Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation DOSSIER Définir les objectifs et les cibles d’un traitement de la parésie spastique Spastic paresis treatment definition: target and goal types ▸ Il est nécessaire de bien définir les typologies des ▸ It is necessary to clearly define spastic muscle ove- Mots-clés : Parésie spastique – Hyperactivité musculaire – Traitement – Évaluation Keywords: Spastic paresis – Muscle overactivity – Treatment – Assessment hyperactivités musculaires d’origine spastique, de savoir les reconnaître et les mesurer, de comprendre leurs répercussions sur le mouvement et les performances motrices du patient neurolésé. Il faut être capable de choisir les bonnes thérapeutiques pour chaque combinaison de déficiences, de connaître les bénéfices et les effets indésirables des différentes options thérapeutiques. Il est indispensable d’être capable de déterminer les objectifs de traitements personnalisés de chaque patient avant de commencer un traitement. L * Pôle Autonomie et Santé, unités de médecine physique et de réadaptation, Hôpital Sébastopol, CHU de Reims. ** Université de Reims ChampagneArdenne, EA 3797, Reims. 10 es conséquences cliniques d’une parésie d’origine centrale ont souvent des retentissements négatifs sur le mouvement et l’appareil locomoteur, mais peuvent aussi compenser utilement certaines tâches motrices. La consultation du patient neurolésé doit être rigoureuse et individualisée, afin de juger au mieux de l’intérêt de la mise en route d’un traitement ou non. La décision d’un traitement doit tenir compte, pour chaque individu, des répartitions, de l’importance et de l’association des déficiences (1, 2), des conséquences plausibles sur le mouvement et les limitations d’activités. Les objectifs thérapeutiques les plus fréquemment retenus sont de corriger l’attitude vicieuse d’un membre (environ 75 % des cas), occasionnant des gênes esthétiques ou des défauts d’amplitude, d’améliorer des soins d’hygiène ou de faciliter l’habillage dans 45 % des cas, de réduire les douleurs dans environ 40 % des cas, et de favoriser les tâches et les performances motrices dans moins de 20 % des cas (3, 4). Les analyses objectives de ces troubles neuromoteurs sont difficiles à réaliser en pratique clinique, liées à l’intégration de données multicomposites, avec des combinaisons et des pratiques variables. Une revue de A. Yelnik et al. (5) a fixé les éléments contributifs à l’analyse clinique des patients pour fixer les objectifs de soins pour ces patients atteints de parésie spastique. Le tableau synthétise les éléments cliniques possiblement combinés chez des patients neurolésés au niveau du système nerveux central (SNC). L’objectif de cet article est de clarifier les procédures de détermination d’un traitement contre les hyperactivités Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation - 02 - Avril - mai - juin 2014 ractivities, to be able to recognize and measure spastic paresis, understand their impact on the movement, motor performance and participation restriction. It is important to be able to choose the right treatment for each combination of deficiencies, know the benefits, side effects of different treatment options. It is essential to be able to identify targets for personalized treatment, for each patient, before starting treatment. musculaires liées aux lésions du SNC, au regard des connaissances de la littérature et de la fréquence des objectifs fixés par les thérapeutes. Traiter le membre supérieur avec une atteinte motrice complète Les traitements généraux per os de la spasticité n’ont pas fait la preuve de leur efficacité sur les retentissements focaux des troubles mais aussi en raison des effets négatifs de ces thérapeutiques sur les capacités plastiques du SNC (ex. : baclofène). Le groupe Afssaps “Traitement médicamenteux de la spasticité” a recommandé une approche thérapeutique focale ou locorégionale de l’hyperactivité musculaire, quelle que soit la pathologie initiale (6). Attitude vicieuse et gênante du membre supérieur L’efficacité des traitements focaux de la spasticité sur les mesures goniométriques a été démontrée (7). Le positionnement vicieux et gênant du