ASCO 2007
Tumeurs urologiques
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La Lettre du Cancérologue - Vol. XVI - n° 6-7 - juin-juillet 2007
Cancers de prostate, de vessie, du testicule
Prostate, bladder and testicular cancer
P. Beuzeboc*
* Département d’oncologie médicale, Institut Curie, Paris.
P
our les cancers de prostate et de vessie, cinq résultats
d’essais contrôlés à ramener à la maison résument cet
ASCO 2007 : la confi rmation de la durée de trois ans
de l’hormonothérapie adjuvante, comparée à six mois dans
les tumeurs localement avancées traitées par radiothérapie, la
deuxième étude randomisée montrant des résultats identiques
entre blocages androgéniques intermittent et continu dans les
tumeurs N1-3 et M1, les données actualisées de la TAX 327
confi rmant l’intérêt du docétaxel en première ligne des formes
métastatiques hormonorésistantes, l’intérêt du satraplatine en
deuxième ligne, l’absence d’intérêt de l’addition du paclitaxel
dans les cancers de vessie métastatiques.
CANCER DE PROSTATE
Durée de l’hormonothérapie adjuvante après radio-
thérapie dans les tumeurs localement avancées. Étude EORTC
comparant six mois à trois ans de déprivation hormonale
Lessai EORTC 22863 présenté par M. Bolla (abstract 5014),
comparant une hormonothérapie de six mois à une hormono-
thérapie de trois ans en association à une radiothérapie (70 Gy)
dans les tumeurs de la prostate localement avancées, a montré
clairement un avantage en survie globale alors que l’étude était
construite pour tester seulement une non-infériorité. Neuf
cent soixante-dix patients ont été randomisés. Les données
permettent de conclure que cette non-infériorité ne peut être
confi rmée. Avec un suivi médian de 5,2 ans dans le bras “trois
ans”, la médiane de survie globale est en eff et de 85,3 % (IC98,2 :
80,5-89,0) versus 80,6 % (IC98,2 : 75,4-84,8).
Cest la première étude comparative de durée d’hormonothérapie
positive en survie. Ces résultats vont confi rmer la durée d’hor-
monothérapie de trois ans comme le standard thérapeutique.
En complément, il faut noter qu’il n’y a pas de diff érence en
termes de pathologie cardiovasculaire, ni non plus, assez para-
doxalement, en termes de qualité de vie.
Traitement hormonal par blocage androgénique complet
intermittent versus continu dans les cancers TxNxM1 ou
TxN1-3M0
L’idée du traitement intermittent nest pas nouvelle : les premières
données remontent à 1986 (Klotz LM, Cancer 58;11:2546-50).
Le critère de jugement principal de cette étude de phase III alle-
mande (abstract 5015) était le temps jusqu’à progression (TTP),
les critères de jugement secondaires étant la survie globale, la
qualité de vie et la tolérance. Le traitement était interrompu
dans le bras intermittent quand le PSA était inférieur à 4 ng/ml
et repris au-delà de 10 ng/ml. Sur les 478 patients “screenés”,
335 ont été randomisés.
Avec un suivi médian de 50,5 mois, le TTP en intention de
traitement est de 16,6 mois pour le traitement intermittent
versus 11,5 mois pour le traitement continu (p = 0,17). Il n’y a
pas de diff érence dans les sous-groupes, que ce soit les D2, les
tumeurs avec un PSA de base détectable ou non. Les courbes
de survie globales paraissent superposables (p = 0,7).
La recherche de cellules tumorales circulantes (CTC)
Des études récentes ont montré la valeur pronostique des cellules
tumorales circulantes (CTC) dans les cancers métastatiques
du sein ou du côlon servant de rationnel à des études dans les
cancers de prostate.
Létude multicentrique, prospective, longitudinale, en double
aveugle, présentée par J. Moreno (abstract 5016), s’est intéressée
à la valeur pronostique potentielle des CTC détectée de façon
automatisée après le début de la chimiothérapie pour prédire
la survie sous traitement des formes hormonorésistantes en
progression biologique.
Le cut-off de 5 CTC sur 7,5 ml a été choisi prospectivement.
Environ la moitié des patients présentent des CTC, deux à cinq
semaines après le début du traitement.
La médiane de survie pour le groupe défavorable avec 5 CTC ou
plus après le début du traitement est de 9,5 mois versus 20,6 mois
pour le groupe favorable avec moins de 5 CTC.
Le suivi du PSA paraît moins informatif initialement que la
recherche de CTC.
