publication Banque de France Les Entreprises en Bourgogne-Franche-Comté

Les entreprises
en Bourgogne-Franche-Comté
Tendances régionales
Bilan 2015 Perspectives 2016
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Contexte conjoncturel
Indicateur du Climat des Affaires
Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l’évolution des
soldes d’opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation.
100 = moyenne de longue période
Industrie
Services marchands
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Franche-Comté Bourgogne France
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Franche-Comté Bourgogne France
Contexte national
Après une année 2014 atone, le climat des affaires s’est
légèrement redressé en 2015. L’activité reste toutefois en deçà de
son niveau moyen de longue période dans tous les grands secteurs
d’activité, industrie, services et construction. La reprise
progressive de l’activité en zone Euro a bénéficié à l’économie
française mais a été atténuée par le ralentissement des pays
émergents. Au niveau national, l’impact économique des attentats
meurtriers de janvier et novembre a globalement été temporaire et
limité à certains secteurs des services marchands.
En 2015, le PIB a progressé de 1,1 %, après une croissance de
0,2 % en 2014. La contribution au PIB de la demande intérieure
hors stocks est de 1,1 point en 2015, après 0,5 en 2014. Cette
progression provient en grande partie de la hausse de la
consommation des ménages (+1,4 %, après +0,6 % en 2014), elle-
même portée par une amélioration du pouvoir d’achat.
L’investissement des entreprises a poursuivi sa progression
(+2,0% en 2015 comme en 2014), soutenu par le CICE et le
dispositif de suramortissement. L’investissement des ménages a
reculé de nouveau, mais moins fortement qu’en 2014 (-3,0 %
après -5,3 %), le marché de l’immobilier neuf reste mal orienté en
dépit du dispositif Pinel. La variation de stocks a contribué
positivement à la croissance (+0,2 point), contrairement au
commerce extérieur (-0,1 point).
Le solde des échanges extérieurs de marchandises s’est
amélioré mais reste déficitaire (-46 milliards d’euros entre
décembre 2014 et novembre 2015, après -58 en 2014). Les
exportations se sont intensifiées, sous l’effet simultané de la baisse
du taux de change de la monnaie unique et de la bonne tenue de
l’activité de nos partenaires commerciaux. Le solde des échanges
extérieurs de services est quant à lui positif, mais un peu moins
élevé qu’en 2014.
Le taux de chômage reste élevé en 2015 (10,5 % comme en
2014).
Les prix à la consommation sont restés stables en variation
annuelle, après +0,5 % en 2014. La faiblesse de l’inflation est
notamment le fait du repli des prix des produits pétroliers et des
autres matières premières. Dans ce contexte, la BCE a adopté des
mesures d’assouplissement quantitatif, qui ont fait reculer les
risques déflationnistes et ont soutenu l’activité économique
(impact de +0,3 % sur le PIB).
L’accès des entreprises au crédit bancaire a été dans
l’ensemble aisé en 2015, la situation des TPE apparaissant à cet
égard relativement moins favorable que celle des plus grandes
entreprises.
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Principaux
indicateurs
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Les principaux indicateurs régionaux :
Industrie
Bâtiment et travaux publics
Services marchands : Transports
Services marchands : Ingénierie
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Industrie
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Une légère croissance des courants d’affaires a été observée en 2015, ainsi qu’une amélioration de la rentabilité d’exploitation.
L’intérim industriel en a profité mais le niveau global des effectifs a encore reculé. La dynamique de l’investissement ne s’est pas
confirmée. En 2016, une stabilisation des chiffres d’affaires est attendue alors que l’emploi et les investissements devraient à
nouveau se contracter.
Résultats 2015
Évolution de l’activité en 2015
Dans un contexte de poursuite de la baisse des prix industriels et
agricoles et après une légère amélioration du chiffre d’affaires
global de l’industrie en 2014, une nouvelle croissance modérée
(+1,1 %) est notée en 2015. Cette dernière est portée par le
dynamisme du secteur des matériels de transport (+ 10,3 %). Un
peu moins de la moitié des entreprises a connu une croissance
positive en 2015 et ce sont les entreprises de grande taille
(>500 personnes) qui ont éles plus dynamiques.