membre supérieur reste l’indication la plus fréquemment retenue dans les études (3), avec des améliorations objectives de l’aspect esthétique, une meilleure attitude du membre pour les capacités de marche/équilibration, des soulagements de sensation d’oppression thoracique (par spasticité HIGHLIGHTS POINTS FORTS L. Tambosco*, A. Rapin*, L. Percebois-Macadré*, F.C. Boyer*,** Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation Tableau. Physiopathologie de la parésie spastique et évaluation clinique (D’après Yelnik AP et al.) [5]. Ces évaluations sont réalisées au repos et lors des mouvements actifs. Physiopathologie de la parésie spastique Évaluation clinique Parésie Manque de commande quantitative de la motri- Demander cité volontaire par atteinte de la voie cortico- une commande volontaire spinale d’un groupe musculaire Mesurer l’angle de l’arrêt de la commande volontaire d’un groupe musculaire parétique (contre les résistances passives du tissu de soutien et les co-contractions = angle volontaire de l’échelle de Tardieu) Hypoextensibilité des tissus de soutien et modifications des propriétés contractiles du muscle L’immobilisation relative provoque un rac- Goniométrie articulaire courcissement et une réduction d’extensibilité passive à vitesse très lente des tissus de soutien, ainsi qu’une maladaptation des fibres musculaires de type I en fibres de type II Mesurer l’angle passif d’extensibilité maximale du tissu de soutien et des élements musculaires contractiles (vitesse V1 de l’échelle de Tardieu = angle passif) Typologies des hyperactivités musculaires La lésion de la voie corticospinale et le dysfonctionnement des voies descendantes centrales provoquent une hyperexcitabilité des motoneurones périphériques et une perte du contrôle central inhibiteur, d’où une excitabilité musculaire facilitée Spasticité Augmentation du réflexe d’étirement mus- Angle d’arrêt, clonus culaire proportionnel à la vitesse de mobilisa- ou grade de spasticité tion passive à vitesse très rapide de mobilisation passive Dystonie spastique Hyperactivité musculaire au repos sans facteur Description de l’attitude déclenchant primaire : rotation interne, adduc- des segments de membres tion de l’épaule, flexion du coude et pronation au repos de l’avant-bras, flexion du poignet et des doigts au membre supérieur, ou équinovarus et griffe d’orteils du membre inférieur Co-contractions spastiques Défaut d’inhibition réciproque ou mauvaise Nombre de mouvements sélection de la commande pendant une motri- alternatifs rapides cité active volontaire (diminue l’amplitude sur 15 secondes active du mouvement et la capacité à effectuer des mouvements alternatifs rapides chez les patients avec une bonne récupération de la commande volontaire) Autres types d’hyperactivités musculaires Hyperactivités insensibles à l’étirement des fibres : syncinésies ou réactions associées, mouvements anormaux à distance du segment recruté par la commande volontaire. Un recrutement exagéré des fibres musculaires est fréquent en cas de douleurs, de baillements ou d’efforts de toux Facteurs de variation Moment de la journée, position des autres des troubles spastiques segments incluant le rachis cervical, stress, au repos température extérieure, facteurs nociceptifs (dépendant de la vitesse d’étirement des fibres) Description de l’attitude segmentaire de repos, au mouvement passif et au mouvement actif (1) Angle auquel un arrêt de mobilisation ou un clonus survient, et (2) le type de réaction musculaire qui apparaît ou grade de spasticité (vitesse V3 de l’échelle de Tardieu = angle spastique) Nombre de commandes volontaires sur une période de temps définie (nombre de répétitions d’amplitudes articulaires actives volontaires complètes d’un segment de l’appareil locomoteur) Description des troubles associés à distance du segment recruté en commande volontaire L’examen clinique comparatif doit être réalisé dans les mêmes conditions (assis, debout, couché, horaire, sans facteurs nociceptifs ou de stress) Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation - 02 - Avril - mai - juin 2014 11 Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation DOSSIER des muscles