Chimiothérapie des phases précoces
Alors que l’étude de phase III GETUG 12 est close en France
(avec plus de 400 patients inclus), les équipes canadiennes en
sont à rapporter la faisabilité de la chimiothérapie néo-adjuvante
(abstract 5002).
J. Ferrero et al. (abstract 5003) ont montré la faisabilité et la
tolérance acceptable d’une association de radiothérapie et de
docétaxel hebdomadaire concomitant (20 mg/m2/semaine)
dans une série de 50 patients présentant un cancer localisé à
haut risque.
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Le Consensus du Prostate Cancer Clinical Trials Working
Group a précisé les critères d’inclusion dans les essais clini-
ques de phase II pour les cancers de prostate hormonorésis-
tants (abstract 5057).
TAX 327 : survie en fonction de la réponse biologique sur
le PSA
D.R. Berthold et al. (abstract 5005) ont rapporté les résultats
actualisés de l’étude TAX 327 confi rmant que le bénéfi ce en
survie globale se maintenait avec le temps (gain en médiane
de survie globale de trois mois).
Le but de l’étude rapportée par A.J. Amstrong (abstract 5009)
était de valider la baisse du PSA comme un surrogate marker de
survie, ainsi que cela avait été publié en 2006 par D.P. Petrylak
dans le Journal of National Cancer Institute à propos de l’étude
du SWOG 99-16 comparant l’association docétaxel/phosphate
d’estramustine à la combinaison mitoxantrone/prednisone.
Il avait été montré que le critère principal de survie était la
diminution d’au moins 30 % du PSA à trois mois.
Dans l’étude TAX 327, il a été retrouvé que la diminution 30 %
du PSA à trois mois était un critère prédictif de survie, même si
la réduction du PSA ou une diminution de la douleur seraient des
facteurs pronostiques indépendants, Ces données sont impor-
tantes pour déterminer l’intérêt de poursuivre un traitement
chez un patient qui va en bénéfi cier et, a contrario, l’arrêter
précocement chez un autre.
On n’a pas constaté d’intérêt à associer du phosphate des-
tramustine au docétaxel dans une étude randomisée multi-
centrique belge ayant inclus 150 patients (abstract 5067).
Satraplatine : un avantage signifi catif en termes de survie
sans progression en deuxième ligne de chimio thérapie dans
les cancers de prostate métastatiques hormonorésistants
Aucun traitement nest actuellement référencé en deuxième ligne de
cancer de prostate métastatique hormonorésistant. Létude SPARC a
inclus 950 patients préalablement traités par une ligne de chimiothé-
rapie (docétaxel pour la moitié), qui ont été randomisés (2:1) entre
une chimiothérapie orale par satraplatine (80 mg/m2 x 5 jours toutes
les cinq semaines) ou un placebo, les deux bras associés à une prise
biquotidienne de prednisone. Plus de 70 % des patients avaient plus
de 65 ans, et plus d’un tiers présentaient des douleurs sévères.
On a noté, en intention de traitement, une amélioration de la
survie sans progression de 42 % (HR = 0,58, IC
95
: 0,50-0,67) avec
une médiane passant de 6 semaines à 16 semaines.
Le satraplatine augmente aussi le taux de réponse sur les douleurs
(24,2 % versus 13,8 %, p = 0,005), le taux de réponse antitumorale
(6,5 % versus 0,6 %, p = 0,001) et le taux de réponse biologique
sur le PSA (25,4 % versus 12,4 %, p < 0,001).
Pour disposer des données défi nitives de survie globale, il est
nécessaire de prolonger le suivi.
Le traitement s’est avéré extrêmement bien toléré avec seulement
2,5 % d’arrêts de traitement dans le bras satraplatine (0,6 % dans
le bras placebo). Le pourcentage de neutropénies de grade 3-4
a été de 21,1 %.
Les résultats de l’irofulven pourraient justifi er une éva-
luation en phase III (abstract 5068).
Résultats négatifs d’une étude de phase III évaluant latra-
sentan dans les formes hormonorésistantes non métastatiques
Latrasentan est un antagoniste sélectif du récepteur de l’en-
dothéline A. La fi xation de l’endothéline sur son récepteur à
la surface de l’ostéoblaste facilite la progression osseuse du
cancer de la prostate.
Une étude de phase III comparant l’atrasentan au placebo chez
des patients en rechute biologique non métastatiques andro-
géno-indépendants a été présentée (abstract 5018). Lobjectif
principal était de déterminer si l’atrasentan administré à la
dose de 10 mg/jour p.o. pouvait améliorer la durée de survie
sans événement clinique ou radiologique. Les objectifs secon-
daires étaient de mesurer l’eff et de l’atrasentan sur la survie
sans progression biologique, le temps de doublement du PSA,
les PAL osseuses, la survie. Les toxicités rapportées sont en
relation avec l’eff et vasodilatateur du produit : rhinites, œdèmes
périphériques, céphalées. Aucune diff érence signifi cative en
durée de survie sans progression clinique ou radiologique na
été obsere entre l’atrasentan et le placebo. Des modifi cations
signifi catives du temps de doublement des PSA et du taux de
PAL osseuses ont été notées.
Un essai de phase I a montré que lassociation docétaxel,
à la dose de 75 mg/m2, et sunitinib, à la dose de 37,5 mg/jour
selon un schéma 2 semaines/1 semaine, avait une toxicité
acceptable (abstract 3543).
Léquipe de la Mayo Clinic a évalué lexpression de
530 gènes impliqués dans la progression des cancers de
prostate et de 420 autres gènes liés au cancer
À partir de 213 patients qui ont eu une progression systémique
dans les cinq ans après l’échec biologique et de 213 contrôles sans
progression clinique dans les cinq ans après échec biologique,
R.B. Jenkins et al. (abstract 5017) ont isolé un profi l de gènes
associé à la progression.
CANCER DE VESSIE
Une seule communication orale : létude EORTC/Inter-
group 30987, comparant dans les cancers urothéliaux avancés
ou métastatiques une chimiothérapie par paclitaxel/cispla-
tine/gemcitabine à lassociation cisplatine/gemcitabine
Cette étude a inclus, dans 107 centres, 627 patients T4bN0M0 ou
TxN2-3 ou M1 jamais traités par chimiothérapie, randomisés entre
l’association de référence cisplatine (70 mg/m2 à J1 ou J2) et gemci-
tabine (1 000 mg/m2 à J1, J8, J15) tous les 28 jours (tous les 21 jours
en l’absence de J15) et la triple association de cisplatine (70 mg/m
2
à J1), gemcitabine (1 000 mg/m2 à J1, J8), et paclitaxel (80 mg/m2
à J1, J8) tous les 21 jours. Lobjectif principal était l’amélioration
de la survie globale, les objectifs secondaires étaient la survie sans
progression, le taux de réponse, la durée de réponse et la toxicité.
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Pour montrer une amélioration de la médiane de survie de 14 mois
à 18 mois (HR = 0,78) fondée sur un test de log-rank bilatéral avec
un α = 0,05 et un β = 2. Il était prévu l’inclusion de 610 patients en
trois ans. La répartition entre les groupes à risque de D.F. Bajorin
était équilibrée pour les deux bras. Les arrêts de traitements pour
toxicité ont été comparables, 14,9 % (doublet) versus 13,8 % (triplet)
respectivement. Les taux de réponse objective se sont révélés
signifi cativement supérieurs dans le bras paclitaxel (57 % versus
46 %, p = 0,02). En revanche, il n’a été retrouvé aucune diff érence
signifi cative en termes de survie sans progression (8,8 mois versus
7,7 mois, réduction du risque de 13 %, non signifi catif) et de survie
globale (12,8 mois versus 15,7 mois, réduction du risque de 14 %,
non signifi catif) [abstract 5030].
Les cancers de vessie avancés n’avaient pas encore leur
nomogramme prédisant la survie
Voilà qui est fait par D.F. Bajorin pour les tumeurs métastatiques
et inopérables traitées par une chimiothérapie à base de platine
(abstract 5055).
Association de pemetrexed disodium antifolate multicible
(500 mg/m2 à J1) et de gemcitabine (1 000 mg/m2 à J1 et J8)
tous les 21 jours
Cette association a donné, dans un essai de l’Eastern Cooperative
Oncology Group (abstract 5079), sur les 39 premiers patients,
un taux de réponse de 28 % (IC90 : 17 %-42 %).
Le sunitinib en deuxième ligne présente une activité
clinique à confi rmer
En eff et, les résultats sur les quinze premiers patients évaluables
d’une étude de phase II (abstract 5080) ont montré une réponse
partielle et huit stabilisations.
Dans létude de phase II randomisée gemcitabine/platine
± trastuzumab en cours en France, la tolérance ne paraît
pas être aggravée par le trastuzumab (abstract 15565).
Dans les carcinomes de vessie à petites cellules, les
données d’une étude de phase II du M.D. Anderson Cancer
Center (abstract 5083) confortent lintérêt dune chimiothé-
rapie néo-adjuvante
Les trente patients inclus (18 T2-T3, 12 métastatiques) ont reçu
en alternance un doublet ifosfamide/doxorubicine et un doublet
étoposide/cisplatine. Pour les patients traités par chimiothérapie
néo-adjuvante, la médiane de survie est de 58 mois (48 % de
survivants à cinq ans) ; dans le groupe métastatique, la médiane
de survie était de 14 mois.
CANCER DU TESTICULE
Présentation par N. Vurdala (abstract 5020) des données
épidémiologiques SEER (1973-2003) concernant, dans
les séminomes de stade I, la radiothérapie adjuvante et la
surveillance
Sur les 6 764 patients, 5 265 avaient été traités par radiothérapie
et 1 499 surveillés. Avec une médiane de suivi de 7,6 ans, les
taux de survie à 5, 10 et 20 ans étaient comparables, respecti-
vement pour les deux groupes de 97,9 %, 92,2 %, 83,6 % versus
95 %, 92,2 % et 84,1 %.
Une chimiothérapie de sauvetage avec des fortes doses de
carboplatine et détoposide et réinjection de cellules souches
périphériques chez les patients en rechute de séminomes donne
de meilleurs taux de rémission durable en deuxième ligne
quen troisième ligne ou plus (93 % versus 60 %, p = 0,0483)
Il faut noter que les séminomes représentaient 19 % (35 sur 184)
des patients dont le traitement a été intensifi é dans l’expérience
de l’équipe d’Indianapolis.
Combinaison toutes les trois semaines de gemcitabine
(800 mg/ m2 à J1, J8), oxaliplatine (130 mg/m2 à J1) et pacli-
taxel (80 mg/m2 à J1, J8) dans les tumeurs réfractaires au
cisplatine ou en rechute après une intensifi cation
Cette combinaison a fait l’objet d’une étude multicentrique alle-
mande ayant inclus 41 patients (abstract 5084). Cinq pour cent des
patients ont présenté une rémission complète, 47 % une réponse
partielle, 20 % ont pu bénéfi cier d’une résection chirurgicale
complète. Au décours, 22 % sont sans maladie évolutive. En dépit
d’un taux élevé de thrombopénies de grade 3-4 (49 %) le profi l de
toxicité s’est avéré acceptable dans le contexte du pronostic.
POUR EN SAVOIR PLUS
Cancer de prostate
Hormonothérapie
Bolla M, van  ioven G, de Reijke TM et al. Concomitant and adjuvant
androgen deprivation (ADT) with external beam irradiation for locally advan-
ced prostate cancer; 6 months versus 3 years ADT – Results of the randomized
EORTC Phase III trial 22961; Abstr. 5014.
Miller K, Steiner U, Lingnau A et al. Randomized prospective study of inter-
mittent versus continuous androgen suppression in advanced prostate cancer;
Abstr. 5015.
Cellules circulantes
Moreno J, DeBono JS, Schaff er D et al. Circulating tumor cells in patients with
castration-resistant metastatic prostate cancer; Abstr. 5016.
Chimiothérapie précoce
Winquist E, Chi KN, Chin J et al. Multicenter phase II study of combined
neoadjuvant docetaxel and androgen ablation prior to radical prostatectomy
for patients with high risk localized prostate cancer: Pathologic outcomes and
3-year follow-up; Abstr. 5002.
Ferrero J, Bolla M, Maingon P et al. Concurrent and adjuvant docetaxel with
three dimensional conformal radiation therapy for poor-risk localized prostate
cancer: a phase II trial; Abstr. 5003.
Critères d’inclusion dans les essais cliniques de phase II pour les cancers de
prostate hormonorésistants. Consensus du Prostate Cancer Clinical Trials
Working Group
Scher HI, Halabi S, Tannock I et al.  e Prostate Cancer Clinical Trials
Working Group (PCCTWG) consensus criteria for phase II clinical trials for
castration-resistant prostate cancer; Abstr. 5057.
Chimiothérapie de première ligne
Berthold DR, Pond G, De Wit R et al. Docetaxel plus prednisone for advanced
prostate cancer: updated survival of the TAX 327 study; Abstr. 5005.
ASCO 2007
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La Lettre du Cancérologue - Vol. XVI - n° 6-7 - juin-juillet 2007
Amstrong AJ, Eisenberger MA, Garrett-Mayer ES et al. Analysis of prostate-
specifi c antigen decline as a surrogate for overall survival in metastatic hormone-
refractory prostate cancer; Abstr. 5009.
Machiels JH, Mazzeo F, Clausse M et al. Phase III trial of docetaxel, estra-
mustine, and prednisone versus docetaxel plus prednisone in patients with
metastatic hormone-refractory prostate cancer; Abstr. 5067.
