Cours marketing ISIS 2014 semaine 2.pptx

publicité
Marketing international
Sarah Mischler – DU ISIS
Objectifs, organisation, évaluation
Objectifs
Découvrir les concepts clés du marketing, du marketing sportif et
du marketing international
Être capable d’analyser et comprendre les marques et les marchés
internationaux
Les 4P du marketing mix d’un point de vue international
Objectifs, organisation, évaluation
Organisation
25h de cours magistral
15h de travaux dirigés
Evaluation
100% contrôle continu
Ecrit 1 : lundi 17 novembre de 13h30 à 15h
Ecrit 2 : mercredi 3 décembre de 13h30 à 15h
Exposé oral : 5 décembre de 8h à 12h
Objectifs, organisation, évaluation
Exposé oral
Présentation de 10/15 minutes avec support powerpoint +
Questions/réponses
Choisissez une marque de sport que vous aimez et en faire
l’analyse marketing d’un point de vue international
Quelle est son origine géographique ?
Dans quels pays est-elle présente ?
A-t-elle le même positionnement dans chaque pays
Quel est le marketing mix en termes de produit, prix, distribution
et communication
Est-ce le même marketing mix où existe-t-il des spécificités par
pays, par zone géographique ?
Theme 1 :
What are marketing and sports marketing
?
What marketing is, what marketing is not
Marketing = identify and meet needs profitably
2 important issues in marketing
Know the needs and the market
Have influence on the demand
Studies
Environment
persuade the demand to buy/use
Who do marketing ?
Companies from profit private sector
Organizations from not profit private sector
Organizations from public sector
Brands in public sector in France
Brands in public all over the world
What sports marketing is
Definitions from Sam Fullerton, G. Russel Merz, The four domains
of sports marketing, Sport Marketing Quarterly, 2008, vol.17
2 dimensions for sports marketing
The type of products
Sport products
Nonsport products
The level of sport integration
What sports marketing is
Gray and McEvoy (2005). Sport marketing strategies and tactics. In B.
Parkhouse (Ed.), the management of sports : its foundation and
application. NY
First dimension :
« The activities of consumer and industrial product and service
marketers who are increasingly using sport as a promotionnal
vehicle »
= Marketing through sport
What sports marketing is
Gray and McEvoy (2005). Sport marketing strategies and tactics. In B.
Parkhouse (Ed.), the management of sports : its foundation and
application. NY
Second dimension :
« The application of marketing principles ans processes to market
goods and services directly to sports participants and spectators »
= Marketing of sport
Michel Desbordes, Fabien Ohl et Gary Tribou (1999), Marketing du
sport, Economica
What sports marketing is
Mullin B., Hardy S., Sutton W (2000), Sport Marketing. Champaign,
Human Kinetics
2 issues of sports marketing
« Sport marketing consists of all activities designed to meet the
needs and wants consumers through exchange processes. Sport
marketing has developed two major thrusts : the marketing of
sports products and services directly to consumers of sport, and
the marketing of other consumer and industrial products or
services through the use of sports promotions »
Domains of sports marketing
G. Russel Merz,The four domains of sports marketing, Sport Marketing
Quarterly, 2008, vol.17
4 domains of sports marketing based on :
- Sport products vs nonsport products
- Level of sport integration
Domains of sports marketing
Sport product : 3 categories
- spectator sports,
- participation sports,
- sporting goods, apparel, and sports related products
Nonsports products :
Marketers of nonsports products have used sports plateforms or
themes as part of their marketing strategy
Synthesis
S. Fullerton & G. Russel Merz,The four domains of sports marketing, Sport Marketing Quarterly, 2008,
vol.17
Domains of sports marketing
Level of sport integration :
- Traditional integration
- Sponsorship based strategies :
- Traditional sponsorship
- Venue naming right
- Endorsements
- Licensing
Synthesis
G. Russel Merz, The four
domains of sports marketing,
Sport Marketing Quarterly,
2008, vol.17
The 4 domains of sports marketing
environment
Theme-based strategies
Product-based strategies
Alignment-based strategies
Sports-based strategies
Basic principles of sports marketing
G. Russel Merz, The four
domains of sports
marketing, Sport
Marketing Quarterly,
2008, vol.17
Theme-based strategy
Aligment-based strategies : traditional
Aligment-based strategies : venue naming
rights
Aligment-based strategies : endorsement
Aligment-based strategies : licensing
Sport-based strategies : venue naming rights
Sport-based strategies : endorsement
Sport-based strategies : licensing
Thème 2 :
Segmentation, ciblage et positionnement
international
Globalisation ou adaptation ?
Internalisation
Marketing international
Marketing local ?
Marketing global ?
(produit, prix, distribution,
communication standardisés)
OU
Marketing
glocal ?
(partiellement standardisé,
partiellement adapté)
(produit, prix, distribution,
communication adaptés )
Avantages et inconvénients en interne du marketing
standardisé
AVANTAGES
- Exploiter un potentiel
de synergie au sein de
l'organisation
INCONVENIENTS
- Manque d'autonomie
pour les structures
locales
- Rationaliser les