adducteurs, rotateurs internes, fléchisseurs), ou des difficultés de positionnement pendant le sommeil. Il semble donc intéressant de rechercher ces éléments à l’interrogatoire afin de mieux définir ces objectifs avec le patient. Soins d’hygiène Les autres difficultés exprimées par une personne parétique du membre supérieur suite à une neurolésion centrale, ou par son aidant, concernent l’accessibilité de la main, de l’aisselle ou du coude, le coupage des ongles, avec un bénéfice ressenti après traitement focal de la spasticité (3, 7-9). Dans la plupart des études, aucune échelle d’évaluation spécifique n’est utilisée ; B.B. Bhakta et al. (8) suggèrent d’utiliser les échelles CBRS (Carer Burden Rating Scale) ou PD (Patient’s Disability), comprenant plusieurs items sur les limitations d’activités chez les patients avec un membre supérieur non fonctionnel : habillage, lavage de la main, coupage des ongles… La Disability Assessment Scale (DAS) a également été validée (9). améliorés sur certaines tâches de préhension. Plusieurs études ont retrouvé une amélioration sur des tests de performances, sans satisfaction pour le patient (3, 11). Cette insatisfaction peut résulter d’une mauvaise définition des objectifs fixés avec le patient. Les échelles d’évaluation les plus fréquemment utilisées dans les études ont été la Fugl-Meyer (3), imposant une passation longue et pour laquelle les résultats sont controversés, selon les études, avec des bénéfices décrits dans environ 50 % des cas (12) pour l’échelle des 400 points (13) [score considéré comme significatif pour une variation supérieure ou égale à 10 points], le Box and Block test et Nine Hole Peg test (7), le Frenchay Arm test (11), l’ARAT (14). Des échelles d’indépendance aux activités de la vie quotidienne (AVQ) plus globales comme la MIF ou l’index de Barthel manquent de sensibilité (7). Lors de l’utilisation de ces échelles de mesure d’AVQ, il n’y avait pas d’amélioration dans près de 80 % des cas (12). L’objectif fonctionnel n’est possible que dans une minorité de cas (20 %). Pour finir, la satisfaction subjective du patient a été le plus souvent évaluée dans les études (pourcentage de satisfaction ou échelle de type GAS) [3, 4, 13]. Habillage Les difficultés rencontrées pour enfiler une manche en raison des conséquences des hyperactivités musculaires gênantes indiquent parfois un traitement focal, avec une efficacité admise dans plusieurs études (3, 7, 8). Les échelles précédentes d’évaluation ont été suggérées (8). Douleurs La parésie spastique retentit sur l’appareil locomoteur et peut être source de douleurs (5), liées aux spasmes ou provoquées par la mobilisation, avec une efficacité des traitements focaux variable selon les études (3, 9). Cependant, il faudra toujours rechercher une épine irritative sous-jacente. Les échelles d’évaluation suggérées sont l’échelle visuelle analogique (EVA) [3] et la DAS (9). Traiter le membre supérieur avec un déficit moteur incomplet L’amélioration des capacités de préhension après traitement focal de la spasticité reste controversée (10), car les difficultés de préhension chez ces patients sont la conséquence de plusieurs facteurs intriqués : déficit moteur, troubles sensitifs, praxiques, ostéoarticulaires… Parmi les critères moteurs, M. Rousseaux et al. (7) suggèrent que les patients avec une spasticité des muscles pronateurs, fléchisseurs du carpe et des doigts, et une bonne conservation de la motricité des muscles distaux sont ceux ayant les plus grandes probabilités d’être 12 Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation - 02 - Avril - mai - juin 2014 Traiter le membre inférieur Déambulation et marche Les conséquences de la parésie spastique peuvent entraver la fonction de déambulation : les muscles les plus concernés sont le quadriceps, empêchant la flexion active du genou en phase oscillante, et le triceps sural, responsable d’un équinovarus avec impossibilité de poser le talon au sol, une accroche de la pointe du pied et risque de chute en phase portante. Cependant, les répartitions des déficiences sont particulièrement individuelles, nécessitant des examens systématiques. Les griffes d’orteils gênantes sont aussi très