Chimiothérapie de deuxième ligne
Sternferg CN, Petrylak D, Witjes F et al. Satraplatin demonstrates signifi cant
clinical benefi ts for the treatment of patients with HRPC: results of a randomi-
zed phase III trial; Abstr. 5019.
Berger ER, Ciuleanu T, Hart L et al. Results of randomized phase II study of
irofulven in hormone-refractory prostate cancer patients that have failed fi rst-
line docetaxel treatment; Abstr. 5068.
Atrasentan
Nelson JB, Chin JL, Love W et al. Results of a phase III randomized controlled
trial of the safety and effi cacy of atrasentan in men with nonmetastatic hor-
mone-refractory prostate cancer; Abstr. 5018.
Essai de phase I
Robert F, Sandler A, Schiller JH et al. A phase I dose-escalation and phar-
macokinetic study of sunitinib plus docetaxel in patients with advanced solid
tumors; Abstr. 3543.
Profi l de gènes des formes à mauvais pronostic
Jenkins RB, Nakagawa T, Kollmeyer T et al. Use of a tissue biomarker panel to
predict which men with a rising PSA post-defi nitive prostate cancer therapy will
have systemic progression; Abstr. 5017.
Cancer de vessie
Chimiothérapie de première ligne des formes avancées
Bellmunt J, von der Maase H, Mead GM et al. Randomized phase III study
comparing paclitaxel/cisplatin/gemcitabine and gemcitabine/cisplatin in pa-
tients with locally advanced or metastatic urothelial cancer without prior syste-
mic therapy: EORTC 30987/Intergroup study; Abstr. 5030.
Bajorin DF, Ostrovnaya I, Lasonos A et al. A nomogram predicting survival of
patients with metastatic or unresectable urothelial cancer treated with cispla-
tin-based chemotherapy; Abstr. 5055.
Études de phase II
Li S, Dreicer R, Roth B et al. Phase II trial of pemetrexed disodium and gemci-
tabine in advanced carcinoma of the urothelium (E4802): a trial of the Eastern
Cooperative Oncology Group; Abstr. 5079.
Gallagher DJ, Milowsky MI, Gerst SR et al. Phase II study of sunitinib in pa-
tients with relapsed or refractory urothelial carcinoma; Abstr. 5080.
Beuzeboc P, Banu E, Voog E et al. Trastuzumab combined with standard che-
motherapy in HER+ metastastic bladder cancer patients: interim safety results
of a prospective randomized phase II study; Abstr. 15565.
Formes particulières
Siefker-Radtke AO, Kamat AM, Grossman H et al. Final results from a
phase II trial of systemic chemotherapy in a small cell urothelial cancer: evi-
dence supporting neoadjuvant chemotherapy from the M.D Anderson Cancer
Center; Abstr. 5083.
Cancer du testicule
Vudarla N, Jawed I, Kaya H et al. Survival and secondary malignancy rates
for adjuvant radiation therapy versus observation in stage I testicular semi-
noma: A Surveillance, Epidemiology, and End Results (SEER) analysis; Abstr.
5020.
Herbert SM, Abonour R, Einhorn LH. Salvage chemotherapy with high-dose
carboplatin and etoposide with peripheral bloodstem cell transplant in patients
with relapsed seminoma; Abstr. 5054.
Oechsle K, Bokemeyer C, Honecker F et al. Combination of chemotherapy
with gemcitabine, oxaliplatin and paclitaxel in patients with cisplatin-refrac-
tory or relapsed germ cell tumors; Abstr. 5084.
Cancers de prostate,
de vessie
Cancer de la prostate : du nouveau pour les formes localement avancées
et métastatiques
Cancer de la prostate localement avancé : recadrer la durée du traitement
hormonal adjuvant
Poursuite du traitement hormonal adjuvant post-radiothérapie pendant 3 ans
plus e cace que 6 mois : allongement signi catif sur la survie démontré dans
l’étude européenne de M. Bolla.
Cancer de la prostate hormono-résistant : con rmation de lintérêt du
docétaxel
Nouvelles données d’e cacité de l’étude TAX-327 en faveur du docétaxel, d’autant
plus importante qu’il existe une réponse biologique élevée.
Corrélation démontrée entre la réponse biologique sur le PSA et la survie
globale.
Cancer de la prostate hormono-résistant : émergence du satraplatine en
traitement de 2e ligne
Augmentation du taux de réponse sur les douleurs, du taux de réponse biologique
sur le PSA et allongement signi catif de la survie (versus placebo).
Cancers de la vessie : déception des essais de chimiothérapie
Équivalence de cacité entre doublets et triplets par erlotinion-gemcita-
binecisplatine.
LES INCONTOURNABLES DE LASCO 2007
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