Lignes de vie
Améliorer la qualité de votre vie Une étape à la fois
* Le masculin est employé ici comme genre neutre.
© Homewood Solutions HumainesMC, 2014
Volume 4, Numéro 2
En quoi consistent les troubles
de l’alimentation?
La plupart des gens ne sont pas satisfaits de leur apparence. Ils ne se
trouvent pas assez musclés, pas assez grands, pas assez beaux – ou
pas assez minces. Les médias ne font rien pour arranger les choses,
avec leur glorication d’un idéal de corps féminin ou masculin
impossible à atteindre pour la plupart d’entre nous. En fait, la
poursuite de la perfection physique a entraîné une augmentation des
troubles de l’alimentation en Amérique du Nord.
Au Canada, la pression de la minceur pousse actuellement 70 % des femmes et 35 % des hommes à suivre un régime
amaigrissant 1. Le fait inquiétant est que cette pression touche un nombre de plus en plus élevé de personnes très jeunes et
contribue à une augmentation jusqu’ici inégalée du nombre de cas de troubles de l’alimentation.
État des lieux
Traditionnellement, les troubles de l’alimentation concernaient surtout les jeunes femmes. Aujourd’hui, ils aectent un
nombre croissant de jeunes hommes et d’enfants âgés d’à peine six ans. Malgré la sensibilisation croissante du public aux
troubles de l’alimentation et les campagnes visant à aider lles et garçons à s’accepter tels qu’ils sont, les statistiques sont
alarmantes :
Les cas de troubles de l’alimentation sont de deux à trois fois plus nombreux aujourd’hui que lors de la génération
précédente2.
Cinquante-et-un pour cent des lles de neuf et dix ans disent avoir une meilleure opinion d’elles-mêmes
lorsqu’elles font un régime3.
Quarante-deux pour cent des écoliers de la première à la troisième année aimeraient être plus minces4 et quatre-
vingt-un pour cent des enfants de dix ans craignent de devenir gros5.
Le taux d’obésité chez les lles est de 9 % alors que le taux de troubles de comportements alimentaires est de
18 %6.
Les troubles de l’alimentation présentent le taux de mortalité le plus élevé de toutes les maladies mentales,
10 à 20 % des personnes atteintes succombant aux complications qu’elles entraînent7.
Qu’est-ce qu’un trouble de l’alimentation?
Les troubles de l’alimentation se caractérisent par des sentiments, attitudes ou comportements extrêmes vis-à-vis de la
nourriture, du poids ou de la forme du corps. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, une personne aux
prises avec un trouble alimentaire fera de son poids « l’élément central de sa vie. Sa préoccupation constante à l’égard des
calories, de la teneur en gras des aliments, de l’exercice et du poids lui fait oublier les émotions ou situations douloureuses
au cœur du problème et lui donne le faux sentiment de maîtriser la situation. »
Les troubles de l’alimentation n’épargnent aucun groupe ethnique, aucune classe sociale ou région géographique et
s’accompagnent de graves eets physiques et psychologiques qui, s’ils ne sont pas traités, peuvent mettre la vie de la
personne en danger.
Nous attendons vos questions,
commentaires ou suggestions.
lignesdevie@
homewoodsolutionshumaines.com
© Homewood Solutions HumainesMC, 2014 Lignes de vie Volume 4, Numéro 2
Il existe trois types de troubles de l’alimentation :
1. L’anorexie mentale. L’anorexie mentale est caractérisée par une restriction extrême de nourriture, entraînant un
amaigrissement grave. De nombreuses personnes anorexiques se trouvent grosses, même lorsqu’elles sont manifestement
maigres, et sont obsédées par l’acte de se nourrir, par la nourriture et par la perte de poids. Elles se pèsent très souvent
et ne consomment que certains aliments, en très petite quantité. Les signes d’anorexie mentale sont les suivants : choix
alimentaires extrêmement limités; maigreur extrême (émaciation); poursuite incessante de la minceur et refus de maintenir
un poids santé; peur viscérale de prendre du poids; et image corporelle déformée. L’anorexie peut avoir des répercussions
physiques graves.
2. La boulimie. La boulimie est caractérisée par de fréquents épisodes d’hyperphagie (consommation excessive
d’aliments accompagnée d’un sentiment de manque de maîtrise sur la nourriture) et par le désir de contrôler son poids en
se purgeant (vomissements forcés, abus de laxatifs, jeûne ou activité physique excessive). Contrairement aux anorexiques,
les personnes boulimiques maintiennent généralement un poids normal ou accusent un léger surpoids. Mais comme les
anorexiques, elles craignent de prendre du poids, cherchent désespérément à en perdre et sont profondément insatisfaites
de leur corps. La boulimie peut être dicile à diagnostiquer, puisque l’hyperphagie et la purge se font en cachette – entre
plusieurs fois par semaine et plusieurs fois par jour.
Les symptômes de boulimie comprennent également : irritation et maux de gorge chroniques; inammation des glandes
salivaires du cou et de la mâchoire; et irritation et douleurs intestinales causées par l’abus de laxatifs. Avec le temps, la
boulimie peut causer d’autres problèmes physiques.
3. L’hyperphagie boulimique. Une personne atteinte d’hyperphagie boulimique, ou d’hyperphagie compulsive, a
perdu le contrôle de sa consommation d’aliments. Elle peut manger d’énormes quantités de nourriture en une seule fois,
souvent en cachette et pour se réconforter. Il arrive qu’elle en ressente toutefois de la culpabilité, de la honte et de la
détresse, ce qui peut la pousser à manger encore davantage. Contrairement à la boulimie, l’hyperphagie boulimique ne
s’accompagne pas de purge, d’exercice excessif ou de jeûne. C’est pourquoi, les personnes boulimiques hyperphages sont
souvent en surpoids ou obèses et courent davantage le risque de sourir de diabète, de maladies cardiovasculaires ou de
tension artérielle élevée.
Comment traiter les troubles de l’alimentation?
Les thérapies sont habituellement adaptées aux besoins individuels et peuvent inclure un ou plusieurs des traitements
suivants : psychothérapie individuelle, de groupe et/ou familiale; surveillance et soins médicaux; counseling en nutrition; et
pharmacothérapie.
Il peut être nécessaire d’hospitaliser certains patients an de traiter les problèmes liés à la malnutrition, d’assurer une
alimentation susante en cas de poids très faible ou pour enseigner à ces personnes d’autres stratégies d’adaptation dans
un milieu contrôlé, si les traitements ambulatoires n’ont pas donné de résultats. Avec un traitement complet, toutefois, la
plupart des patients se rétablissent.
1. Mood Disorders of Canada
2. National Initiative for Eating Disorders (NIED)
3. Journal of the American Dietetic Association
4. National Eating Disorders Association
5. National Eating Disorders Association
6. National Initiative for Eating Disorders (NIED)
7. L’Association canadienne pour la santé mentale
Appelez-nous pour obtenir plus d’information, pour xer un
rendez-vous de consultation ou pour accéder à n’importe lequel des
services de votre PAEF; nos représentants du service à la clientèle
sont prêts à répondre à vos questions en tout temps, jour et nuit, en
français ou en anglais. Tous les appels sont strictement condentiels.
1.866.398.9505
1.800.663.1142 (Toll-Free English)
1.866.433.3305 (ATS)
514.875.0720 Appels internationaux (frais virés acceptés)
www.homewoodsolutionshumaines.com
LV_V_FR_V4_2
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !