expérimentation numérique avec des sommes de deux entiers (0+1=1;
1+2=3; 2+3=5; …), de trois entiers (0+1+2=3; 1+2+3=6; 2+3+4=9; …)
puis de quatre entiers consécutifs (0+1+2+3=6; 1+2+3+4=10;
2+3+4+5=14; …), etc. On remarque qu'en considérant une somme de
deux entiers consécutifs, on trouve tous les entiers solutions en allant de
deux en deux à partir du premier entier trouvé, c'est-à-dire 1. De même si
on considère une somme de trois (respectivement quatre) entiers
consécutifs, on trouve tous les entiers solutions en allant de trois en trois
(respectivement quatre en quatre) à partir de 3 (respectivement 6). Ceci
permet de trouver, de proche en proche, toutes les solutions et, à l'aide
d'un crible, d'arriver à la conjecture que seuls 0 et les puissances de 2
différentes de 1 ne conviennent pas:
organiser des calculs
et présenter les
résultats sous forme
de tableau
Résolution algébrique « à la recherche d’une formule explicite pour
les entiers cherchés »:
on appelle n le plus petit de ces nombres entiers. On réduit l’expression
de la somme de deux entiers consécutifs, de trois entiers consécutifs, de
4, ….
Ceci donne lieu à la résolution de sous problèmes intéressants :
• « tous les entiers impairs conviennent ».
La démonstration utilise le calcul algébrique :
Soit n un nombre entier naturel.
n+ (n+1) = 2n +1, ce qui démontre que tout entier impair est la somme de
deux entiers consécutifs.
• « Peut-on trouver une méthode par récurrence pour décrire les entiers
cherchés ? »
n+ (n+1) = 2n +1 « les impairs »
n+ (n+1) +(n+2) = 3n +3 « les multiples de 3 »
n+ (n+1) +(n+2)+(n+3) = 4n +6
n+ (n+1) +(n+2)+(n+3)+(n+4)= 5n +10
…..
On trouve alors expérimentalement une façon de déterminer les
coefficients « rouges » et les coefficients « bleus » : les rouges
augmentent de 1 à chaque ligne ; les bleus sont égaux à la somme des
deux coefficients (le rouge+ le bleu) de la ligne précédente. Ceci permet,
en y mettant le prix, de trouver tous les entiers solutions….
En raisonnant de manière plus astucieuse dans le cas de sommes
"impaires" d'entiers consécutifs, on démontre que tous les multiples d'un
nombre impair conviennent. En effet:
Si au lieu d'écrire n + (n+1) + (n+2), on pose N = n+1, la somme de trois
entiers consécutifs s'écrit (N-1) + N + (N+1) ce qui est égal à 3N. Les
- utilisation de la lettre
pour désigner un nombre
- calcul algébrique
- nombres entiers naturels
- entiers pairs, impairs
(caractérisation
« algébrique »)
- calcul algébrique
- arithmétique : divisibilité
(par 2, ici)
- nombres entiers naturels
- entiers pairs, impairs
(caractérisation
« algébrique »)
- calcul algébrique
- dégager des sous
problèmes, que l’on
s’attache à démontrer
- se poser le problème
de la démonstration,
de la preuve
- observer des
invariants et/ou des
relations de
récurrence
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
40 41 42 43 44 45 46 47 48 49
50 51 52 53 54 55 56 57 58 59
60 61 62 63 64 65 66 67 68 69
70 71 72 73 74 75 76 77 78 79