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L’existence de modules semestriels d’approfondissement en Terminale a pour M. de
Gaudemar une autre raison d’être : elle permettrait à tous les élèves, pour la philosophie y
compris, d’approfondir un enseignement sans être prisonniers de l’horaire prévu dans une
filière comme aujourd’hui. M. de Gaudemar prend l’exemple de bien des élèves de l’actuelle
filière S qui ne peuvent recevoir l’enseignement de philosophie correspondant aussi bien à un
besoin (relativement à certaines études supérieures) qu’à leurs possibilités et leur souhait.
Aucun volume horaire n’est arrêté quant aux modules. Selon M. de Gaudemar, il est
difficile d’envisager moins de trois heures. Les élèves pourraient choisir de un à quatre
modules d’une même discipline.
Nous insistons néanmoins sur la nécessité d’un horaire minimal de 4 heures (pour
l’enseignement général) cela d’autant plus qu’on ne peut guère être assuré du choix par les
élèves de modules d’approfondissement en philosophie. Tout en précisant que sur le volume
horaire accordé aux enseignements généraux (3 heures actuellement) rien non plus n’est
arrêté, M. de Gaudemar se demande si une présence en Première ne pourrait remédier à cette
dernière difficulté. Il serait de plus sans doute utile à la progression de tous d’avoir ensuite
dans les classes terminales certains élèves ayant déjà abordé cette discipline. Nous lui
rappelons que nous avions, il y a plusieurs années, accepté la proposition qui nous avait été
faite d’un horaire en Première L et même souhaité que cela concerne toutes les filières
générales. Cela dit, compte tenu d’une perte horaire considérable pour notre enseignement
dans le projet actuel et même si nous n’avons rien contre ce qu’envisage ainsi M. de
Gaudemar, qui permettrait de choisir en Première la philosophie, c’est la Terminale qui est
prioritaire. Du point de vue de la réussite des élèves, morceler l’horaire n’a pédagogiquement
pas de raison d’être. Si nous connaissons bien une demande fréquente d’élèves de commencer
plus tôt, ce ne serait pas répondre aux inquiétudes légitimes qui la motivent de disperser sur
deux ans le très faible volume horaire qu’on nous propose actuellement.
Nous mettons particulièrement en évidence une difficulté créée par ce projet. Relativement
aux actuelles classes technologiques M. de Gaudemar défend la suppression des filières
comme un moyen d’en finir avec une orientation souvent négative et vécue comme une
exclusion. Les élèves, par le choix de modules, ne subiraient plus leur orientation, ce qui
engendrerait un autre état d’esprit, d’autres comportements.
Nous nous posons la question de savoir si, relativement à notre discipline, dans les
enseignements généraux, les élèves de ces sections se trouveraient mélangés avec ceux des
actuelles séries générales ?
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Ce serait une régression par rapport à l’avantage dont ils
bénéficient actuellement d’une heure dédoublée et d’une répartition en filières qui permet de
s’adapter à leurs difficultés. Nous invoquons tout le bénéfice pédagogique tiré de l’existence
de ce dédoublement dont nous souhaitions et souhaitons qu’il soit étendu à la totalité de leur
horaire (4 heures/professeur et 2 heures/élèves).
Admettant cette difficulté, M. de Gaudemar estime que pourraient être envisagés des
enseignements généraux spécifiques d’une dominante de parcours. Cela nous paraît
effectivement très important. De plus, quand nous insistons pour dire que nous ne voyons pas
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Evidemment nous ne pouvons que souhaiter la possibilité donnée à tous ceux qui le désirent
de suivre davantage d’heures de cours de philosophie. Par ailleurs, en elle-même, la
possibilité de revenir sur une orientation, quelle qu’elle soit, qui a pu quelquefois n’être que
l’effet d’un moment de sa scolarité, est une excellente chose.