fréquentes. Un grand nombre d’échelles d’évaluation sont disponibles selon les symptômes et les signes retrouvés à chaque examen clinique, comme les mesures goniométriques, les échelles d’intensité de l’hypertonie d’origine spastique, les échelles de co-contraction des muscles agoniste/ antagoniste ou d’hyperactivités musculaires involontaires (dystonie, syncinésie). Les retentissements de ces hyperactivités, parésies ou rétractions sur les performances de marche sont mesurés globalement par le test de 10 mètres et le test de 6 minutes (15), la Functional Ambulation Classification (16), plus rarement des instruments de mesure réservés à la recherche ou aux évaluations complexes (pendulum test, électromyographie dynamique, laboratoire d’analyse du mouvement) [16]. L’efficacité des traitements, dans l’objectif d’améliorer les limitations d’activités, est variable car elle dépend des combinaisons des déficiences impliquées, contrastant avec le ressenti du patient qui est le plus souvent satisfait (16). Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation Hygiène, nursing, douleur Les soins d’hygiène, essentiellement du périnée et du pli de l’aine, peuvent être rendus difficiles par l’importance de la spasticité des adducteurs. L’efficacité d’un traitement focal de la spasticité des adducteurs a été testée, avec une amélioration positive pour les critères d’évaluation suivants : EVA de la douleur, distance entre les genoux, mesures goniométriques de l’abduction de hanches, échelle d’hygiène sur 6 points (pas de difficultés, impossible/nécessité de 2 personnes) [17, 18]. Attitude vicieuse et gênante du membre inférieur Des hyperactivités musculaires, les troubles parétiques ou les rétractions du membre inférieur peuvent entraîner des attitudes vicieuses responsables d’une gêne fonctionnelle et/ou de douleurs. Les plus fréquentes sont les griffes d’orteils réductibles par hyperactivité musculaire des longs fléchisseurs ou fléchisseurs intrinsèques, avec des conséquences néfastes pour le chaussage et la marche, l’extension de l’hallux permanent réductible (dystonique) entraînant des douleurs et contribuant au varus. Les hyperactivités musculaires diffuses des membres inférieurs, chez les patients blessés médullaires ou atteints de sclérose en plaques, peuvent gêner le positionnement en station assise, provoquer des douleurs ou des complications cutanées. Le choix des traitements se fait selon l’importance des composantes d’hyperactivités musculaires (spastiques, dystoniques ou syncinétiques, des phénomènes de co-contractions), du caractère rétracté ou mixte des déficiences, selon la commande motrice résiduelle et le caractère unilatéral ou bilatéral des troubles. Discussion Traiter une hyperactivité musculaire gênante impose au préalable une évaluation clinique rigoureuse comprenant une évaluation de l’importance de la spasticité habituelle, de la présence ou de l’absence des signes associés (co-contraction, dystonie, parésie, rétraction), de leurs répartitions et de leurs retentissements néfastes et bénéfiques, tant sur le plan des structures corporelles (mesures goniométriques par exemple) que sur leurs effets sur les capacités. Ces troubles doivent être examinés assis, debout, couché compte tenu de la variabilité de ces phénomènes neurologiques centraux. Les objectifs doivent être contractualisés clairement avec le patient. Les cibles des traitements sont spécifiques, individualisées, mesurées, atteignables et évaluables. Les objectifs définis sont de natures différentes : améliorer les fonctions passives et/ou actives ou éviter les hyperactivités musculaires associées, ce qui implique de choisir des mesures d’évaluation selon l’examen clinique individualisé. La faisabilité de ces mesures ainsi que les évaluations doivent être simples en pratique clinique. Cette démarche intellectuelle demande du temps afin de centrer au mieux les objectifs sur les dysfonctions de l’individu et de répondre aux attentes contractualisées avec le patient. Déficiences motrices et orthopédiques Elles ont des mesures validées et décrites dans la littérature, dont la faisabilité est admise en pratique clinique : les mesures goniométriques, la