COMITÉ NATIONAL DU 28 MAI 2011 81
Il y a trente ans, observe G. Schmitt, nous n’avions guère de difficultés à faire
adhérer les collègues, car l’adhésion à une association de spécialistes allait de soi, de
même que la participation aux assemblées générales. La désaffection que nous
constatons touche la vie associative dans son ensemble et il semble aujourd’hui que
l’on tire gloire d’être « libre » de toute association. Mais les conséquences seront
lourdes, même si nous pouvons garder une certaine influence. L’existence d’une revue
comme la nôtre se justifiera-t-elle encore si nous passons en dessous de
400 adhérents ? G. Schmitt est convaincu du contraire et rappelle qu’il avait annoncé
que, dans une telle situation, il abandonnerait ses fonctions. En attendant, il est
d’accord avec D. Carsin pour que seuls les adhérents accèdent à la totalité du site.
Régionale de Lille
G. Desbiens annonce que Jérôme Jardry quitte la présidence de la Régionale de
Lille parce qu’il va désormais travailler dans les services du rectorat. Il reprend à son
compte ce qui a été dit concernant la vie des Régionales et avance quelques
propositions : on pourrait, comme le fait par exemple la Société des Agrégés, adresser
un courrier aux collègues reçus aux concours pour leur faire connaître l’Association et
les inciter à adhérer ; on pourrait aussi mutualiser certaines actions entreprises par
des Régionales. Affirmant son attachement à la revue, il propose que l’on réalise des
dossiers sur les programmes des concours et que l’on adresse aux nouveaux collègues
des numéros de la revue pour les inciter à s’abonner.
B. Fischer lui fait remarquer que certaines de ces propositions ont déjà été mises
en œuvre avec un succès peu évident et que ce n’est sans doute pas la
méconnaissance de la revue qui est principalement en cause, étant donné que certains
collègues renoncent à l’abonnement après en avoir bénéficié pendant plusieurs
années. Il ajoute que les difficultés pécuniaires ne sont peut-être pas non plus à
écarter : il arrive en effet qu’on lui adresse trois chèques pour les 48 euros d’adhésion
et d’abonnement en lui demandant de les encaisser sur trois mois.
Ph. Blanc fait état d’un manque de réaction des collègues, dont on se rend
compte notamment lorsqu’il y a des réunions. B. Bellebeau espère que la journée du
11 juin sur « la philosophie et le monde du soin » suscitera un peu de dynamisme.
J. Lefranc, qui approuve l’ensemble de ce qui a été dit, tient à souligner le rôle
propre d’une association comme la nôtre, que beaucoup de nos collègues sont sans
doute portés à méconnaître, qui paraissent croire que notre action pourrait être
remplacée par celle d’un syndicat, par exemple. Mais, selon lui, si l’on se reporte au
combat qui a été mené contre le programme Renaut, il est clair que c’est notre
association seule qui s’est montrée offensive, alors que les syndicats se sont montrés
plus réservés. Au sujet de la revue, il voudrait savoir si beaucoup de bibliothèques de
lycées y sont abonnées. Il y en a très peu, lui répond B. Fischer. Il demande alors s’il y
a des bibliothèques parmi nos abonnés. Il y en a un certain nombre, lui est-il répondu,
mais dans l’ensemble, il n’y en a pas tellement.
Les propos de J. Lefranc provoquent un certain nombre de réactions. D. Carsin et
G. Desbiens considèrent qu’on ne saurait loger tous les syndicats à la même enseigne
et G. Schmitt rappelle l’action décisive d’autres associations qui s’étaient alors créées,
et surtout du collectif, tout en reconnaissant que notre association a certes un rôle
irremplaçable en ce que seule elle assure la continuité.
Régionale de Paris, Créteil et Versailles
N. Franck rend compte de la situation et de l’activité de la Régionale de Paris, Créteil
et Versailles, qui comprend environ 120 adhérents. Il signale, parmi les nouveautés, la