processus de marketing
- Manque de flexibilité
- Mieux contrôler les
activités
Diminution des coûts du
marketing international.
Mais le degré de standardisation dépend de
l’environnement
Illustration facteurs culturels
La segmentation du marché
3 étapes
Segmentation
Ciblage
Positionnement
Segmentation/Ciblage
CCCCCCC
CCCCCCC
CCCCCCC
CCCCCCC
SEGMENTATION
C C
C
C
Marché formé de
consommateurs hétérogènes
C
CC
C CC
C C
C
C
CC C
C
Choix d’un ou plusieurs
segments de marché
C
CC
C CC
C CC
C
C C
C CC
C
C C
CC C
C
Sous-groupes de
consommateurs aux besoins
homogènes
CIBLAGE
La segmentation internationale
1/ Macro-segmentation
France
Russie
Chine
Brésil
Choix des pays/régions selon des critères :
-
Economiques : pouvoir d’achat, taux de croissance, taux d’équipement…
Socio-démographiques : structure des âges…
Géographiques : climat, pays voisins…
Culturels : religion, langue, habitudes…
La segmentation internationale
2/ Micro-segmentation
S1
S3
S2
France
Russie
Chine
Segmentation classique à partir de critères :
-
Socio-démographiques
Géographique
Psychographiques
Comportementaux
Brésil
La segmentation internationale
3/ Identification de segments cross-culturels
S1
S3
S1
S3
S1
S3
S1
S3
S2
S2
S2
S2
France
Russie
Chine
Brésil
Identifier des groupes semblables à travers les pays
Les critères de micro-segmentation du marché
2 catégories de critères
Caractéristiques
intrinsèques
Caractéristiques
comportementales
et psychographiques
Les critères de micro-segmentation du marché
Critères
géographiques
Critères sociodémographiques
Critères psychographiques
Critères
comportementaux
Région
Climat
Ville
Quartier
…
Sexe
Âge
Taille du foyer
Revenu
Niveau de
diplôme
Religion
…
Style de vie
Personnalité
…
Situation d’achat
Avantages
recherchés
Utilisation
Fidélité
Segmentation efficace
- Possibilité de mesure
- Volume suffisant
-
Possibilité d’accès
- Pertinence
- Faisabilité
Les possibilités de couverture du marché
Spécialisation par
produit
M1 M2 M3
Concentration
produit/marché
M1 M2 M3
Spécialisation par
marché
M1 M2 M3
P1
P1
P1
P2
P2
P2
P3
P3
P3
Couverture globale
M1
P1
P2
P3
M2
M3
Le positionnement de l’entreprise sur le marché
Positionnement
Identification
De quel produit s’agit-il?
Adidas by stella
Différenciation
Qu’est-ce qui distingue
mon produit des
produits du même
genre?
Le positionnement de Lacoste
Pub 2012
Concept store Champs Elysées
Le positionnement du Coq Sportif
Campagne « souriez c’est du sport »
Le positionnement internationale
Clients
Attentes variables selon
les cultures
Objectifs et moyens
de l’entreprise
Produits
Adaptés/standardisés
Concurrence
Différente selon les pays
Matrice de planification internationale
Quelch J. A. et Hoff E.J., Customizing global marketing, Harvard Business Review,
mai/juin, 59-68, 1986
Pour résumer sur standardisation/adaptation
Evaluer :
Les arguments internes pour ou contre la standardisation
Les facteurs convergents et divergents
Les actions des partenaires et concurrents
Segmenter le marché international
Choisir les cibles
Choisir un positionnement en tenant compte
Des attentes des cibles
Du positionnement de la concurrence
Des caractéristiques du produit
Décider du degré de standardisation/adaptation des différents
éléments du mix-marketing
Thème 3 :
Les consommations sportives
internationales et l’adaptation des
marques de sport. Le cas d’Oxylane
A partir des documents suivants « Pratiques, consommations et marques de sport en
Chine » « Les leviers de compétitivité sur le marché chinois » répondez aux questions
suivantes
Quelles sont les habitudes de pratique du ski en Chine ?
Quelles sont les habitudes d’achat et d’utilisation des vêtements et équipements de ski ?
Que peut-on dire de la notoriété des marques en Chine ?
Quelles recommandations faites-vous à Oxylane pour conquérir le marché chinois du ski?
Quel type de produit, pourquoi, pour qui ? Comment rendre les produits disponibles pour
les consommateurs ?
Les Chinois et la pratique du ski
Les Chinois et la pratique du ski
 Les
chinois qui se rendent dans une station de sports d’hiver
pratiquent à 91,5% le ski.
 En
moyenne, les chinois interrogés sont allés pour la première
fois en 2009-2010, et au total 6 fois, dans une station de ski.
Ces chiffres sont toutefois à nuancer car près de 40% des
personnes interrogées ne sont allés skier qu’une à deux fois
dans leur vie et principalement au cours de ces trois dernières
années.
 Les
chinois apprennent à skier seul (42,5%). Une tendance qui
se vérifie surtout à Qipanshan (46,6%), là où les pentes sont
douces. A Yabuli, 40% des personnes apprennent à skier avec un
moniteur.
Les Chinois et la pratique du ski
 Pour
près de 60% des chinois, le ski est un loisir qu’ils aiment
pratiquer de façon libre en dehors de tout cadre institutionnel
(club, association). A noter, que pour 13% d’entre eux, le ski
est pratiqué dans le cadre de leur travail (opération de
management d’équipe, de relation avec des partenaires de
l’entreprise).
 Plus
de 80% des chinois se disent débutant et descendent
doucement (avec prudence) les pistes de ski. A Yabuli, la
pratique diffère quelque peu car le nombre de piste est plus
important et que la neige naturelle autorise les skieurs (11,4%)
à pratiquer ‘hors-piste’, ou dans la poudreuse.
Les Chinois et la pratique du ski

