Tableau comparatif des différentes variétés de choux Espèce Brassica oleracea Chou frisé

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Correction du TP11
Tableau comparatif des différentes variétés de choux
1)
Espèce Brassica oleracea
Caractère de l’échantillon
Présence d’un appareil
Tige
feuilles
caulinaire
Chou frisé
Chou rave
Brocoli
Chou de Bruxelles
(variété acephala)
(var. gongylopes)
(var. Italica Plenck)
(var. gemmifera)
présent
présent
présent
présent
présent
absent
absent
absent
présente
absent
absent
présent
absent
présent
absent
présent
absent
absent
Bourgeon terminal
Tige tubérisée
Inflorescence
Chou sauvage
Présence de fleur
Présence d’un appareil racinaire
présent
présent
Partie de la plante sauvage
sélectionnée et développée par
l’Homme
X
Tolérant face à la
Conditions de culture
Bourgeon latéral
x
température
Exige un sol riche en matière
Demande de l’ensoleillement
exige un sol meuble, profond,
organique
riche et frais
Fragilisé par les écarts de
température
Très tolérant quant au sol et
Besoins modérés en azote
à la température
et en eau
2) Il existe plusieurs variétés de chou pour une même espèce. Chaque variété a des caractéristiques qui lui sont propres. Ici, la sélection s’est faite sur l’hypertrophie de tel ou tel
organe et sur les besoins climatiques des plants. Chaque variété est bien adaptée à sa zone de culture initiale.
3) 2 étapes de domestication
- A l’antiquité, passage de l’état sauvage à l’état cultivé par une sélection des plantes mutantes sauvages intéressantes pour la culture (épis non cassants, grains qui ne tombent
pas au sol).
- Jusqu’à 1900, sélection paysanne = sélection variétale à partir de caractéristiques « visibles » des individus : les plus résistants aux maladies, aux intempéries, meilleur
rendement, farine meilleure… sélection empirique (=non scientifique) qui aboutit à une diminution de la diversité génétique.
+Objectif de la culture : avoir une homogénéité génétique parfaite avec que des caractéristiques intéressantes pour la plante (à cette époque, ce n’est pas le cas car la sélection des
graines était trop aléatoire). Ne se fait que sur des caractères visibles. On obtient une variété de l’espèce adaptée à la région de culture (blé rouge d’Ecosse rigide, peu cassant et blé
carré de Sicile avec petits épis et bons rendements, bonne paille). Les variétés sont adaptées au climat.
Dans le cas du chou, à partir de la plante cultivée d’origine, l’Homme a ensuite réalisée une sélection variétale (ou paysanne) en conservant et ressemant les plants présentant des
caractéristiques intéressantes pour lui (qualités nutritives, goût, développement d’un organe plus qu’un autre…). Répétées pendant plusieurs millénaires, cette sélection empirique a
lentement différencié, au sein d’une même espèce cultivée, les populations les unes des autres : on a obtenu de nombreuses variétés présentant des caractères génétiques différents et
souvent adaptées aux zones géographiques où elles étaient cultivées.
+L’origine de l’amélioration des plantes cultivées :Les plantes cultivées sont issues de plantes sauvages « domestiquées ». Parmi la grande diversité des variétés sauvages, l’agriculteur a
repéré et choisi un certain nombre de caractères favorables à la culture et à la récolte.
Ainsi pour les céréales ont été sélectionnées celles qui germaient rapidement, qui portaient les épis les plus gros et dont les épillets non caduques ne se dispersaient pas à terre.
Cette méthode empirique de sélection consistant à repérer au sein d’une population les individus possédant les qualités que l’on recherche et à les utiliser pour la reproduction, porte le nom
de sélection phénotypique ou sélection massale.
Au final, une même espèce cultivée mais plusieurs variétés génétiquement différentes adaptées au milieu de culture et aux besoins de l’homme.
4) Les plantes cultivées ont été progressivement isolées des populations naturelles et ont lentement divergé d’un point de vue génétique. Les plantes cultivées possèdent des
caractères très bien adaptés à la culture et pas du tout à la vie sauvage c’est pourquoi on ne trouve jamais de plante cultivée dans le milieu naturel.
Du coup, la diversité génétique naturelle a diminué car l’Homme a toujours gardé les mêmes caractères génétiques donc les autres, jugés inintéressants ont disparu au
cours des générations. Processus très long (plusieurs centaines d’années)
Sélection des tiges pour le chou rave
Le chou rave est une variété du chou commun (Brasssica oleracea var.
gongylodes de la famille des Brasssicacées, anciennement Cruciféracées). Il se
distingue des autres choux car c'est sa tige tubérisée et non ses feuilles qui est
consommée.
Le Brocoli est une variété du chou commun (Brassica oleracea var.
cauliflora ou italica de la famille des Brassicacées, anciennement Crucifères).
C'est l'inflorescence de ce chou qui est consommée
Le chou de Bruxelles est une variété (var gemnifera) du chou commun
(Brassica oleracea de la famille des Brassicacées, anciennement appelée
Cruciféracées) Tous les choux comestibles sont d'une même espèce. La sélection a permis dans ce cas très spectaculaire le développement exagéré des bourgeons
secondaires. La tige produit ainsi de nombreux petits choux miniatures.
Les choux comestibles sont tous d'une même espèce (Brassica oleracea de la famille des
Brassicacées, anciennement appelée Cruciféracées).
Les choux les plus communs sont en forme de pomme plus ou moins compacte dont on mange les feuilles
(chou rouge, chou cabus, chou pommé, chou frisé et chou chinois, etc.), mais il existe de très nombreuses
autres variétés de choux.
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