ou par une façon différente
de considérer les symptômes.
>
Maenner MJ, Rice CE, Arneson CL et al. Potential impact of
DSM-5 criteria on autism spectrum disorder prevalence esti-
mates. JAMA Psychiatry 2014;71(3):292-300.
Soigner soi-même sa dépression
avec Internet ou à l’aide
d’unlivre ?
Plusieurs villes du Royaume-Uni et de Suède
La dépression constitue un problème de santé
publique majeur, perturbe la qualité de vie
des patients et représente un coût élevé pour
la société. Selon le Collège royal anglais de
psychiatrie, 1individu sur5 est susceptible de
présenter un épisode dépressif à un moment
de son existence. Selon certains psychiatres, les
antidépresseurs seraient prescrits trop facile-
ment, sur des périodes trop longues, et seraient
moins effi caces qu’on ne le pense. Par ailleurs,
la psychothérapie dynamique et la thérapie
L’auteur déclare ne pas avoir
de liens d’intérêts.
// JAMA Psychiatry
// PLoS One
// Lancet
// Schizophrenia Bulletin
// Journal of Psychiatric Research
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ACTUALITÉS
SCIENCES
cognitivo-comportementale sont effi caces dans
le traitement de la dépression, mais l’accès à
ce type de soins est souvent limité. Le journal
en ligne
Plos One
a publié récemment plusieurs
articles décrivant les effets bénéfi ques de théra-
pies de ce type, fondées soit sur l’utilisation
directement par les patients d’un service sur
Internet
(1)
, soit sur l’utilisation d’un livre de
développement personnel
(2)
, qui l’une et l’autre
permettraient d’améliorer l’accès des patients
à ce type de soins. Ces méthodes sont en outre
présentées comme peu onéreuses et n’exposent
pas les patients aux effets indésirables propres
aux antidépresseurs (perte de la libido, consti-
pation, etc.). Dans l’étude portant sur Internet,
un groupe de chercheurs suédois a inclus une
centaine de patients dépressifs : la moitié avait
observé un traitement médicamenteux clas-
sique, l’autre moitié, un traitement individuel
de psychoéducation proposé sur Internet. Le
suivi a duré 10mois. Le traitement psychody-
namique était administré par l’intermédiaire
d’un guide d’autotraitement fourni chaque
semaine. Il comportait 9modules, l’ensemble
totalisant 167pages. Les patients avaient
accès aux modules de manière graduelle, et
pouvaient bénéfi cier en permanence du soutien
en ligne d’un thérapeute, grâce à un système
de messagerie protégé. Les modules étaient
largement inspirés d’un ouvrage de F.Silverberg
(
Make the leap
, “Faites le saut”)
[3]
. Le trai-
tement cherchait principalement à apprendre
au patient à considérer et à briser les schémas
affectifs, cognitifs et comportementaux néga-
tifs. Les résultats de l’étude montrent que
les participants traités sans médicaments via
Internet présentaient une amélioration impor-
tante de leurs symptômes dépressifs, qui était
supérieure à celle obtenue avec un traitement
pharmacologique. L’étude “livre”, quant à elle,
a été menée par des chercheurs de plusieurs
laboratoires écossais. Dans cet essai rando-
misé, une partie des patients utilisaient une
auto assistance constituée par un guide de
thérapie cognitivo comportementale (
Overco-
ming depression
,
“Dépasser la dépression”
[4]
),
et bénéfi ciaient en outre de 3ou4sessions de
soutien en face-à-face avec un psychologue,
cependant que les autres suivaient un traite-
ment classique (médicament+ psychothérapie).
Des 280patients inclus initialement dans cette
étude, seuls 72 % y participaient encore au bout
de 4mois. Àcestade, les personnes qui recou-
raient au livre se sentaient beaucoup moins
déprimées que celles traitées par les méthodes
habituelles, et cette observation restait valable
au bout de 12mois. Se tourner vers la littérature
et Internet pourrait donc aider les patients à
traiter leur dépression ? Des études complé-
mentaires devraient encore être engagées pour
le confi rmer. Les auteurs de la première étude
signalent quelques limitations : les participants à
leur étude provenaient de la population générale
et n’étaient pas suivis en hôpital psychiatrique,
ils étaient d’un niveau d’étude relativement
élevé, et 25 % d’entre eux prenaient des médi-
caments. Selon l’étude “livre”, certains des
patients utilisant l’ouvrage étaient également
sous médication. En outre, le premier auteur de
l’article de
Plos one
était l’auteur de l’ouvrage
Dépasser la dépression
! Ce type d’aide peut
se révéler utile dans certaines circonstances,
mais ne convient probablement pas à tous les
patients souffrant de dépression.