mesure de l’hypertonie par l’échelle d’Ashworth (critiquable du fait de sa faible reproductibilité et de son imprécision), ou l’échelle de Tardieu, mieux acceptée. L’importance des spasmes peut être mesurée par l’échelle de Penn, la commande musculaire par l’échelle du Medical Research Council (MRC), sous réserve de la standardisation de la position corporelle du testing et d’une faible hyperactivité musculaire, ou bien les mesures instrumentées isocinétiques. Attitudes vicieuses segmentaires des membres Les troubles du positionnement segmentaire des membres sont des doléances fréquentes des patients, en raison de leurs répercussions esthétiques ou de positionnement ou par un retentissement sur les capacités et performances motrices (marche, équilibration). Les mesures goniométriques sont un bon reflet de l’amélioration obtenue après traitement, avec une efficacité retrouvée dans la plupart des études. La perception subjective d’une amélioration par le patient est une variable souvent rapportée. L’échelle de type DAS pour le membre supérieur est pratique et reflète le ressenti du patient (7). Soins d’hygiène, nursing, habillage Les objectifs doivent également être établis en tenant compte de ces gênes et de la perception subjective du patient, mais également des aidants, les évaluations pouvant être guidées par des échelles comme la GAS, qui reste néanmoins critiquée en pratique clinique, ou mentionnent plus spécifiquement certains actes ciblés de la vie quotidienne (CBRS, PD). Le gain sur le confort doit rester l’objectif essentiel chez les patients avec une spasticité sévère. Limitations d’activités Elles sont rapidement mesurables pour certaines performances (exemple test des 10 mètres). Les échelles d’indépendance aux activités de la vie quotidienne (MIF, Barthel) fournissent des scores globaux qui manquent de sensibilité, et présentent un effet plafond en cas de bonnes capacités fonctionnelles avant traitement (19). • Tâches de préhension Les analyses des déficiences et des éléments d’approche ou de saisie des tâches de préhension sont Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation - 02 - Avril - mai - juin 2014 13 Actualités en Médecine Physique et de Réadaptation DOSSIER importantes pour définir des objectifs de soins. Certains auteurs soulignent l’intérêt d’une évaluation par des épreuves de performances des prises bimanuelles (13), en plus de la main lésée d’appoint. de marche < 0,3 m/s correspond plus à un objectif d’équilibration, et celle ≥ 0,3 m/s, à l’amélioration de la marche et de l’équilibration (21). • Tâches de déplacement, déambulation et transferts L’analyse clinique qualitative du schéma de marche du patient est un élément fondamental pour évoquer l’intérêt d’un traitement. Des mesures quantitatives de performance sont complémentaires et utiles. Le test des 10 mètres semble être le plus intéressant : facile à réaliser, rapide et fiable, sa mesure est chiffrée. Il apporte des éléments sur le risque de chute ou le risque de dépendance, sur le niveau de performance ou encore sur les modifications de l’utilité des aides techniques sur terrain régulier avant et après traitement (20). L’efficacité des traitements de la parésie spastique sur la vitesse de marche n’est pas constante dans la littérature. Il apparaît qu’une vitesse Conclusion Les indications d’un traitement contre les conséquences d’une parésie spastique doivent être individualisées et mesurées, afin de garantir au mieux l’efficacité et le niveau de satisfaction du patient. Outre la recherche de l’amélioration des déficiences, ils doivent prendre en compte les retentissements sur les capacités et les performances motrices du patient. Les échelles d’évaluation utilisées doivent mesurer l’atteinte de l’objectif recherché pour chaque patient traité, ce qui signifie une personnalisation des mesures utilisées. Le consentement, la contractualisation, les mesures subjectives de la réalisation des objectifs par le patient restent complémentaires et indispensables. Références bibliographiques 1. Bohannon RW, Smith MB. Interrater reliability of a modified Ashworth scale of muscle spasticity. 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