78 BUREAU NATIONAL DU 11 DÉCEMBRE 2010
étroitement gestionnaire, on reste, au Ministère, très favorable à la bivalence. Il n’y a
guère de doute là-dessus, si l’on juge par ce qui a été annoncé récemment à propos de
l’enseignement des sciences au collège, ajoute G. Schmitt. É. Aujaleu pose la question
de savoir comment sont conduites les enquêtes àpartir desquelles on publie des
classements des divers systèmes scolaires.
III. LA QUESTION DU BACCALAURÉAT
1. La date de l’épreuve de philosophie
S. Perrier fait état de la positionde la Régionale de Rennes qui voudrait que
l’épreuve de philosophie ait lieu au plus tard le 9 juin et qui propose une action en
relation avec les syndicats. Il se demande si, pour la date, c’est bien réaliste et
rappelle que tous les syndicats n’ont pas signé. Il voudrait aussi savoir ce qu’il en est
du comité lillois. G. Desbiens répondsurle dernier point : il rend compte des
changements survenus à Lille et de la circulaire que le vice-président de la Régionale
a adressée à tous les collègues de l’Académie.
2. Les relations avec les syndicats
N. Franck se demande s’il ne serait pas souhaitablequenotre Bureaufasse en
sorte d’avoir des relations plus fréquentes avec les syndicats et si, dans nos rapports
avec le SNES, nous ne nous y serions pas malpris. S. Perrier n’estpas du tout
d’accord aveccette manière de voir et il explique que, si des contradictions sont
apparues, elles n’étaient pas de notre côté et qu’aux questions que nous avons posées,
aucune réponse n’a finalement été apportée, malgré ce quiavait été annoncé. Il
ajoute qu’enplus des syndicats,il seraitutile de contacter les responsables des
cellules « éducation » des partis politiques. E. Aujaleu rappelle que, par le passé nous
avons essayé de rencontrer tous les syndicats, mais qu’on ne peut le faire qu’à partir
de questions précises et qu’en ce qui concerne les partis politiques, c’est surtout dans
les périodes électorales que cela peut être utile.
G. Schmitt procède à un rapide historique de nos rapports avec les syndicats et
particulièrement le SNES. Dans les années 70 et encore au début des années 80, il y
avait un partage de compétences et le SNES consultait les associations de spécialistes
pour tout ce qui relevait des disciplinesd’enseignement. Mais les choses ont
nettement changé quand le SNES a créé ses propres groupes disciplinaires, en raison
– il faut le dire aussi – des défaillances de certaines associations. Si les relations avec
notre association ont été très difficiles au moment de la « guerre des programmes »,
parce que le groupe philosophie du SNES avait été alors colonisé par l’ACIREPh, elles
sont aujourd’hui plus apaisées ; il reste cependant que le SNES a moins besoin des
associations de spécialistes, puisqu’il s’en est créé à son propre usage. Avec le SGEN,
en revanche, qui représente aussi, à certains égards, un mouvement pédagogique, les
relations n’ont pas toujours été évidentes.
A. Pérès fait cependant observer qu’au sein de la FSU, il y a d’autres syndicats,
notamment le SNUIpp et le SNESup, avec lesquels il est également important d’avoir
des contacts. À ce sujet, É. Aujaleu évoque le travail qu’avait fait Alain Champseix sur
la formation des maîtres.
Pourconclure cette discussionet éviter toutmalentendu, S. Perrier tient à
indiquer qu’il est toujours en très bons termes avec les responsables du SNES.
Les membres du Bureau chargent M. Perret et N. Franck de prendre contact avec
les différents syndicats, pour faire connaître les positions de l’Association et échanger
avec eux sur toutes les questions relatives à l‘enseignement de la philosophie.