66% des chinois se rendent 1 à 2 fois par an dans une station de ski. Les
pratiquants sont plus réguliers à Yabuli puisque 20% disent aller skier au
moins une fois par semaine pendant la saison d’hiver.

Les stations de ski sont fréquentées principalement pendant les vacances
(54,4%), surtout à Yabuli (68,6%), et pendant le week-end (23,1%), surtout à
Qipanshan (28%).

Le temps de présence dans la station de ski est supérieur à Yabuli ; Les
infrastructures hôtelières et les activités ‘en dehors’ ou ‘après’ ski étant
plus proches du standard des stations françaises. Le temps de pratique (un
peu plus de 2 heures en moyenne) n’est pas significativement différent
entre Yabuli et Qipanshan ce qui montre que les chinois ne sont pas
habitués à skier (difficultés physique et technique) et qu’ils ne vont pas
uniquement dans les stations pour skier.
Les Chinois et la pratique du ski
 Les
chinois skient principalement entre amis (66%) et leur
motivation principale est d’avoir du ‘plaisir’ (66%), mais
également pour ‘évacuer le stress’ (34,6%) et ‘être en bonne
santé’ (32,7%).
 Au-delà
de pratiquer le ski, les chinois interrogés indiquent
manger/boire (22%), faire des photos (18,3%), discuter entre
amis (7,3%) ou faire d’autres activités (6,7 % font de la luge ou
de la bouée, 3,7% vont au spa).
Résumé :
Les chinois pratiquent le ski une à deux fois par an pendant les vacances et/ou le WE. Ils
restent en majorité une demi-journée dans la station et skient entre 2 à 3h.
Les chinois se rendent en priorité dans des stations situées à moins d’une heure de leur lieu
d’habitation. La station de Qipanshan est par exemple située à 17 kilomètres du centre de
Shenyang. Ce type de pratique du ski se rapproche de la consommation de loisir sportif que
peuvent avoir les européens quand ils se déplacent pour aller dans un parc ludo-sportif du
type Aqualud ou Ice-Mountain voire sur une base nautique ou encore pour passer une
journée à la mer.
Le principal pour les chinois est moins d’apprendre à skier que de prendre du plaisir en
famille ou entre amis.
La durée de pratique, un peu plus de 2h en moyenne, autorise l’emploi d’équipement non
spécifique. Les chinois acceptent donc d’avoir froid (températures souvent glaciale -20° à 30°c) et d’être mouillé à force de tomber pendant leur temps de pratique. Dans le cas
contraire, un système de location de vêtement de ski est souvent mis à leur disposition dans
les stations.
Enfin, la pratique n’est pas intense et le plus souvent entrecoupée d’une pause pour
manger/boire à l’abri du froid.
Habitudes et achats d’équipements de ski
Habitudes et achats d’équipements de ski

Les skieurs chinois interrogés louent leur matériel de ski (skis, 82,4% chaussures, 77,1% - casques, 56,9%) mais également leur blouson (49,7%)
et leur pantalon de ski (46,4%). Les achats concernent principalement les
gants (64,1%) et le masque/les lunettes de protection (39,2%). Une
distinction est à opérer entre les stations étudiées, à savoir : les skieurs de
Qipanshan louent en majorité leur pantalon et leur veste de ski alors que
ceux de Yabuli achètent à plus de 37% leur veste et leur pantalon de ski et
à plus de 80% leurs gants.
Habitudes et achats d’équipements de ski

En résumé, les stations de ski en chine adoptent le plus souvent des formules de
« packages » qui comprennent l’équipement nécessaire pour skier. Suivant le tarif,
les formules proposent les remontées mécaniques, le matériel et, pour quelques
Yuans de plus, le blouson et le casque de ski. Certaines formules intègrent
également le pantalon, et, de façon moins courante, le masque et les gants. Ces
derniers articles semblent en effet davantage être en possession des skieurs au
moment de leur arrivée à la station de ski.
Un enfant apprend à skier sur les pistes de la station de
Qipanshan, 15 Janvier 2011. [Photo/Asianewsphoto], source :
http://www.liaoninggateway.com/gateway/480/3699980.shtml
Habitudes et achats d’équipements de ski

Le budget annuel moyen des personnes qui achètent du matériel de ski est
de 950 Rmb contre 430 Rmb pour la location. Toutefois, il convient de
noter qu’une part importante des personnes déclare ne faire aucun achat
(42%) et aucune location (36,9%) de matériel de ski. Ce dernier chiffre
indique que les chinois ne considèrent pas louer du matériel de ski
puisqu’ils payent à l’arrivée dans la station un package ‘all-included’ (comme
une entrée dans un parc d’attraction ou une base de loisir avec utilisation
des installations et prêt du matériel inclus dans le prix).

Achetant davantage leurs vêtements de ski, les skieurs de Yabuli sont plus
nombreux, 22,9% contre 12,7% pour Qipanshan, à les porter en dehors
des pistes, à savoir : quand il fait froid, pour aller à l’école ou au travail.
Habitudes et achats d’équipements de ski

Pour les vêtements de ski, le critère prédominant est sa capacité à tenir « chaud »
(83,6%), puis sa « légèreté » (79,1%), sa capacité à autoriser une « liberté de
mouvement » (75,2%), et sa « respirabilité » (74,5%). Le « prix » n’arrive qu’en
cinquième position (68,5%), puis vient ensuite le critère de « mode-design »
(67,3%). Notons que les skieurs de Yabuli accordent une plus grande importance au
‘style à la mode’ des vêtements de ski (77,2%). La « marque » et la « couleur » sont
des critères relégués aux dernières positions, respectivement 48,4% et 41,8%. Un
constat qui vient en rupture avec les discours préconstruits sur les consommateurs
chinois qui seraient attachés à la marque et aux couleurs vives.

Les acheteurs de vêtements de ski souhaitent dans leur grande majorité (87,1%)
pouvoir les utiliser pour d’autres activités de loisirs voire dans la vie quotidienne.