1. Johansson R, Ekbladh S, Hebert A et al. Psychodynamic guided
self-help for adult depression through the internet: a randomised
controlled trial. PLoS One. 2012;7(5):e38021.
2. Williams C, Wilson P, Morrison J et al. Guided self-help cognitive
behavioural therapy for depression in primary care: a randomised
controlled trial. PLoS One 2013; 8, e52735. doi:10.1371/journal.
pone.0052735.
3. Silverberg F. Make the leap: a practical guide to breaking the
patterns that hold you back. New York: Marlowe & Co, 2005.
4. Williams CJ. Overcoming depression: A fi ve areas approach.
London: Hodder Arnold, 2001.
Effi cacité de divers agents
anti-infl ammatoires
pour letraitement
delaschizophrénie :
uneméta-analyse fait le point
Munich, (Allemagne) et Utrecht (Pays-Bas)
Il y a 40ans déjà, E. Torrey et M.Peterson
avaient suspecté que les processus inflam-
matoires pouvaient jouer un rôle clé dans la
pathophysiologie de la schizophrénie. Par la
suite, un certain nombre de travaux ont amené
à proposer la possibilité de l’existence d’un état
pro-infl ammatoire dans le cerveau des patients.
Cette hypothèse infl ammatoire déjà ancienne
connaît depuis peu un regain d’intérêt du fait
de l’accumulation de données impliquant un
rôle du système immunitaire dans la patho-
génie de la schizophrénie. En outre, un certain
nombre de médicaments utilisés en psychia-
trie, comme les antipsychotiques, le lithium,
l’acide valproïque et les inhibiteurs sélectifs de
recapture de la sérotonine possèdent certaines
propriétés anti-infl ammatoires. Si l’augmenta-
tion de l’infl ammation du cerveau contribue
aux symptômes de la schizophrénie, la réduc-
tion de l’état infl ammatoire devrait pouvoir
améliorer le tableau clinique, et récemment,
plusieurs essais destinés à évaluer le potentiel
des agents anti-infl ammatoires sur l’amélio-
ration des symptômes de la schizophrénie ont
été réalisés. Une méta-analyse quantitative fait
le point à cet égard sur l’effi cacité des divers
agents anti-inflammatoires. Les chercheurs
ont effectué une recherche sur plusieurs sites
Internet (
PubMed, Embase, Cochrane Database
of Systematic Reviews
, etc.). Ils n’ont retenu que
les études randomisées effectuées en double
aveugle avec groupe placebo et décrivant des
résultats cliniques. Vingt-six études remplis-
saient tous ces critères d’inclusion, et fournis-
saient des informations concernant l’effi cacité
des composés suivants sur la sévérité des symp-
tômes : l’aspirine, un anti-infl ammatoire non
stéroïdien, le célécoxib, une molécule à action
neuroprotectrice, le davunétide, des acides
gras tels que les acides éicosapentanénoïque
et docosahexaénoïque, des estrogènes, la mino-
cycline (une tétracycline) et la N-acétylcystéine
(NAC). Parmi ces composés, seuls l’aspirine, les
estrogènes et la NAC ont montré des effets
signifi catifs sur les symptômes. Les 2études
utilisant l’aspirine l’ont administrée à des doses
de 1 000mg/j pendant 3 et 4mois. Sept études
se sont intéressées aux estrogènes, utilisés à
des doses allant de 0,05mg/j à 2mg/j. Dans
l’unique étude menée avec la NAC, la molécule
était administrée à la dose de 2g/j pendant
6mois. Seules5 des 26études ont fourni des
données concernant les effets cognitifs poten-
tiels de ces molécules. Parmi elles, seule l’étude
menée avec la minocycline a observé des effets
bénéfi ques. Toutefois, l’intérêt de ces études
est entaché par l’hétérogénéité des tâches
cognitives mises en œuvre, qui ne permet
pas d’aboutir à de véritables conclusions. Les
résultats bénéfi ques sur les symptômes de la
schizophrénie obtenus avec l’aspirine, les estro-
gènes et la NAC semblent prometteurs, mais
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bandeaux à placer en pied
dans la petite colonne
bandeau à placer en pied
sous les deux colonnes
Selon demande de la secrétaire de rédaction
sur le choix du /des bandeau(x) à faire paraître
La Lettre du Rhumatologue Supplément 1 au n° 344 - septembre 2008 | 33
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les auteurs font cependant remarquer qu’il est
trop tôt pour tirer des conclusions défi nitives
de ces observations, et que d’autres recherches
sont nécessaires pour préciser ces résultats. Ils
rappellent notamment que les 3substances
qui ont permis d’améliorer de façon signifi -
cative les symptômes des patients sont des
molécules possédant par ailleurs des effets
thérapeutiques spécifiques et puissants, et
qu’il n’est pas certain à ce jour que leurs effets
bénéfi ques sur les symptômes psychotiques
soient véritablement le résultat de leur action
anti-infl ammatoire. À suivre…
>
Torrey EF, Peterson MR. Slow and latent viruses in schi-
zophrenia. Lancet 1973;2(7819):22-4.