Les autres branches enregistrent un recul relativement similaire de
leur activité (de -1,1% à -2,1%). Seuls les « autres produits
industriels » renforcent leurs flux à l’exportation (+4,2%).
Évolution de l’activité dans la branche des « Autres produits
industriels » en 2015
La branche des « autres produits industriels », qui représente près de
70 % des entreprises en nombre, a gèrement reculé de 1,1 %. Le
soutien des marchés étrangers a bénéfic à presque toutes les strates
de taille, y compris celle des petites entreprises.
La métallurgie se distingue par une nette progression de ses
exportations (+ 6,7%) alors que son activiglobale est pratiquement
stable. La filière bois papier imprimerie est la seule en croissance
globale (+0,8 %).
Le secteur de la plasturgie enregistre un repli de son chiffre
d’affaires (-1,1%) et plus particulièrement de ses exportations
(-5.6%).
Évolution de la rentabilité par secteur en 2015
En 2015, une proportion importante d’industriels (42 %) constate une
évolution favorable de leur rentabilité d’exploitation et pour près des
trois quarts les marges demeurent pservées.
L’amélioration est particulièrement notable dans la fabrication des
matériels de transport (60 %) et nettement moins partae dans les
« autres produits industriels » (37 %).
À peine 14 % des entreprises des industries alimentaires ont connu
une baisse de leur rentabilité.
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Evolution des effectifs en 2015
L’érosion des effectifs permanents est constatée dans l’ensemble
des branches au cours de l’année 2015. Néanmoins, l’intérim a
nettement bénéficié de niveaux dactivité plus porteurs dans
certains secteurs comme celui de la fabrication des matériels de
transport.
Le recul des effectifs globaux a concer principalement les ts
grandes entreprises (> 500 p) et les plus petites (< 50 p). Lintérim,
quant à lui, a progressé dans les entreprises de plus de 250
personnes.
Evolution des investissements en 2015
Après un rebond de l’investissement industriel en 2014, le niveau
global des investissements diminue assez fortement (- 13%) en
2015. Ceci touche toutes les branches et toutes les strates de taille.
C’est dans le secteur de la fabrication des matériels de transport
que le repli est le plus manifeste (-32,3%) après une année 2014
dynamique.
Néanmoins, près de 46 % des entreprises ont augmenen 2015 le
niveau de leurs investissements.
Les entreprises ont essentiellement renon à investir dans les
aménagements immobiliers (- 27 %), les investissements en
équipement reculant également mais dans de moindres proportions.
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Prévisions 2016
Activité
Une stabilité de l’activi est attendue en 2016, accompagnée d’un
léger repli des exportations (- 1,9 %). Cependant, les ventes à
l’étranger viendraient soutenir les secteurs des industries
alimentaires et de la fabrication des mariels de transport.
Le recul des ventes globales toucherait plus particulièrement une
partie des entreprises des biens d’équipements électriques et
électroniques. Les perspectives 2016 seraient un peu plus
optimistes pour les « autres produits industriels ».
Les meilleures prévisions concerneraient avant tout les plus petites
des entreprises (< 50 salariés). Plus de 60 % des entreprises se
projettent en croissance en 2016.
Effectifs
L’année 2016 devrait être à nouveau défavorable à l’emploi
industriel et les ajustements se feraient principalement sur le
travail temporaire.
Cette réduction d’effectifs intérimaires, quelle que soit la taille de
l’entreprise, est attendue et, de façon plus marquée, dans les
industries alimentaires (-13 %) et la fabrication des matériels de
transport (-29 %).
Investissements
Le net accroissement des investissements envisa dans les
équipements électriques et électroniques ne parvient pas à
compenser la légère diminutionnérale des budgets.
En nombre, près de la moitié des entreprises envisage d’augmenter
ses investissements en 2016, nombre équivalent à 2015.
Rentabilité
Les perspectives de rentabilité sont nettement favorables en 2016
avec ps de 9 chefs d’entreprise sur 10 indiquant à tout le moins un
maintien, voire une amélioration de ses marges.
Toutes les branches sont relativement bien orientées, dans une
moindre mesure les industries alimentaires.
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