Pour le matériel de ski, trois critères sont prédominants : 1. « Résistance » (82,3%),
2. « Légèreté » (81,1%) et 3. « Sécurité ». Le « prix » (65,4%) et le « design »
(54,3%) arrivent ensuite. La différence entre les skieurs de Yabuli et Qipanshan
s’observe principalement sur les critères du « design » (74,3% pour Yabuli), et de
« l’innovation » (très important pour 40% à Yabuli). Comme pour les vêtements,
« la marque » est classée avant dernière (40,5%)
Habitudes et achats d’équipements de ski

La description libre des caractéristiques de l’équipement de ski « idéal » par
les skieurs de Yabuli et Qipanshan permet de confirmer l’importance de
certains critères, en regard des chiffres obtenus précédemment, et
d’envisager, même si le nombre de questionnaires n’est pas suffisant pour
élaborer des conclusions solides, les critères déterminants dans l’acte des
skieurs chinois, à savoir un article :
1. « bon marché » (18,9%),
2. « à la mode » (14,2%),
3. « léger, facile à transporter » (11,4%),
4. prenant en compte « la sécurité/la protection » (10,2%),
5. « de bonne qualité/résistant » (9,8%)
6. d’une « couleur dynamique/vive » (9,1%).
Habitudes et achats d’équipements de ski
Voici quelques réponses remarquables à la question posée :
◦ « Chaud, pas très lourd car actuellement les équipements très lourds, pas cher,
Rouge ».
◦ « Les skis doivent couter environ 1500rmb. Les vêtements doivent couter environ
200rmb. Decathlon a des bonnes idées : sécurité des équipements, bonne qualité et
pas très cher ».
◦ « Blanc, à la mode, pas beaucoup de dessin, design simple, et si possible facile à plier
car maintenant la planche est longue et lourde, pas facile à transporter, pas très
cher ».
◦ « Beaucoup de couleurs, pas très cher, bonnes innovations, bonne qualité c'est
important. La marque pas très important ».
◦ « Joli, confortable, pas très cher, bonne qualité ».
◦ « Bon rapport qualité / prix, skis courts, facile à porter, facile pour s’arrêter, bon
prix ».
Habitudes et achats d’équipements de ski

Pour leurs achats, les chinois déclarent être influencés principalement par leur
entourage proche (40,5% : amis, famille, collègues). Les médias (28,3%), puis les
facteurs impersonnels (25,4% : la mode, le prix, l’influence d’un sportif
professionnel, la marque) sont les autres facteurs qui influencent la décision
d’achat.

Concernant les habitudes d’achats, les chinois interrogés sont 15,1% à aller
plusieurs fois par mois dans un magasin spécialisé dans la vente d’articles de
sport et 48,6% à y aller au moins une fois par semestre. Toutefois, leur
fréquence d’achat d’articles de ski est faible puisque 28,7% déclarent en acheter
au moins une fois par an. 47,6% déclarent ne ‘jamais’ acheter d’articles de ski.

Les achats d’articles de ski se font en priorité dans des grandes surfaces
spécialisées dans les articles de sport (33,3% en moyenne et 40% pour les
skieurs de Yabuli), puis dans des magasins spécialisés dans les articles de ski
(21,2%) et dans les boutiques de la station (14,1%). Pour 12,1% des personnes,
les achats d’articles de ski s’effectuent sur internet.

La location s’effectue, et pour un côté pratique, directement dans les boutiques
des stations (73,5%).
La notoriété des marques de ski
La notoriété des marques de ski
1. Columbia est la marque arrivant en tête du top of mind (28,6%)
2.The North Face (18,3%)
Les équipementiers non spécialistes du ski comme Nike et Adidas sont cités en 3ème
et 4ème position du top of mind, mais loin derrière (avec un taux respectif de 8,5% et
7,8%)

Columbia reste en tête quant à la notoriété spontanée globale (64,7%)

Adidas (56,9%)

Nike (46,4%)

The North Face (41,8%).

Les marques passion d’Oxylane sont moins citées spontanément : Quechua arrive
en 7ème position du top of mind (2% - au même niveau que Salomon) et de la
notoriété spontanée globale (12,4%). Wed’ze est cité en 10ème position du top of
mind (0,7%) et 9ème position pour la notoriété spontanée globale (9,2%).
La notoriété des marques de ski

Les marques Quechua et Wed’ze semblent bénéficier d’une notoriété
assistée supérieure à des marques comme Lafuma et Salomon. A 15,7%
pour Quechua et 22,2% pour Wed’ze de notoriété assistée, les scores
semblent ne pas correspondre à la pénétration/réputation réelle de ces
marques auprès des Chinois de Shenyang. On peut donc s’interroger sur
la taille de l’échantillon ou alors sur un effet ‘enquêteur’ avec une
prédisposition à interviewer des personnes présentant des
caractéristiques socio-démographiques équivalentes aux leurs (même âge,
même situation professionnelle, même sensibilité).

Ces deux marques sont très peu utilisées par les pratiquants,
principalement du fait de leur méconnaissance et parce qu’ils ne
pratiquent pas assez souvent le ski pour acheter/utiliser des vêtements
spécifiques. Les quelques utilisateurs d’articles Quechua et Wed’ze
mettent néanmoins en avant leur caractère « bon marché , leur qualité et
leur confort ».
La notoriété des marques de ski

Les marques préférées pour les vêtements et l’équipement de ski sont Columbia
et The North Face, principalement parce que ce sont les marques les plus
connues et qu’elles ont une bonne réputation.

