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MODELE ATOMIQUE DE BOHR
1. INTRODUCTION
D’après le modèle de Rutherford, l’électron orbital émettait un rayonnement continu. Donc, il
devait chuter sur le noyau. Or, on constate le contraire.
Bohr leva la contradiction en imposant deux postulats :
1. Il existe des orbites stables - nommées orbites stationnaires - pour lesquelles l’électron ne
rayonne aucune énergie.
2. L’électron ne rayonne - ou n’absorbe - de l’énergie que lors du passage d’une orbite
stationnaire à une autre.
Selon le modèle de Bohr, l’atome d’hydrogène peut être représenté comme un système
planétaire où l’électron ne peut emprunter que certaines orbites, toutes les autres étant
interdites. Donc, à chacune des orbites autorisées de l’électron correspond un niveau
d’énergie de l’atome. Ce niveau d’énergie croît avec le rayon de l’orbite.
2. EXPRESSION DU RAYON RN DE L' ATOME D' HYDROGENE, DANS LA
THEORIE DE BOHR
L' électron est soumis, dans ce modèle, à deux forces extérieures: son poids
et la force de
coulomb
. Le poids
est négligeable devant la force coulombienne
La force de coulomb a pour expression:
0 est la permittivité du vide :
C/Vm
e quantité d’électricité de l’électron :
C
R distance entre le noyau et l’électron en m
Bohr postule alors que les trajectoires de l' électron sont circulaires.
A partir de là, en calquant sur l' atome d' hydrogène les lois de la mécanique classique, il écrit:
m masse de l’électron :
kg
Or, dans le cas d' un mouvement circulaire uniforme, ce qui est postulé ici, l' accélération
tangentielle est nulle. L' accélération se confond alors avec l' accélération normale.
(1)
A partir de là, Bohr postule que le moment cinétique de l' électron est un multiple entier de la
constante de Planck :
(2)
h constante de Planck
Js