1. Les microbes 1.1 Une introduction Contexte Mots clés Bactérie Cellule Maladie ADN Champignon Germe Microbe Micro-organisme Microscope Pathogène Virus Matériel nécessaire Par élève Copie de DCE 1 Copie de DCE 2 Copie de DCE 3 Copie de DCE 4 Préparation Découper et plastifier un jeu de cartes (DCE 2 – DCE 4) pour chaque groupe. Liens internet Un film décrivant l’activité. Un assortiment de photos de microbes. DCE 1 au format PowerPoint. Une animation pour montrer les différences de taille des microbes. Les microbes sont de minuscules organismes vivants, trop petits pour être visibles à l’œil nu. On les trouve presque partout sur terre et ils peuvent être bénéfiques ou nocifs pour l’homme. Bien qu’extrêmement petits, les microbes se présentent sous des formes et des dimensions très variées. Ils se répartissent en trois groupes principaux. Les virus sont les microbes les plus petits. Certains sont dangereux pour l’homme. Ils ne peuvent pas vivre de façon autonome, mais ont besoin d’une cellule hôte pour survivre et se reproduire. Une fois à l’intérieur, ils se multiplient rapidement par millions, puis détruisent la cellule ! Les champignons comprennent des champignons macroscopiques et microscopiques (les moisissures, les levures). Ce sont des organismes unicellulaires ou pluricellulaires, du règne des fungi, se reproduisant par des spores. Les champignons se nourrissent de la décomposition de matière organique, ou en parasitant un hôte et peuvent être bénéfiques ou dangereux pour l’homme. Les champignons bénéfiques macroscopiques sont ceux qui sont comestibles (Agaricus, champignon de Paris) et certains champignons microscopiques sont utiles dans l’industrie alimentaire (fermentation de la bière, fabrication du pain) ou dans la fabrication des médicaments (Penicillium, produit des antibiotiques). Les champignons dangereux macroscopiques sont ceux dits vénéneux et les microscopiques provoquent des infections, appelées mycoses. Ces infections peuvent être superficielles au niveau de la peau et des muqueuses (par exemple le dermatophyte qui provoque un pied d’athlète) ou dans certains cas, chez des personnes immunodéprimées, par le SIDA ou le cancer, ces infections peuvent envahir l’organisme, provoquant alors une mycose systémique ou généralisée. Les bactéries sont des organismes unicellulaires capables de se multiplier de manière exponentielle toutes les 20 minutes, dans les meilleures conditions. Au cours de leur croissance normale, certaines bactéries (par exemple des Staphylococcus) produisent des substances extrêmement dangereuses pour l’homme (toxines), qui provoquent des maladies ; d’autres sont inoffensives et d’autres encore sont bénéfiques (telles que notre flore naturelle et le Lactobacillus, utilisé dans l’industrie alimentaire) et même indispensables à la vie humaine (Rhizobacterium, impliquées dans la croissance des végétaux). Les bactéries inoffensives sont dites « non pathogènes », tandis que les bactéries nocives sont dites « pathogènes ». Plus de 70% des bactéries sont des micro-organismes inoffensifs ou non pathogènes. Les bactéries peuvent être classées simplement en trois groupes, en fonction de leur forme : les cocci, les bacilles et les spires. Les cocci se divisent à leur tour en trois groupes selon leur disposition: Staphylocoques (amas), Streptocoques (chaînes) et Diplocoques (paires). Les scientifiques se servent de ces formes pour préciser le type d’infection, à l’aide d’un prélèvement provenant d’un patient particulier. En tant qu’êtres vivants, les microbes croissent de manière différente, selon le lieu où ils se trouvent. Par exemple, les microbes qui vivent sur les animaux apprécient une température de 37oC ; ceux qui vivent dans les cheminées volcaniques des grands fonds océaniques préfèrent des températures beaucoup plus élevées ; tandis que les microbes des régions arctiques se plaisent à des températures bien plus basses. Les microbes diffèrent aussi par leurs besoins nutritionnels. De même, une modification du milieu peut tuer de nombreux microbes, mais il ne faut pas oublier que ces derniers sont extrêmement adaptables et que des modifications progressives leur permettent de s’adapter au milieu. Cette adaptation peut avoir pour conséquence, par exemple, une résistance aux antibiotiques. 2