Finalement, un des faits marquants de l’enquête est la méconnaissance des
marques de ski. Près du tiers des répondants n’est pas en mesure de citer
spontanément une marque de ski, qui plus est à Yabuli où la méconnaissance des
marques est statistiquement plus marquée qu’à Shenyang. Les pratiquants
affirment aussi qu’ils n’ont pas de marque préférée car ils font trop peu de ski
pour connaître des marques spécifiques.

Les pratiquants interrogés sont aussi peu sensibles aux vecteurs de
communications classiques que sont internet, la radio, la télévision ou l’affichage
urbain. C’est au sein même des magasins qu’ils font la connaissance des marques
et par le bouche à oreille.
La notoriété des marques de ski

Les skieurs chinois semblent donc peu sensibles aux marques de ski, il y a
une réelle méconnaissance à ce niveau. Il semblerait que les vêtements
pour le ski ne soient pas spécifiques, soient perçus comme des vêtements
de la vie courante. En effet, il n’est pas rare de croiser sur les pistes des
pratiquants en tenue de ville lors de la pratique.

De plus les chinois ne font pas la différence entre une marque pour les
vêtements et une marque pour le matériel de ski. Preuve en est, le
résultat de The North Face parmi les marques préférées de matériel
alors que la marque ne fabrique pas de matériel de ski.
Recommandations
Recommandations
Pour développer la culture ‘ski’ en Chine:

Cibler la jeunesse chinoise (équipements, matériels adaptés mais surtout
actions en faveur de l’apprentissage du ski, des animations, une diversification des
pratiques). On pourrait imaginer la création d’un centre aéré pour jeunes au sein
des stations de ski  priorité pour les parents, faire respirer un air pur (moins
pollué) aux enfants en allant skier.

Rassurer les parents qui ne connaissent pas l’activité et qui ont peur que leur
enfant se blesse

Faciliter l’accès aux sensations, au plaisir dès la première expérience afin de
fidéliser les pratiquants
Recommandations (suite)

Proposer des cours d’initiation gratuit avec un matériel léger, facile à utiliser (skis
courts par exemple)

Prendre en compte le développement des complexes de ski indoor:
-
Dès 2004 à Shanghai
En 2009 à Qiaobo (30 min de Pékin), Burton Qiaobo Mellow Snow Park
(complexe de Ski indoor sponsorisé par la marque Burto
-
à ouvert
En 2011 à Beijing: http://planetskier.blogspot.fr/2011/09/indoors-in-beijing.html
Plusieurs projets de construction en Chine (ex à Changsha)
http://topic.chinadaily.com.cn/index/cache/collection/extranews2/source/enghunan.gov.cn/title/Chang
sha+to+Build+World's+Largest+Indoor+Ski+Resort?aid=45242
-

Développer un matériel plus léger et des
équipements très chaud, peu encombrant et
d’un bon rapport qualité-prix
Qipanshan, le 7 janvier 2012,
Pendant 15ème festival international “Ice & Snow”
Recommandations (suite)

Prendre en compte la construction de parc ludo-sportifs multi-activités ouverts
toute l’année
◦ Ex: Grand Secret Garden – Vallée de Chongli à 2h au nord de Pékin (180km)
 Ouverture: aout 2013
 Activités estivales: randonnées à pied, en VTT, à cheval - Golf
 Activités hivernales: Ski – Patinage 82 pistes de ski desservies par des télésièges et des
télécabines d’une capacité totale de 18 000 skieurs par jour.
 Cinq parcours de golf
 un centre de congrès (3 000 pers) et 2 700 chambres d’hôtel,
 Coût 6 milliards de dollars
 Ouverture en 2013. Fin de la réalisation des travaux en 2023
Sources:

Rapport de la commission canadienne du tourisme, « Etude sur le marché du ski en Chine », 2012. http://frcorporate.canada.travel/sites/default/files/pdf/Research/Market-knowledge/Global-tourismwatch/China/china_ski_desk_research_report_final_fr.pdf

Journal Timeout Beijing, 3 septembre 2013, http://www.timeoutbeijing.com/venue/Sports__Fitness-Winter_Sports-_Sports__FitnessSports_Venues/23270/Genting-Grand-Secret-Garden.html

Vidéo de présentation du Genting Secret Garden Resorts, Chongli: http://www.youtube.com/watch?v=n4ifKlLNY6k
Recommandations (suite)

Proposer le matériel Wed’ze en location dans les stations de ski

Permettre aux skieurs de tester les produits Wed’ze directement en station

Remise de bon d’achats Décathlon sur les pistes de ski

Prendre en compte les délais d’attente, le froid extrême, dans la conception des produits
et pour comprendre les attentes des pratiquants de ski en Chine
Qipanshan Ski Resort, -30°C, 15 Janvier 2011.
Source : http://www.liaoning-gateway.com/gateway/480/3699980.shtml
Thème 4 :
Le mix-marketing international
Définition du marketing-mix
Définition :
Ensemble des décisions et actions marketing prises pour assurer le
succès d’un produit, service, marque ou enseigne sur le marché
(Kotler & Dubois, Marketing management)
Le marketing-mix
Produit
Prix
4P Marketing-mix
J. Mc Carthy
1960
Place
Promotion
La politique de produit internationale
La classification des produits
Critères de durée de vie et tangibilité :
les biens périssables
Les biens durables
Les services
Classification à partir des habitudes d’achat
Les produits d’achat courant
Les produits d’achat réfléchi
Les produits de spécialité
Les produits non recherchés
Les attributs du produit
Les attributs physiques
Les attributs de service
Les attributs
symboliques
matériel de fabrication
les couleurs
les formes
la personnalisation
La durabilité
Le style, le design
…
La garantie
Le SAV
Les délais de livraison
L’installation
Le conseil et la formation
La réparation
Le retour
…
Couleurs
Formes
Chiffres
Lettres
…
La place de chaque produit dans la gamme
4 catégories de produits dans la gamme :
- Produits d’appel : vente +, communication +, marge -
- Produits de base : vente -, communication - , marge +
- Produits de spécialité : vente -, communication + , marge +
car produits très différenciés, services accompagnant la vente
- Produits périphériques : communication - , marge +,
consommateurs les achètent à l’endroit où ils ont acquis
l’équipement d’origine
L’extension de gamme
HAUT
HORIZONTALE
GAMME
BAS
HORIZONTALE
Arguments pour l’adaptation
Attributs physiques
Préférences locales (image négative des emballages plastiques en Allemagne)
Climat/géographie du pays (4 roues motrice en Suisse, pays montagneux)
Cadre réglementaire, sécurité, hygiène… (volant à droite en Angleterre)
Attributs de service
Offre de service réduite (réduction des coûts)
Infrastructures locales (réparation, formation)
Attributs symboliques
Image du pays d’origine
Signification culturelle inadaptée
Arguments pour la standardisation
Économies d'échelle : La fabrication de produits standardisés en
longue série permet une répartition des coûts fixes sur un plus
grand nombre d'unités
Normes internationales : ex : UE
Standardisation des attributs de service : ex : manuels
d’utilisation standardisés et traduits.
La standardisation du service rendu est particulièrement
recommandée dans le cas où la clientèle est mobile
Image positive du pays d’origine : la standardisation des produits
est recommandée en cas d'image du pays d'origine positive
Arguments pour la standardisation
Image positive du pays d’origine : zoom sur le « made in »
Le “made in” peut influencer le consommateur lors du choix
d'un produit MAIS l'image du pays d'origine n'est qu'un critère
de choix parmi d'autres à influencer la décision du client.
Pays industrialisés : les consommateurs préfèrent les produits
locaux aux produits importés ≠ Pays en voie de développement
: les consommateurs ont tendance à préférer les produits
importés des pays industrialisés aux produits locaux.
L’effet du pays d'origine varie en fonction de la catégorie de
produit et du pays d'origine. Certains produits ont un effet de
pays d'origine très marqué et spécifique à un seul pays :
pâtes/Italie, chocolat/Suisse
Arguments pour la standardisation
Image positive du pays d’origine : zoom sur le « made in »
Autres critères qui peuvent renforcer ou contrebalancer l'effet
du pays d'origine :
- production délocalisée
- l'image de la marque du produit ou de l'entreprise
- le prix
- la garantie, etc.
Arguments pour la standardisation
- un fabricant a intérêt à faire connaître son pays d'origine si
perception favorable pour une catégorie de produits donné
- un fabricant a intérêt à faire connaître son pays de fabrication,
si celui-ci perception favorable pour une catégorie de produits
donnée
- un fabricant a intérêt à faire oublier son pays d'origine et/ou
son pays de production, perception défavorables pour une
catégorie de produits donnée
DONC insister sur :
le nom de la marque
la garantie du produit
d'autres éléments liés à une origine favorable
La gestion internationale de la marque
Définition de l’American Marketing Association :
« un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute
combinaison de ces éléments servant à identifier les biens ou
services d’un vendeur ou d’un groupe de vendeurs et à les
différencier des concurrents. »
La marque – un nom
Le choix d’un nom de marque international
- être court
- être facile à mémoriser
- être facile à prononcer
- ne pas avoir de connotations négatives
- évoquer des attributs clés des produits ou au moins renvoyer vers
une catégorie de produit spécifique
- être disponible
La marque = un logo
La marque : une couleur
La marque : une signature (baseline)
La marque : un personnage
La marque : un code sonore
- Un code sonore
- Exemples 2
Les stratégies de marques
Des noms de marques individuelles
Unilever
Procter & Gamble
Une marque couvrant l’ensemble des produits
Des marques distinctes pour chaque gamme de produits
Un nom de marque global combiné ou juxtaposé avec des
noms de marque individuels : la marque caution
Le co-branding
Le co-branding
La transposition d'un nom national au plan international
- La simplification du nom
- La mise en avant des marques produits Procter & Gamble
- L'apprentissage du nom de marque
- La translittération
- La traduction
Le prix
Le prix
Seule variable du marketing-mix qui apporte un revenu à
l’entreprise alors que les autres sont source de dépense
Prix facilement et rapidement modifiable
Prix communique le positionnement visé au marché
Fixer un prix n’est pas seulement : prix de revient + marge, mais
relève de plusieurs facteurs : l’entreprise, les clients, les concurrents,
l’environnement marketing
Le prix
Pour déterminer un prix pertinent, il faut connaître la psychologie
du client
Consommateurs ont souvent :
- un seuil de prix plancher : prix en-dessous duquel ils jugent le