> Sommer IE, van Westrhenen R, Begemann MJ et al. Effi cacy
of anti-infl ammatory agents to improve symptoms in patients
with schizophrenia: an update. Schizophr Bull 2014;40(1):181-91.
Altérations de la connectivité
fonctionnelle dans lesréseaux
cérébraux impliqués
danslaconscience de soi
chez lesusagers chroniques
decannabis
Barcelone (Espagne) et plusieurs villes
d’Espagne, des États-Unis, d’Australie
etduBrésil
Les drogues récréatives modifi ant l’expérience
consciente sont consommées pour des raisons
diverses, incluant la curiosité, le goût du risque
et la pression des proches. Toutefois, la raison la
plus souvent invoquée par les consommateurs
chroniques de cannabis est le soulagement
de la tension ou de l’anxiété. Comme nombre
d’autres substances psychoactives, le cannabis
présente un certain nombre d’effets secondaires
potentiels. Outre la possibilité d’engendrer une
toxicomanie et de déclencher la survenue d’une
psychose chez les sujets à risque, la consom-
mation chronique de cannabis est susceptible
d’altérer la cognition. Parmi les fonctions cogni-
tives, c’est la mémoire qui est plus souvent
signalée par les usagers de cannabis comme
altérée, bien que cette perturbation soit plutôt
modérée si aucune autre substance n’est
consommée en même temps. Par ailleurs, les
recherches en neuro-imagerie contribuent de
façon essentielle à la compréhension des fonde-
ments biologiques des états mentaux. Des cher-
cheurs se sont attachés à vérifi er l’hypothèse
que la consommation de cannabis en tant que
composé psychoactif est associée à des altéra-
tions de l’activité spontanée dans les réseaux du
cerveau correspondant à la conscience de soi,
et que ces changements éventuels sont liés à
l’anxiété et à des perturbations de la mémoire.
La connectivité fonctionnelle a été évaluée par
IRMf dans le réseau du mode par défaut et celui
de l’insula pendant une phase de repos chez
28consommateurs de cannabis et 29sujets
témoins. Les évaluations sur l’imagerie ont été
effectuées pendant la période de consommation
de cannabis à un moment où le sujet n’était
pas sous l’emprise de la substance, et répétées
après 1mois d’abstinence. Les résultats révèlent
que, chez les consommateurs de cannabis, la
connectivité fonctionnelle est accrue dans le
noyau du réseau par défaut et dans le réseau
de l’insula, et que l’anticorrélation fonctionnelle
entre les 2réseaux augmente de manière sélec-
tive. Par ailleurs, une diminution de la connecti-
vité fonctionnelle a été observée dans les zones
où ces réseaux se superposent à d’autres. Les
changements observés étaient associés à des
modifi cations de certains scores de comporte-
ment, suggérant une réduction de l’anxiété et
une interférence avec les performances de la
mémoire. Les altérations observées persistaient
en partie après 1mois d’abstinence. La consom-
mation chronique de cannabis a donc des effets
signifi catifs sur les réseaux cérébraux impliqués
dans la conscience de soi, réseaux qui sont à
leur tour intégrés dans les systèmes cérébraux
gérant le stockage de l’expérience person-
nelle et le comportement motivé. Les résultats
rapportent que des mécanismes potentiellement
impliqués dans l’action des drogues récréatives
pourraient interférer avec les systèmes générant
l’expérience consciente.
>
Pujol J, Blanco-Hinojo L, Batalla A et al. Functional connecti-
vity alterations in brain networks relevant to self-awareness in
chronic cannabis users. J Psychiatr Res 2014;51:68-78.
La Lettre du Psychiatre Vol. X - no 2 - mars-avril 2014 | 67
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