produit de mauvaise qualité
- un seuil de prix plafond : prix au-delà duquel ils jugent le prix
supérieur à à la valeur fournie par le produit ou le service
La fixation d’un prix
Les étapes de la fixation d’un prix
Etape 1 : déterminer les objectifs
Par exemple :
- la survie de l’entreprise : dans le cas d’un environnement
concurrentiel défavorable, DONC tendance à baisser les prix
pour couvrir simplement le coût de revient du produit. La marge
est faible et est juste suffisante pour continuer à exister
- la maximisation de la part de marché : certaines entreprises
estiment qu’un volume de vente supérieur réduit les coûts grâce
aux économies d’échelles et donc augmente le profit.
La fixation d’un prix
- l’écrémage : par exemple pour valoriser des efforts de recherche
ou une innovation importante, montrer la supériorité du produit
vs concurrents
Forte marge unitaire.
Le prix baisse ensuite progressivement pour élargir le marché et
faire face à l’arrivée des concurrents
- la recherche d’image : souhait d’être leader en qualité, donc
choix de prix élevés pour être clairement identifié comme tel
La fixation d’un prix
Etape 2 : évaluer la demande pour le produit
Identifier la sensibilité au prix, la variation de la demande par
rapport au prix
- par des enquêtes
- par expérimentation en faisant sans cesse varier les prix et
observant les niveaux de demande correspondants (!c’est
risqué!)
Ca permet d’établir un prix plafond
La fixation d’un prix
Etape 3 : estimer les coûts de revient
Coûts fixes et coûts variables
Prix de vente doit au moins couvrir le coût total unitaire
Ca permet d’établir un prix plancher en dessous duquel on perd de
l’argent
La fixation d’un prix
Etape 4 : analyse des prix et des offres des concurrents
Prix des concurrents est une référence
Comment le connaître ?
- Relevé de prix dans les points de vente
- Analyse des tarifs de la concurrence (internet, catalogue, relevé en
magasin)
- Enquêtes auprès des consommateurs (apprécier le rapport
qualité/prix perçu pour chaque concurrent important)
La fixation d’un prix
Etape 5 : choisir une tarification
- coûts + marge
- valeur perçue par le client
- les prix bas
- le prix du marché
La fixation d’un prix
Etape 6 : fixation du prix final
Le prix prend aussi en compte la marque, les réseaux de
distribution, la communication
La modification d’un prix
Initiative de baisse de prix si :
- capacité de production excédentaire (liquider des stocks) :
- besoin de ventes supplémentaires
- baisse de parts de marché
- volonté de répercuter une baisse de coûts
Risques :
- dégradation de l’image
- volatilité de la clientèle
- risque financier
- guerre de prix si les concurrents réagissent en baissant aussi leur
prix
La modification d’un prix
Initiative de hausse des prix si :
- répercussion d’une hausse des coûts
- excès de demande
Façons d’augmenter une hausse des coûts sans toucher au prix :
- réduire la quantité de produit
- utiliser des composants ou ingrédients meilleurs marchés
- réduire la durée de services associés
- changer le conditionnement pour réduire les coûts d’emballage
Fixer un prix à l’étranger
Fabricant = acteur parmi d’autres dans la fixation du prix final
Il fixe un prix de vente (prix départ usine) en fonction de ses
propres coûts et d'une marge souhaitée
Les autres acteurs, transporteurs, distributeurs et le gouvernement
du marché visé apportent des “transformations”.
Fixer un prix à l’étranger : mêmes approches que sur un marché
national + spécificités au niveau international :
- la prise en compte de coûts supplémentaires (transport,
douanes…) ;
- la modification des marges appliquées en fonction de la
concurrence, des intermédiaires et du pouvoir d'achat de la cible ;
- le choix d'un positionnement international ;
- la fluctuation des taux de change.
Fixer un prix à l’étranger
Spécificité 1 : Les coûts supplémentaires :
- les coûts de la structure internationale : gestion de l’activité
internationale par un responsable export (au démarrage)ou
plusieurs centaines de personnes pour gérer l’activité
internationale + prospection, étude de marché, négociation…
- les coûts liés aux échanges internationaux : transport des
marchandises, leur assurance, les frais d'entreposage, de douane
et les taxes
- les surcoûts financiers : frais bancaires liés à l'échange de devises
- coûts d'adaptation du produit : adaptation des véhicules du au
sens de conduite dans certains pays
Fixer un prix à l’étranger
Spécificité 2 : Les marges commerciales :
Reflet de la variation du pouvoir d’achat local
Reflet de la situation concurrentielle : réduction des marges si les
prix de la concurrence sont bas sur un marché
Prix payé par le client final est le résultat des coûts et marges de
l'ensemble des intermédiaires d'un canal de distribution.
DONC prix a tendance à être plus faible si le produit est vendu
directement à distance par le producteur (internet par exemple)
que s’il y a un grand nombre d'intermédiaires
Fixer un prix à l’étranger
Spécificité 3 : le positionnement du produit :
Jouant sur un effet de pays d'origine favorable, certaines marques
sont délibérément positionnées différemment à l'étranger que sur
le marché d'origine.
Spécificité 4 : le taux de change :
Prise en compte d'un taux de change spécifique qui peut fortement
fluctuer.
La place (distribution)
La place
Pour créer de la valeur, il faut disposer de circuits de distribution
performants
La plupart du temps, les fabricants ne vendent pas directement leurs
produits aux utilisateurs finaux
Circuit de distribution : ensemble des organisations indépendantes
qui interviennent dans le processus par lequel les produits ou
services sont mis à disposition des consommateurs et des
utilisateurs
La place
La mise en place d’un système de distribution comporte plusieurs
étapes :
- l’étude des besoins de la clientèle : comprendre qui achète quoi,
où, quand, comment et pourquoi
- définition des objectifs et contraintes : les objectifs du canal de
distribution dépendent du produit notamment de sa durée de vie,
son volume, sa technicité…
- L’identification des solutions possibles : avantages et inconvénient
de chaque solution, s’assurer que les circuits parallèles ne sont
pas en concurrence
- l’évaluation des solutions envisagées : le producteur doit décider
quelle solution répond le mieux à ses objectifs en fonction du
coût, du contrôle et de la souplesse.
La place
3 types de couvertures du marché :
Distribution intensive : fréquent chez les fabricants de produits de
grandes consommation qui recherchent une implantation dans un
maximum de points de vente pour avoir l’exposition la plus
importante possible pour la marque
Distribution exclusive : limitation du nombre de points de vente
autorisés à distribuer la marque. DONC possibilité d’accord de
vente exclusive (les revendeurs s’engagent à ne pas vendre de
marques directement concurrentes)
Distribution sélective : le fabricant évite de disperser ses efforts
entre de nombreux points de vente, établit de bonnes relations avec
ses intermédiaires et attend d’eux des efforts de vente supérieurs à
la moyenne
La distribution au niveau international
Le problème de la distribution ne se pose pas à toutes les
entreprises internationales de la même manière. La distribution
dépend de la forme de présence internationale choisie
Exportateur : vente à un intermédiaire étranger, se décharge de la
plus grande partie des problèmes de distribution.
L'intermédiaire assure la distribution dans le pays d'accueil.
Accord de licence : décharge le bailleur de la licence de la
distribution des produits. Le preneur de licence est tenu de mettre
en place les réseaux de vente appropriés sur son territoire.
Entreprise multinationale : filiales de vente et/ou de production
dans plusieurs pays, conception d’une politique de distribution
internationale entière.
La distribution au niveau international
Il existe une multitude de formats de distribution, plus ou moins
répandus en Europe et dans le monde entier : supérette,
supermarché, supermarché discount, maxi-discount, magasin de
proximité, grand magasin, vente à distance, magasins d'usine, hyperspécialiste, etc.
Le système de distribution d'un pays est à la fois le résultat mais
aussi le déterminant du mode de vie d'une société.
De la densité de l'appareil commercial dépend la manière de faire
les courses, leur fréquence, et plus généralement l'équilibre entre
zones urbaines et rurales.
La promotion (communication)
La communication
« La question n’est pas de savoir s’il faut ou non communiquer, mais
de décider quoi dire, à qui, avec quelle fréquence et quels outils »
(Kotler et Dubois, Marketing management, 2009)
Définition de la communication marketing : moyens employés par
une entreprise pour informer et persuader les consommateurs sur
les marques, les produits et les services qu’elle commercialise
Les formes de communication du mix de communication
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
La publicité
La promotion des ventes
Le parrainage et la communication événementielle
Les relations publiques
Le marketing direct
Le marketing interactif
Le marketing viral
La vente
La communication
Publicité :
Définition : toute forme payante de présentation non individualisée
de biens et de services dans les médias
Permet de toucher une audience dispersée
Puissance d’action : répétition possible du message à de nombreuses
reprises
Caractère impersonnel et unidirectionnel : toute l’audience reçoit le
même message sans distinction entre les individus
La communication
Promotion des ventes :
Définition : tout stimulant à court terme destiné à encourager
l’achat
Attirer l’attention et fournir de l’information susceptible
d’engendrer l’achat
Pouvoir de stimulation : contient un avantage destiné à stimuler
l’acheteur
Impact à court terme : doit provoquer une réponse immédiate
La communication
Parrainage et communication événementielle :
Définition : association avec une entité promouvant une cause, un
projet sportif, culturel, un événement
Littérature francophone, Derbaix et al., Essai de conceptualisation
d’une activité éminemment pratique : le parrainage, Recherche et
Applications en Marketing, 9, 2, 43-67, 1994 :
Parrainage = « une technique qui consiste, pour toute organisation à
créer ou à soutenir directement un événement socio-culturellement
indépendant d’elle-même et à s’y associer médiatiquement, en vue
d’atteindre des objectifs de communication marketing »
La communication
Pour Tribou G. (2002), Sponsoring sportif, Paris, Economica.
Sponsoring : « Créer ou soutenir une entité indépendante de
l’entreprise, s’y associer médiatiquement pour atteindre des
objectifs de communication. Cette entité peut-être un événement,
une activité, une association, une fondation, une groupe de personne,
un individu. »
La communication
Littérature anglo-saxonne :
Meenaghan , The role of sponsorship in the marketing
communications mix. International Journal of Advertising, 10, 35-47,
1991:
Sponsorship is defined as :
an investment, of cash or in kind, in an activity, in return for access
to the exploitable commercial potential associated with that
activity”
(« un investissement en espèce ou en nature, dans une activité, en
échange de l’accès à un potentiel commercial exploitable associé à
cette activité »)
La communication
Ces définitions s’accordent sur le fait que le parrainage est fondé
sur un échange entre le parrain et le parrainé, que le soutien
accordé peut être d’ordre financier ou non financier et qu’il
poursuit des objectifs de marketing/communication en exploitant
l’association du parrain et du parrainé.
Le sponsoring est une technique de communication utilisée pour
persuader le spectateur d’un lien entre l’événement sportif
représenté par un collectif (équipe, club, écurie…), une institution
(ligue professionnelle, fédération…) un individu ou l’enceinte de
l’événement (stade, circuit…) et l’entreprise communicante.
La communication
L’objectif est de transférer une partie ou la totalité des valeurs du
sport en question à l’entreprise et à ses produits ou à sa marque
pour les rendre plus efficaces sur le marché
Pertinence : bien choisir l’événement pour donner une image
précise et pertinente à la marque
Les objectifs du sponsoring rejoignent ceux de la publicité sur les
plans cognitif (faire connaître), affectif (faire aimer) et conatif (faire
acheter).
La communication
Il en diffère aussi car les messages publicitaires sont communiqués
directement et souvent de manière explicite à la cible alors que le
sponsoring agit plus subtilement.
Il s’adresse à sa cible à travers une activité sportive, un événement
sportif, un sportif avec lesquels le consommateur entretient une
relation émotionnelle intense.
Caractère implicite du sponsoring : on ne vante pas la marque ou un
produit de manière explicite, création d’associations entre
l’événement et la marque
Téléchargement